dimanche, octobre 21, 2012

Revue de presse du samedi 20 octobre 2012



- De la boulette aux consultations – Quel fromage autour du Master... – Peillon, des sous ! – Droite forte -


de la boulette aux consultations
Peillon met Ayrault en pétard”, “la boulette… ”, “le pétard qui a mis le feu aux poudres”, “Cannabis, un débat qui fait tousser… ”, la presse n’a pas été avare de titres jouant sur les mots après l’interview de Vincent Peillon sur France Inter , dimanche 14 octobre. Invité à commenter l’actualité, celui-ci s’est prononcé en faveur d’un débat sur la dépénalisation du cannabis. Avant de se faire “recadrer” par le premier ministre. Et au risque de faire oublier le sujet principal de son action. Car, même si le sujet n’est pas mineur, il ne doit pas faire oublier l’essentiel de l’activité du ministre de l’éducation nationale durant la semaine qui vient de s’écouler.
Après la cloture de la phase de concertation, la semaine était consacrée aux ”consultations”. Cela a commencé lundi et mardi par une rencontre avec les syndicats . Le Ministre a détaillé les premiers arbitrages et le calendrier de la réforme. C’est d’ailleurs l’objet d’une première ambigüité sur le statut de ces rencontres qui se sont poursuivies avec les représentants des collectivités territoriales, les parents et les associations : s’agit-il d’informer les différents partenaires de décisions déjà prises ou de poursuivre les négociations ?
Car, s’il a montré de l’habileté dans la conduite de ces réunions et évité certains écueils comme celui du “socle commun”, Vincent Peillon s’est vite trouvé confronté à ses premières difficultés et à des déclarations syndicales appelant le ministre à des changements de position.
Le sujet du conflit est celui des rythmes scolaires et du temps de travail des enseignants. Le premier à tirer fut François Jarraud dans Le Café Pédagogique. Et son article a largement circulé dans les réseaux sociaux et les listes de discussion d’enseignants du primaire en se greffant sur un malaise déjà présent. Selon notre ancien collègue et désormais journaliste le schéma que V. Peillon a présenté aux syndicats le 16 octobre fait peser sur les seuls enseignants tout le poids des réformes. La semaine de classe applicable à la rentrée se composerait de 4 journées, les lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 5,5 heures en classe entière et de la demi-journée du mercredi matin avec 3 heures en classe entière. Chaque après-midi la dernière demi-heure sera consacrée à l'accompagnement aux devoirs. Il ajoute ensuite que “ par rapport à l'existant, les professeurs des écoles devront travailler une demi-journée supplémentaire avec les conséquences sur leur vie familiale (garde d'enfants, frais de déplacements etc.). Ils devront aussi faire cours une heure de plus : ils effectuent aujourd'hui 24 heures hebdomadaires devant la classe entière. ”. Mais il oublie de rappeler que cet “existant” date de seulement quelques années lorsque X. Darcos avait supprimé sans concertation le samedi matin et imposé deux heures d’aide individualisée pour permettre l’extinction progressive des RASED. Et que si aujourd’hui, il y a 24 heures de cours avec l’aide et les animations, les enseignants du primaire “doivent” en fait 26 heures de cours. Il ne faut pas avoir la mémoire courte. En revanche, son analyse est pertinente lorsqu’il constate que le ministre a arbitré de façon à alléger au maximum la charge des communes. Avec la proposition formulée par le ministre, les communes n'auraient en effet plus en charge qu'une demi heure d'encadrement, voire moins si on allonge la pause méridienne. Certes, le budget des communes est contraint mais on pourrait espérer qu’il y ait d’autres répartitions des crédits : un peu moins de ronds-points et de bac à fleurs contre une meilleure prise en charge des enfants… ?
Mais, en dehors de cet aspect, on peut s’interroger sur l’intérêt pour les élèves. La journée d’école serait pratiquement aussi longue. De plus l'aide aux devoirs promise à tous les élèves au nom de l'égalité serait dispensée par les enseignants de 15 h 30 à 16 heures. “Faire faire les devoirs à 16 heures à une classe entière, ce n'est plus de l'aide aux devoirs”, critique Christian Chevalier, secrétaire général à l'Unsa, tandis que le Sgen-CFDT regrette la suppression de l'aide personnalisée (1 h 30 hebdomadaire par enseignant par groupe de moins de 10 élèves), “qui permettait un travail individualisé avec les élèves les plus fragiles”.“À 15 h 30, les enseignants vont dire à leurs élèves de fermer leurs cahiers pour faire leurs devoirs?” interroge Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, qui dénonce une “construction purement intellectuelle” : “Dans la vraie vie, cette demi-heure correspondra tout simplement à du temps scolaire, ce qui n'est pas satisfaisant, ni pour les élèves ni pour les enseignants.”. "Où est passée l'ambitieuse réforme des rythmes scolaires et ses objectifs de réussite pour tous ?" se demande le SNUipp . “Vincent Peillon a réussi le tour de force de se mettre à dos les enseignants et les parents d'élèves”, résume Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa. On ne peut pas exclure que toutes ces déclarations alarmistes soient destinées à faire monter la sauce pour qu’une négociation aboutisse. On peut aussi penser que cette question du temps de travail des enseignants aboutisse à une compensation salariale. Mais quoi qu’il en soit, pour l’instant, le mal est fait. Les enseignants du primaire semblent déjà rejeter les propositions du ministre. Un professeur des écoles, blogueur sur LExpress.fr, résume assez bien cet état d’esprit. Selon Lucien Marboeuf, les instits seront les dindons de la farce . Après avoir détaillé les raisons pour lesquelles cela aboutirait à une fausse réforme, il conclut son long billet ainsi : "Après les espoirs suscités à son arrivée, réels, et la lune de miel qui a suivi, les rapports entre Peillon et les enseignants pourraient se dégrader sérieusement. Parce que le ministre n’hésite pas avec cette proposition à faire des instits les bous-émissaires de la réforme, mais surtout parce que la connaissance des dossiers, le volontarisme, la justesse des diagnostics et la vision pertinente dont avait fait preuve jusqu’ici Peillon ont commencé à se lézarder, et avec, les espoirs de changement.".
Concilier les exigences d’une refondation ambitieuse des rythmes, les contraintes des communes et les questions légitimes des enseignants : comment trouver le joint… ?

