Novembre en mars…
On peut lire dans certaines analyses qu’il y aurait une « fusion » entre les émeutes de novembre 2005 et les manifestations anti-CPE de ce mois de mars. Cela me semble être une erreur d’analyse et ne pas coorespondre à la réalité que je peux observer. Si, comme je l’ai dit, il y a aujourd’hui des évènements qui font penser aux émeutes urbaines, on ne peut en aucun cas dire qu’ils servent le mouvement anti-CPE (ils le desservent plutôt) et encore moins qu’ils concernent les mêmes personnes. Les unes subissent les méfaits des autres. Même si tous sont victimes…
L’exercice de la revue de presse, auquel je me livre depuis trois ans, suppose un peu de recul et d’analyse. Il est des jours où cela est plus ou moins facile. Qu’on me permette aujourd’hui de dire « je » et de me situer plutôt au niveau du ressenti.
J’ai vécu en effet une journée assez éprouvante dans mon lycée. Savigny sur Orge, la ville où je suis né j’ai grandi et où j’enseigne aujourd’hui, a été le théâtre de violentes émeutes urbaines. Le lycée a été « attaqué » (je ne trouve pas d’autres mots) pour la quatrième fois en une semaine. Il faut dire qu’il s’agit d’un château et que dans l’imaginaire de certains jeunes de cette partie de l’Essonne, c’est un symbole. Une sorte de « Bastille » à prendre. Il y a eu de violents affrontements avec la police devant les grilles fermées du lycée. J’ai pu assister à tout cela dans la fumée des lacrymogènes et les tirs de flash-balls… Sentiment d’être assiégé, sidération devant la violence gratuite et surtout, pour moi, beaucoup de questionnement sur l’évolution de notre société. On était loin de la revendication contre le CPE, on assistait plutôt à une réédition de novembre, qui avait déjà été très chaud dans notre banlieue. Les braises sont loin d’être éteintes…
Pour revenir à une revue de presse plus normale, je voudrais quand même finir en citant quelques articles intéressants.
Encore une fois, c’est dans Ouest France qu’il faut aller chercher les analyses les plus pertinentes. Louis Chauvel, sociologue, apporte une problématique en termes de générations et montre à quel point le choix de la société française est celui du sacrifice d’une partie de sa jeunesse. Il ya longtemps, un essayiste, Michel Albert, avait qualifié notre marché du travail de jungle régie par la « loi du vieux mâle » où les jeunes étaient exclus ainsi que les plus âgés. Cette analyse est encore plus d’actualité aujourd’hui nous dit Louis Chauvel.qui rajoute : « Les jeunes servent de variable d'ajustement. »
Autre analyse pertinente et voisine de celle ci dans Le Monde avec un texte intitulé : « Dépendance et précarité : avoir 20 ans en 2006 ». Dans notre pays vieillissant, on assiste à une inversion de la courbe de la distribution des revenus. Jusqu'alors, les pauvres étaient les personnes âgées qui n'avaient pas cotisé assez longtemps pour tirer des bénéfices du système de retraite créé en 1945 alors que les jeunes bénéficiaient d’une situation plus favorisée. Tout cela s’est inversé aujourd’hui. Ce sont les jeunes qui subissent le déclassement, la précarité et la pauvreté.
Comment leur redonner des raisons d’espérer ?
Ce soir, ce n’est pas à cause des fumigènes que j’ai la gorge serrée…
Bonne Lecture...
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Libération du 23/03/06
La raideur de Villepin attise la colère étudiante
Face à son entêtement, ils promettent de faire monter la pression.
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Forte mobilisation et quelques incidents en régions
Des dizaines de milliers d'étudiants et lycéens ont de nouveau manifesté jeudi dans toute la France pour demander le retrait du contrat première embauche (CPE). Leurs syndicats espéraient mobiliser à travers plus de 30 cortèges au moins autant, voire plus de manifestants que lors de la précédente journée d'action du 16 mars, où de 250.000 à 500.000 anti-CPE étaient descendus dans la rue.
Des incidents ont marqué les premiers défilés, notamment à Marseille, où des jeunes «non identifiés» ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre en marge du cortège. A Savigny-sur-Orge, dans l'Essonne, des affrontements ont opposé des jeunes aux policiers. A Rennes quelques centaines de jeunes harcelaient encore dans l'après-midi les forces de l'ordre à l'issue d'une manifestation qui avait réuni dans le calme en fin de matinée entre 6.000 et 12.000 personnes.
