- Démissions - Prédicat – primaires –Mammouth – du pire au meilleur - .
“Est-ce que je te demande si ta grammaire fait du prédicat ?” Non, mais elle fait du buzz… C’est la question que se sont posée toute la semaine, les rézosocio et la presse. Et cette polémique suscite presque autant de commentaires que la querelle du circonflexe.
Dans ce bloc notes, on pourra trouver la recette pour fabriquer un bad buzz. La semaine n’en a pas été avare avec deux thèmes qui ont occupé la presse : les démissions d’enseignants et donc, la nouvelle polémique sur la “réforme” de la grammaire.
Avec tous ces sujets, on en viendrait presque à oublier qu’il y a des primaires à gauche et qu’on y parle un peu d’éducation. On évoquera également un livre qui lui aussi fait du bruit et qui propose de “tuer le mammouth” . Et on fera un petit détour par Six-Fours, avant de terminer par quelques lectures et une séance de cinéma.
Démissions
Les démissions d’enseignants ont fait les gros titres de la presse cette semaine. L’information a d’abord été diffusée dans un rapport sénatorial présenté par Jean Claude Carle (LR) et Françoise Férat (UDI) et reprise par le Café Pédagogique. Puis ensuite, de nombreux articles ont titré sur la « progression spectaculaire » des démissions qui « bondissent », qui « flambent » et autres formules chocs qu’on trouve aujourd’hui dans les titres pour attirer les clics.
On trouvera une présentation assez complète des chiffres dans le rapport lui même (pp 36-37) et dans Les Échos . Dans une chronique sur AlterEcoPlus que j’ai écrite, je reprends aussi ces chiffres et j’essaie également de les comparer aux données internationales dont on peut disposer.
Que disent ces chiffres ? Ils révèlent, selon les parlementaires, « une progression inquiétante du phénomène auprès des enseignants stagiaires, particulièrement dans le premier degré ». De 65 stagiaires démissionnaires en 2012-2013, on passe à 434 en 2015-2016. Leur taux de démission est ainsi passé de 1% en 2012-2013 à 3,18% en 2015-2016. Soit un triplement sur la période. Cette augmentation des démissions d'enseignants stagiaires s’observe aussi dans le second degré, même si elle est moindre : de 1,14 % à 2,48 % depuis 2012 (de 120 à 371). Cela concerne également les enseignants titulaires. Ils étaient 539 démissionnaires dans le premier degré l'an dernier (contre 299 en 2012-2013) et 641 dans le second degré (contre 416 en 2012-2013). Le nombre global de titulaires démissionnaires a ainsi doublé en sept ans, passant de 638 pour l'année scolaire 2009-2010 à 1.180 pour 2015-2016. Plusieurs médias prennent la peine de distinguer le volume et la proportion et rappellent que si ces chiffres sont significatifs, ils doivent être nuancés. Car au regard de la masse totale d’enseignants, le pourcentage de démissions reste très faible. Il faut rappeler qu’il y a à peu près 800.000 enseignants du public en France et que sur le total, ces démissions représentent 0,1%. Comme le dit Frédérique Rolet du SNES-FSU interrogée par Les Échos “Globalement, on reste dans des proportions assez faibles, on n'est pas dans une explosion. ”
Au delà des chiffres, on pourra lire, dans la presse des témoignages comme dans 20minutes ou dans L’Express. Après une analyse du phénomène, Le Monde donne aussi la parole à des enseignants démissionnaires et pour faire le pendant, un autre article propose des portraits d'enseignants qui viennent de débuter dans le métier après une première carrière.
