mardi, février 10, 2009

Revue de presse du mardi 10 février 2009

Pécresse Détresse
Ce mardi Libération consacre sa Une à la grève dans les universités avec ce titre ”Pécresse Détresse . Alors que les enseignants-chercheurs appelaient aujourd’hui à une nouvelle journée de manifestations avec la participation des étudiants et que les présidents d’université, de plus en plus nombreux appellent au retrait des textes , ça chauffe de plus en plus pour Valérie Pécresse (on évitera quant à nous, les rimes riches trop faciles …).
La nomination d’une médiatrice le confirme on assiste bien à un recul de la ministre qui perd la main dans ce dossier. On a même assisté lundi soir à un lapsus intéressant . Interrogée par France Info en fin d’après-midi, indique que le décret sur les enseignants chercheurs entrera en vigueur “à la rentrée 2010”. Quelques minutes plus tard, Mme Pécresse adresse un rectificatif à l'AFP : l'évocation de 2010 était une erreur de sa part et le décret entrera bien en vigueur en 2009, comme prévu. Pour l’instant…
Au moment où la crise en Guadeloupe continue et qu’elle pourrait s’étendre à la Martinique, la tension dans les universités crée une difficulté supplémentaire pour Nicolas Sarkozy : se retrouver avec des amphis paralysés avant le grand rendez-vous du 18 février qu’il a fixé aux partenaires sociaux. Lesquels ont annoncé hier une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars . Dans ces conditions, on peut penser que le président va chercher à calmer le jeu.

S’il peut y avoir recul sur le statut des enseignants chercheurs, il ne faudrait pas oublier l’autre dossier : celui de la formation des enseignants. Un texte collectif (avec notamment les signatures de Philippe Joutard, Hervé Hamon, J.J. Hazan, Georges Molinié –pdt de Paris IV, …) le rappelle fort justement. Intitulé “Formation des professeurs : parents d'élèves, si vous saviez... ”, il commence d’abord par resituer les enjeux de cette réforme peu médiatisée jusqu’à maintenant. Rappelons que la nuit des IUFM en septembre 08 et les états généraux de la formation (co-organisés par leCRAP-Cahiers Pédagogiques) en octobre dernier avaient eu un faible écho médiatique et auprès des enseignants peu mobilisés à l’époque sur cette question.
Le texte alerte sur les dangers de la réforme actuelle, dictée essentiellement par des impératifs budgétaires. La disparition ou presque de la formation par alternance en est l’aspect le plus criant. “Donnerait-on le permis de conduire à des candidats qui n'auraient jamais pris le volant ? Que dirait-on d'une formation d'infirmières qui apprendraient dans les livres à faire les piqûres ? C'est pourtant ce que le ministère s'apprête à décréter.” affirment avec force les auteurs. Pour les signataires de ce texte, c’est aussi l’égalité territoriale qui est menacée, on assisterait disent-ils à une “dénationalisation de la formation des maîtres, le coeur de l'école publique”. Ils réaffirment avec force ce que le CRAP-Cahiers pédagogiques défend depuis toujours “Enseigner est un métier qui s’apprend.

On pourra lire dans Le Figaro un nouvel article sur la série ES. A deux reprises la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a évoqué la série ES. En marge d'un déplacement à Châteauroux, fin janvier, le président de la République aurait lancé : «Mettez vos enfants dans la filière économique ES, et vous verrez, ils ne pourront pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques. Qu'est-ce que cela veut dire ? On dit à ton gosse, fais la filière économique, tu pourras faire de l'économie et à l'arrivée il ne peut pas se présenter aux concours des grandes écoles. Ce n'est pas admissible», a poursuivi Nicolas Sarkozy. Et d'insister : «Je ne peux plus accepter qu'au lycée, on aille dans la filière prestigieuse S pour des mauvaises raisons.»C’est ensuite lors de son intervention télévisée que Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il voulait mettre fin à la «tyrannie» de la section S, «où on va pour de très mauvaises raisons». Et a une nouvelle fois évoqué la section ES, qui ne permet pas selon lui «d'accéder aux grandes écoles de commerce». Les propos, un peu confus (surtout à Chateauroux…) du chef de l’État ne sont pas a priori une attaque contre la série ES et les SES mais ils recèlent pas mal de contre-vérités. Car on peut aller en prépa commerciale avec un bac ES et y réussir. Ce discours à quelques jours des conseils de classe peut aussi avoir des effets pervers. Comme le rapporte Sylvain David, le président de l’APSES dans Le Figaro Un jeune d'un bon niveau a dit l'autre jour à mes collègues qu'après avoir hésité, il préférait finalement aller en S puisque le président de la République disait que cela lui ouvrait plus de portes !
Nicolas Sarkozy fait un piètre conseiller d’orientation.

