Vie et mort du « socle commun »…
Dans le projet gouvernemental, adopté par l'Assemblée nationale, le « socle commun de connaissances »comprend la maîtrise de la langue française, des principaux éléments de mathématiques, d'une culture humaniste et scientifique, la pratique d'au moins une langue étrangère, la maîtrise des techniques de l'information et de la communication. Dans la discussion au Sénat un amendement socialiste l'avait élargi le socle en fixant «six objectifs», notamment «la connaissance des règles de la République, les objectifs culturels, les pratiques physiques et sportives, des objectifs technologiques ainsi que des objectifs d'apprentissage pour construire la citoyenneté des élèves». Très opposé à cette nouvelle rédaction, M. Fillon a donc demandé la suppression de cette mesure de son projet de loi. Il n’y a donc plus pour l’instant de « socle commun »…
A signaler aussi deux dossiers autour de l’école et des adolescents. Le Parisien consacre son fait du jour aux tags et au graffs. 20 minutes et Ouest-France s’intéressent au sommeil des adolescents à l’occasion de la « journée du sommeil ». Eh oui, il y a une journée du sommeil et c’est aujourd’hui. Bonne nuit et…
…bonne Lecture...
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Libération du 17/03/05
Rien vu...
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Le Figaro du 17/03/05
École : le Sénat écarte le socle commun
Les sénateurs ont rejeté aujourd'hui, lors de l'examen du projet de loi d'orientation sur l'avenir de l'école, la mesure phare du texte qui définit un socle commun de connaissances qui venait d'être radicalement modifié par l'adoption surprise d'un amendement du PS.
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LA CHRONIQUE de Michel Schifres
Question d'âge
Mai 68 fut-il un «parcours initiatique» ? La question ne fut jamais posée. L'eût-elle été que la réponse aurait été négative. C'est que ce mouvement-là, sur fond de lutte de classe et d'alliance avec le prolétariat, aspirait à bien autre chose. L'intention était charmante : il voulait mettre à bas la bourgeoisie et se consacrer à la révolution. Ce n'était pas rien. Les lycéens du moment n'ont pas cette ambition. D'ailleurs quelle est-elle ? Autant le leur dire. Personne ne comprend rien à leurs revendications. Pas plus qu'à leurs explications. Un de leurs porte-parole jugeait que la réforme Fillon, leur bête noire, était «vide» et qu'il était donc d'autant plus nécessaire de la combattre.
Cette logique témoigne d'un esprit très révolutionnaire. Il n'empêche. A en croire beaucoup, nul tocsin ne doit être sonné. La grève, la manifestation, la révolte ne seraient qu'un rite de passage de la jeunesse vers le monde adulte et le signe de l'intégration à la société.[…]
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L'Humanité du 17/03/05
« C’est trop grave pour qu’on baisse les bras » (16 mars)
C’est un peu moins nombreux que la semaine dernière, sous un soleil éclatant, encadré d’un plus grand nombre d’adultes, et dans une ambiance infiniment plus sereine, que les lycéens ont manifesté, par milliers, à Paris. « Lycéens en colère, on ne va pas se laisser faire », ont scandé des jeunes venus à pied de différents quartiers de Paris aux cris de « résistance ». Aux abords de la place de la République, toutes les bouches de métro étaient filtrées par des cordons de CRS, omniprésents en amont et en aval du cortège. Pour cette troisième mobilisation, alors que l’examen de la loi d’orientation commençait au Sénat, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) annonçait 20 000 manifestants dans la capitale.
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« Une vraie alternative au projet Fillon » (16 mars)
Rapporteuse du groupe Communiste, Républicain et Citoyen sur le projet de loi Fillon, Annie David fait partie du collectif école du PCF qui a rédigé une contre-proposition à ce texte.
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La doc refuse d’être exilée (16 mars)
Le personnel du Centre national de documentation pédagogique (CNDP) refuse depuis deux ans sa délocalisation à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), voulue par le gouvernement.
