« La violence s’étend dans les collèges et les lycées » c’est le titre de La Croix. Ce journal consacre un long article à ce sujet en s’appuyant sur une enquête de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) où trois chercheurs ont décortiqué les résultats de l’enquête « Espad » réalisée à l’échelon européen en 1999 et 2003.
Autre danger traité par vos journaux : les sectes. Un autre rapport publié aujourd’hui met l’accent sur les dérives sectaires de mouvement de modes tels que les « gothiques » et aussi sur l’enseignement à domicile qui peut masquer un endoctrinement sectaire.
Enfin, on trouvera plusieurs articles sur le mouvement des lycéens. La dernière forme d’action est l’occupation des locaux. Mais comme le rapporte Libération «Bloquer le lycée, c'est presque un geste de désespoir», dit une lycéenne On nous pousse à nous radicaliser. Pendant ce temps la loi d’orientation finit son parcours parlementaire avec l’adoption d’une version définitive par la Commission mixte paritaire (CMP), qui réunit des députés et des sénateurs. Elle sera proposée au vote de l'Assemblée et du Sénat le 24 mars. La CMP aurait conservé la plupart des amendements adoptés par le Sénat.
Bonne Lecture...
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Libération du 23/03/05
Où les lycéens campent sur leurs positions
Il y a des couvertures sous le préau, une ambiance plutôt festive et un léger parfum d'interdit. Depuis jeudi, des dizaines de lycéens dorment à la belle étoile dans la cour du lycée Jean-Jaurès de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Tous les soirs, le proviseur demande aux élèves de lever le camp. «Pas question», répondent-ils. De l'autre côté du portail, leurs parents se relaient, fournissant nourriture et boisson aux occupants.
Dormir sur place, c'est la forme la plus radicale du «blocage». Votée lors de la dernière assemblée générale de la coordination nationale des lycéens, l'occupation des établissements se veut un relais aux manifestations. A la huitième semaine de mobilisation, le mouvement s'essouffle. Seulement 50 000 à 60 000 manifestants mardi 15 mars pour l'ensemble de la France, contre 165 000 le 8 mars. Et pendant ce temps, le texte de loi du ministre de l'Education franchit les étapes législatives, «sans tenir compte de nous», dénoncent les lycéens. «Bloquer le lycée, c'est presque un geste de désespoir», note une Parisienne. On nous pousse à nous radicaliser.»
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Les blogs lycéens dans la mire des chefs d'établissement.
La guerre aux blogs menace dans les collèges et lycées. Depuis le début du mois, les exclusions définitives se multiplient à l'encontre de jeunes blogueurs de plus en plus nombreux à cogner sur leurs cibles préférées : professeurs et camarades de classe.
Lundi, le collège Teilhard-de-Chardin à Chamalières (Puy-de-Dôme) a décidé le renvoi «d'un élève brillant» mais qui a oublié le langage châtié en évoquant, sur l'Internet, les «petits péteux» et autres «brochettes de poulets» qui l'entourent (dixit le principal). Le tout agrémenté de photos de professeurs accompagnées de propos franchement injurieux. Le cas n'est pas isolé : le 10 mars dernier, trois élèves du collège Henri-Matisse de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) ont été exclus définitivement pour avoir insulté des professeurs sur leur blog. Jeudi dernier, c'est dans un collège privé d'Amiens que trois renvois ont été prononcés.
Loin d'être marginal, le phénomène blog devient contagieux : selon la délégation interministérielle aux usages de l'Internet (DUI), plus d'un élève sur deux dans les collèges et lycées anime ou participe à un blog. Rien de plus facile que de prendre des photos avec son portable et de les publier ensuite avec des légendes au vitriol.
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Enfants et ados cibles des sectes.
Des manifestations de dérives sectaires moins apparentes en 2004, mais qui ont gagné en diversité et en complexité. C'est ce qui ressort du rapport annuel de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) rendu public hier. «Sans être à l'abri de poussées délirantes imprévisibles, notre société paraît mieux protégée que d'autres des débordements», a estimé le président de la Miviludes, Jean-Louis Langlais. Pour autant, la mission pointe des dangers nouveaux. En particulier les pratiques sectaires qui menacent les adolescents, comme les groupes d'inspiration satanique
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Le satanisme, marchepied de l'extrême droite.
Des jeunes un peu paumés en quête d'identité se laissent séduire par une forme de folklore.