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 10/02/09


De nouveaux présidents d'université lâchent Valérie Pécresse
Le front des Présidents d'Université favorables aux décisions de Valérie Pécresse se lézarde de plus en plus. L'Appel de la Sorbonne (photo) a reçu hier soir trois nouvelles signatures de présidents d'université. Philippe Rollet, (Lille-1), Josette Travers, (Caen), Lise Dumasy (Grenoble-3 Stendhal). Ce texte appelle la ministre à «retirer les projets de réformes controversés». Alors que ce jour devrait voir se dérouler d'importantes manifestations, en province et à Paris (de la Sorbonne à l'Assemblée Nationale, cet après midi).
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Pécresse démine, la fac fulmine
Valérie Pécresse voulait croire hier à la possibilité d’une «voie de passage par le dialogue». Alors que le mouvement de protestation des enseignants-chercheurs, qui appellent aujourd’hui à une journée de mobilisation avec manifestations à Paris et en province, s’amplifie, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé hier que le décret sur leur statut, au cœur de la contestation, serait «retravaillé» dans le cadre d’une concertation «prolongée». Une (petite) concession qui prouve la volonté de l’Elysée de calmer la colère sur le front universitaire avant qu’il ne soit trop tard. Au moment où la crise en Guadeloupe perdure et qu’elle pourrait s’installer en Martinique, le gouvernement craint que le mouvement au sein de l’Université change aujourd’hui de nature si les étudiants rejoignent leurs enseignants dans les cortèges. Le cauchemar de Sarkozy : se retrouver avec des amphis paralysés avant le grand rendez-vous du 18 février qu’il a fixé aux partenaires sociaux. Lesquels ont annoncé hier une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars
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Enseignants-chercheurs: sortir de la culture de la punition
Par Jean-Fabien Spitz

Le projet de décret redéfinissant le statut des enseignants-chercheurs de l’université est une illustration parfaite de la logique bureaucratique qui décide sans rien savoir de la réalité concernée. Certains universitaires ne font aucune recherche, ils se contentent de dispenser leurs six ou sept heures de cours hebdomadaire pendant les 26 semaines que dure l’année universitaire. Le reste du temps, ils se consacrent à des activités privées ou travaillent à arrondir leurs fins de mois. Cette réalité est indiscutable et elle n’est pas acceptable. Le bureaucrate qui réfléchit dans la solitude de son cabinet y apporte la réponse la plus stupide que l’on puisse imaginer : puisque ces gens ne font pas de recherche, imposons-leur une charge d’enseignement plus importante, ce qui permettra à la fois d’accroître la masse horaire disponible pour les étudiants et de décharger d’une partie de leurs tâches d’enseignement les universitaires les plus actifs dans la recherche.
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Chercheurs: Pécresse va «retravailler» le décret
Après avoir nommé ce matin une médiatrice, la ministre lâche du lest sur la réforme des statuts. Neuf présidents d'université ont rallié la contestation et les lycéens pourraient rejoindre les cortèges demain.
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Le Figaro du 10/02/09


La filière économique
à nouveau sur la sellette
Les propos de Nicolas Sarkozy à l'encontre de cette série déclenchent la colère des professeurs d'économie.
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Enseignants-chercheurs: Pécresse veut l'apaisement
La ministre de l'Enseignement supérieur a nommée une médiatrice, Claire-Bazy Malaurie, pour «retravailler» le décret, alors qu'une forte journée de mobilisation est attendue mardi.
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«Sortir d'un tête à tête entre la ministre et les enseignants-chercheurs»
Député UMP du Pas-de-Calais et doyen de l'université de Boulogne-sur-Mer, Daniel Fasquelle critique le décret de Valérie Pécresse, et va déposer mardi une proposition de loi visant à garantir l'indépendance des enseignants-chercheurs.
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Le Monde.fr du 10/02/09