Quelles explications peut-on avancer à cette augmentation des démissions ? Selon les sénateurs eux-mêmes : le caractère éprouvant de l’année de stage, pendant laquelle les stagiaires doivent assurer un service d’enseignement à mi-temps, suivre leur formation et mener un travail de recherche. Cette explication a été mise en avant par plusieurs des syndicats. Le secrétaire général du SE-UNSA toujours dans Les Échos évoque une autre explication possible, avec la création des 60.000 postes qui a pu créer “un véritable appel d'air pour ceux qui ne se destinaient pas à ce métier, étaient au chômage ou avaient envie de se reconvertir, qui ont réussi le concours avec une représentation idéalisée du métier” et pour lesquels “la confrontation avec le réel a peut-être été brutale” Frédérique Rolet évoque aussi cet appel d'air : “Certains ont tenté l'expérience et ont dû faire face à une forme de déconvenue.”. La secrétaire générale du SNUipp-FSU évoque, quant à elle, “le sentiment d'envahissement des jeunes débutants”, déjà mis en évidence dans une enquête du syndicat en juin 2015. “L'impact de la vie professionnelle des enseignants sur leur vie privée est tel, en termes d'amplitude du temps de travail, de temps de transport que, pour les débutants, que cela peut donner envie de quitter ce métier” ajoute Francette Popineau.
Ce débat sur les démissions d’enseignants pose de nombreuses questions à plusieurs niveaux. A commencer par celle des modalités de recrutement et de formation: le concours tel qu’il est aujourd’hui et la formation en ESPÉ sont-ils suffisants pour prévenir la “déconvenue” évoquée plus haut. Personnellement, je ne le pense pas même s’il y a pourtant eu des progrès par rapport à la situation antérieure. Plus largement ensuite, cela pose la question de la gestion des ressources humaines dans cette énorme machine impersonnelle qu’est l’éducation nationale.
Et puis, plus globalement, il faut peut être y voir aussi une évolution du rapport au métier. Un métier qui jusque là était vu comme un engagement total, et marqué par un vocabulaire religieux très important : il fallait « avoir la vocation », on avait une « mission”, etc. Et dans cette perspective la “dé-mission” était vécue comme un échec y compris pour ceux qui quittaient (quasiment des défroqués) auprès de futurs employeurs. Dans un article de Public Sénat François Dubet va dans ce sens en constatant que « La vocation quasi sacerdotale du métier d’enseignant ne correspond plus au modèle de la vie professionnelle. C’est très difficile pour des jeunes gens de se dire : j’en prends pour 40 ans » observe le sociologue. Jean-Claude Carle (sénateur LR) plaide également pour « faciliter les débouchés dans les autres fonctions publiques et dans le secteur privé». Si on considère que nous exerçons un métier et pas une « vocation » alors il faut admettre qu'on puisse y rentrer et en sortir à tout moment. Encore faudrait-il que les ressources humaines soient à la hauteur...
Pourquoi ces chiffres ont-ils eu tant d’impact ? Si cette information interpelle l'opinion globale et la presse, et pas seulement la «corporation» des enseignants, c'est qu'elle entre en résonnance avec des représentations de l'opinion déjà là. Pour le dire autrement, ces quelques chiffres (pas si importants que cela au final) viennent conforter une opinion déjà faite. Comme j’ai essayé de le montrer dans cette chronique sur AlterEcoPlus et comme bien d’autres l’évoquent, c’est la question du “malaise enseignant” qui resurgit à cette occasion. Un malaise qui est la conjonction de nombreux facteurs : le décalage entre le métier idéalisé et le métier réel, un sentiment de déclassement, des rémunérations qui restent faibles à niveau de diplôme égal, une dégradation des conditions de travail pour certains, une complexification du métier, etc... On pourrait poursuivre la liste tant la déploration enseignante est prolixe sur ce thème. Ce malaise enseignant n’est pas forcément une cause de nombreuses démissions, c’est surtout un facteur d’épuisement et de désengagement.
La mise à l’agenda de ce sujet, qui n’est pas exclue d’arrières pensées politiques, est en tout cas là pour nous rappeler que la persistance de ce « malaise enseignant » est une donnée importante qu’il faut prendre en compte dans la difficulté de transformation du système éducatif.
Est-ce que ta grammaire fait du prédicat ?
Vous avez aimé la bataille du latin, vous avez savouré les escarmouches sur l’enseignement de l’arabe, vous avez apprécié le combat du circonflexe, vous avez le goût des rixes sur les gaulois et Clovis, vous allez adorer...la guerre du prédicat...