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«C'est joli une fac bloquée avec des tables et des chaises»
Jeudi, rencontre avec des étudiants qui tiennent le piquet de grève aux entrées de la fac
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L'occupation tourne vinaigre à l'EHESS
L'Ecole des hautes études en sciences sociales a été pillée par des militants radicaux.
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A Lille, la lutte étudiante passe aussi par l'ANPE
Des représentants de l'université de droit Lille-II sont allés discuter du contrat première embauche avec des chômeurs.
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Noirs refrains sur la jeunesse
par Florence AUDIER et Laurence LIZE et Christophe RAMAUX
économistes à l'université Paris-I.
Chômage des jeunes, guerre des générations, certains préfèrent assombrir le tableau.
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Le Figaro du 23/03/06
Entre 220.000 et 450.000 manifestants : la rue gronde
220.000 manifestants selon la police et 450.000 selon les organisateurs ont une nouvelle fois battu le pavé jeudi, pour contester le Contrat Première embauche. En marge des défilés, de nombreux incidents ont éclaté.
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Les banlieues franciliennes placées sous étroite surveillance
Les incidents se multiplient autour des lycées de la périphérie parisienne.
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CPE : Villepin prend sa plume et tend la main aux syndicats
Les centrales syndicales, qui ont reçu jeudi une lettre les invitant à venir débattre « rapidement » du Contrat première embauche à Matignon, donneront leur réponse cet après-midi. Patrons, lycéens et étudiants devraient leur emboîter le pas
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L'Humanité du 22/03/06 (un jour de retard)
Bavure policière au pied de la statue de Marianne
Nicolas Sarkozy a reçu, hier, une délégation de SUD PTT sur les causes du coma de Cyril Ferez. Les témoignages des journalistes et des manifestants sont accablants.
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Heurts sans suite en Seine-Saint-Denis
Quelques échauffourées ont éclaté dans le sillage des manifestations anti-CPE qui se sont déroulées hier en Seine-Saint-Denis.
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Le Parisien du 23/03/06 ( payant)
Les examens en danger
Cours annulés, campus bloqués : le mouvement dans les universités ne faiblit pas. Dans de telles conditions, et alors qu'une nouvelle journée d'actions est prévue aujourd'hui, le report des examens apparaît de plus en plus inévitable.
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Les associations de parents d'élèves partagées
LE BAC pourra-t-il se tenir normalement ? Les examens universitaires sont-ils vraiment menacés ? Les deux principales associations de parents d'élèves du public ne sont pas d'accord. Logique : la première, la FCPE (à gauche, 325 000 adhérents), appelle à une journée « école morte » le 28 mars. Elle invite « tous ceux qui le peuvent à ne pas envoyer leurs enfants à l'école en signe de protestation et de solidarité avec la jeunesse ».La Peep (270 000 adhérents), elle, clame haut et fort que « le blocage des établissements est insupportable » et que « d'autres formes d'actions doivent être trouvées par ceux qui sont en désaccord avec la mesure gouvernementale ».
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« Si le mouvement se poursuit, nous ne répondons plus de rien ! »
YANNICK VALLÉE, patron de la Conférence des présidents d'université (CPU)
Pour l'instant, je suis plus préoccupé par les violences, mais la question des examens va très rapidement venir sur la table.
En tout cas, beaucoup d'étudiants s'en inquiètent. Si le mouvement se finit dans la semaine, ils n'auront raté que trois ou quatre semaines de cours. Nous pourrons encore gérer la situation : en écourtant les vacances, en organisant le rattrapage des cours perdus, en les mettant en ligne sur Internet, comme cela se pratique déjà dans certaines universités, notamment en droit ou en médecine. Nous pouvons imaginer de décaler les examens à la fin du mois de juin, voire début juillet. Pour septembre, cela risque d'être très compliqué, car certaines universités auront alors déjà repris les cours.
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Le regard critique des médias étrangers
« Cela paraît surréaliste ! »
Antonio Gout de Montanello, correspondant de l'agence AlterPress (Mexico, Mexique)
« Manifester : un sport national ? »
Jason Burke, « The Observer » (Grande-Bretagne)
« La fin de la méthode française »
Michaela Wiegel, du « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (Allemagne)
« Problèmes d'enfants gâtés »
Louis Keumayou, du « Messager » (Cameroun)
« Trop de protection sociale »
Xianwang Liao, du « Quotidien du peuple » (Chine)
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« Tout le monde s'inquiète
EVA, en licence d'anglais à Paris-III Censier »
QUEL QUE SOIT leur engagement dans la lutte contre le CPE, la plupart des étudiants voient approcher la fin d'année avec une sourde inquiétude. Il n'y a qu'à tendre l'oreille du côté des facs les plus perturbées par le mouvement, de Nanterre à Paris-IV en passant par Tolbiac ou le campus de Jussieu.