Quel fromage autour du Master…
L’autre sujet de friction abordé durant ces consultations est celui de la formation des enseignants. Le ministre de l'Education nationale a annoncé que le concours de recrutement des enseignants aurait lieu dès la fin de la première année de master. Il entérine ainsi l'option « transitoire » du projet de budget 2013. Rappelons que dans les discussions de la refondation, on avait deux options qui étaient défendues. L’une préconisait le concours en fin de M2 et privilégiait ainsi la cohérence d’un parcours construit d’abord sur le Master. L’autre proposait un recrutement en fin de L3 afin de permettre une formation autonome dans des futures Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPÉ) et détachée du concours.
La solution retenue par le ministre ne satisfait donc ni les uns ni les autres. Ce qui se profile rappellera le bon vieux temps à pas mal d’enseignants : préparation du concours l'année suivant la licence (voire la maîtrise ... ), épreuves d'admissibilité en mars, d'admission en juin/juillet…
Les raisons pour lesquelles V.Peillon place le concours à ce moment sont peut être dans une volonté de compromis (?) mais surtout parce que le “vivier” de candidats potentiels est plus grand en M1 qu’en M2. Il aurait en effet été difficile pour le ministère d'embaucher les 43.500 enseignants promis pour 2013, alors qu'il n'y a chaque année que 80.000 étudiants en deuxième année de master. Quoi qu’il en soit, après l’année de transition que sera 2013, dans la future réforme, l'étudiant en deuxième année de master sera donc fonctionnaire stagiaire -il devrait effectuer un mi-temps (9 heures) -et percevra à ce titre une rémunération. On aura aussi un pré-recrutement qui permettra à des étudiants de licence de préparer le concours en étant rémunérés en échange d’un emploi dans l’éducation nationale.
Il reste encore bien des zones d’ombre dans cette partie de la réforme. D’abord parce qu’elle implique deux ministères : celui de l’éducation nationale mais aussi celle de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et que les conflits de territoire sont nombreux. Ensuite parce que plusieurs points ne sont pas encore tranchés : la question du statut des Espé mais aussi et surtout celle du contenu de la formation qui y sera proposé. On sait cependant que plusieurs pistes sont déjà à l’étude. Il y aurait de toutes façons une plus grande autonomie qu’aujourd’hui. Il semble bien aussi que la volonté est de proposer dans ces écoles supérieures non seulement une formation aux métiers de l’enseignement mais aussi à ceux de l’éducation au sens large : éducateurs, animateurs, …
Un chantier majeur dont on ne pourra voir les effets que dans plusieurs années. Rappelons aussi que les enseignants qui seront formés à partir de l’année prochaine seront encore en poste, en 2050. Et les élèves qu’ils auront éduqués seront actifs encore au 22ème siècle. Décidemment, le temps de la “refondation” n’est pas celui des petites phrases et de la politique immédiate.

Peillon, des sous !
Médiapart a proposé vendredi soir dans ses studios une soirée avec Vincent Peillon, . On trouvera sur DailyMotion plusieurs vidéos retranscrivant cette soirée. Avec une première partie où V. Peillon répond à des questions d'actualité, une deuxième partie où des enseignants posent des questions au ministre, puis des élèves et enfin un débat avec Jean Baubérot et Claude Lelièvre. Une émission intéressante car les propos du ministre sont assez directs et il fait des propositions clairement formulées sur plusieurs sujets, notamment sur le lycée et l'élaboration des programmes.
Dans cette émission il répète aussi qu’il n'est “pas digne” que les enseignants ne soient pas mieux rémunérés. Mais s'il n'exclut pas de les revaloriser dans "deux, trois ans" il a rajouté qu'"aujourd'hui, nous ne pouvons pas".
Rappelons que le salaire des enseignants français débutants et en milieu de carrière est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE et a même diminué depuis 1995. Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois, hors primes et heures supplémentaires. La baisse des salaires s'aggrave depuis 2010 à cause du gel du point d'indice salarial des fonctionnaires alors que le niveau d'études demandé est plus important.
La question de la revalorisation est d’ailleurs revenue sur le tapis dans les consultations à propos de la question des rythmes scolaires et du temps de travail des enseignants du primaire. Plusieurs syndicats ont en effet fait valoir que le travail le mercredi matin allait entrainer des frais supplémentaires. Le ministre s’est pour l’instant limité à indiquer "qu'au vu du coût en termes de garde d'enfant et de frais de déplacement que représente le mercredi matin supplémentaire, des éléments de compensation financière seront à discuter dans les négociations", selon le Snuipp. Le ministre "comprend cette nécessité", a confirmé Laurent Escure, de l'Unsa-Education. On peut rappeler que les enseignants du primaire contrairement à leurs collègues du secondaire ne bénéficient pas de l’équivalent d’une prime de suivi et d’orientation (ISOE) versée depuis 1989 à tous les enseignants des collèges et lycées.

