« Aimez vous l’école ? C’est la question que Le Parisien-Aujourd’hui pose aux jeunes. En fait, il s’agit d’une enquête internationale et la réponse des jeunes français est plutôt plus négative que celle de leurs « collègues » des autres pays. Peut-être, nous dit François Dubet dans le même journal, parce que le système français est autoritaire et inégalitaire…
« Aimez vous l’école ? ne fait pas partie des questions qu’a posé Emmanuel Davidenkoff de Libération au ministre Gilles de Robien. Celui ci s’exprime sur la rentrée, l’application de la loi Fillon et ses propres projets. « Je n’ai pas de réponse toute faite » redit-il en cherchant à convaincre les enseignants de son pragmatisme et de son esprit de dialogue. Cela suffira-t-il à les convaincre ?
On peut en douter en lisant les déclarations des syndicats et leurs réactions à la baisse du nombre de postes (5500 postes supprimés dans le budget)
On pourra lire aussi plusieurs articles intéressants dans Le Figaro et en particulier sur l’intégration des élèves handicapés et les difficultés d’application de la loi du 11 janvier 2005.La question que l’on peut se poser ici est plutôt « Est-ce que l’école vous aime ? »…
Bonne Lecture...
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Libération du 31/08/05
Robien : «Je n'ai pas de réponse toute faite»
Interview : Le ministre de l'Education nationale défend sa vision d'une école apaisée, à trois jours de la rentrée scolaire.[…]
Je vais travailler avec les parents d'élèves pour améliorer leur présence dans les établissements, pourquoi pas en instaurant un statut de parent d'élève. Je compte aussi ouvrir une réflexion sur les zones d'éducation prioritaires à propos desquelles les mêmes critiques reviennent depuis des années ; il faudrait passer à l'action.
Par exemple ?
Je voudrais pouvoir mieux mêler enseignants chevronnés et jeunes professeurs qui font le choix d'enseigner à ces publics.
Et comment convaincre ces enseignants chevronnés ?
En trouvant un système de gratification qui pourrait par exemple leur permettre d'accélérer fortement leur évolution de carrière. A l'évidence il faut offrir un retour aux professeurs qui font des efforts. Le système ne peut tout de même pas refuser ce principe ![…]
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Le Figaro du 31/08/05
L'enseignement catholique submergé par la demande
Pour la troisième rentrée consécutive, c'est le même constat dans l'enseignement catholique qui a dû refuser «plus de vingt mille» inscriptions tant les classes sont déjà surchargées. Trois mille nouveaux élèves devraient néanmoins être acceptés cette année, selon les chiffres prévisionnels du ministère de l'Education nationale. «Des familles choisissent l'enseignement privé en pensant que leurs enfants seront dans des classes moins chargées. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas», se désole Paul Malatre, le secrétaire général de l'Enseignement catholique.
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Les handicapés accueillis à l'école de leur quartier
Après-demain, jour de rentrée scolaire, tout enfant handicapé pourra, de droit, être inscrit dans l'école de son quartier au même titre que les autres élèves. Cette inscription automatique en milieu «ordinaire», largement annoncée par le gouvernement et prévue par la loi du 11 janvier 2005 sur «l'égalité des droits et des chances» des personnes handicapées, devance l'entrée en vigueur de la plupart des autres dispositifs de ce texte qui ne seront effectifs qu'en 2006.
Une façon pour le gouvernement de montrer à l'opinion que l'intégration de l'enfant handicapé dans la société est une priorité. Seul hic dans cette louable intention : les quelque 80 décrets n'étant toujours pas publiés, chefs d'établissement comme enseignants ne sont pas tenus d'appliquer la loi...