Dans un billet de blog hébergé par Télérama l'auteure (sous pseudo) qui se présente comme prof de lettres au collège dénonce un stage auquel elle aurait participé où elle a eu le sentiment que la grammaire était remise en question, où on lui aurait fait étudier un texte de Kev Adams, où on aboutirait à "négocier" la grammaire...et où on inventerait des concepts abscons comme le “prédicat".
Evidemment, avec un tel texte, on remet cent balles dans la machine à déploration (qui tourne déjà à plein régime chez les profs) et on alimente le débat sur l'anti-pédagogisme. Ce que n’ont pas manqué de faire les rézosocio et les plus virulents des polémistes. On a même eu droit à une tribune (pourrie) de Brighelli que dénonce sur son blog hébergé par Médiapart, Paul Devin .
Je ne suis pas un spécialiste de la grammaire (loin de là, j’ai même du mal avec quelques règles) et je ne vais donc pas transformer ce bloc notes en cours de grammaire, on peut quand même dire que ce témoignage est très douteux… Je pense qu'elle avait déjà une idée de ce qu'elle allait écrire ou en tout cas en conclure avant même d'y aller… C’est d’ailleurs ce qui se passe avec ce qu’on écrit (sur Twitter je suis habitué) : on y lit ce qu’on veut bien y lire… Ici c’est la même chose avec un stage. Quid des autres participants ? quid des formateurs et des IPR présents ? Le débat s’est focalisé sur le prédicat mais tout le reste mériterait d’être questionné.
Sur la grammaire, je le fais rarement, mais j’ai envie de renvoyer mes lecteurs vers les commentaires sur ma page Facebook (publique et accessible à tous) au moment de la publication de l’article. Cette page est devenue un forum où non seulement des opinions s’échangent et même s’affrontent mais aussi un endroit où on mutualise des connaissances et même des expertises. Je voulais d’ailleurs ainsi profiter de l’occasion pour remercier tous mes lecteurs.
Sans être trop technique (j’en serais incapable), on peut noter que la notion de “prédicat” n’est pas une notion neuve. Aristote l’évoquait, c’est vous dire… Elle est surtout déjà utilisée au Québec . Cette notion est inscrite désormais au programme du cycle 3 avec l’idée, dit-on, que cela facilite la compréhension de la construction de la phrase pour les plus jeunes avant de complexifier ensuite. Le prédicat, c’est (tout simplement) la fonction du groupe verbal. Et contrairement à ce qu’on peut lire dans les journaux mal informés, l’enseignement du prédicat ne remplace pas celui des compléments de verbe (COD…) : il le précède. Sur ces aspects techniques, je vous renvoie vers le site Charivari à l’école qui propose une explication très pédagogique. En revanche, si vous aimez la polémique vous pouvez vous tourner vers Le Parisien qui titre “Nouvelles règles de grammaire : on y perd son latin ” et propose également une confrontation des avis de Michel Lussault (pdt du CSP) et de Jean-Paul Brighelli.
Pourquoi cette polémique surgit-elle maintenant alors que les programmes sont sortis il y a plusieurs mois ? On se le demande… En fait, on est dans la construction (concertée ? telle est la question…) d’un buzz identique à ce qu’a pu être la querelle sur l’accent circonflexe et la réforme de l’orthographe (alors que cela datait de plusieurs années) et toutes les autres polémiques du même tonneau. Comme on est dans une sorte de copiage circulaire et que les journalistes trainent beaucoup trop sur les réseaux sociaux et pensent à tort que les polémiques qui s’y développent reflètent l’opinion enseignante, on se retrouve avec ce bad buzz. Et on en a même deux pour le prix d’un avec les démissions d’enseignants. Et le flux n’est pas prêt de se tarir.
