C’est jeudi 2 mars qu’Emmanuel Macron a présenté son
programme dans la presse et sur son site.
Ce qui ressort de ses propositions sur l’Éducation me semble peu lisible et
c’est bien dommage. Alors qu’on a martelé le terme de « projet », on
se retrouve avec un catalogue disparate et des signaux contradictoires. “Savoir
lire, écrire et calculer” devrait s’appliquer aussi aux propositions d’En
Marche !
Ce programme laisse également beaucoup de questions sans
réponses. On peut aussi déplorer que l’essentiel des commentaires, comme trop
souvent dans les questions éducatives, se focalise sur des aspects secondaires. Ici c’est
le téléphone portable qui remplit cette fonction. Et cela brouille... le
message...
Projet, programme ou
catalogue ?
« Car c’est notre
projet ». tout le monde se souvient de cette phrase tant elle a été
moquée. Pourtant, c’est un beau mot : “projet”...
Ça renvoie à des valeurs, à des finalités, des grands principes, une orientation générale qui conditionne tout le reste de la politique et des mesures qui ensuite se déclinent dans un programme.
Ça renvoie à des valeurs, à des finalités, des grands principes, une orientation générale qui conditionne tout le reste de la politique et des mesures qui ensuite se déclinent dans un programme.
On peut être déçu après la lecture des propositions telles
qu’elles sont présentées dans la presse et dans la plaquette de présentation
qui a circulé (cf ci contre). Même si certaines mesures relèvent des priorités
qu’on aimerait voir affirmées plus fortement, d’autres semblent le produit d’un
compromis ou d’un affichage excessif. On a plus l’impression d’un catalogue que
d’un programme et encore moins d’un projet dont la dynamique semble échapper aux
lecteurs de ces articles et de cette brochure.
On peut noter toutefois que ce qui est détaillé sur le site d’EnMarche concernant l’éducation ressemble un peu plus à un “projet” et semble bien plus
intéressant que ce qui ressort de la stratégie de communication de jeudi. Ce décalage témoigne
au minimum d’un problème de coordination.
“En marche”, mais un peu dans tous les sens...!
«Pour une école qui
garantisse la réussite de tous et l’excellence de chacun.» Le slogan qui
ouvre la page du site accompagné du rappel des inégalités importantes que subit
et reproduit l’École semble quand même plus explicite que le texte assez faible
qui se trouve dans la brochure. Mais la question est de savoir si toutes les
mesures s’organisent autour de cette finalité. Pas sûr. On n’échappe pas à la
logique du compromis et des mesures électoralistes.
Alors que le Président de la République sortant avait voulu
placer son mandat sous le signe de la jeunesse, j’ai souvent dit qu’il avait
manqué un slogan à la refondation. Pour le vieux militant pédagogique que je
suis, tous les programmes éducatifs devraient être évalués à l’aune de cette
urgence démocratique et pédagogique : faisons de la lutte contre les
inégalités à l’École une grande cause nationale !
Priorité au primaire
Il y a quand même des mesures fortes dans le programme
M. Macron propose de diviser par deux le nombre d’élèves
dans les classes de CP et CE1, situées en zone d’éducation prioritaire (c’était
déjà présent dans le discours de Lille en janvier). Cette mesure se situe plus largement
dans une orientation qui veut donner la “priorité au primaire”.
Le constat est connu : la France est un des pays (avec
l’Italie) qui consacre le moins d’argent au Primaire. Un élève de primaire
“coûte” 6190 euros par an (en 2015) alors qu’un lycéen représente un effort de
11040 euros, un étudiant 10390 euros et un élève de classe prépa 15100
euros ! Ce déséquilibre est en train de se combler car la loi de
refondation a fait de cette “priorité au primaire” un axe fort de la politique
éducative. Mais il n’en reste pas moins vrai que nous consacrons toujours
proportionnellement moins d’argent au Primaire qu’au Secondaire et que c’est
évidemment à ce niveau que les inégalités se cristallisent.