L'appel à la concertation de Valérie Pécresse ne convainc pas les syndicats
L'appel à la "concertation" lancé lundi 9 février par Valérie Pécresse et sa volonté affichée de "retravailler" le décret sur le statut des enseignants-chercheurs n'ont pas convaincu les syndicats, qui ont maintenu leur appel à manifester mardi 10 février. Les enseignants-chercheurs entament ainsi leur deuxième semaine de mobilisation après la manifestation de jeudi dernier, qui a rassemblé entre 30 000 et 53 000 personnes selon les sources.
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Le Web, outil de mobilisation des enseignants-chercheurs
Ils étaient dans la rue la semaine dernière, ils défilent à nouveau mardi 10 février : les enseignants-chercheurs sont plus que jamais mobilisés contre la réforme de leur statut. Pour fédérer les différentes actions, le mouvement utilise pleinement Internet. Ainsi, depuis quelques jours, est apparu le site universitesenlutte.wordpress.com, créé pour "faire exister publiquement les débats, discussions, actions, résolutions, motions qui animent actuellement le monde universitaire". Le site reprend une grande partie des informations diffusées par la liste de discussion de la coordination nationale des universités. On y trouve également : un agenda, une revue de presse, des communiqués, des vidéos...
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Enseignants-chercheurs : léger recul de Valérie Pécresse
Valérie Pécresse s'accorde deux mois que les opposants à ses réformes risquent de lui refuser. Lundi 9 février, à la veille de la journée de mobilisation nationale des enseignants-chercheurs, la ministre de l'enseignement supérieur a nommé une médiatrice, Claire Bazy-Malaurie, présidente de chambre à la Cour des comptes et spécialiste des questions universitaires pour "prolonger" pendant deux mois la "concertation" sur la réforme de leur statut. L'entrée en vigueur du décret modifiant le statut des enseignants chercheurs reste prévue pour le 1er septembre 2009, a précisé lundi soir Mme Pécresse, après avoir évoqué par erreur "la rentrée 2010" sur France Info. La modification d'un décret datant de 1984 alimente en effet depuis plusieurs semaines le mécontentement croissant de la communauté universitaire. Avec cette réforme, les enseignants-chercheurs disent craindre l'arbitraire des présidents d'université, une hausse des heures d'enseignement et une atteinte à leur indépendance.

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Enseignants-chercheurs : le lapsus de Valérie Pécresse
Le doute aura subsisté quelques instants. Lundi 9 février en fin d'après-midi, la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse indique sur France Info que le très controversé décret sur les enseignants-chercheurs entrera en vigueur "à la rentrée 2010". La déclaration est immédiatement interprétée comme un recul du gouvernement, puisque l'entrée en vigueur de ce décret était prévue pour septembre 2009.
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Formation des professeurs : parents d'élèves, si vous saviez...
Sylvie Clabecq, professeur IUFM Pays de Loire, université de Nantes ;
Guy Couarraze, président de l'université Paris-Sud-XI ;

Claudine Garcia-Debanc, professeur des universités, IUFM de Midi-Pyrénées, université Toulouse-II-Le Mirail ;

Sylvain Grandserre, professeur des écoles, directeur (Seine-Maritime), prix Louis Cros 2007 ;

Hervé Hamon, écrivain, auteur de "Tant qu'il y aura des profs" et éditeur ;

Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves de l'école publique ;

Philippe Joutard, historien, ancien recteur ;

Jean-Pierre Kahane, mathématicien, membre de l'Académie des sciences ;

Georges Molinié, président de l'université Paris-IV (Sorbonne) ;

André Ouzoulias, professeur agrégé, IUFM de Versailles, université de Cergy-Pontoise ;

Sylvie Plane, professeur des universités, IUFM de Paris, université Paris-IV.