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La Croix du 23/03/06
Rien vu...
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20 minutes du 23/03/06
Des lycéens de plus en plus remontés
Ils sont redoutés car réputés plus incontrôlables que leurs grands frères des universités. Depuis une semaine, « la mobilisation s'enracine dans les lycées », expliquait hier Karl Stoeckel, président de l'Union syndicale lycéenne. Et aujourd'hui, les lycéens devraient participer activement à la grande journée de manifestations prévues dans toute la France. Mais alors que l'étincelle CPE a tardé à prendre dans les lycées, « on a des échos que c'est tendu », a assuré Bernard Boisseau, secrétaire général du Snes-FSU. Selon lui, « les chefs d'établissement s'opposent à ce que les jeunes se réunissent parce qu'ils craignent des violences, l'intrusion de personnes extérieures. » Les proviseurs ferment leurs établissements pour éviter tout écart de sécurité, laissant les jeunes livrés à eux-mêmes. Donnant ainsi lieu, chaque jour, à des manifestations spontanées et autres sit-in, plus ou moins suivis de heurts avec les forces de l'ordre
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CPE: étudiants et lycéens s'apprêtent à manifester à nouveau
Etudiants et lycéens s'apprêtaient à manifester une nouvelle fois contre le CPE, ce jeudi, conscients que dans le "bras de fer total" qui les oppose au gouvernement, la mobilisation ne saurait être moindre que la semaine précédente.
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Ouest-France du 23/03/06
« Cette génération est orpheline de tout »
Derrière la fronde anti-CPE, c'est toute une jeunesse qui dit son inquiétude pour l'avenir. Comment vivent les 18-25 ans en 2006 ? Qu'espèrent-ils ? Jusqu'à dimanche, Ouest-France leur donne la parole et interroge des adultes qui les observent. Aujourd'hui Louis Chauvel, jeune sociologue, témoin sans complaisance de la fracture entre les générations.[…]
La France a fait le choix des pays conservateurs. Faute de croissance, elle a protégé les carrières des aînés, particulièrement celles des hommes, les baby-boomers, en défaveur de tous les autres : immigrés, jeunes, femmes. Dans une entreprise en difficultés, on organise des départs en préretraites et, si cela ne suffit pas, on licencie les derniers arrivés. Les jeunes servent de variable d'ajustement.
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EDITORIAL
Génération orpheline
par Bernard LE SOLLEU.
En sortant de son chapeau le CPE, le Premier ministre ne s'est pas méfié. On lui assurait que le calme régnait et régnerait dans les universités. Trompe-l'oeil. Les étudiants sont hantés par la peur du chômage, du déclassement social, des années d'études qui ne débouchent sur rien. Ils dépendent de leurs parents et ça leur pèse, c'est à la fois facile et humiliant. Depuis vingt ans, par ailleurs, on assiste à la paupérisation des universités. Sans que les hommes politiques ne s'en inquiètent. Les étudiants leur font si peur. Un gouffre sépare désormais les grandes écoles, fort bien nanties, et certaines facultés transformées en vastes garderies pour étudiants prolongés, jamais informés sur les réalités du monde du travail.
C'est tout cela qui surgit quand on interroge cette jeunesse à qui l'on donne si peu de place, si peu la parole. Elle n'est nulle part : elle adhère peu aux partis politiques, se détourne trop souvent des élections. Il lui reste la rue et ces secousses telluriques rapprochées qui devraient alarmer les classes dirigeantes. Les jeunes savent désormais que le modèle social français, tant vanté, a du plomb dans l'aile et qu'il est à leur endroit parfaitement injuste. Le gouvernement ne prône que la seule solution du libéralisme et de la flexibilité. Comme s'il n'y avait qu'une issue : le modèle américain ou le dépérissement.
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Le Monde daté du 24/03/06
Les jeunes maintiennent la pression, Villepin lâche du lest
Selon le ministre de l'intérieur, 220 000 manifestants ont participé, jeudi, au mouvement anti-CPE sur l'ensemble du territoire. Les organisateurs annoncent, eux, le chiffre de 450 000 manifestants, soit un peu moins qu'une semaine auparavant.
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Yannick Vallée : "La stratégie du pourrissement n'est pas acceptable"
Dans un entretien au "Monde", le président de l'université Grenoble-I évoque le malaise profond des étudiants, et renouvelle sa demande de suspension du contrat première embauche
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Elus et proviseurs s'alarment de la situation explosive des banlieues
“Aucune leçon n'a été retenue. La République est en train de foutre le camp !", s'exclame Claude Dilain, maire (PS) de Clichy-sous-Bois. "Une espèce de guérilla urbaine se dessine. On va au-devant d'un problème d'ordre public majeur", prévient Jean-Christophe Lagarde, député (UDF) de Seine-Saint-Denis et maire de Drancy.