Réduire le nombre d’élèves dans les classes de CP et de CE1
les plus défavorisées est donc une mesure qui semble logique et souhaitable. On
peut penser qu’elle rencontre l’adhésion des enseignants.
Mais y a t-il un effet mécanique ? Autrement dit :
suffit-il de baisser les effectifs pour que la réussite et les apprentissages s’améliorent ?
Les études sur ce sujet montrent qu’il faut en effet une baisse sensible de ces
effectifs mais qu’il est également nécessaire d’avoir un changement de
pédagogie et donc de la formation continue. On peut continuer à avoir la même
pédagogie avec des élèves en moins... L’enjeu de la formation des enseignants
est essentiel. La réponse ne peut pas être uniquement quantitative.
Réduire les effectifs dans ces classes pose un problème très
pratique : où mettre ces élèves ? il y a évidemment des questions de
locaux et de nombre de salles de classe. La piste de la co-intervention est
donc plus prometteuse mais aussi plus réaliste. Elle est à la base du
dispositif « Plus de maîtres que de classes » et est aussi présente dans de
nombreux pays. Le fait d’avoir deux enseignants permet non seulement de mieux
différencier et d’apporter des réponses aux difficultés propres à chacun mais
oblige aussi ces mêmes enseignants à échanger et à co-élaborer leurs séquences
de travail. Alors que ce métier est souvent trop solitaire et peu propice au
changement, ce dispositif est un moyen de faire évoluer la conception métier et
de créer les conditions d’un développement professionnel. Le programme
d’Emmanuel Macron ne précise pas la solution choisie
Une autre piste intéressante pour lutter contre les
inégalités aurait été de développer la scolarisation précoce. On sait l’importance d’acquérir un
langage riche le plus tôt possible et c’est la raison pour laquelle la
maternelle dès deux ans dans les zones les plus défavorisées aurait été un élément à considérer. Le programme
d’En Marche évoque plutôt de renforcer l’accueil en crèche. Pourquoi pas, mais
là encore il conviendrait d’apporter des précisions sur les objectifs
respectifs des différentes structures puisque le programme parle de « donner la priorité aux fondamentaux […]
dans le préscolaire ». Ce qui n’est
pas très clair.
Réforme du Collège :
stop ou encore ?
« Nous rendrons possible le rétablissement de
parcours bi-langues au Collège». On évoque aussi le rétablissement des
parcours européens et une plus grande place pour les langues anciennes. En
d’autres termes, le candidat propose de détricoter une partie de la réforme du
Collège...
On peut d’abord faire remarquer que cela avait permis de
dégager des moyens pour introduire dune deuxième langue vivante dès la classe
de cinquième. Que deviendrait cette deuxième langue vivante ?
On peut avoir deux lectures de cette annonce. On peut se
dire que ces questions du latin-grec et des classes bilangues qui ont éclipsé
l'essentiel de la réforme du collège, avec souvent d'ailleurs beaucoup de
mauvaise foi, ne sont pas le plus important et le cœur de la réforme. Mais on
peut aussi voir cela comme une reconstruction de classes de niveaux dans les
collèges et donc un sérieux coup
de canif à laquestion de l’hétérogénéité scolaire qui est essentielle pour la lutte
contre les inégalités. On ne trouve d’ailleurs pas de réelle réflexion sur la
question centrale de la mixité sociale et scolaire. On ne l'entend pas
davantage sur le rôle de l'enseignement privé.
E. Macron, fait donc des “concessions” sur un sujet qui a braqué une partie des enseignants et des
parents en collège. Tout comme pour les rythmes scolaires, qu’il renvoie à la
responsabilité des maires. C'est une façon d'élargir son électorat potentiel,
car l'enjeu c'est bien d'être dans les deux finalistes (rappelons que selon un
sondage il serait majoritaire en intentions de vote chez les enseignants). Mais
le danger est aussi de brouiller son message avec une approche électoraliste.
