Frites dans l’huile bouillante – Encore des frites ? - Absentéisme – Ateliers relais -
Comme des frites dans l’huile bouillante
«Nous n’allons pas, les lâcher comme des frites dans l’huile bouillante !»c’était une déclaration du ministre Darcos à propos des nouveaux enseignants au moment du lancement de la “masterisation”.
Et bien si, nous y sommes…
Plusieurs articles sont consacrés à la situation des stagiaires qui étaient aujourd’hui accueillis dans les IUFM (ou plutôt ce qu’il en reste. Et l’impression qui prévaut est celle d’une grande impréparation de cette réforme. Et pour les formateurs (dont je suis) le sentiment de participer à un dispositif insuffisant et même dangereux .
Même Le Figaro publie deux articles très critiques en donnant la parole à des stagiaires qui déplorent le manque de préparation . Marie-Line, jeune diplômée de Lettres modernes, confie : «On n'a jamais appris à tenir une classe». Avant la réforme dite de «masterisation», adoptée l'an dernier, les professeurs stagiaires n'avaient qu'environ 8 heures de présence à assurer en classe, le reste du temps étant dévolu à la formation. Aujourd'hui, le rapport est inversé. Et cela signifie moins de temps pour prendre du recul, pour échanger, pour innover…
Même si c’est devenu une rengaine de dire que la situation de la rentrée n’a jamais été aussi catastrophique, il faut admettre que la situation de la formation rend le contexte plus inquiétant encore. C’est d’ailleurs ce qui a amené deux syndicats habituellement silencieux, celui des chefs d’établissement et celui des inspecteurs pédagogiques, à s’exprimer sur le sujet. . Le secrétaire général du Snpden, Philippe Tournier s’étonne dans Le Figaro « Comment imaginer que, sélectionné sur ses seules connaissances disciplinaires, le stagiaire arrive dans sa classe et réussisse d'office à la subjuguer par son charisme ? Enseigner, cela s'apprend. C'est bien d'être bon dans sa discipline, mais il faut aussi savoir la transmettre. » Interrogé par France Soir, Michel Richard, le secrétaire général adjoint du même syndicat dénonce lui aussi les nouvelles méthodes de recrutement et de formation des enseignants d’autant plus que « tout le monde reconnaît la difficulté du métier aujourd’hui». Ce qui le pousse à prôner « une politique de l’éducation qui aborde les questions qui ne vont pas, et non pas une politique de communication conçue surtout pour faire passer les suppressions de postes ». Pour Patrick Roumagnac, secrétaire général du syndicat des inspecteurs cela amène à « une dégradation extrêmement sensible par rapport à la situation antérieure ». Si même les inspecteurs le disent… La vigueur inhabituelle de leur inquiétude devrait alerter.
Encore des frites ?
Ce mardi, Luc Chatel, faisait sa conférence de presse de rentrée. Deux jours avant celle des 12 millions d'élèves, le ministre de l'Education nationale a égrené, mardi devant la presse, une longue liste de nouveautés (liste complète sur le site EducPros). Mais il ne s'est pas attardé sur les suppressions de postes ni sur la grève prévue dès la semaine prochaine., Le Monde indique même en titre qu’il a présenté sa rentrée “sans évoquer les sujets qui fâchent” . «Si j'ai une conviction, c'est que notre Ecole a moins besoin de grand soir que de petits matins quotidiens», a assuré Luc Chatel, en souhaitant une bonne rentrée aux personnels et aux élèves. En revanche, le ministre n'a pas abordé deux sujets sensibles: les 16 000 nouvelles suppressions de postes de cette rentrée, dénoncées par les syndicats, et les deux jours de grève prévus les 6 et 7 septembre. Interrogé au sujet de ces postes, Luc Chatel a dit simplement : «Nous appliquons le cap qui a été voulu par le président de la République.» Quant à la grève du mardi 7 septembre, il a souligné qu'il s'agissait avant tout d'un «mouvement lié au projet de réforme des retraites». S'agissant du mouvement du lundi 6, dans les seuls collèges et lycées, le ministre a relevé qu'il n'était organisé qu'à l'appel du Snes-FSU (principal syndicat du secondaire) et n'a pas manqué de souligner que la fédération FSU s'était, elle, abstenue.