Le projet de réforme de la formation des maîtres entraînera un dramatique recul pour notre école publique. Qu'on en juge !
[…] Fallait-il donc rayer d'un trait de plume le système actuel, sans aucune évaluation préalable, et le remplacer aussi vite par un autre, différent et sans équivalent ailleurs ? Qu'il faille dispenser une formation disciplinaire de large spectre aux futurs enseignants dans les deux années suivant la licence pour les rendre capables d'intégrer de nouvelles connaissances dans leur enseignement tout au long de leur carrière, cela fait consensus. Qu'il faille renforcer leur formation sur les plans didactique et pédagogique, cela aussi est incontestable. Et que l'on reconnaisse ce plus haut niveau de formation par la délivrance d'un master en est une suite logique. Mais la condition impérative pour que cela soit possible, c'est le maintien de la formation par alternance. Or ce n'est pas du tout ce que prévoit le nouveau dispositif, applicable dès septembre.
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L'université française, malade du localisme et du corporatisme, par Guy Burgel
Nous n'étions pas nombreux à l'été 2007 à dénoncer les menaces que la nouvelle loi sur l'autonomie des universités faisait peser sur l'enseignement supérieur. On avait apaisé les émotions étudiantes naissantes, en garantissant qu'on ne toucherait ni à l'absence de sélection à l'entrée à l'université ni au montant des droits d'inscription.[…]
Le statut des universitaires est un révélateur de la crise de l'institution. L'université n'a pas besoin d'un retour du jacobinisme ni d'une cure immédiate d'indépendance, mais d'abord de la considération matérielle et morale de la nation, autant que d'une prise de conscience interne de ses forces et de ses faiblesses. On ne réforme pas une société simplement par la loi, mais par l'espoir en soi et la confiance des autres. C'est ce dont manquent le plus les universitaires.
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L’Humanité du 10/02/09 (un jour de retard)



« L’université est un lieu de résistance »
L’astrophysicien Jacques Boulesteix fustige les mensonges de Sarkozy et justifie la grogne actuelle.
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Université. Dans les facs, la colère en deuxième semaine
Avant la mobilisation de demain, les enseignants-chercheurs ont déjà marqué des points. Illustration : la fronde de certains présidents d’université.
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Le Parisien (certains articles payants) du 10/02/09



Les universitaires à nouveau dans la rue
Les enseignants-chercheurs, appuyés par des étudiants, maintiennent la pression sur Valérie Pécresse. Plusieurs milliers d'entre eux (50.000 selon les organisateurs, 17.000 selon la police) défilent ce mardi à Paris pour protester contre la réforme de leur statut, alors que la ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé qu'elle allait «retravailler» le décret modifiant ce statut.
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Réforme de l'université : «Le plus grand coup porté à l'école depuis Vichy»
Très en colère, le président de la Sorbonne (Paris-IV) s'est lancé dans une charge virulente contre la réforme portée par Valérie Pécresse. Les présidents d'université présents dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne ont demandé le retrait du texte. Ils n'ont pas mâché leurs mots face à leur auditoire, des universitaires et des étudiants.
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Des lycéens dans la rue avec les enseignants-chercheurs mardi
La fronde contre le projet de Valérie Pécresse s'étend. L'Union nationale lycéenne (UNL, première organisation lycéenne) a appelé les lycéens à rejoindre les étudiants et les enseignants-chercheurs dans les cortèges mardi. Une large intersyndicale a appelé à manifester à Paris et dans certaines villes de province (*) pour protester contre la réforme du statut des universitaires qui doit entrer en vigueur le 1er septembre 2009.Les enseignants-chercheurs craignent notamment que cette réforme ne renforce l'arbitraire des présidents d'université et n'augmente le nombre d'heures d'enseignement.
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La Croix du 10/02/09



Les enseignants-chercheurs à nouveau dans la rue contre la réforme de leur statut
Les enseignants-chercheurs, appuyés par des étudiants, vont être à nouveau mardi 10 février dans les rues de plusieurs villes de France pour protester contre la réforme de leur statut, alors que Valérie Pécresse a annoncé qu'elle allait "retravailler" le décret modifiant ce statut
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Les échos du 10/02/09