On retrouve aussi un défaut propre à toute question éducative : on défait ce qui est mis en place avant de laisser le temps à une réforme de s’installer.
Ce qui laisse croire aux plus conservateurs que toute réforme est impossible et aux plus investis que leurs efforts sont vains...
Créations de postes
Le programme d’Emmanuel Macron, comme d’autres, mise sur de
nouvelles créations de postes. Il prévoit 4000 à 5000 créations de postes. Et
pour diminuer le nombre d'élèves par classe pour les CP et CE1, il réorienteraait
entre 6000 et 10.000 postes des 60.000 créés sous le quinquennat de François
Hollande.
On sait que les fameux “60 000 postes” promis par François
Hollande correspondaient à une
logique quantitative et à une réponse à une situation de pénurie créée par la
présidence Sarkozy. Au risque de choquer, je redis que cette promesse, si elle
a pu être un atout pour reconquérir un électorat enseignant qui s’était éloigné
de la gauche de gouvernement, a été aussi un handicap. Car elle a limité la
marge de négociation pour faire accepter les réformes. Comme je l’ai déjà écrit, après cette promesse faite dans un contexte de restrictions budgétaires
(et de gel du point d'indice), il
n’y avait plus rien à “dealer”. Or, on a bien vu que la réforme des rythmes,
(tout comme la réforme du collège aujourd’hui), s’est heurtée à un très fort
sentiment de déclassement et à une baisse du pouvoir d’achat. Cela a été un
boulet pendant tout le quinquennat. Il faut donc considérer qu’une politique de
recrutement aujourd’hui ne peut se faire qu’en tenant compte de cette
dimension. Et qu’il y a des arbitrages à faire entre créations de postes et
revalorisations dont on ne voit pas bien comment ils seront faits dans le
programme qui nous est présenté.
Mais l’histoire nous montre aussi qu’il ne suffit pas de
mieux payer les enseignants pour qu’ils fassent leur métier autrement et de
manière plus enthousiaste. C’est
ce qui a été raté en France avec la “revalo”
de 1989 où la lutte syndicale a fait un préalable de l’augmentation de salaires
sans qu’il y ait au final de
réelles contreparties et évolutions. .
Le salaire, s’il est un élément de la considération de la
société à l’égard de ses enseignants, ne peut, me semble t-il, à lui seul
permettre une transformation du métier d’enseignant. On se garde bien ici d’aborder la question d’une
(re)négociation du statut et des missions des professeurs, tout comme la
revalorisation de l’ensemble de la profession. Seuls les enseignants
travaillant en ZEP recevraient une prime (ce qui, au passage, suppose aussi une
remise en chantier du système de mutation)
Par ailleurs, recruter de nouveaux enseignants (même mieux
payés) se heurte aussi à un problème « mécanique » En effet, le
“vivier” dans lequel on peut puiser (actuellement niveau bac + 4) n’est pas extensible à l’infini. On
peut même dire que, malgré la reprise des inscriptions au concours, on est dans
une situation de quasi-pénurie. Cela pose donc aussi le problème du niveau de
recrutement qu’on se garde bien d’aborder tout comme la question de la
formation qui n’est évoquée que de manière allusive.
Autonomie :
quelle autonomie ? Celle des équipes ou des managers ?
« Nous donnerons plus
d’autonomie aux équipes éducatives »
L'autonomie est
un mot piégé. S'il s'agit de donner aux acteurs de terrain les moyens de
s'organiser comme ils l'entendent pour atteindre des objectifs nationaux, cela
peut être positif, s'il s'agit de
mettre en compétition des établissements pilotés par des chefs d’établissements
managers pour faire du ranking grâce
à des tests standardisés, c’est une autre affaire...