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Le Figaro du 23/03/05
Des lycéens irréductibles occupent leurs établissements
Alors que le projet de loi Fillon était examiné hier par la commission mixte paritaire au Sénat, dernière étape avant son adoption définitive demain, la mobilisation des lycéens a pris une forme minoritaire mais radicale depuis la fin de la semaine dernière : le blocage ou l'occupation de lycées. Une ultime tentative de raviver les braises du mouvement. Deux établissements des Hauts-de-Seine ont ainsi été bloqués hier tandis qu'une centaine d'adolescents d'un lycée de Seine-Saint-Denis ont passé leur troisième nuit dans la cour de récréation. D'autres encore ont bloqué l'entrée du lycée Montesquieu de Bordeaux ou celle d'un établissement de Rennes.
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L'Humanité du 23/03/05
La colère lycéenne toujours vive
Éteinte, la colère lycéenne ? Pas complètement. Comme une traînée de poudre, les échos remontent des établissements, qui font entendre une mobilisation toujours vive. En dépit de l’adoption par le Sénat, samedi, du projet d’orientation sur l’école et d’une mobilisation moins forte qu’espérée mardi dernier (moins de 60 000 manifestants contre 162 000 la semaine précédente), des foyers d’opposants au projet Fillon résistent fermement. À Perpignan, près de 500 lycéens se sont retrouvés, hier, pour une manifestation surprise. Idem à Maison-Alfort, dans le Val-de-Marne, où ceux du lycée Eugène-Delacroix étaient près de 150, lundi, à se diriger vers le rectorat. Le Comité d’action lycéenne (CAL), enfin, appelait hier à manifester à Paris.
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Lire un journal, ça s’apprend
La semaine dernière 14 000 établissements scolaires ont bousculé leurs programmes habituels. Et pour cause, du 14 au 19 mars avait lieu la semaine de la presse et des médias dans l’école. Pour cette 16e édition, le groupe de pilotage national (organismes de presse, ministère de l’Éducation nationale et ministère de la Culture) avait choisi pour thème « Diversité des médias, pluralisme des opinions ». Ainsi plus de quatre millions d’élèves, de la maternelle au lycée, ont pu débattre avec des journalistes venus faire partager leur goût pour l’information.
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Le Parisien du 23/03/05
Rien vu… (et en plus c’est payant…)
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La Croix du 23/03/05
Violence ordinaire dans le secondaire
La violence scolaire n’explose pas mais se banalise. Les agressions de la vie quotidienne, dégradations des biens et vols d’objets augmentent beaucoup plus que les actes spectaculaires, comme les agressions de professeurs ou l’utilisation d’armes. Mieux canalisée dans les collèges et lycées réputés sensibles des cités, cette violence que l’on pourrait dire «ordinaire» progresse en revanche sur tous les terrains, des établissements de milieu rural à ceux des centres-villes.
Une enquête que révèle aujourd’hui La Croix apporte un complément d’information extrêmement précieux sur l’augmentation, attestée mais mal identifiée, de la délinquance dite juvénile. Trois chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Marie Choquet, Christine Hassler et Delphine Morin, ont décortiqué les résultats de l’enquête « Espad » réalisée à l’échelon européen en 1999 et 2003. Les résultats avaient déjà été exploités et rendus publics en ce qui concerne les volets toxicomanie ou suicide des adolescents (lire La Croix du 5 novembre 2004). En revanche, les questions portant sur les violences n’avaient pas encore livré leurs secrets. Alors que les analyses du ministère portent sur les actes graves déclarés par l’administration (lire Repères ci-contre), le rapport de l’Inserm, lui, présente pour la première fois un état des lieux à partir des réponses fournies par 16 500 collégiens et lycéens – dont 18 % scolarisés dans le privé – dans 400 établissements publics et privés.
Première leçon de l’enquête : la violence scolaire a certes augmenté entre 1999 et 2003, mais cette évolution est variable selon les types de violence. Près de la moitié des types de comportement étudiés (5 sur 11) connaissent une augmentation et, parmi eux, les dégradations de biens publics ou privés se hissent largement en tête : 22 % des jeunes déclarent en 2003 avoir « abîmé exprès » des biens contre 16 % quatre ans plus tôt. Soit une augmentation de 40 %. Arrivent ensuite les vols d’objets d’une valeur supérieure à 15 ? : la proportion de jeunes avouant cette conduite progresse de deux points, passant de 11 % à 13 %, soit une augmentation de 20 %. Le développement d’équipements tels que les téléphones portables ou les lecteurs de musique explique certainement ce résultat, commentent les auteurs de l’enquête.