Droite forte
On peut terminer cette revue de presse avec les propositions formulées par la “Droite forte” dans le cadre des six motions en lice pour le congrès UMP du 18 novembre prochain.
Il faut "rétablir l'exemplarité de l'école de la République en interdisant le droit de grève des professeurs" et "leur conférer un nouveau statut spécial comme c'est le cas dans d'autres branches de la fonction publique", soutiennent dans un texte publié sur leur site les membres de la Droite Forte, parmi lesquels Camille Bedin, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, jeunes orphelins du sarkozysme et dont certains ont fait leurs premières armes à l’extrême droite.
La “droite forte” considère que notre système scolaire "est parmi les plus riches de l’OCDE", avec un enseignant pour un peu moins de 14 élèves. L’École n'a donc pas besoin de davantage de moyens, mais d'une "révolution" fondée sur le mérite, la liberté et le respect de l’autorité. Il préconisent le vouvoiement "obligatoire et réciproque entre professeurs et élèves à partir de la 6ème". Les professeurs étant "dépositaires de l'ordre public", le délit "d’outrage à professeur" serait puni de 6 mois d'emprisonnement. La droite forte propose aussi que les enseignants travaillent 24h par mois… C’est du moins ce qui était inscrit sur leur site avant qu’ils ne rectifient. La droite forte mais pas en calcul…
Guillaume Peltier, un des leaders de ce courant (qui a commencé sa carrière au FN) s’est fait aussi remarquer pour ses déclarations sur les enseignants détachés. “Savez-vous combien il y a de professeurs détachés comme permanents syndicaux en équivalents temps plein selon le rapport parlementaire de 2010 ? 45 000 ! 45 000 professeurs sont détachés à temps plein comme permanents syndicaux dans notre pays, ce n’est pas raisonnable. Si on veut trouver des professeurs supplémentaires, remettons-les dans les classes ! ” a t-il déclaré dans l’émission de Laurence Ferrari, “Le grand 8” sur la chaine D8 le 18 octobre. Une énormité immédiatement repérée par les décodeurs du journal le Monde et sur laquelle Serge Moatti sur la chaîne LCP a donc interrogé Guillaume Peltier le lendemain. Et là il déclare “15 000 par an c'est déjà beaucoup trop ! 15 000 par an détachés permanents syndicaux. Selon Le Monde !” . Sauf que ce chiffre n’est jamais cité par Le Monde…
Cette fois ci c’est le blog Désintox de Libération qui prend le relais. La seule source, pourtant déjà contestée lors de sa parution, c’est le rapport Perruchot de 2010. Selon ce rapport, il y aurait 40 393 agents investis d’un mandat syndical, sans qu'il soit forcément assorti d'heures de délégation. Sur ce total, 10 041 bénéficient de «décharges d’activité de service», autrement dit d’aménagements du temps de travail. Sur ces 10 041 agents, on en compte 754 qui bénéficient d’une décharge totale. Si on additionne les heures de décharge de l'ensemble des personnels de l'Education nationale, on arrive à un peu moins de 6000 équivalents temps plein. Bien loin des chiffres sortis du chapeau par Guillaume Peltier. Passées les bornes (ou les borgnes…) il n’y a plus de limites…
L'avantage de ce type de positions, c'est que ça fait relativiser les débats et polémiques sur les propositions de Vincent Peillon...

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 20/10/12(certains articles payants)

Temps scolaire : Peillon à l’épreuve des détails
Le ministre est pris en étau entre les enseignants et les collectivités locales qui ont peur de pâtir de la réforme.
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«Comment trouver des animateurs ici ?»
INTERVIEW Pierre-Yves Jardel (centriste ), maire d’Orbais-l’Abbaye, dans la Marne
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«On préfère une pause déjeuner allongée»
INTERVIEW Yves Fournel, adjoint au maire PS de Lyon chargé de l’éducation et la place de l’enfant dans la ville
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«Il faut revoir toute notre offre périscolaire»
INTERVIEW David Proult, adjoint au maire en charge de l’école à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
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«Des tournées de bus supplémentaires»
INTERVIEW Denis Macé, maire sans étiquette de Valbonnais, dans l’Isère
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Sciences-Po, succession story
La prestigieuse école parisienne, choquée par la mort brutale du charismatique Richard Descoings et fragilisée par les révélations sur sa gestion, s’enlise dans le choix d’un nouveau directeur.
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"Moi, Sylvain Bouillaut, prof, licencié par manque de formation..."
Sylvain Bouillaut est devenu prof au moment où Luc Chatel réformait la formation. Il a alors été parachuté devant des élèves sans y avoir été préparé. Puis à l'issue de ses deux années de stage, il a été recalé par l'Education nationale. Aujourd'hui, alors que Vincent Peillon s'apprête à rétablir une vraie formation, il demande justice: mieux formé, assure-t-il, il aurait pu faire ses preuves.
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Le Figaro du 20/10/12 (certains articles payants)

Rythmes scolaires : Peillon en difficulté
Parents d'élèves et syndicats critiquent les projets du ministre, moins ambitieux que prévu.
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Le téléphone portable sème la zizanie dans les familles
Un sondage révèle que 61% des parents estiment que le mobile de leur enfant a déjà été une source de conflit.
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«Rêverie et ennui sont nécessaires à l'enfant»
Martine Menès, psychanalyste, a longtemps été psychothérapeute en centres médico-psycho-pédagogiques. Elle vient de publier L'Enfant et le savoir (Éd. du Seuil).
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Notes : «1» vaut un «très bien» en Allemagne
Alors que le système des notes est questionné en France, les modes d'évaluation varient beaucoup d'un pays à l'autre.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 20/10/12