Au fait, le ministre a consacré aussi une partie de sa conférence de presse à l’alimentation des élèves. Avec l’ interdiction de mettre des frites plus d'une fois par semaine dans le menu de la cantine. Même portion congrue pour le poisson pané, les pâtes noyées dans le fromage ou la mousse au chocolat…
Absentéisme
La Croix consacre son dossier à l’absentéisme scolaire en s’appuyant notamment sur une enquête de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) . L’étude montre que les adolescents absentéistes attendent qu’on leur impose un «cadre plus strict», voire des sanctions plus fermes. Les jeunes interrogés sont en effet nombreux à pointer du doigt le « laxisme » de leur établissement vis-à-vis de leurs absences. Une demande plutôt étonnante chez des jeunes a priori plutôt rétifs aux règles. Pour le sociologue de l’éducation Dominique Glasman, il ne s’agit que d’une apparente contradiction : « Un lycéen a besoin que chacun joue son rôle et tienne sa place. Il attend, en cas d’absentéisme avéré, qu’un enseignant lui rappelle ses obligations, voire le sanctionne. Car il est terriblement anxiogène de ne pas savoir ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas. A fortiori, pour un jeune en construction.»
Quand on demande, dans le même dossier, à Luc Chatel si l’abstentéisme scolaire s’explique par la démission des parents, sa réponse est ambiguë. Pour lui, “le manque d'encadrement et de présence parentale est souvent un amplificateur ” de l’absentéisme. Même s’il se garde, par ailleurs, de vouloir stigmatiser les parents. Il préconise la généralisation du dispositif de la “mallette des parents” dont nous avons déjà parlé dans cette chronique. Tout en continuant à considérer que la suspension des allocations est une “mesure nécessaire”
Signalons que Le Parisien consacre quant à lui son titre aux internats. Sur le modèle de celui de Sourdun (Seine-et-Marne) inauguré l’an dernier, onze internats d’excellence, destinés aux élèves des quartiers difficiles ou issus de milieux défavorisés, vont ouvrir leurs chambres ces prochains jours. Cela devrait concerner 1000 élèves.
Ateliers relais
Le 5 mai dernier, Nicolas Sarkozy annonçait la création d’une dizaine d’établissements de réinsertion scolaire pour « jeunes perturbateurs, incontrôlables, n'ayant déjà plus aucune limite». Avec le risque élevé de les stigmatiser et de les ghettoïser encore davantage. A l’opposé d’une telle démarche : celle des ateliers-relais. Le dispositif relais (421 en France) existe depuis dix ans. Il permet à environ 7850 élèves en France par an, collégiens et lycéens en situation de décrochage (retards, absencess non justifiées, passivité face aux apprentissages ou perturbation), de réintégrer le système classique. Par petits groupes de cinq, les jeunes sont accueillis en atelier-relais par une équipe pédagogique de deux prof des écoles, pendant neuf semaines.
C’est sur un blog associé au journal L’Humanité qu’on peut lire un reportage sur un atelier relais situé à Tremblay en France. On y décrit les méthodes utilisées par les enseignants et éducateurs dans ce type de structures pour permettre une re-socialisation et une re-scolarisation. Les résultats ? Après le passage par l’atelier-relais, les chances des élèves de rester dans le parcours classique ont augmenté. Selon une étude menée pour l’année 2007-2008, 77 % des élèves retournent dans leur établissement d’origine (60 % lorsqu’ils sortent d’une classe relais, 74% d’un atelier-relais) et ils sont 84 % à revenir encore plus fréquemment en collège.