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Le CAPES ne tourne pas rond (16 mars)
Quatre cent vingt-six candidats nordistes au CAPES et au CAFEP de mathématiques ont été privés de compas lors de l’épreuve de géométrie le 9 mars dernier, alors qu’il était autorisé dans les autres centres d’examen. Le rectorat a expliqué que les surveillants des centres d’examen d’Hellemmes et de Villeneuve-d’Ascq (Nord), dans la banlieue de Lille, avaient interdit l’utilisation du compas, car celui-ci « ne figurait pas dans les listes de matériel autorisé ».
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Moins nombreux, toujours bruyants (16 mars)
Au lycée Maurice-Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis), la mobilisation ne rassemble plus autant d’élèves qu’au début, mais les motivations des plus endurants restent entières.
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Paroles de lycéens dans la manifestation de Rennes
« Au lycée Châteaubriand, ils viennent de rénover le gymnase, alors qu’il était mieux que celui du bahut où j’étais l’an dernier, à Gagny en Seine-Saint-Denis ! » Sylvain, dix-huit ans, en terminale L, n’en revient pas de cette différence de traitement. « Château », avec ses élèves de prépa deux fois plus nombreux que les lycéens, est un établissement coté de Rennes. « Ici, on forme l’élite », pense même Sylvain. Avant d’ajouter : « C’est illogique de voir qu’en fonction du lieu, on n’a pas les mêmes chances. Même si c’est aussi une question de volonté. C’est sûr qu’avec plus de place donnée au contrôle continu, ça va encore augmenter la différence de valeur du bac. »
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Le Parisien du 17/03/05
Les tags, un fléau qui coûte de plus en plus cher
Pour la première fois, les RG analysent le phénomène des tags, en constante augmentation. Selon leur rapport, les graffitis contribuent à créer un climat d'insécurité et coûtent une fortune à la SNCF, aux communes et aux particuliers
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Des graffitis aux « oeuvres d'art »
Le rapport des RG différencie graffitis, tags et graffs.
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« Le plaisir de faire quelque chose de risqué »
URLE, c’est sa signature. A 20 ans, ce tagueur de Marne-la-Vallée ne revit qu'à la tombée de la nuit. Etudiant en arts plastiques dans une université parisienne, il prend tous les risques avec une bande de passionnés comme lui. Son arme : les bombes de peinture. Beaucoup de policiers du secteur seraient prêts à tout pour l'épingler. Parmi ses supports préférés : la bonne vieille ligne de chemin de fer qui expose mieux que personne les oeuvres interdites au regard des voyageurs. Il a accepté de nous faire partager ses montées d'adrénaline.
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Le vieux Montpellier défiguré
Deux fois par jour, les commandos antitags de la société Ciel vert sont en patrouille dans les différents quartiers de la ville : dix véhicules, une vingtaine de spécialistes antigraffitis qui effacent ce qui a été tagué, notamment pendant la nuit et dans le centre-ville. « Pour parvenir à tenir les murs de la ville propres, nous utilisons toutes les techniques : peinture, hydrogommage, brossage... Certaines façades sont recouvertes d'une résine spéciale qui facilite le nettoyage. Mais ce revêtement est coûteux. Alors chaque jour, il faut gratter les pierres », explique Robert Ripoll, le patron de Ciel vert.
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VOIX EXPRESS
Que pensez-vous des tags dans les transports en commun
Charles R. 47 ANS ENSEIGNANT MONTGERON (91)
« C'est de l'incivisme, un manque total de respect d'autrui et des biens collectifs. Mais je ne suis pas pour infliger à ces vandales une amende ou de la prison. Il faudrait les obliger à nettoyer une rame entière de RER.On dit que les tags sont une forme d'expression pour des jeunes de quartiers défavorisés. J'ai pourtant vu à l'action des ados qui n'avaient pas du tout l'air défavorisés ! »
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La Croix du 17/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 17/03/05
Les ados, mauvais élèves du sommeil
Un tiers des adolescents somnole au réveil ou dans la journée. Levers difficiles, irritabilité, retards scolaires font partie des nombreux troubles causés par un repos perturbé. Pour comprendre ce phénomène, la cinquième Journée du sommeil est organisée aujourd’hui dans cinq hôpitaux et centres médicaux d’Ile-de-France.