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Les familles craignent que tout ne soit pas prêt
«C'est bien beau de vouloir accueillir nos enfants, encore faut-il s'en donner les moyens pour pouvoir concrètement le faire...», résume, sarcastique, Sonia Cardoner, maman de Chloé, 5 ans, atteinte d'une infirmité motrice cérébrale. Expérience à l'appui, elle est des plus pessimiste quant à l'application de la nouvelle loi. Le 26 août dernier, jour de la rentrée de Chloé dans la moyenne section de maternelle en Alsace, Sonia et Chloé se sont tout simplement entendu dire que l'auxiliaire de vie scolaire (AVS) n'était pas là. «C'est comme ça qu'ils comptent répondre de façon adaptée aux parents pour cette rentrée ?», ironise-t-elle.
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«Les parents veulent inscrire les enfants à la naissance»
La directrice de l'école maternelle La Providence, à Olivet, proche d'Orléans, doit faire face à une rentrée surchargée et donc relativement difficile. La réputation de l'école attire trop de parents qui inscrivent leurs enfants le plus tôt possible.
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Les distributeurs de friandises à la porte des établissements
C'est la fin du coupe-faim. Vendredi, les collégiens et lycéens qui reprennent les cours verront un espace vide là où se trouvaient les distributeurs de boissons et nourriture. L'Education nationale les a tous enlevés, conformément à la loi du 9 août 2004 sur la politique de santé publique qui prévoyait le retrait de tous ces distributeurs dans les établissements scolaires à compter de la rentrée 2005.
Environ 20% des collèges et 50% des lycées étaient équipés de ces machines permettant d'acheter une bouteille d'eau, un fruit mais aussi des boissons sucrées et des friandises. Malgré les réticences de certains, et notamment de Philippe Douste-Blazy quand il était ministre de la Santé, qui préconisait que seuls les aliments sucrés soient interdits, l'Education nationale a préféré retirer tous les distributeurs, quitte à mettre en place plus tard des fontaines à eau.
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L'Humanité du 31/08/05
Laïcité et séparation
Laïcité et égalité des droits. Approches et enjeux d’hier et d’aujourd’hui, La Pensée, nº 342, 188 pages, 18 euros.
La revue, activement présente dans les débats d’idées contemporains, s’inscrit dans la commémoration en cours de la loi de séparation des Églises et de l’État, avec un numéro d’une très grande richesse.
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Le Parisiendu 31/08/05 ( payant)
Les ados aiment de moins en moins l'école
Davantage d'élèves sont fâchés avec l'école. Selon une vaste étude internationale dévoilée aujourd'hui, la France est l'un des pays où la perception de l'école s'est le plus dégradée. Système autoritaire, journées longues... Explications.
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François Dubet « Notre tradition éducative est l'une des plus autoritaires »
Comment expliquer que la France est, dans le monde, l'un des pays où l'appréciation portée sur l'école se dégrade le plus entre 11 et 15 ans ?[…]
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Le collège, période critique
AIMEZ-VOUS beaucoup l'école ? Au fil des années, le chiffre baisse. En CM 2, en dernière année de primaire, ils répondent encore oui à 39,8 %. Une petite année plus tard, à l'entrée au collège, ils ne sont déjà plus que 32,9 % à le dire
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Les filles sous pression
MOINS DU TIERS des élèves - 30,6 % - se déclarent « pas du tout » stressés par le travail scolaire, un score dans la moyenne des autres pays observés, tandis que 45,9 % assurent l'être « un peu ». Mais les filles sont nettement plus nombreuses que les garçons.
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La Croix du 31/08/05
Les enfants, cibles du marketing
Pour investir le marché très lucratif des 6-14 ans, les entreprises utilisent des stratégies de séduction commerciales de plus en plus sophistiquées
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20 minutes du 31/08/05
Les enjeux de la rentrée (2/4) Son coût reste stable mais élevé et les marques imposent leur loi
La matière la plus ardue en début d’année scolaire, c’est la comptabilité. Les familles débourseront autant, voire plus, que l’an dernier pour équiper leurs enfants lors de cette rentrée. Selon la Confédération syndicale des familles (CSF), « il en coûtera en moyenne entre 45 e et 170 e pour un enfant scolarisé en primaire, 330 e environ pour un collégien et entre 600 e et 800 e pour un lycéen afin de payer les fournitures, le transport ou encore l’assurance ».