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 31/08/10 (certains articles payants)
Les proviseurs s’inquiètent pour les nouveaux profs
Les chefs d’établissement dénoncent le manque de formation des enseignants qui font leur première rentrée.
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Rentrée, ce qui change, ce qui coince
Réformes du lycée et de la formation des maîtres, sanctions, journée partagée, sans oublier le sort des frites à la cantine... Revue des nouveautés.
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L’école allemande révise son rythme
L’enseignement à temps plein est de plus en plus prisé en Allemagne, qui ne faisait traditionnellement cours que le matin. Un modèle plébiscité par les mères célibataires et les familles issues de milieux défavorisés.
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Ecole : rythmes à freiner
La réforme du calendrier scolaire s’annonce comme le dossier chaud de l’année.
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Sarkozy a un problème avec la jeunesse
Par JEAN-BAPTISTE PRÉVOST président de l’Unef (Union nationale des étudiants de France)
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Le Figaro du 31/08/10
Les enseignants débutants feront cours à plein temps
Un tuteur assurera la formation des 15.000 professeurs débutants de l'Éducation nationale sur le terrain.
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«On n'a jamais appris à tenir une classe»
Marie-Line, jeune enseignante fraîchement diplômée de région parisienne, prépare sa première rentrée. Mais elle n'a quasiment reçu aucune formation pédagogique, confie-t-elle au figaro.fr.
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Le Monde.fr du 31/08/10
Seize mille nouveaux professeurs font leur rentrée sans formation pédagogique
La réforme du recrutement des maîtres oblige à un apprentissage du métier par compagnonnage
C'est une des particularités de cette rentrée, une situation inédite, qui inquiète les familles. Des milliers d'enseignants débutants vont se retrouver devant des élèves sans avoir reçu aucune formation pédagogique. De quoi jeter la suspicion sur tout jeune enseignant.
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L'envie d'enseigner tempère la crainte des jeunes enseignants
Ils déplorent la suppression de l'année de formation en alternance, qui succédait au concours ; mais leur envie d'enseigner tempêre leurs craintes de jeunes enseignants, à l'approche du 2 septembre, jour de la rentrée.
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Luc Chatel présente sa rentrée sans évoquer les sujets qui fâchent
Alors que les élèves se préparent doucement à rejoindre les bancs de l'école, jeudi, Luc Chatel a fait sa rentrée devant les journalistes, avec sa traditionnelle conférence de presse. Tandis que les enseignants stagiaires s'inquiètent d'arriver en classe sans réelle formation pratique, et que les manuels de seconde arriveront en retard, le ministre de l'éducation a égrainé les principales nouveautés du cru 2010, en omettant les sujets qui fâchent.
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La corvée des achats de fournitures scolaires n'a toujours pas de succès sur Internet
Une corvée pour les parents, un rituel pour les enfants. L'achat de fournitures scolaires pour la rentrée des classes, jeudi 2 septembre, reste l'étape obligée de millions de foyers en cette fin d'été.
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L’Humanité du 31/08/10 (un jour de retard)
L’histoire des classes relais
Le dispositif relais se décline en plusieurs projets. De manière pionnière,
depuis les années quatre-vingt-dix, deux sites inaugurent l’expérience :
l’Auto-école à Saint-Denis (pour les 16-18 ans) et la première classe relais
à Sevran en lien avec le collège Evariste-Galois et la PJJ (protection judiciaire pour la jeunesse). Au niveau national, le premier texte officiel est publié en 1998 et acte la création des classes relais. En 2002, suivent les ateliers relais.
Le but étant d’y associer les mouvements d’éducation populaire
comme la Ligue de l’enseignement et les Francas. En 2007, on comptait
en France 421 dispositifs relais, dont 284 classes et 137 ateliers,
ce qui représente environ 8 000 élèves scolarisés.