Rythmes scolaires : comment faire la réforme quand on est maire ?
La réponse de Pierre-Yves Jardel, maire d’Orbais-l’Abbaye, dans la Marne
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Le "malaise" des directeurs d'école devient "souffrance au travail"
Le "malaise" des directeurs d'école est en train de se transformer en "souffrance au travail" en raison d'une multitude de missions, auxquelles s'ajoute parfois la charge d'une classe, selon une enquête du syndicat SE-UNSA publiée jeudi. Environ 7 500 directeurs et 800 adjoints ont répondu à l'enquête menée de mai à fin septembre par le deuxième syndicat de l'éducation.
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Rythmes scolaires : les propositions de Peillon sont "inacceptables", selon un syndicat
Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, a jugé mercredi 17 octobre dans un communiqué "inacceptables en l'état" les propositions sur la réforme des rythmes scolaires présentées la veille aux syndicats par le ministre de l'éducation, Vincent Peillon.
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L’année scolaire dans le primaire est-elle trop chargée en France ?
Adapter les ressources aux besoins des élèves et optimiser l’utilisation du temps constitue un défi majeur pour la politique de l’éducation. Les pays se distinguent selon leurs choix en ce qui concerne le temps total d’instruction et la sélection des matières obligatoires du programme. Ces choix reflètent les priorités et les préférences nationales à propos de ce qui doit être enseigné aux élèves en fonction de leur âge. Avoir un bon rythme scolaire est aussi l’une des composantes majeures d’une scolarité efficace. Le nombre d’heures d’instruction scolaire et extrascolaire est donc un indicateur important des possibilités d’apprentissage qui s’offrent aux élèves.
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Elèves handicapés : le changement… c’est pour demain ?
Elle aimerait pouvoir dire le contraire. Mais le constat ne varie guère : "Les enfants en situation de handicap viennent de vivre une rentrée scolaire identique aux précédentes", assure Sophie Cluzel, présidente de la Fnaseph, fédération d’associations de parents d’enfants handicapés. "Comme chaque année, 10 % des enfants concernés, soit de 5 000 à 6 000 enfants, sont restés sans auxiliaire de vie scolaire, et n’ont donc pas pu faire leur rentrée, ou en tout cas pas correctement", explique-t-elle.
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Un rapport pointe les ratés de l'"éducation pour tous"
Un jeune sur cinq ne termine pas l'école primaire dans les pays en développement et un peu plus d'un adulte sur cinq dans les pays développés ne dispose pas des qualifications nécessaires pour répondre à une offre d'emploi, selon un rapport de l'Unesco publié mardi 16 octobre.
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Pourquoi Peillon rouvre le débat sur la dépénalisation du cannabis
Quelle mouche l'a piqué ? Vincent Peillon a suscité un tollé à droite et a mis la majorité dans l'embarras en se déclarant dimanche 14 octobre en faveur d'un débat sur la dépénalisation du cannabis pour lutter contre les trafics dans les cités. "C'est un sujet majeur", a souligné le numéro 3 du gouvernement, lors de l'émission "Tous politiques" de France Inter-AFP-Le Monde. Le président Hollande et le premier ministre sont pourtant opposés à tout infléchissement de la législation.
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Vincent Peillon simplifie les temps scolaires des écoliers français
Comme chaque semaine, retour sur les propos tenus lors de l'émission "Tous politiques", sur France Inter, en partenariat avec Le Monde et l'AFP, avec dimanche 14 octobre le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon. Si M. Peillon a surtout fait parler de lui en expliquant qu'il était favorable, à titre personnel, à la dépénalisation du cannabis, il a également évoqué nombre de chiffres et de faits qui méritent vérification.
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Vincent Peillon : "Plus de temps pour apprendre et des professeurs mieux formés"
Le ministre de l'éducation nationale répond aux questions des journalistes de France Inter, l'AFP et du "Monde", ainsi qu'à une sélection de vos commentaires.
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Absentéisme scolaire : George Pau-Langevin attaque, Eric Ciotti réplique
On ne l’avait pas vraiment entendue ces derniers jours, pourtant riches en actualité "éduc". Vendredi 12 octobre au matin, sur RMC, George Pau-Langevin est sortie de sa réserve pour s’en prendre à la "loi Ciotti" sur l’absentéisme scolaire.
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L’Humanité du 20/10/12

Il faut promouvoir les sciences humaines et l’interculturel
Par Martine BOUDET, agrégée de Lettres modernes, spécialiste de didactique et d’anthropologie culturelle ; Thierry BRUGVIN, sociologue et auteur d’essais ; Gilbert DALGALIAN, psycholinguiste, auteur de Reconstruire l’éducation ou Le désir d’apprendre (Syllepse, 2012) ; Sophia MAPPA, historienne et sociologue, chercheure au Largotec-université Paris-Est ; Florence SAINT-LUC, docteure en sciences de l’éducation, chargée de cours à l’université d’Aix-Marseille.
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Dans les pas d'un lycéen sans-papier
Journaliste à l'Humanité, Marie-Barbier raconte sur son blog le quotidien de Mehdi, lycéen de 18 ans depuis le 20 mai 2012, sans-papier depuis cette même date. Suivez ici le premier volet.
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Maryse Esterle « Le système préfère les élites à la réussite de tous »
Enseignante chercheure à l’université d’Artois-IUFM et chercheure au Cesdip-CNRS, la sociologue Maryse Esterle analyse les mécanismes du décrochage et propose des pistes pour y remédier.
Lire la suite de l’article

Refonder l’école de la République ? Bien sûr, mais avec qui ?
Par Bruno Tardieu, Délégué national ATD Quart Monde France.
Lire la suite de l’article

La qualité de la formation des enseignants doit être améliorée
Par claire Pontais, professeur d’EPS, responsable du syndicat SNEP, et gisèle jean, professeur de sciences économiques et sociales, syndicaliste SNES-FSU.
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Le Parisien (certains articles payants) du 20/10/12