Enseignants-chercheurs : Valérie Pécresse va « retravailler » le décret
Devant la forte mobilisation attendue aujourd'hui, Valérie Pécresse a annoncé que le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs serait « retravaillé ». En revanche, la ministre a maintenu le calendrier de sa réforme pour une entrée en application à la rentrée prochaine.
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Universités: 17.000 manifestants à Paris, selon la police
La manifestation des enseignants-chercheurs et étudiants, mardi à Paris, a réuni quelque 17.000 personnes, selon un comptage de la préfecture de police, alors que l'Intersyndicale avait estimé un peu plus tôt les manifestants à 50.000.
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Goulard (UMP) demande le retrait pur et simple du projet Pécresse
Le député UMP (villepiniste) François Goulard a demandé mardi le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, réclamant une "mise à plat" et un nouveau délai pour prendre "le temps de préparer des réformes pertinentes"
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L'étude IFOP sur l'image des IUT auprès des lycéens et des parents
Dans leur grande majorité, lycéens et parents ont une bonne, voire une très bonne image des IUT : c'est ce qui ressort d'une enquête que vient de réaliser l'IFOP sur ces formations. Le principal atout des IUT, aux yeux des personnes interrogées, étant l'adéquation de ces cursus avec les besoins des entreprises, gage d'une bonne insertion professionnelle des diplômés. Un bémol, cependant : l'offre de formation des IUT reste encore insuffisamment appréhendée, tant par les lycéens que par les parents d'élèves.
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20 minutes du 10/02/09



Universités: 50.000 manifestants à Paris selon les syndicats, 17.000 selon la police
Les défilés sont organisés contre la réforme du statut, mais aussi contre celle de la formation des enseignants (la «masterisation») et contre les suppressions de postes...
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Le décret sur les enseignants-chercheurs entrera bien en vigueur en septembre 2009
Valérie Pécresse a rectifié ce lundi soir...
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Les enseignants-chercheurs ont la parole
«20 Minutes» a interrogé quatre d'entre eux sur le décret qui leur déplaît tant...
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« La recherche ne doit pas être dictée par des critères utilitaristes. »
« On veut nous faire croire qu'il n'y a pas d'évaluation aujourd'hui dans notre profession. C'est faux : entre le concours, la thèse ou les publications, nous sommes régulièrement évalués. Certes, le système peut être amélioré, mais pas à la hussarde. En concertation, pour définir des critères acceptables. Il est fondamental que la recherche puisse rester libre, et non dictée par de simples critères utilitaristes. Nous ne sommes pas là uniquement pour former des homines oeconomici [des hommes rationnels, producteurs de résultats]. D'autre part, il existe un risque de censure : Galilée était un universitaire brillant, on a vu comment il a été "évalué" par les princes de son époque et les chefs de l'Eglise (qui l'ont condamné à la prison à vie) ! »
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« Ils veulent alléger le service de quelques-uns au détriment de tous les autres. »
« On est en train de transformer l'enseignement en variable d'ajustement dans un contexte de pénurie. Comme les ressources humaines sont moindres, on va demander à certains de travailler davantage. C'est cela qui se cache derrière la modulation des services. On veut alléger le service de quelques-uns, prétendument de bons chercheurs, au détriment de tous les autres, qui devront donner plus d'heures de cours. Or certains chercheurs qui ne publient pas, comme les jeunes en début de carrière, ne sont pas pour autant déméritants. Ils ont juste besoin de temps pour que la connaissance arrive à maturation. Je n'avais pas vu la communauté universitaire aussi en colère depuis quarante ans ! Il est temps de dire non. »
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« Arrêtons de considérer que l'enseignement est une punition. »
« Si l'on demande à un enseignant-chercheur de donner davantage d'heures de cours à ses étudiants parce qu'il a peu publié - sous-entendu, il a effectué peu de travaux de recherche -, il n'y aura pas de retour en arrière possible. Il ne reviendra pas à la recherche, faute de temps. Ce n'est évidemment pas la quantité d'articles publiés qui fait de vous un bon ou un mauvais chercheur. La preuve, Albert Einstein a très peu publié dans sa vie, mais cela a suffi pour qu'il révolutionne le monde de la science !
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« Qui dit moins de recherche dit un risque de cours de moins bonne qualité. »
« A terme, il risque d'y avoir en France des pôles universitaires d'excellence et des petites universités dispersées ça et là. Les grandes facs concentreront les moyens nécessaires pour mener de front recherche et enseignement. Dans les petits établissements, les chercheurs n'auront plus les moyens suffisants pour travailler dans de bonnes conditions, c'est-à-dire se rendre à l'étranger pour suivre un colloque ou pour utiliser du matériel spécifique. Et donc ils publieront moins, ou leur travail sera jugé de piètre qualité par rapport à celui de leurs collègues des grandes universités. Donc, ils devront enseigner plus. Or l'enseignement se nourrit aussi de la recherche. Qui dit moins de recherche dit un risque de cours de moins bonne qualité. Ce sont les étudiants qui vont en pâtir. »
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Rue89 du 10/02/09