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A Tremblay-en-France, l'atelier-relais ou l'école de la confiance
Le 5 mai dernier, Nicolas Sarkozy annonçait la création d’une dizaine d’établissements de réinsertion scolaire pour « jeunes perturbateurs, incontrôlables, n'ayant déjà plus aucune limite». Avec le risque élevé de les stigmatiser et de les ghettoïser encore davantage. A l’opposé d’une telle démarche : celle des ateliers-relais. Le dispositif relais (421 en France) existe depuis dix ans. Il permet à environ 7850 élèves en France par an, collégiens et lycéens en situation de décrochage (retards, absencess non justifiées, passivité face aux apprentissages ou perturbation), de réintégrer le système classique. Par petits groupes de cinq, les jeunes sont accueillis en atelier-relais par une équipe pédagogique de deux prof des écoles, pendant neuf semaines.
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Le Parisien (certains articles payants) du 31/08/10
Rentrée : Chatel fait l'impasse sur les sujets sensibles
Luc Chatel a fait sa rentrée. Deux jours avant celle des 12 millions d'élèves, le ministre de l'Education nationale a égrené, mardi devant la presse, une longue liste de nouveautés. Mais il ne s'est pas attardé sur les suppressions de postes ni sur la grève prévue dès la semaine prochaine.
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Education : les internats ont le vent en poupe
Le nombre d’internes ne cesse d’augmenter. Et, maintenant, ce sont les jeunes eux-mêmes qui demandent à aller en internat.
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Santé : les filles pubères plus tôt
Une étude scientifique américaine parue récemment montre que les jeunes Américaines atteignent l’âge de la puberté de plus en plus tôt. Pour 15 % d’entre elles, les seins se développent dès l’âge de… 7 ans ! Selon les spécialistes, une alimentation trop riche ainsi que les pesticides peuvent expliquer cette précocité.
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La Croix du 31/08/10
Elèves et parents d’accord pour juguler l’absentéisme
À la veille de la rentrée, « La Croix » publie en exclusivité une enquête de l’Unaf menée auprès de familles d’adolescents touchés par l’absentéisme scolaire
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"Le manque d'encadrement et de présence parentale est souvent un amplificateur "
Loin de vouloir stigmatiser les familles, Luc Chatel, ministre de l’éducation, porte-parole du gouvernement, insiste sur la pluralité des moyens de lutte contre l’absentéisme
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Des nouveautés pour les classes de seconde et les enseignants stagiaires
Plusieurs réformes et expérimentations prennent effet à partir de jeudi 2 septembre
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« On rencontre le conseiller en coup de vent »
Leïla Boubekeur, secrétaire générale de la FIDL, deuxième syndicat lycéen
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Les familles britanniques sont responsables de la présence de leurs enfants
En cas d’absences répétées sans motivation, les autorités locales les mettent à l’amende
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Etude qualitative de l’Unaf sur l’absentéisme
Une étude qualitative sur l’absentéisme scolaire menée par l’Union nationale des associations familiales (Unaf), rendue publique lundi 31 août, montre que parents et enfants demandent un « cadre plus strict », voire des sanctions plus fermes
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Les échos (certains articles payants) du 31/08/10
Les nouveautés de la rentrée
Une nouvelle classe de seconde
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20 minutes du 31/08/10
Ségolène Royal veut tester l'encadrement militaire des jeunes délinquants
«C'est pas le boulot des militaires», rétorque le ministre de la Défense, Hervé Morin
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Rue89 du 31/08/10
« Je vois une fille, je dis : “Elle s'appelle Truc, elle est vierge” »
Rue89 a fait réagir deux lycéens de Vitry-sur-Seine, garçon et fille, au docu édifiant « La Cité du mâle » diffusé ce soir sur Arte.
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Ouest-France du 31/08/10
Richard Descoings : 'La réforme du lycée est fragile'
Cette réforme, le directeur de Sciences Po l'a pilotée. « L'accompagnement personnaliséplaira aux élèves et aux familles. » Mais des professeurs s'estimeront lésés dans leur discipline, analyse-t-il.
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Le Journal du Dimanche du 31/08/10
Rien vu...