Etats-Unis : trois collégiens suspendus après avoir vu leur prof nue sur un iPad
Elle a été trahie par la fonction iCloud qui permet de synchroniser les différents appareils de la marque Apple. Quatre élèves d'un collège de l'Indiana étaient en train de jouer sur une tablette numérique de l'école jeudi après-midi lorsqu'ils sont tombés sur une photo de leur enseignante dans le plus simple appareil. La photo était stockée dans le téléphone de la professeure et avait été automatiquement synchronisée sur les tablettes distribuées aux collégiens. Trois des étudiants ont été suspendus par leur école malgré les protestations de leurs parents.
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Vincent Peillon favorable à une revalorisation des salaires des enseignants
Il n'est « pas digne » que les enseignants ne soient pas mieux rémunérés, a redit sur Mediapart vendredi soir Vincent Peillon, qui n'exclut pas de revaloriser leurs salaires dans « deux, trois ans » lorsque la situation budgétaire le permettra. «Il n'est pas digne » et « pas juste de payer nos professeurs comme on les paye, mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas» revaloriser leurs salaires, a dit le ministre de l'Education nationale.
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Ils ont rassemblé sur CD des berceuses du monde entier
« L’Ile en chantée », c’est leur bébé. Un CD de berceuses du monde que ces parents de l’Ile-Saint-Denis ont réalisé eux-mêmes et feront découvrir ce soir lors d’un concert à l’église Saint-Pierre. Le projet a été lancé en juin par la mission parentalité de la mairie, qui a proposé aux habitants de chanter une berceuse de leurs pays d’origine afin de rendre hommage à la mosaïque des 86 nationalités de l’Ile-Saint-Denis.
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Si on passait le Code au lycée?
Proposer d’apprendre le Code de la route au lycée, en dehors des heures de cours, avec un moniteur d’auto-école, sans devoir attendre que papa-maman puissent éventuellement le financer… Ce principe vient d’être voté par le conseil régional de Poitou-Charentes, qui espère l’expérimenter dès janvier dans les premiers établissements volontaires, avant une généralisation à la rentrée 2013.
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Val-de-Marne : un lycéen affirme avoir été tabassé par la BAC
L’inspection générale des services (IGS), la police des polices, a ouvert une enquête après une plainte pour «violences aggravées» déposée par un lycéen de 16 ans de Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne.
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Sondage : le portable source de conflits parents et enfants
Alors que les portables sont devenus quasi-systématiques dans la vie des nombreux enfants, il est aussi à l'origine de conflit pour 61 % de leurs parents. Et le taux est encore plus important quand il s'agit de smart-phones. C'est le résultat d'un sondage TNS Sofres commandé pour l'Union nationale des associations familiales (UNAF) et par l'association Action Innocence.
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Code de la route gratuit au lycée : les auto-écoles furieuses contre Ségolène Royal
«Mme Royal a déclenché une opération d'agression envers notre profession», estiment les représentants des auto-écoles.
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Crépy en valois - Une surveillante bousculée et piétinée au collège
Au collège Jean-de-La Fontaine de Crépy, une surveillante, enceinte, prise dans un mouvement de foule, s’est retrouvée à terre et piétinée par ses élèves. L’émotion et l’indignation ont envahi l’établissement.
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La Croix du 20/10/12

Ce que sera la formation des enseignants dès l’an prochain
Vincent Peillon a indiqué que les concours, hormis celui de l’agrégation, seraient programmés à la fin du master 1, ce qui permettra aux professeurs de percevoir leur premier salaire un an plus tôt qu’aujourd’hui.
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Alain Bentolila : « L’enseignant doit être obsédé par la nécessité de comprendre et de se faire comprendre »
La première édition des « Controverses de Descartes», organisées en partenariat avec La Croix, sur le thème de la transmission et de l’apprentissage du langage, se déroule à l’université Paris V mercredi 17 octobre. Initiateur de cette journée, le linguiste Alain Bentolila insiste sur le rôle clé dévolu à l’école.
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Vincent Peillon demande aux enseignants d’encadrer les devoirs
Le ministre de l’éducation, Vincent Peillon, a présenté mardi 16 octobre aux syndicats les contours de la future semaine d’école. En échange d’une compensation financière, les professeurs seraient mis à contribution deux heures par semaine pour aider les élèves à faire leurs devoirs.
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L’école part en voyage
Souvent première séparation familiale, le séjour en classe de découverte demeure une expérience positive pour l’enfant, ses parents et l’enseignant. Un projet pédagogique trop peu valorisé.
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Après un divorce, la relation père-enfant reste vulnérable
Une note du Centre d’analyse stratégique, publiée le 16 octobre, propose d’encourager les « arrangements personnalisés » entre parents et un partage plus juste des prestations sociales.
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Les échos (certains articles payants) du 20/10/12

Enseignants : Peillon veut avancer le concours de recrutement
C'était l'un des sujets clefs sur lesquels les syndicats d'enseignants attendaient Vincent Peillon. Après deux jours de discussion avec eux, au ministère, dans le cadre de la réforme de l'école, le ministre de l'Education nationale a annoncé que le concours de recrutement des enseignants aurait lieu dès la fin de la première année de master. Il entérine ainsi l'option « transitoire » du projet de budget 2013.
Lire la suite de l’article

Rythmes scolaires : le principal syndicat du primaire critique le « scénario » de Peillon
Pour le principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU, les propositions du ministre de l'Education nationale sur la réforme des rythmes scolaires sont « inacceptables en l'état ».
Lire la suite de l’article