WC bouchés et chauffage cassé : quotidien d'un lycée vétuste
Le 25 septembre 2007, Rue89 publiait un article sur le lycée de l'Enna, à Saint-Denis qui, trois semaines après la rentrée, attendait encore le recrutement de 12% de ses profs. Un an et demi plus tard, deux enseignants de ce lycée de Seine-Saint-Denis ont repris contact pour raconter, avec moult témoignages de leurs collègues, la précarité des conditions dans lesquelles les cours se déroulent, et le délabrement de l'établissement.
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"On classe les chercheurs comme Google classe les sites"
La philosophe Barbara Cassin, auteure de "Google-moi", dénonce un mode de notation au coeur de la grève de ce mardi.
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Grève à l'université : les riverains conseillent et comparent
Sur le pavé, les enseignants-chercheurs protestent à coup de slogans contre la réforme de leur statut prévue par la loi LRU de Valérie Pécresse. Sur Rue89, ils partagent avec des étudiants et des citoyens lambda leur vécu de chargé de cours précaire ou de prof rétenteur de notes.
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Maîtres de conf' dans la rue... et les chargés de cours ?
Sous le témoignage signé d'un maître de conférences qui expliquait pourquoi il se mobilisait, un internaute répondait qu'en tant que chargé de cours à la fac mais pas maître de conférences, il avait du mal à se sentir solidaire du mouvement. Nous lui avons proposé d'expliquer pourquoi.
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Facs : un mouvement légitime mais gare à l'hypocrisie !
Tout le monde s'accorde pour le dire, c'est la première fois que la grogne est aussi forte chez les enseignants-chercheurs. Des notes retenues, des cours annulés, des manifestations hebdomadaires et relativement nombreuses, une ministre qui ne peut plus mettre un pied dans une université sans être accompagnée de trois compagnies de CRS, autant de signes qui ne trompent pas: ça bloque dans les facs. A l'origine de la protestation dans un milieu plus habitué aux négociations de cabinets qu'à user les pavés, un décret rattaché à la LRU (loi sur la responsabilité des universités) votée en 2007, qui va transformer le métier des enseignants-chercheurs.
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Ouest-France du 10/02/09



Enseignants et étudiants à nouveau dans la rue
Jeudi dernier, entre 30 000 et 50 000 personnes avaient défilé. Aujourd'hui, l'intersyndicale (FSU, CFDT, CGT, Unsa, FO, Solidaires, Autonome Sup), les mouvements « Sauvons la recherche » et « Sauvons l'université », les étudiants de l'Unef, de la Fage et même les lycéens de l'UNL appellent à discuter en assemblées générales et à manifester partout en France. A Paris, entre 17 000, selon la police, et 50 000 manifestants, selon l'Intersyndicale, ont défile à Paris.
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L'université manifeste aujourd'hui
Valérie Pécresse veut désamorcer la crise. Elle a nommé une médiatrice et va « retravailler » les projets controversés.
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Le Journal du Dimanche du 10/02/09