En revanche, les violences les plus graves comme l’agression d’un professeur, l’utilisation d’armes, les pratiques incendiaires ou la revente d’objets volés ne progressent pas ou faiblement. Les faits divers tragiques et les récits spectaculaires qu’en font certains médias exacerbent la sensibilité de l’opinion publique à la délinquance juvénile.
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Les jeunes aménagent leur au-delà
S’ils sont de plus en plus nombreux à croire à la vie après la mort, les jeunes imaginent l’au-delà hors des sentiers traditionnels de la religion
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20 minutes du 23/03/05
Inquiétudes sur le satanisme et ses dérives
Le phénomène satanique prend de l’ampleur en France, s’inquiète la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son rapport 2004 dévoilé hier. Sans chiffrer le phénomène, elle souligne que les satanistes « s’exposent à une dérive sectaire ». Habillés et maquillés de noir, ils se retrouvent autour de « références antichrétiennes et antirépublicaines, de goûts musicaux » et d’« un goût prononcé pour la magie et le vampirisme ». Evalués à 4 000, selon Paul Ariès, auteur de Satanisme et vampirisme, le livre noir (Ed. Golias), ils ont profané vingt-trois tombes en France l’an dernier. Le gothisme, mouvement culturel plus modéré et plus répandu chez les jeunes, est une passerelle vers le satanisme, souligne le rapport.
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Les lycéens refusent de rentrer dans le rang
A la veille du vote définitif du projet de loi d’orientation sur l’école, les lycéens ont continué hier de mettre la pression un peu partout en France, à travers de nouvelles formes d’actions destinées à obtenir le retrait de la réforme.
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A Montaigne, ultime souffle d’un mouvement
« C’est une mobilisation symbolique », admet Karl Stoeckel, secrétaire général de l’Union nationale lycéenne (UNL). Devant le lycée Montaigne (6e), un bras de fer désespéré s’est engagé entre les élèves et l’administration. Il est 16 heures hier lorsque la direction du lycée décide d’annuler tous les cours et de ne plus laisser personne entrer dans l’établissement. Furieux, une cinquantaine d’élèves escaladent alors les grilles, pénètrent par la fenêtre dans une salle de classe, et menacent de passer une deuxième nuit sur place. « A cause des casseurs, les manifestations ne motivent plus grand monde, alors on a choisi l’occupation », constate Lucas. « Mais il ne faut pas se leurrer, le mouvement est en train de mourir», ajoute Anouar. Il est en effet trop tard : la loi d’orientation sur l’école a été adoptée au Sénat ce week-end.
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Ouest-France daté du 23/03/05
Les jeunes sont les cibles des sectes
Le phénomène des sectes, en France, ne progresse plus, estime la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Toutefois, la Miviludes met en garde contre certaines dérives dont les premières victimes sont les jeunes.
L'an dernier, 1 200 enfants en âge scolaire étaient, en fait, « instruits » dans leur famille. Depuis 1998, l'Éducation nationale doit évaluer l'enseignement qui leur est donné et veiller à ce qu'ils ne subissent pas un endoctrinement sectaire. 677 contrôles ont été réalisés. Chiffre non négligeable : 10 à 20 % de ces enfants étaient sous « influence sectaire ».
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Le Monde daté du 23/03/05
La mobilisation lycéenne se poursuit pour "maintenir la pression"
La mobilisation lycéenne s'est poursuivie, lundi 21 et mardi 22 mars, avec des fortunes diverses mais aussi une nouvelle forme d'action, le blocage des lycées, alors que l'adoption définitive de la loi Fillon par la commission mixte Assemblée-Sénat devrait avoir lieu jeudi.
La mobilisation n'est pas comparable aux grandes journées nationales de manifestations de février ou de début mars qui ont vu jusqu'à 165 000 lycéens battre le pavé à travers la France. Toutefois, malgré le vote inéluctable de la loi, dont certains points ont même été renforcés par les sénateurs, le noyau dur des opposants continue à demander son abandon, tandis que les organisations lycéennes entendent "maintenir la pression".
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La Mission contre les dérives sectaires s'inquiète de la "progression sensible" du satanisme en France
L.a vague de profanations de cimetières en France a attiré l'attention de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Cet organisme, rattaché aux services du premier ministre, a choisi de consacrer un chapitre de son rapport annuel, rendu public mardi 22 mars, au développement du satanisme en France.
La Miviludes s'inquiète d'une "progression sensible du phénomène". La mode favorise cette évolution : la "vague gothique" est devenue une attitude esthétique "très tendance" chez certains adolescents. La mouvance sataniste serait constituée de "micro-groupes hybrides aux attaches multiples et aux obédiences mal affirmées".
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mercredi, mars 23, 2005
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