Réforme des rythmes scolaires : une facture estimée à 1,5 milliard pour le seul secteur associatif
L'allégement des journées de cours en primaire va se traduire par une augmentation coûteuse des activités périscolaires, sauf à recourir à des bénévoles.
Lire la suite de l’article

Vincent Peillon détaille la réforme de l'école aux syndicats
Les syndicats d'enseignants, qui ont rencontré lundi et mardi le ministre de l'Education dans le cadre de la réforme de l'école, ont appris notamment que le concours de recrutement des enseignants aurait lieu dès la fin de la première année de master. Ils sont partagés.
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Cédric Villani : «Il faut repenser notre approche de l'enseignement»
Cédric Villani est un mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré.
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20 minutes du 20/10/12

Code de la route au lycée: soutien des associations, crainte d'auto-écoles
Le projet de Ségolène Royal de faire étudier le code de la route dans les lycées de Poitou-Charentes en 2013, était accueilli favorablement ce vendredi par les associations de prévention routière, alors que des auto-écoles de la région réclamaient davantage de concertation.
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Espagne: l'école publique se rebelle contre l'austérité
Des classes surchargées, des centaines de milliers d'enfants privés d'aide pour leurs livres ou pour le déjeuner, des frais universitaires qui augmentent: la cure d'austérité en Espagne provoque la colère des familles et des étudiants déjà étranglés par la crise et le chômage....
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Elèves handicapés: des pistes en mars pour créer le métier d'accompagnant
Un groupe de travail a été chargé mardi de présenter en mars des propositions visant à "créer une véritable formation" pour les assistants accompagnant les enfants handicapés en milieu scolaire ordinaire, une mesure très attendue par les parents et les assistants.
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La «boulette» de Peillon, nouveau «couac» pour le gouvernement, selon la presse
Les éditorialistes se montrent critiques envers Peillon, et Ayrault, accusé de ne pas «tenir» ses ministres...
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Rue89 du 20/10/12

Karine, prof « bouche-trou » en CDD et toujours pas payée
Son CDD a commencé le 31 août, mais Karine, professeure contractuelle dans un collège privé catholique de Poitou-Charentes, n’a toujours pas été payée.
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Instit’ stagiaire licenciée : « Je ne me suis pas trompée de métier »
Deux ans après avoir réussi le concours de professeur des écoles, le rectorat de mon académie m’a signifié que c’était terminé. J’ai été virée pour insuffisance professionnelle en dépit de rapports d’évaluation loin d’être négatifs tout au long de l’année.
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L’histoire de France censurée ? Halte à la fachosphère !
Les prises de position alarmistes concernant l’enseignement de l’histoire à l’école ne sont pas choses nouvelles. Qu’on se souvienne du cri fameux lancé par Alain Decaux en 1979 – « Parents, on enseigne plus l’histoire à vos enfants ! » – dans le Figaro Magazine qui avait bénéficié d’une large audience et avait obligé ministres, parlementaires, et professionnels de l’éducation à réagir.
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Ouest-France du 20/10/12
Les parents d'élèves ont leur mot à dire à l'école
Aujourd'hui et demain, les familles élisent leurs représentants dans les écoles, collèges et lycées. Le rôle de ces délégués est mal connu. Deux élus témoignent.
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Le Journal du Dimanche du 20/10/12

Directeur d'école, un métier "épuisant, décourageant"
Plus de 90% des 8.000 chefs d’établissement de maternelle et de primaire jugent leur métier "épuisant, stressant et décourageant."
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Directrice à tout faire
Le ministre a annoncé que l'école primaire serait la priorité de l'Education nationale. Rencontre avec une directrice de maternelle, à Garches (Hauts-de-Seine), confrontée à des taches de plus en plus chronophages.
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Le Nouvel Obs Permanent du 20/10/12

Peillon veut augmenter les profs... mais pas maintenant
"Il n'est pas digne" de payer les enseignants comme on le fait "mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas" revaloriser leur salaire, explique le ministre de l'Education nationale.
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Jeunes militants UMP contre la Droite forte, nos 4 propositions pour refonder l'école
La Droite forte a proposé d'interdire le droite de grève aux enseignants, ce qui a provoqué de nombreux remous au sein de l'UMP. L’équipe de la "Boîte à idées", l’une des six motions en lice pour le congrès de l’UMP, s’oppose à cette idée. Elle nous explique ses projets pour refonder l'école de la République.

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La Droite forte propose de retirer le droit de grève aux enseignants
Il faut "rétablir l'exemplarité de l'école de la République en interdisant le droit de grève des professeurs" et "leur conférer un nouveau statut spécial comme c'est le cas dans d'autres branches de la fonction publique", soutiennent dans un communiqué publié lundi les membres de la Droite Forte, parmi lesquels Camille Bedin, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, jeunes sarkozystes adeptes des déclarations polémiques.
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Enseignement supérieur : quel bilan pour Sarkozy ?
La fac est l’un des rares terrains sur lequel l'ex-président a connu la réussite, même si toutes les promesses n’ont pas été tenues.
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Maternelle : tout-petits et déjà inégaux
Une enquête sur l’école maternelle décortique ce qu’on y fait concrètement. Et dévoile surtout son incapacité à corriger les inégalités sociales.
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#LaRafle, Twitter et Facebook : je suis prof, le live-tweet est un outil pédagogique
Emilie Kochert est professeure d'histoire-géo dans un lycée, non loin de Paris. Dimanche dernier, elle était sur Facebook et Twitter, lisant les commentaires que ses élèves ont postés sur les réseaux sociaux, pendant la diffusion de "La Rafle" sur TF1. Du choc à l'émotion, elle revient pour nous sur l'intérêt que peut revêtir le live-tweet dans les méthodes d'enseignement.
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L’Express.fr du 20/10/12

