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Libération revient à son tour sur la « CPES » de Henri IV. Mais au fait qu’est-ce que ça veut dire « CPES » ? Classe Préparatoire aux Études Supérieures.
Les premières critiques et interrogations commencent à être formulées sur ce projet.
La plus intéressante et la plus légitime pourrait se résumer ainsi : la méritocratie et la réussite de tous sont-elles synonymes ? La réponse est Non.
Il ne suffit pas de permettre à quelques élèves méritants de s’élever socialement grâce à ce type d’initiative pour considérer qu’on a résolu les problèmes de l’école. Permettre la réussite de tous est une tâche et une ambition bien plus complexe.
Prenons garde à ce que la classe prépa d’Henri IV ne serve pas que d’alibi pour se donner bonne conscience…
Si Les classes préparatoires attirent de plus en plus de candidats
comme nous le dit Le Monde, elles ne sont pas la panacée.
Il devrait exister d’autres voies d’excellences (comme par exemple les IUT).
D’autres points sont évoqués dans l’actualité éducative. Un anthropologue revient sur la vogue du «Happy slapping » dans Libération . Si on ne partage pas la totalité de son analyse sur l’abandon de l’autorité et la perte de règles morales, il montre cependant avec justesse combien ce type de manifestation est symptomatique d’une forme de régression et d’un recentrage sur le groupe de pairs (les copains plutôt que les adultes). <Le souci de perdre la face, d'éprouver honte ou responsabilité face à ses comportements n'est plus à l'ordre du jour. Au contraire, les adeptes du happy slapping sont de parfaites illustrations de l'individualisme contemporain. ».
Toujours dans le même journal, on pourra lire avec intérêt une tribune de Jean-François Launay qui plaide pour une laïcité d’ouverture et de tolérance.
Enfin, une dépêche nous apprend qu'un parent sur deux attend que l'Ecole l'aide à éduquer son enfant. Ce sondage de CSA pour l'Unapel, fédération de parents de l'enseignement privé, à paraître dans la Croix mercredi montre en effet qu’n parent d'élève sur deux (49%) estime que le rôle de l'Ecole, en dehors de la transmission des savoirs, est de l'aider à éduquer son ou ses enfant(s),.
Bonne Lecture...
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Libération du 16/05/06
Les élèves défavorisés pourront goûter à la crème d'Henri-IV
Une classe prépa spécial boursiers dans le prestigieux lycée parisien.[…]
Au Snes (Syndicat national des enseignements de second degré), Jean-Hervé Cohen, responsable des classes prépas, enseignant pendant quinze ans en Seine-Saint-Denis, ne voit dans cette future prépa qu'«une opération de prestige pour se donner bonne conscience». «Cela va saper le travail des profs pour installer des filières d'excellence dans les quartiers défavorisés en les vidant des meilleurs élèves», craint-il. Yves Durand, député du Nord, secrétaire national du PS, juge l'initiative «intéressante». Mais il s'inquiète «qu'on sorte les élèves des ZEP car on ne veut pas les renforcer» : «Au lieu de faire venir des bons élèves des quartiers défavorisés vers Henri-IV, je préférerais qu'on fasse aller l'excellence vers ces quartiers.» Les deux projets, il en convient, ne sont pas nécessairement incompatibles.
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Ouverture à la rentrée 2006
Ils bénéficieront d'un encadrement renforcé pour les vingt-sept à trente heures de cours par semaine, d'un tuteur pour deux élèves. Ils iront au musée, à l'opéra, au théâtre. Ils auront droit à des compléments de bourses, de dons et prêts de matériel. Enfin, ils seront logés tout le temps de leurs études à la Cité universitaire internationale.
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Je baffe donc je suis
David le Breton anthropologue, professeur
à l'université
de Strasbourg, laboratoire «cultures et sociétés en Europe».
[…]les adeptes du happy slapping sont de parfaites illustrations de l'individualisme contemporain. Détachés de leur sentiment d'appartenance à un ensemble, les autres ne sont à leurs yeux que des figurants. Bien en phase avec le cynisme et le mépris qui pénètrent nos sociétés, ils ne peuvent se mettre à leur place, aucun «autrui généralisé» n'a été intégré en eux. Leur moi est sans autrui auquel on pourrait rendre des comptes.
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Vraie et fausse laïcité
Par Jean-François LAUNAY ex-principal de collège.
Le vicomte le Jolis de Villiers de Saintignon, qui voit des islamistes partout, aura eu le mérite d'obliger certains défenseurs de la laïcité à clarifier un peu leurs positions, dans une pétition «Contre un nouvel obscurantisme»
Certes cet appel à tous les citoyens, quelle que soit leur origine, à s'unir dans un combat républicain et laïque contre «l'intégrisme que représente l'islam politique liberticide et le racisme» n'a pas (encore ?) atténué chez certains des signataires un discours que l'on serait tenté de qualifier de sectaire.
