Peu d’articles consacré à l’école aujourd’hui. L’humanité revient sur le projet de loi d’orientation proposé par François Fillon et insiste sur la précipitation avec laquelle cette loi a été présentée. Juste avant les vacances de Noel… Le Monde et le Parisien reviennent quant à eux sur la grève prévue demain dans le second degré à l’appel du SNES et du FERC-CGT.
Bonne Lecture...
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Libération du 06/12/04
Rien vu...
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Le Figaro du 06/12/04
Rien vu...
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L'Humanité du 06/12/04
Fillon tire vite mais vise mal
Pressé, pressé, je suis pressé...Ce n’est pas le lapin d’Alice qui le dit, mais François Filon qui l’a fait comprendre, en activant la publication du projet de loi d’orientation pour l’école. Le texte, présenté hâtivement aux médias vendredi, sera, de toute évidence, celui soumis aux parlementaires en 2005 pour qu’ils le discutent et le votent. Il doit encore passer, c’est vrai, devant le Conseil supérieur de l’éducation, instance consultative dont l’avis, on l’a vu récemment, vaut peu de choses aux yeux du ministre de l’Éducation. Sa présentation en Conseil des ministres ne devrait être, là aussi, que pure formalité. Les modifications qui pourraient être apportées s’annoncent donc mineures, tout comme l’ont été celles ajoutées depuis le 18 novembre. Ce soir-là, François Fillon déroulait, via le tube cathodique, un projet qu’il devait par la suite discuter avec les « partenaires sociaux ». Le tour de table a été bref et le débat vite conclu. En ressort un texte dans lequel seules quelques précisions ont été apportées. […]
Tantôt tièdes, souvent froides, jamais chaudes, les réactions des syndicats sont plutôt mitigées. Luc Bérille, secrétaire général de l’UNSA éducation, note la non-évolution de « l’esprit général connu depuis maintenant quinze jours ». La réforme du bac est « une révolution de velours », estime-t-il, derrière laquelle se cache peut-être « un réflexe élitiste ». Côtés lycéens, la FIDL s’y « oppose fermement », tandis que l’UNL la juge « plutôt intéressante ».
Plus critique, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, lit dans ce projet « une conception individualiste négligeant le collectif » et exprime sa crainte de voir le soutien individuel se faire au détriment de la politique des ZEP. Enfin, franchement véhément, le SNES - majoritaire dans le second degré - vilipende un projet qui supprime toute possibilité de dédoublement de cours au lycée (en dehors de ceux consacrés aux langues) et qui n’écarte pas le risque « d’un collège à plusieurs vitesses ». L’écueil est effectivement contendant. Il pourrait peser dangereusement sur les politiques éducatives des dix prochaines années.
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Le Parisien du 06/12/04
Attention, demain, grève des profs
Des cours seront supprimés demain dans des collèges et des lycées généraux ou professionnels. Autres perturbations prévues : des centres d'information et d'orientation et des infirmeries fermées, des assistantes sociales, des conseillers principaux d'éducation, des bibliothécaires ou encore des agents de services non présents. En clair, le fonctionnement des établissements sera perturbé.
Mais pas forcément de manière très importante. Même si le puissant Snes, largement majoritaire dans le secondaire, et d'autres syndicats FSU de personnels de l'éducation appellent à la première grève depuis septembre, si la CGT les a rejoints, le mouvement risque de ne pas être de forte ampleur. « Le traumatisme du printemps 2003 n'est toujours pas surmonté », analyse Bernard Boisseau, secrétaire national du Snes, qui espère quand même franchir le cap des « 50 % de grévistes ». « A ce moment-là, les enseignants se sont mobilisés comme jamais et pourtant, les avancées obtenues ont été très maigres. Alors, beaucoup ne doutent pas que la situation n'est pas bonne aujourd'hui mais ils se demandent toujours s'il est utile de faire grève. » Un découragement qui pourrait ainsi réduire les troupes demain sans compter la désunion syndicale (l'Unsa ou encore le SGEN-CFDT, jugés plus modérés, ne sont pas associés au mouvement).
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La Croix du 06/12/04
Rien vu...
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20 minutes du 06/12/04
Rien vu...
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Le Monde daté du 07/12/04
Le SNES appelle seul à la grève dans le second degré
Pour répondre aux "attaques" contre le service public, le SNES-FSU, rejoint par la FERC-CGT, appelle à une journée d'action, mardi 7 décembre. Cette grève avait été décidée par le principal syndicat d'enseignants des collèges et des lycées avant l'annonce par François Fillon du contenu de son projet de loi sur l'école. […]
Le SNES est isolé. Le syndicat a certes trouvé le soutien d'une partie des organisations de la FSU - notamment le SNEP pour les professeurs d'éducation physique et sportive et le SNUEP pour l'enseignement professionnel -, mais son principal partenaire, le SNUipp, qui syndique les enseignants du premier degré, ne s'est pas associé au mouvement. "Les motifs de la grève sont essentiellement liés à la situation du second degré. Il nous semble aussi que ce n'est pas le bon moment", explique Gilles Moindrot, porte-parole du SNUipp.
Les autres fédérations enseignantes, SE-UNSA et SGEN-CFDT, ont refusé de s'associer. "Nos collègues ne sont pas prêts à s'engager (...). Ils n'ont pas digéré les conflits d'il y a deux ans", relève Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA, qui critique le mot d'ordre de la grève de mardi : "La plate-forme d'action du SNES ressemble à un inventaire à la Prévert. Elle est tellement vaste qu'on ne comprend pas quel est l'objectif de la grève."
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lundi, décembre 06, 2004
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