Peillon : les instits seront les dindons de la farce
Mine de rien, c’est une petite bombe qu’a lâché le Café Pédagogique en révélant le premier la teneur des propositions faites mardi 16 par le ministre Peillon lors de la concertation qui a débuté cette semaine. Une bombe, peu relayée dans les médias, dont la déflagration n’a pas fini de secouer les enseignants de primaire et qui dévalue nettement la réforme des rythmes scolaires, semant au passage le trouble quant à la méthode Peillon. Abordant la question des rythmes scolaires, Peillon a confirmé que le mercredi matin serait travaillé, que la journée de classe serait bien ramenée à 5 heures de classe au lieu de 6, et a formulé la proposition suivante : l’heure restante (15 h 30 – 16 h 30) sera prise en charge moitié par les collectivités locales, moitié par les instits, qui feront l’aide aux devoirs à leurs élèves dans leur classe entre 15 h 30 et 16 h 00.
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Najat Vallaud-Belkacem lance un programme "anti-sexisme" en maternelle
Mis en sommeil pendant plus de dix ans, le comité interministériel aux droits des femmes et à l'égalité professionnelle sera réactivé en novembre prochain, sous la houlette de la ministre chargée de ces questions, Najat Vallaud-Belkacem. Le point sur l'un des thèmes phares de ce rendez-vous: la lutte contre les stéréotypes sexistes.
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La Refondation de l’école, verre à moitié plein ou à moitié vide ? (Lucien Marboeuf)
Le rapport sur la Refondation de l’école, qui s’est tenue de juillet à septembre, a été rendu début octobre. Mardi 9, le Président Hollande tenait un discours à la Sorbonne pour présenter les premières mesures à venir. Jeudi 11 Vincent Peillon donnait une conférence de presse pour confirmer les propos du Président et donner l’agenda. Tout reste à faire encore (les négociations jusqu’à la fin du mois, le travail interministériel et la finalisation de la loi en novembre, sa présentation en décembre, son passage devant le Parlement en janvier), mais on commence à voir ce qui va bouger – ou pas. Deux façons d’envisager les choses sont alors possibles, deux points de vue sur le verre rempli…
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Le Café Pédagogique du 20/10/12

Les directeurs d'école n'en peuvent plus
"On est en train de passer du malaise à la souffrance au travail". Dossier oublié de la concertation, l'évolution du statut des directeurs d'école est interrogée à travers une large enquête menée par le Se-Unsa dont les éléments ont été dévoilés le 18 octobre. D'après elle, les directeurs d'école souffrent cruellement d'un manque de moyens et de reconnaissance et le métier est devenu générateur de souffrance. Le Se-Unsa envisage de poursuivre l'administration devant les Comité d'hygiène (CHSCT). Le syndicat souhaite des expérimentations pour faire évoluer un statut resté inchangé depuis Jules Ferry.
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Pour le Snuipp, il faut une "certification directeur"
L'enquête réalisée par le Snuipp en 2010 auprès des directeurs mettait déjà en avant les difficultés du métier. Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, il faut maintenir les directeurs sous leur statut actuel tout en reconnaissant leur fonction...
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Refondation : Trois syndicalistes en concertation...
En principe tout devait les opposer. Est-ce l'effet de la concertation ? Toujours est-il que Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt, Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa et Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes, tous trois invités par l'Association des journalistes éducation le 17 octobre, ont plutôt montré des préoccupations communes sur la refondation.
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Refondation : Double peine pour les professeurs des écoles
Les professeurs des écoles vont-ils payer le prix de la refondation et du poids accru des collectivités territoriales dans le système éducatif ? La question est posée par les propositions ministérielles présentées le 16 octobre aux syndicats. Vincent Peillon demande aux professeurs des écoles de travailler plus. En échange de quoi ?
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Refondation : Peillon fait accepter ses vues sur la maternelle et le primaire
Vincent Peillon a habilement posé les premières pierres de la refondation lors de la première journée de négociation avec les syndicats le 15 octobre. Aucun de ses prédécesseurs ne s'est autant impliqué dans les discussions. Au soir de cette première journée, le ministre a fait passer ses idées, sans soulever d'opposition ouverte, sur la maternelle, le primaire, le numérique et... le socle commun. Chapeau l'artiste !
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Touteduc (accès payant) du 20/10/12