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Le Figaro du 16/05/06
Henri-IV ouvre une classe prépa réservée aux bacheliers défavorisés
Le prestigieux lycée parisien accueillera à la rentrée une trentaine d'élèves boursiers méritants au sein d'une classe préparatoire expérimentale.
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L'Humanité du 15/05/06 (un jour de retard)
Rien vu...
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Le Parisien du 16/05/06 ( payant)
Les banlieues y croient
L'étude CSA commandée par la préfecture du Val-d'Oise, département représentatif de la banlieue parisienne, révèle la capacité des Franciliens à accepter les différences. Même si la promotion pour l'égalité des chances doit encore se renforcer.
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« L'école ne suffit plus à assurer l'intégration »
AU MILIEU des façades gris et rouge fraîchement réhabilitées de la cité Allende à Villetaneuse, des enfants s'amusent sur l'unique aire de jeux. « Cela fait râler nos petits de voir leurs copains jouer dehors ! » sourit Rose Djob, la présidente du comité...
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« On va prendre nos responsabilités »
PAS DE GRASSE MATINÉE pour Assanatou. Cette élève en terminale au lycée la Tourelle de Sarcelles consacre la première heure sans cours du lundi matin, à une séance de révisions au CDI. Elle y rejoint quelques amis, venus comme elle donner un sérieux...
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La Croix du 16/05/06
Rien vu...
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20 minutes du 16/05/06
Henri-IV s'ouvre aux «têtes» défavorisées
Parce qu'eux aussi le valent bien. Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs : l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé ». En somme, le temple de l'excellence va ouvrir ses portes à de jeunes bacheliers pour qui l'ascenseur social risquait fort de rester bloqué au rez-de-chaussée.
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Ouest-France du 16/05/06
Rien vu...
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Le Monde daté du 17/05/06
Les classes préparatoires attirent de plus en plus de candidats
Les lycéens de terminale ont été beaucoup plus nombreux cette année à postuler aux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Un mois avant le début des premières épreuves écrites du baccalauréat, le pointage effectué par les services de la procédure informatisée d'admission en CPGE - qui dépendent du ministère de l'éducation nationale - relève, sur l'ensemble du pays, une augmentation des candidatures de 6,87 % par rapport à 2005. Par comparaison, entre 2004 et 2005, le nombre de dossiers déposés ne s'était accru que de 1,5 %. Dans certaines académies, comme Aix-Marseille, Amiens ou Versailles, la progression des inscriptions dépasse même les 10 % de hausse.[…]
Le ministère de l'éducation nationale a déjà annoncé que cette deuxième phase d'inscription serait utilisée en priorité pour attirer en classes préparatoires les élèves issus de famille défavorisées qui ne se seraient pas portés candidats spontanément. Pour ne rater aucun "bon" élément, tous les rectorats contacteront directement les bacheliers ayant obtenu une mention bien ou très bien et n'ayant pas encore déposé de dossiers aux CPGE. La Rue de Grenelle espère par ce maillage passer en 2006 à 2 500 admissions en classes préparatoires par le biais de la procédure complémentaire contre un peu moins de 1 200 en 2005.[…]
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Concours d'entrée à l'Essec et l'Edhec : les candidats appelés à repasser l'épreuve de culture générale
Les deux écoles supérieures de commerce Edhec (Lille et Nice) et Essec à Cergy (Val-d'Oise) ont appelé, lundi 15 mai, sur leur site Internet les candidats à leur concours d'entrée à venir repasser, mercredi 17 mai, une épreuve de culture générale, passée début avril, après un vol de copies. Révélé par Europe 1, ce vol concernerait 5 300 étudiants qui sont appelés à subir une "nouvelle épreuve de culture générale, mercredi 17 mai, de 14 heures à 18 heures".
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Nicole El Karoui, la boss des maths
e 9 mars, le Wall Street Journal publiait à la "une" sa réponse à une énigme qui avait intrigué deux de ses journalistes. Pourquoi compte-t-on tant de Français à Wall Street ou à Londres, parmi les quants - les analystes quantitatifs, ces spécialistes des titres financiers sophistiqués que sont les produits dérivés d'actions ou d'obligations ? s'étaient demandé Carrick Mollenkamp et Charles Fleming.
En remontant la filière, ils ont trouvé la réponse en la personne d'une Française, Nicole El Karoui, professeur de mathématiques à l'Ecole polytechnique, et à l'université Pierre-et-Marie-Curie (ParisVI). Une grande femme chaleureuse et directe de 61 ans, mère de cinq enfants "super-beaux", elle-même à l'image de sa discipline, où la simplicité d'une démonstration en fait l'élégance.