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Ouest-France du 17/03/05
Les « dettes de sommeil » des ados
Un jeune Français sur trois se sent somnolent le matin, au réveil. Un sur dix l'est vraiment dans la journée, en raison d'une privation chronique de sommeil. Ce sont les principaux enseignements d'une enquête dévoilée à l'occasion de la 5e Journée nationale du sommeil.
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Le Monde daté du 18/03/05
Google n'est pas la fin de l'histoire, par Renaud Donnedieu de Vabres
Il y a quelques semaines éclatait, comme un coup de tonnerre dans le ciel numérique, l'annonce qu'un serveur américain puissant, efficace, populaire, allait numériser et proposer en ligne 15 millions de livres provenant du patrimoine conservé par quelques-unes des plus prestigieuses bibliothèques anglo-saxonnes.
L'événement intervient dans un climat intellectuel et culturel où la numérisation des documents et des œuvres apparaît comme la clef de tous les problèmes. Celui de l'accès aux œuvres, que la numérisation rendrait aisé, agréable, libre et, de préférence, gratuit. Celui de la fréquentation des bibliothèques, qui trouveraient de nouveaux publics et de nouvelles missions à travers la diffusion numérique. Bref, tel Francis Fukuyama prophétisant bien imprudemment, après Alexandre Kojève, "la fin de l'histoire", les nouveaux oracles de la numérisation auraient trouvé, grâce à Google, l'aboutissement utopique de tant d'années d'efforts, de recherche et... de politique culturelle.[…]
L'accès direct et automatique au savoir permis par les moteurs de recherche ne saurait ni être exclusif ni remettre en cause le rôle essentiel, dans la culture et l'éducation, des médiateurs et des passeurs. Je ne crois pas que la seule clef d'accès à notre culture soit le classement automatique par la popularité, qui a fait le succès de Google.
Au moment où l'on célèbre à si juste titre la mémoire de Foucault, de Sartre et de tant d'autres penseurs de notre modernité, j'ai presque de la gêne à rappeler que le savoir déposé dans les bibliothèques ne se livre pas de lui-même. Dans son épaisseur, sa densité, sa complexité, il fait écran à lui-même. Il faut fouiller, exhumer, reconstituer, hiérarchiser.
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Le magazine "Citato" offre aux lycéens un panorama de la presse
Être un outil de préservation du goût pour la lecture entre l'enfance et l'âge adulte, telle est l'ambition du magazine Citato, diffusé à 172 000 exemplaires (chiffre OJD), qui met chaque mois à la disposition des élèves de 1 300 lycées une sélection d'articles parus dans des publications variées, sur tous les sujets qui font l'actualité.
Une vocation née d'un constat simple : "Il existe un grand vide entre la presse jeune, lue jusqu'à 15-16 ans, et la presse adulte, que l'on aborde en général en commençant des études supérieures ou en travaillant", explique Mehdi Lounis, rédacteur en chef et cofondateur, avec Franck Tirlot, de Citato.
Pour faciliter la transition, les deux trentenaires décident de créer un magazine qui donne envie de lire aux lycéens. Ils choisissent de le lancer à l'occasion de l'édition 2004 de la semaine de la presse dans l'école, pour souligner leur engagement en faveur de cette manifestation. Cette année, l'équipe rédactionnelle du magazine a renouvelé sa participation en aidant à la fabrication du Journal des journaux des lycéens d'Aquitaine, dont une partie reprend le principe de Citato.
Un concept élaboré autour d'une volonté commune : mettre en valeur la principale richesse de la presse française, sa diversité. Citatosera une revue de presse commentée, inspirée par l'exemple de Courrier international, ciblée sur un lectorat jeune.
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jeudi, mars 17, 2005
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