La gouvernance de l’Éducation Nationale est l’angle mort de
la refondation et on sait que c’est un sujet porteur de conflits. On l’a vu
avec la réforme du collège où il était (un peu) abordé. Chez les enseignants,
on fait souvent appel, comme une incantation, aux principes républicains pour
réaffirmer le principe d’“égalité Républicaine” qui serait menacé par
l’autonomie des établissements, vue comme une dérive managériale et libérale.
C’est donc oublier que l’autonomie peut être aussi celle des équipes qui apportent
des solutions propres au contexte dans lequel elles se trouvent, mais dans le
respect d’un cadre national définissant clairement les objectifs et les
finalités du système éducatif. Une école plus efficace, c’est peut-être une
école qui est plus claire sur les finalités et plus souple localement sur les procédures
et les dispositifs à mettre en œuvre pour y parvenir. C’est ainsi qu’on
pourrait plus responsabiliser les établissements et les équipes en liant une
partie des dotations à des objectifs sociaux de réduction des inégalités. Le projet d'Emmanuel Macron ne dit pas assez clairement quelle est sa conception de l'autonomie.
Pour aller plus loin sur ce sujet, on peut voir les difficultés actuelles face aux réformes comme la
résultante de deux facteurs. D’abord, une conception très jacobine du pilotage
: il faut définir une politique « juste », puis la faire appliquer pour corriger
un monde réel dont on souligne les dysfonctionnements. Dans cette logique, on
tend à surestimer les pouvoirs de l’Etat, et l’on se méfie des acteurs locaux
au lieu de s’appuyer sur eux. D’autre part, on a aussi une survalorisation de
la rupture politique : on prétend reconstruire d’urgence par rapport à un état
antérieur excessivement décrié, et du coup on s’inscrit dans un temps court qui
ne permet pas d’agir en profondeur. On oublie qu’une réforme ne vaut qu’à la
mesure de l’adhésion qu’elle rencontre et de son appropriation par les acteurs,
ce qui nécessite du temps. Or, ici on semble vouloir déconstruire.
Le système éducatif français est aussi marqué par une forte
hiérarchie et la multiplication des statuts. Cette bureaucratie contribue ainsi
à la déresponsabilisation des acteurs et est donc peu propice à l’innovation et
aux expérimentations. Faire évoluer la gouvernance de cette énorme machine
qu’est l’Éducation Nationale ce serait aussi sortir du fantasme des “bonnes pratiques” et autres
procédures décidées du sommet et qui redescendraient impeccablement jusqu’à
chaque classe et chaque élève. Ici ce fantasme semble rester présent.
En tout cas, on aimerait vraiment que cette question de la gouvernance soit
abordée sérieusement dans les programmes éducatifs des candidats.
La réforme du Bac (et
du lycée ? )
Dans les articles récents (et déjà dans le discours de
Lille), la proposition concernant le primaire occupe l’essentiel de l’espace.
Toutefois, on indique que, pour financer ces postes, le candidat compte
redéployer des moyens et agir sur la « correction des inefficacités du système
actuel, notamment le coût du baccalauréat ».
Comme nous l’avons vu plus haut, le secondaire coûte plus
que le primaire. Quant au baccalauréat il coûterait entre 58 et 100 millions
d’euros selon les différentes estimations (voire
1,5 milliards si on compte les journées perdues).
Le baccalauréat est donc toujours un « monument national »
(selon l’expression de Jack Lang) mais aussi une énorme « usine à gaz ». Comme
le rappellent nos journaux chaque année, c’est un « miracle d'organisation »
toujours sur le fil pour les services de l'éducation nationale : pas moins de
63 séries (dont 54 pour le seul bac pro), 4 000 sujets (dont 40 % de secours),
4 millions de copies à corriger, plus d'un million d'épreuves orales, 4 052
lycées centres d'examen en France, 71 à l'étranger, le tout sous l'œil vigilant
de 139 733 examinateurs et correcteurs...