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L'armée au service des banlieues,
par Emmanuel de Richoufftz, général
L’idée d'un service civil volontaire, lancée par le président de la République le 14 novembre 2005 au plus fort de la crise des banlieues, est louable en soi. Mais son contenu, sa durée, son organisation, son cadre juridique, son financement, sa finalité, le suivi et le contrôle des bénéficiaires, ont-ils été envisagés ? Ce flou ne témoigne-t-il pas de notre incapacité collective à nous mettre en ordre de bataille afin de relever le seul défi qui compte : la paix sociale ?
Le climat quasi insurrectionnel que nous avons connu dans un certain nombre de nos cités, même s'il fut le fait d'une minorité déterminée, pose crûment la question de l'avenir. Ces jeunes adultes représentent pour partie les laissés-pour-compte d'une immigration non véritablement réfléchie, d'une insertion ratée du fait d'une scolarisation rejetée car non adaptée, et d'un enracinement à la patrie non satisfait, faute de référence historique forte.
C'est la raison pour laquelle, avec la petite équipe de civils et de militaires que j'anime et sans attendre la crise des banlieues, nous avons entrepris depuis un an d'intégrer un certain nombre de ces jeunes en grande difficulté. Nous souhaitions apporter la preuve non seulement que nos armées étaient soucieuses du sort de nos concitoyens les plus fragiles, mais aussi capables de participer, avec d'autres acteurs de terrain, à la lutte contre le chômage, en donnant ou redonnant du sens à l'action collective. Il est essentiel que nos forces, engagées sans relâche dans des opérations extérieures, ne soient pas considérées comme un corps expéditionnaire, s'excluant progressivement de la nation dont elles sont l'émanation. Il convenait d'apporter la preuve du contraire.[…]
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Le Nouvel Obs Permanent du 16/05/06
Rien vu...
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L’Express quotidien du 16/05/06
Les Français traînent les pieds
24% seulement des salariés se lèvent le matin avec une très grande envie d'aller travailler, selon un sondage CSA
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Une sélection dans les dépêches du 16/05/06
Un parent sur deux attend que l'Ecole l'aide à éduquer son enfant (sondage)
Un parent d'élève sur deux (49%) estime que le rôle de l'Ecole, en dehors de la transmission des savoirs, est de l'aider à éduquer son ou ses enfant(s), selon une étude CSA pour l'Unapel, fédération de parents de l'enseignement privé, à paraître dans la Croix mercredi.
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L'homosexualité pas assez acceptée en milieu scolaire
L'homosexualité n'est pas assez acceptée en milieu scolaire pour aider notamment les jeunes victimes d'homophobie, a relevé l'intersyndicale de l'Education (FCPE, FSU, Sgen-CFDT, Unsa, CGT, Unef, UNL) mardi, veille de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie.
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Diplômés des grandes écoles en 2005: 80% ont un emploi en 2006
Le taux net d'emploi des diplômés 2005 des grandes écoles s'établit en 2006 à 80%, soit une progression de 5% par rapport à la promotion précédente, selon l'enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles (CGE) publiée mardi.
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40 ans d'IUT, au départ des études courtes aujourd'hui une filière sélective
Les instituts universitaires de technologie (IUT), créés en 1966 pour entrer vite dans la vie active, ont changé de cap en quarante ans d'existence : ce cursus professionnalisant sélectif offre toujours un emploi à la clé mais pousse de plus en plus vers des études longues. La France compte 115 IUT - intégrés aux universités - accessibles après le baccalauréat. Ils dispensent des enseignements spécialisés (chimie, génie biologique, génie civil, carrières du tertiaire etc.) de deux ans, sont accompagnés de stages en entreprise et sanctionnés par un diplôme universitaire de technologie (DUT). En quarante ans, cette filière courte a changé : créée au départ pour accueillir ceux qui ne voulaient pas se lancer dans des études longues à l'université, elle est devenue plus sélective et plus ouverte à des poursuites d'études.
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Conflans-Ste-Honorine: opération nutrition avec des écoliers
Une dizaine d'enfants d'une école primaire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) participent jusqu'au 16 mai à une opération intitulée "la vraie vie à la cantine", destinée notamment à améliorer la nature des produits proposés aux écoliers, a-t-on appris lundi auprès du maire Philippe Esnol (PS).
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Pour en savoir plus
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
Les dépêches AFP sur lesite Voila.fr
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
La maison des enseignants
L’indispensable café pédagogique
mardi, mai 16, 2006
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