Dans cette affaire de “prédicat”, on retrouve plusieurs ingrédients souvent utilisés dans la recette pour cuisiner une polémique. D’abord un fond d’anti-pédagogisme à base de sources incertaines mais bien vite réchauffées par d’autres médias qui reprennent sans discernement ni vérification. Ensuite une bonne louche de nostalgie : ah le bon vieux COD... (au passage on notera que “complément d’objet direct” est tout aussi abscons et jargonnant que prédicat, c’est juste une question de point de vue et d’ancienneté). On y rajoute les craintes (légitimes) des parents qui pensent qu’ils ne pourront plus aider leurs enfants si les règles changent. Et puis surtout, on allonge la sauce avec un esprit de critique “à la française” que le monde entier nous envie. Et qui souvent nous dispense d’agir en accumulant les préalables.
En fait, on a l'impression que par rapport à cette "nouveauté" (Aristote, si tu nous écoutes...), il y a deux attitudes :
- « chouette je vais apprendre des trucs nouveaux et voyons comment je peux peut-être en tirer profit pour améliorer mon travail ! »
- «horreur ! qu'est-ce que c'est que ce truc nouveau qui vient bouleverser mes habitudes et l'École éternelle qui a fait ses preuves ? Créons de ce pas un comité de défense du complément d'objet direct et écrivons une tribune dans les journaux ! »
L’éducation aux primaires (de la gauche)
Pendant ce temps là, il y a une primaire de la “Belle alliance Populaire”. Comme nous l’avons fait avec les programmes de la droite on peut essayer de repérer ce qu’ils disent sur l’éducation.
On trouvera lespropositions de V. Peillon pour l’école et sur LCI . Celles de Manuel Valls sont aussi sur son site de campagne et synthétisées sur aussi sur le site de VousNousIls . Il en est de même pour Benoit Hamon qui développe ses propositions sur son site et qui fait l’objet d’une synthèse sur VousNousIls . Même schéma pour Arnaud Montebourg avec son site et la synthèse sur VousNousIls
On pourra aussi aller jeter un œil sur les propositions de Sylvia Pinel dans Les Échos avant de consulter un comparatif sur EducPros
Parmi les candidats, il y a deux anciens ministres de l’éducation. Si le passage de Benoit Hamon fut très bref (147 jours), celui de Vincent Peillon fut plus conséquent et marqué par plusieurs réformes importantes sur lesquelles il est amené à être interpellé aujourd’hui. Voici ce qu’il dit sur BFMTV sur la réforme des rythmes qui lui a coûté son poste. “Ces 5 matinées de classe, c'était l'intérêt des enfants et c'était ma responsabilité de ministre. Après, le problème est intervenu sur ce qui est après la classe, qui ne relevait pas de ma responsabilité mais celle d'autres ministères et des collectivités locales. J'ai voulu faire en sorte que parents d'élèves, professeurs et collectivités locales décident dans chaque endroit. Je ne pouvais pas imposer d'en haut. C'est une réforme qui demande de la bonne volonté à tout le monde. Peut-être que ça a été un peu difficile, et c'est vrai qu'il y a des endroits où il y a des choses qui ne vont pas du tout”.
Espérons en tout cas que sur ce point comme sur tous les sujets liés à l’éducation, on en parle un peu plus durant les débats que lors de ceux de la primaire de droite...
Tuer le Mammouth
Le livre évènement de la semaine est un livre écrit par deux auteurs. Soazig Le Nevé est journaliste (chargée de l'Education) à la rédaction d' Acteurs publics . Bernard Toulemonde est un membre éminent de « la centrale ». Il a en effet été directeur des Affaires générales au ministère de l'Education nationale de 1982 à 1987 (sous Savary, Chevènement, Monory) ; conseiller au cabinet de Jack Lang lorsqu'il était ministre de l'Education nationale ; directeur de l'enseignement scolaire (collèges et lycées) à partir de 1998, sous Allègre. Il a aussi été plusieurs fois recteur. Le livre s’intitule Et si on tuait le mammouth ? Les clés pour rénover (vraiment) l'Education nationale (Éd. de l’Aube). De nombreux médias en parlent et pour se faire une idée, en plus des critiques, on peut aussi aller en lire les premières pages sur Google Books
Claude Lelièvre dans son blog sur Mediapart en fait une recension plutôt positive et revient notamment sur la liste des «17 idées pour tuer le mammouth en 2017» (à découvrir sur le billet de blog). On peut lire des “bonnes feuilles” ainsi qu’une interview dans L’Obs . On trouvera aussi une présentation du livre chez Denis Peiron dans La Croix et chez Marie-Caroline Missir. Dans son blog hébergé par EducPros elle parle de “livre courageux en relevant les passages où les auteurs s’en prennent au blocage syndical.