Mais on ne s’attaque pas facilement à un “monument
national”... Les Français y sont attachés et notamment parce qu’il constitue un
des derniers rites de passage dans notre société. La proposition de réduire le
nombre d’épreuves est un moyen de rénover tout en préservant la façade du
bâtiment. Des études ont montré que la prédicabilité de la réussite au
baccalauréat était forte avec quatre épreuves seulement. Mais il reste à créer
les conditions d’un contrôle en cours de formation rigoureux (et pas d’un
contrôle continu).
La réforme du Bac permettrait-elle de faire des
économies ? Ce n’est pas certain. On notera qu’il n’y a pas vraiment de
réflexion sur une éventuelle réforme du lycée avec ses très nombreuses options,
séries et filières dont plusieurs rapports ont montré le coût très élevé et le
caractère peu efficace. La prudence, ici, tient lieu de politique.
Allo, ne coupez
pas !
Sur quoi se sont focalisés les commentaires depuis l’annonce
de ce programme ? Sur l’interdiction du téléphone portable à l’école
primaire et au collège...
Avant de discuter de la pertinence ou non de
cette mesure, on peut se poser la question du niveau d'importance de cette
proposition (qui figure en 2ème position dans la plaquette du
programme) par rapport à des questions comme l'autonomie, la priorité au
primaire ou même la réforme du bac... On est loin du “projet” et même du
programme avec cette mesure qui donne l’impression d’un catalogue disparate.
Sur le fond, on peut considérer que cela soulève la question
de l’attention des élèves. Mais on notera que cette interdiction existe déjà
dans les règlements intérieurs. Pour quelqu'un qui prône l'autonomie aux
équipes, faire comme si elles n'avaient pas édicté et expliqué des règles à ce
propos, comme s'il valait la peine de décider une interdiction généralisée dans
l'enceinte des établissements (et pas seulement en classe) depuis Paris, semble
contradictoire. Tout comme il est contradictoire d’avoir un discours moderniste
sur le développement du numérique et interdire à l'école l'outil numérique le
plus facile d'accès. Enfin, on peut imaginer, comme le font de nombreux
enseignants, un usage “raisonnable” et raisonné de ce qui reste un outil parmi
d'autres.
L'interdiction du portable apparait alors plus comme un signe "rétro" qui ne coûte
pas cher : interdisons aux élèves une pratique que les adultes, dès lors qu'ils
ont le choix, ne s'interdisent guère. Ça donne une image d’autorité et de référence nostalgique à
une “école d'hier” si prisée dans les débats fantasmés sur l’école. Cela
ressemble plutôt à une mesure démagogique
ou destinée à faire diversion.
Curieusement sur la page Éducation du
site de En Marche, à aucun moment il n'est mentionné cette histoire de
portable... Et cette page de site est bien plus intéressante que le livret qui
a été mis en ligne (et dont j'ai extrait la page sur l'éducation) et les
commentaires qui en ont découlé...
Mais surtout, on voit là avec cet exemple, comme avec le
détricotage de la réforme du collège ou des rythmes, l’expression d’une
stratégie politique, certes pensée et même calculée, mais qui tend à faire perdre
au “projet” sa cohérence d’ensemble.
“En marche”, mais avec des pas en avant et des pas en
arrière...
Philippe Watrelot
Ajout du 18/03/17 : Je participerai à un débat organisé à Paris par En Marche, le lundi 20 mars à 19h15 sur le thème de l'Éducation. Je débattrai notamment avec Cédric Villani et bien sûr toutes les personnes présentes.
Ai-je besoin de préciser après la lecture de ce billet, que ma participation à cette table ronde ne doit pas être considérée comme un soutien?
Je me rends là où on m'invite à parler d'éducation et j'y porte mes analyses et mes idées.
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Présidentielle 2017 : Les billets consacrés aux programmes éducation des candidats
+ une synthèse : l'éducation dans la campagne : des clivages brouillés
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