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«Je dois me débrouiller avec 100 euros pour trois enfants»
« Je veux ça ! T’as regardé le prix ? » Le dialogue revient, inévitable, ce lundi matin, entre parents et enfants, dans les rayons d’un hypermarché de la Défense (Hauts-de-Seine). A cinq jours de la rentrée, les familles viennent remplir les chariots des fournitures demandées dans les écoles. Et toutes sont d’accord sur un point : la chèreté des produits.
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Ouest-France du 31/08/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 1/09/05
La Bibliothèque numérique européenne définit sa méthode de travail
Le comité de pilotage du projet de Bibliothèque numérique européenne (BNE) s'est réuni pour la deuxième fois mardi 30 août au ministère de la culture.
Installé le 13 juillet par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication, cet organe interministériel souhaité par le président de la République est chargé, au niveau national, de "l'examen de la faisabilité et des modalités de mise en oeuvre du projet de bibliothèque numérique européenne", selon le communiqué officiel.
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Le Nouvel Obs Quotidien du 31/08/05
C'est la rentrée pour près de 12 millions d'élèves
Les vacances, c'est presque fini! Près de 12 millions d'élèves auront repris le chemin de l'école vendredi, une rentrée des classes marquée notamment par l'application de plusieurs dispositions de la loi Fillon qui avait fait l'objet, il y a quelques mois, de nombreuses manifestations de protestation.
Ce sont notamment deux des volets de la réforme, la mise en place d'un système de contrôle continu pour le bac et la suppression des travaux personnels encadrés en terminale, qui avaient mis le feu aux poudres dans les lycées.
Depuis, François Fillon a quitté le gouvernement et a été remplacé par Gilles de Robien qui va superviser la mise en oeuvre progressive de cette loi, qui va s'étaler jusqu'à 2007.
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Une sélection dans les dépèches du 31/08/05
Les priorités de Robien: maîtrise des savoirs, nouveaux emplois, Zep
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien rappelle ses priorités dans un entretien à Libération paru mercredi: maîtrise des savoirs fondamentaux, nouveaux emplois "vie scolaire", rôle des parents, amélioration des Zep (zones d'éducation prioritaires).
Evoquant "la maîtrise des savoirs fondamentaux" et le socle de connaissances qui va bientôt être défini, le ministre a affirmé que "ses premiers effets seront évaluables d'ici deux-trois ans". "Qui sait, peut-être serai-je encore là dans dix ans quand le temps du bilan viendra. D'ici là, nous allons mettre en place des outils qui feront levier. Ainsi l'opinion pourra vérifier que l'école est en mesure d'évoluer, qu'elle a épousé son temps", a-t-il ajouté.
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Robien "a choisi le conflit" avec les enseignants, selon le Snes
Le Snes-FSU, principal syndicat des collèges-lycées, a estimé mercredi que le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, "a choisi le conflit avec la profession", malgré sa "grande opération de séduction auprès des enseignants".
"Le point central du contentieux du Snes avec le ministre, c'est la loi Fillon", a déclaré Bernard Boisseau, son secrétaire général lors d'une conférence de presse. M. de Robien "s'est renié lui-même, il avait dit en juin vouloir dialoguer (...) or il a complètement changé de cap, il a mis ses pas dans ceux de son prédécesseur", a-t-il regretté."Il a choisi le conflit avec la profession parce que la loi Fillon, c'est une loi de renoncement aux ambitions, de ségrégation des élèves et de dénaturation du sens du métier", a-t-il estimé.
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Le PS demande le rétablissement des postes supprimés
Le Bureau national (BN) du PS a réclamé mardi "le rétablissement, dès la rentrée, des 5.500 postes supprimés" dans le budget 2005 de l'Education nationale.
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Pour en savoir plus
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
La maison des enseignants
L’indispensable café pédagogique
mercredi, août 31, 2005
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