Réforme: Pécresse cafouille
Invitée sur France Info lundi soir, alors que la polémique sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs enfle, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse a évoqué l'entrée en vigueur du décret à la rentrée 2010. Recul? Que nenni, la ministre s'est empressée de corriger l'information auprès de l'AFP: le décret entrera bien en vigueur à la rentrée 2009.
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Le Nouvel Obs Permanent du 10/02/09


Enseignement supérieur :
17 à 50.000 manifestants à Paris
A Toulouse entre 3.000 et 6.000 personnes ont défilé tandis qu'à Lyon, quelque 5.000 universitaires ont protesté contre la réforme du statut, de la formation des enseignants et contre les suppressions de postes. Valérie Pécresse a annoncé qu'elle allait "retravailler" le décret modifiant leur statut.
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Chercheurs : Sarko joue la division… et perd
Valérie Pécresse propose en catastrophe des mesures de concertation, en nommant une médiatrice, pour endiguer la crise devenue aigue dans le monde des chercheurs et des universitaires. Il est plus que temps. Le ministère a été pris de court par la vigueur de la révolte. Il ne s’y attendait pas car la « communauté académique » est traditionnellement très divisée, c’est un de ses maux endémiques. Et puis au départ, ce sont les universitaires eux-mêmes qui ont été demandeurs de la révision du statut Savary de 1984 qui ne satisfait plus personne . A partir du moment où on rend le universités autonomes - mesure que n’avait pas contré la Gauche, qui s’était seulement abstenue - le pouvoir croyait jouer sur du velours : n’est-il pas logique que les facs, une fois autonomes, gèrent leurs ressources humaines ? Certes, les modalités de cette gestion, mal présentées, peu concertées, nécessitaient de nouvelle négociations. Celles-ci auraient pu s’engager entre gens de bonne volonté.
 Mais c’était sans compter sans deux bévues majeures du pouvoir.[…]
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L’Express.fr du 10/02/09


Enseignants-chercheurs: "Sarkozy nous a dit 'Vous êtes des nuls!'"
Joël Gombin, 26 ans, est doctorant en sciences politiques à l'université Jules Verne d'Amiens. Il est aussi enseignant contractuel et exerce un mi-temps, soit 96 heures par an, à la même université. Il défile aujourd'hui, à Paris. Ses motifs d'inquiétude sont nombreux.
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Le Café Pédagogique du 10/02/09


"La révolution de la formation est grosse d'impasses" déclare Jean Houssaye
Dans une tribune, le professeur J Houssaye explique pourquoi la réforme de la formation des enseignants n'est pas seulement anti-pédagogique. C'est surtout une impasse.
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Médiapart (accès payant) du 10/02/09


Enseignement supérieur: remettre les cartes sur la table
Pour Jean-Frédéric Schaub (EHESS), le système dual universités-grandes écoles à la française rend illusoire la réforme de l'enseignement supérieur en cours.
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Et c'est au tour des IUFM de rentrer dans la grève
Porte d'entrée barrée de pancartes, amphi bloqué, piquet de grève: l'institut de formation des maîtres (IUFM) des Batignolles, à Paris, a cessé le travail la semaine dernière. Pour la première fois de son histoire, une partie de ses enseignants et étudiants ont voté le blocage de l'établissement. Reportage
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Une sélection dans les dépêches du 10/02/09



Pécresse aux députés PS: "vous n'avez que le mot +retrait+ à la bouche!"
La ministre de l'Enseignement supérieur a reproché mardi aux députés socialistes de n'avoir que le mot "retrait à la bouche", faisant allusion à la réforme du décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
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Réformes dans l'Enseignement supérieur: les raisons du mécontentement (REPÈRES)
Voici les trois principales réformes à l'origine des manifestations mardi du monde universitaire.
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Enseignants-chercheurs: un groupe de travail créé au sein des députés UMP
Le patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, a annoncé mardi la création d'un groupe de travail, composé de trois députés UMP, sur la réforme contestée du statut des enseignants-chercheurs.
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Universités: entre 17.000 et 50.000 manifestants à Paris
Entre 17.000 enseignants-chercheurs et étudiants, selon la police, et 50.000 selon les organisateurs, ont défilé mardi à Paris pour protester contre les réformes du gouvernement dans l'enseignement supérieur et l'éducation.
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