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Le Nouvel Obs Permanent du 31/08/10
Une prof suspendue pour avoir emmené ses élèves à Auschwitz?
A Nancy, la professeure d'histoire, de confession juive, est suspendue quatre mois pour avoir manqué à ses obligations "de neutralité et de laïcité".
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L’Express.fr du 31/08/10
Rien vu...
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Le Café Pédagogique du 31/08/10
Treize organisations dénoncent la politique éducative du gouvernement
Quand la dénonciation est insuffisante, il faut faire des contre propositions. C'est la tâche à laquelle se sont attelées 13 organisations regroupées dans le collectif "Une école, notre avenir". Elles présentaient leurs travaux le 30 août 2010.
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Comment lutter contre l'échec scolaire ?
Éditorial
Qui se soucie de l'échec scolaire ? Chaque année, environ 200 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme ou avec une certification de faible qualité ; soit presque le tiers d’une classe d’âge. Parmi ceux-ci, 30 000 sont pratiquement analphabètes. Pourtant, en cette période de rentrée où s'égrènent les conférences de presse, il est frappant de constater que cette question qui devrait être la priorité du système éducatif, n'apparaît généralement que de façon marginale dans ces réunions.
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Médiapart (accès payant) du 31/08/10
Rien vu...
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ÉducPros du 31/08/10
Formation et carrière des enseignants : Luc Chatel persiste et signe
Luc Chatel a donné sa conférence de presse de rentrée à guichets fermés le 31 août 2010. Les journalistes sont venus en masse pour écouter le ministre de l’Éducation nationale présenter tout ce qui agitera l’année 2010-2011. Pas d'annonces nouvelles mais une année qui s'annonce riche en réformes (du lycée, de la formation des enseignants), en débats (sur les rythmes scolaires) et en expérimentations tous azimuts (dispositif « Cours le matin, sport l’après-midi », programme CLAIR (Collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) pour les établissements qui concentrent le plus de difficultés, livret de compétences…).
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Catherine Radtka, doctorante à l’EHESS : "Les manuels scolaires cherchent à influencer l’opinion, mais ce n’est pas forcément un mal"
La réforme du lycée entre en application à la rentrée 2010. Les élèves de seconde vont découvrir de nouveaux programmes et, par conséquent, de nouveaux manuels scolaires, conçus dans l’urgence par les éditeurs. Ce qui n’est pas sans susciter une certaine polémique. Comment sont pensés les manuels scolaires aujourd’hui ? Comment a évolué leur conception au cours du temps ? Catherine Radtka, qui a travaillé dans l’édition scolaire, prépare à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) une thèse sur l’évolution qu’ont connue les manuels scientifiques de la fin des années 1950 à nos jours.
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Une sélection dans les dépêches du 31/08/10
Education : rentrée "catastrophique" juge le PS qui proposera un "nouveau pacte"
Le PS a estimé mardi que la rentrée scolaire 2010 s'annonçait "catastrophique", avec "toujours moins pour l'école et toujours pire pour les élèves" et va proposer bientôt "un nouveau pacte" pour reconstruire un "modèle éducatif ambitieux et juste".
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Les professeurs pas assez attentifs aux besoins des élèves, selon un sondage
Les Français estiment que seulement 30% des professeurs sont "attentifs aux besoins de chaque élève", alors que ce devrait être leur première qualité, selon un sondage TNS Sofres/Logica effectué pour Pélerin à paraître jeudi.
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mardi, août 31, 2010
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1 commentaire:
formateurs, vous avez dit formateur, entre formateurs nous savons. Un formateur est une personne qui apprend à singer, à imiter ce qu'un autre a pensé, or enseigner c'est apprendre à apprendre, l'un appauvrit quand l'autre enrichi la France. Un peuple de formateurs ne ferait que détruire la France. Nous retrouvons en appliqué la différence entre un QCM qui trompe en faisant croire à un monde limité et un questionnaire classique ou à chacun d'imaginer la meilleure réponse du moment.
Cordialement
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