tag:blogger.com,1999:blog-8207403.post7748027477501249894..comments2023-12-18T17:31:56.341+01:00Comments on Chronique Éducation: Enseignants : sortir de la déplorationWatrelothttp://www.blogger.com/profile/13716670098278318057noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8207403.post-81370557941710882012015-04-03T19:20:25.349+02:002015-04-03T19:20:25.349+02:00En formation, on rencontre toujours des collègues ...En formation, on rencontre toujours des collègues qui regrettent de ne pas avoir de meilleurs élèves ou même des élèves tout court (des vrais, pas des « sauvageons ») et qui soutiennent que l'éducation n'est pas leur métier. Ils ont d'ailleurs raison, puisqu'ils n'ont été ni sélectionnés ni formés pour jouer un rôle éducatif. Beaucoup sont démunis face à des conduites intimidantes et/ou provocatrices (ex. « Lire, écrire, compter ? ça ne sert à rien ! », « La prison, c’est mieux que l’école ! », etc.). La perte de repères et de communication avec les jeunes est complète dans certains établissements. Ces collègues n'étaient pas préparés à faire face au grand écart culturel qui conduit vers des situations dégradées.<br /><br />Les campagnes de recrutement entretiennent des illusions au sujet du métier. La plus récente montre un enfant qui veut « apprendre cinq langues » (sic), un autre qui souhaite embrasser une profession de niveau bac+5 ou bac+8 et un troisième qui veut devenir "boulanger", mais il est tellement charmant, c'est une crème ! Tous manifestent leur soif d’apprendre dans le chœur final où ils réclament de nouveaux professeurs. La joie et l’admiration se lisent dans leurs yeux à la simple évocation d’un « maître ». Les voilà qui trépignent à la fin du clip : « Quand est-ce que tu viens ? On a besoin de toi ! » Les représentations du ministère ne semblent pas avoir évolué depuis cinquante ans. Cela a des conséquences tant sur la formation que sur les modalités de recrutement. Il n'est pas étonnant qu'on ait le droit à des crises de larmes en formation initiale et continue quand les lauréats touchent terre ou bien des expressions d’une profonde aigreur envers les élèves et leurs parents. Ce n’est pas comme dans le clip du MEN…<br />Mathieu Kesslernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8207403.post-9364670884479680032015-03-31T23:30:49.664+02:002015-03-31T23:30:49.664+02:00Je ne prétends pas que ce soit un phénomène univer...Je ne prétends pas que ce soit un phénomène universel mais il n'est si “absurde" et isolé que cela. Je ne m'appuie sur aucune étude en particulier mais sur mon expérience de formateur depuis une dizaine d'années et mes échanges avec mes collègues. Watrelothttps://www.blogger.com/profile/13716670098278318057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8207403.post-90116446273831052592015-03-31T22:40:26.462+02:002015-03-31T22:40:26.462+02:00Je suis assez surpris de l'importance que vous...Je suis assez surpris de l'importance que vous accordez à ce que vous appelez la "série de deuils indispensables" à l'entrée dans le métier. Que quelques jeunes collègues puissent très naïvement croire que l'amour d'une discipline suffit à qualifier pour l'enseignement secondaire, ou que le métier d'enseignant est d'abord une affaire de mise en scène personnelle, ou que tous les élèves sont faits sur le même modèle qu'eux-mêmes à leur âge, je peux éventuellement le concevoir, mais cela me paraît d'une absurdité tellement évidente que j'ai du mal à croire que ce puisse être un phénomène si répandu qu'il faudrait bâtir une politique de formation là-dessus. En tout cas, je ne me suis jamais rendu compte que quelque jeune collègue que ce soit que j'ai pu fréquenter depuis les quelques années que j'enseigne dans des établissements du secondaire ait jamais eu de telle fadaises en tête.<br /><br />Avez-vous connaissance d'études qui permettraient de prendre la mesure du phénomène ?Anonymousnoreply@blogger.com