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Dépendance et précarité : avoir 20 ans en 2006
Au milieu des années 1970, un indicateur aurait dû jouer le rôle d'alerte. Les économistes le mettent en avant pour dater le début de la dégradation de la situation des jeunes : l'inversion de la courbe de la distribution des revenus.
Jusqu'alors, les pauvres étaient les personnes âgées qui n'avaient pas cotisé assez longtemps pour tirer des bénéfices du système de retraite créé en 1945. Beaucoup vivaient dans la misère, alors que les moins de 30 ans surfaient sur la vague des "trente glorieuses", années d'après-guerre où la France s'est reconstruite, puis industrialisée. Les entreprises et l'administration recrutaient, et garantissaient à leurs employés une carrière continue et un bon salaire d'embauche.[…]
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"Il faut attendre trois ans pour que 70 % d'une génération accède à un CDI"
Hugues Bertrand, ancien directeur du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ)
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Poussée à gauche chez les jeunes selon l'IFOP
L'"effet CPE" se fait-il sentir dans les choix politiques des jeunes ? Selon l'analyse à laquelle vient de se livrer l'IFOP, à partir d'enquêtes d'opinion menées depuis 2003, la proximité des jeunes avec les partis de gauche connaîtrait un décollage en janvier, février et mars 2006.
L'étude, qui compile 14 269 interviews des 18 à 24 ans, révèle que ces derniers indiquent aujourd'hui se sentir "proches" de la gauche, pour 49, 9 % d'entre eux ; un score en hausse de plus de 8 points par rapport à décembre 2005 où l'ensemble des partis de gauche totalisait 41,3 %.
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Le Nouvel Obs permanent du 23/03/06
Robien songe à "décaler" les examens
Interrogé sur la tenue des examens, Gilles de Robien a jugé que "c'est toujours possible" en évoquant toutefois un report possible en septembre.
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L’Express Quotidien du 23/03/06
"Nous ne sommes pas responsables des débordements"
Alors que les lycéens seront de nouveau dans la rue avec les étudiants, aujourd'hui, Tristan Rouquier, le président de leur principal syndicat, la FIDL, revient sur une mobilisation qui va croissant
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Une sélection dans les dépêches du 23/03/06
CPE: 220.000 à 450.000 manifestants en France, dont 23.000 à 50.000 à Paris
Les manifestations lycéennes et étudiantes anti-CPE de jeudi ont réuni à travers la France de 220.000 participants, d'après le ministère de l'Intérieur, à 450.000 selon les organisateurs, dont 23.000 à Paris d'après la police et 50.000 selon les syndicats de jeunes.
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L'esplanade des Invalides balayée par un déchaînement de violences
A quelques mètres de la place des Invalides, deux voitures et un commerce sont en feu, rue Saint-Dominique à Paris. A peine arrivés, les pompiers sont pris pour cible par des dizaines de casseurs qui tentent de renverser une voiture sur leur fourgon.
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Violences : 420 interpellations en France jeudi, dont un tiers à Paris
Quatre cent vingt personnes ont été interpellées jeudi en France en marge des manifestations anti-CPE, "le plus souvent pour des faits de violence, de vandalisme et d'agressions sur les forces de l'ordre", selon un bilan de la police communiqué peu après 20H00.[…] Pour le reste, 48 personnes ont été interpellées à Savigny-sur-Orge (Essonne), a précisé la DGPN. Une autre source policière a précisé que neuf étaient toujours en garde à vue jeudi en fin de journée.
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Heurts dans lycées et collèges à Nantes: les autorités alertent les parents
Le recteur de l'académie de Nantes, Bernard Dubreuil, et le préfet de région, Bernard Boucault, ont alerté jeudi les parents de mineurs sur leurs responsabilités après plusieurs heurts dans les lycées et collèges de l'agglomération nantaise.
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CPE: incidents en fin de manifestation à Grenoble
Des affrontements entre des jeunes et les forces de l'ordre ont émaillé la fin de la manifestation anti-CPE à Grenoble devant la préfecture et dans la ville piétonne, faisant à 19H00 deux blessés chez les policiers et quatre blessés chez les manifestants, a indiqué la police.
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Pour en savoir plus
L’indispensable café pédagogique
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
La maison des enseignants
Les dépêches AFP-Éducation sur le site Voila.fr
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
jeudi, mars 23, 2006
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