Une critique virulente est apportée par Amélie Hart-Hutasse et Christophe Cailleaux dans un billet de blog sur Mediapart . Tous deux se présentent comme des militants du SNES-FSU et s’indignent du traitement médiatique réservé à ce livre et du caractère diffamatoire de certaines déclarations concernant ce syndicat enseignant. On pourra lire aussi une critique très négative chez François Jarraud dans le Café Pédagogique . Il qualifie l’ouvrage de “technocratique et libéral ” et symbolisant “la montée en puissance des technocrates qui supportent de moins en moins l'autorité des politiques et des contre pouvoirs que sont les syndicats et la les libertés des enseignants.”.
Interrogé par le Café Pédagogique Bernard Toulemonde se défend d’un certain nombre d’ accusations “Il ne s'agit pas de créer des petits chefs dans les établissements. Mais de renforcer les pouvoirs des autorités locales dans une forme d'autonomie collective. Il s'agit d'avoir un collectif. ”. Et il conclut :“ [le défi prioritaire de l’école c’est ] de faire fonctionner un service public digne de ce nom au profit des milieux populaires. Par exemple je propose de mettre fin à l'envoi de la moitié des néotitulaires dans les établissements de banlieue et de donner une double paye aux enseignants qui vont en éducation prioritaire. En contre partie ils feront, en plus des cours, des études, des travaux en petits groupes. On ne peut plus continuer à laisser 30% des élèves au bord du chemin comme aujourd'hui.”
Du pire au meilleur…
Commençons par le “pire”...
Le député-maire de Six-Fours-Les-Plages, Jean-Sébastien Vialatte (LR), a envoyé la police municipale devant une école afin de signifier l'opposition de la mairie à la tenue d'un cours d’arabe facultatif, apprend t-on sur LCI . L’élu se défend d’avoir envoyé la police municipale à l’école Reynier, dans une tentative d’intimidation. “Je n’avais pas d’adresse ni de téléphone pour le joindre [l’enseignant] , je n’avais donc pas d’autre moyen que de faire porter le pli par la police municipale”, assure Jean-Sébastien Vialatte, le maire de Six-Fours. Il tente de s’appuyer sur un fait juridique : si l’Etat est responsable du temps scolaire, c’est la mairie qui est chargée du temps périscolaire. Sauf que le “temps scolaire” désigne la totalité des cours dont l’Etat est responsable, et non l’heure à laquelle les enfants sortent de classe. Les cours d’arabe en question s’inscrivant dans le cadre de la politique d’Enseignement de langue et de culture d’origine (Elco), ils sont de la responsabilité de l’Etat, ce qui ne donne pas le droit au maire de s’y opposer ou de refuser l’accès aux locaux.
Pour finir avec des choses plus intéressantes, signalons rapidement quelques lectures.
Ce sont d’abord les propositions du Bondy Blog pour lutter contre les inégalités scolaires.
On pourra aussi prendre le temps de lire une très bonne synthèse Faiza Zerouala dans Mediapart sur l’impact des origines sur la réussite scolaire.
Et on peut finir ces lectures avec le très tonique : “Les 10 « avantages » de l’antipédagogisme ” par Luc Cédelle sur son blog .
Pour se détendre de toutes ces polémiques, on peut aussi aller au cinéma voir “Primaire”, un film réalisé par Hélène Angel avec Sara Forestier et Vincent Elbaz. L’actrice principale, Sara Forestier, a donné plusieurs interviews à l’occasion de la sortie du film. On peut en lire une sur le site VousNousIls et une autre sur AlloCiné.
Elle y dit à chaque fois de très belles choses sur le métier d’enseignant. Elle ne donne pas envie de démissionner !
Bonne Lecture...
Philippe Watrelot
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