"Ceux qui poussent à la multiplication des expérimentations veulent en fait les imposer aux enseignants" (M. Geniez, SNCL-FAEN)
Rythmes scolaires, liaison école-collège, socle commun... Les points de vue de certaines organisations syndicales sont plus souvent exposés que d'autres. Afin de rétablir la balance, ToutEduc donne la parole à Marc Geniez, pour le SNCL-FAEN (Syndicat national des collèges et lycées)
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E&D mobilisée pour la Refondation de l'école : "encore un effort, Monsieur le Président"
"Octobre 2012, ce n’est pas octobre 2011. Aujourd’hui, la machine est en marche." C’est par ce constat que Marie-Claude Cortial, présidente d’Education & Devenir, a ouvert les Journées d’automne de l’association le 12 octobre dernier, à Villeneuve-lès-Avignon. Dix personnes de plus que l'an dernier ont d'ailleurs répondu à l'appel. Ces Journées s’inscrivent en effet dans le contexte de la refondation, et il s’agit maintenant de "passer des paroles aux actes".
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Un sondage auprès des directeurs d'école confirme leur souffrance au travail (SE-UNSA)
Au-delà d'une revalorisation du salaire des directeurs d'écoles, qui doivent mener de front le métier d'enseignant et les taches administratives de direction, un sondage fait émerger des revendications de la part d'une profession qui montre des symptômes de souffrance au travail, selon le SE-UNSA. "Le problème principal, c'est l'empilement des tâches", explique Stéphane Crochet, responsable de la branche écoles du syndicat. C'est pourquoi, les directeurs d'écoles demandent avant tout un guide précis de leurs attributions, un "statut d'emploi". Le but est de clarifier les responsabilités du poste et de faciliter les rapports avec l'entourage de l'école (personnels municipaux, familles, collègues, etc.).
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Le SNES, le SNEP et le SNESUP insistent pour que le concours soit en M2
"Nous demandons du temps et des moyens pour construire des masters ambitieux sur deux années", déclarent dans un communiqué commun le SNES, le SNEP et le SNESUP après leur rencontre avec François Peillon, mardi 16 octobre. Les trois syndicats de la FSU déplorent que dans les maquettes de M1 mises en place pour le concours exceptionnel de 2013, "la pré professionnalisation et l’initiation à la recherche passent à la trappe". Ils y voient l’impossibilité pour ce qui concerne le secondaire "d’une formation intégrée", à la fois disciplinaire et professionnelle, ainsi que de "la formation à et par la recherche" si devait se mettre en place un concours à ce niveau de cursus. Les trois syndicats opposent au projet ministériel un concours en M2 et des pré recrutements en L3.
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Éducavox du 20/10/12
Une école qui peine à entrer dans le 21ème siècle
Dans le rapport de la concertation remis au ministre le 9 octobre, le premier chapitre « Pourquoi refonder l’école ? » comprend un paragraphe remarquable, sous le titre « Une école qui peine à entrer dans le 21ème siècle », qui justifie à lui seul l’exigence d’une refondation.
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Médiapart (accès payant) du 20/10/12

Peillon : notre débat sur l'école de l'égalité
Vincent Peillon a débattu durant deux heures et demie, vendredi 19 octobre, avec des journalistes de Mediapart, des enseignants et des chercheurs en science de l'éducation. L'intégralité du débat, découpé selon les thématiques successives, est à voir dans cet article.
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Ecole : pourquoi Vincent Peillon va devoir trancher
L'école a été depuis dix ans l'objet d'une offensive idéologique inédite de la droite et été considérée par les gouvernements comme une variable d'ajustement budgétaire. Le chantier de la « refondation » s'annonce immense.
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L'"école forte" d'une"droite forte"
Au secours ! Et si une droite ( « forte ») revenait pour mettre effectivement en œuvre une école dite « forte » ?

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Slate.fr du 20/10/12

Pakistan: Nous sommes tous des Malala
Un journaliste pakistanais cherche à comprendre pourquoi les Pakistanais sont incapables de condamner les talibans, après leur tentative d'assassinat d'une adolescente de 14 ans, Malala Yousafzai.
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Huffington Post du 20/10/12

Fin des devoirs scolaires à la maison: l'école doit revoir sa copie
La suppression des devoirs à la maison, annoncée dans le cadre de la refondation de l'école, devrait non seulement permettre de limiter les inégalités scolaires, mais pourrait aussi être l'occasion de revoir la manière de faire la classe, estiment chercheurs et acteurs de terrain.
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Ma lycéenne par Dominique Resch
Mon copain Alban avait un problème de cerveau. En guise d'esprit critique, par exemple, cinq ou six certitudes étaient scellées dans sa tête et lui tenaient lieu, non d'outils de base pour une réflexion, mais de couteau suisse cérébral multi usages. Cinq ou six convictions de type j'y suis, j'y reste. Un assortiment de réponses à tout qui, en effet, se trouvaient bien là puisque, de toute évidence, elles n'en sortaient jamais. Seules dans ce grand espace crânien, soignées comme des coqs en pâte, elles prenaient leurs aises. Alban n'était pas un garçon à engranger de nouvelles idées pour un oui pour un non. Il n'avait pas d'exigences et ses quelques certitudes lui suffisaient pour vivre. Pas le genre de gars à considérer le principe fondamental d'évolution constante dans l'univers comme quelque chose le concernant : il tenait absolument à ce que je joue au foot avec lui et n'en démordait pas.
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ÉducPros du 20/10/12

Julien Blanchet (FAGE) : "Une vraie réflexion doit être engagée sur la pédagogie en licence"
Suite de notre série d’entretiens avec les leaders des organisations étudiantes : Julien Blanchet, nouveau président de la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), deuxième organisation étudiante avec 3 élus au CNESER et 3 élus au CNOUS, livre ses impressions de rentrée face au nouveau gouvernement à quelques semaines des élections aux CROUS.
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Retour sur la concertation, concours en fin de M1 et places aux CAPES : l’actualité de l’éducation avec le Café pédagogique
Chaque semaine, EducPros publie une synthèse de l’actualité de l’éducation en partenariat avec le Café pédagogique.
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VousNousIls du 20/10/12

Yves Durand : « chaque enseignant doit pouvoir évoluer au fil de sa carrière »
Dans le cadre de la grande concertation lancée par le ministre Vincent Peillon et du rapport visant à refonder l'école, le député (PS) du Nord Yves Durand a présidé le groupe de travail sur la formation des enseignants. Entretien.
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La grève enseignante, en quête d'efficacité
L'Institut de recherches de la FSU organisait la semaine dernière un intéressant colloque sur la grève enseignante. Il abordait notamment l'efficacité des formes classiques de la mobilisation et la recherche d'alternatives à la grève de 24h. Compte-rendu.
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1 commentaire:

Leelou a dit…

Bonjour philippe !

juste une petite précision les professeurs documentalistes sont commes les professeurs des écoles et ne touchent donc pas l'ISOE ....malgré le travail que nous faisons avec les élèves concernant l'orientation !

encore une injustice !

 
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