lundi, mars 27, 2006

Revue de presse du lundi 27 mars 2006

Combien ? Et après ?
Voilà les deux question que l’on se pose aujourd’hui dans cette revue de presse majoritairement consacrée au CPE.
Combien de manifestants ? Quelque soit le mode de comptage (lire à ce sujet la dépêche très intéressante de l’AFP), tout le monde s’attend à une forte mobilisation et à de fortes perturbations. Mais beaucoup de journaux insistent aussi sur le risque de violence et le fort déploiement policier.
Combien de français sont contre ? Selon un sondage Ipsos diffusé aujourd’hui lundi 27 par Le Monde et France-2, le rejet du contrat première embauche est plus fort que celui du plan Juppé de réforme de la Sécurité sociale en 1995. 63% des Français désapprouvent l'inflexibilité de Villepin sur le dossier et jugent la volonté de dialogue du Premier ministre "pas convaincante" contre 34% qui l’approuvent
Et après ? Les jours suivants sont décisifs. Le 1er ministre a invité par lettre les cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et les organisations étudiantes, mercredi à Matignon, afin de poursuivre les discussions sur le sujet. Pour l’instant, il s’agit toujours d’aménagement et d’invitations séparées. Mais tout peut changer. Jeudi, c’est le conseil constitutionnel qui rend son avis. Et celui-ci est très attendu. Car ce serait un moyen de sortir du conflit sans perdre la face…

Encore une fois aujourd’hui, on ira faire aussiun tour du côté des analystes. Les sociologues occupent les pages de vos quotidiens. Louis Chauvel est dans Libération et poursuit son analyse en termes de génération. Celle ci est contestée dans L’Humanité par Jean Lojkine. Cet autre sociologue rétorque « Parler de « lutte de générations » n’est donc qu’un leurre, un pare-feu destiné à masquer la montée de la lutte des classes. . François Dubet est aujourd’hui dans 20 minutes où il affirme que « En fait, les étudiants et les jeunes des cités posent la même question : qu'est-ce que la société a à leur offrir ? ». ce sont bien sûr les réponses qui sont différentes.

Quittons le CPE pour finir cette revue de presse avec une interview de Philippe Meirieu dans Le Monde. Il y explique pourquoi il ne veut pas être renouvelé à son poste de directeur de l’IUFM de Lyon et fustige la politique du gouvernement et en particulier du ministre de l’Éducation.
Il rajoute à propos de la faible mobilisation enseignante face à cette politique de régression, une phrase un peu désabusée « Je fais l'hypothèse que chez les enseignants du second degré, il y a eu une forme de soulagement au regard des difficultés rencontrées dans les classes. Aujourd'hui, il y a un essoufflement des dynamiques. Il existait une minorité militante, déterminée, qui arrivait à faire exister des enclaves d'espérance. Ces gens sont de plus en plus découragés. Ils ont le sentiment de ne pas être soutenus. »
Notre travail au CRAP-Cahiers pédagogiques, c’est de ne pas céder au découragement et de (se)redonner du souffle

Bon courage… et Bonne Lecture...
----------------------------------------------
Libération du 27/03/06


La semaine où tout se joue
La négociation bloquée, l'avenir du projet dépend de l'ampleur de la mobilisation demain. L'état de la crise en quatre points.
Lire la suite de l’article


Des étudiants toujours remontés
Depuis Aix, la coordination nationale réclame la démission du gouvernement.
Lire la suite de l’article


Deux jeunesses se croisent à Saint-Denis
Même si un tiers des étudiants de Paris VIII viennent du département, la parole est plutôt réservée à ceux qui savent, ou osent, la prendre, souvent des Parisiens.
Lire la suite de l’article


INTERVIEW • «Un révélateur du vide qui caractérise nos gouvernants de droite et de gauche»
Spécialiste du monde du travail et des relations sociales, Henri Vacquin est directeur des études chez Idée-consultants, un cabinet de conseil en ressources humaines. Il analyse le rôle joué par les syndicats dans la mobilisation anti-CPE.
Lire la suite de l’article


INTERVIEW • «Une souffrance face à l'absence de projection vers un avenir positif»
Louis Chauvel est sociologue, professeur des universités à Sciences-Po et chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques.

Tous ces mouvements partagent un cadre commun : l'incertitude totale dans laquelle nous nous trouvons depuis quatre ou cinq ans. De 1998 à 2000, la reprise économique avait donné le sentiment qu'on voyait le bout du tunnel. On nous expliquait que c'était reparti pour trente ans de croissance. Le ralentissement économique est arrivé en 2001 et nous y sommes encore, cinq ans plus tard. Bien des espoirs ont été déçus. On est rentré dans un tunnel dont on a le sentiment de ne plus avoir aucune chance de sortir et cette situation produit une désespérance croissante dans un très grand nombre de milieux sociaux, pour le plus grand bonheur d'un certain nombre de «déclinologues».
Lire la suite de l’article


PORTRAITS - Les figures étudiantes et lycéennes de la contestation
Bruno Julliard, président de l'Unef
Julie Coudry, présidente de la Confédération étudiante
Karl Stoeckel, président de l’Union nationale lycéenne
Thibault Baret-Boyer, Unef à Rennes
Julien Vialard, université de Poitiers
Pablo Seban, Sud-étudiant à Toulouse

Lire la suite de l’article


Sous les banderoles, la tôle
Des manifestants anti-CPE, interpellés lors de la manifestation de jeudi, ont été jugés en comparution immédiate, lundi matin. De la prison ferme pour l'un, un renvoi pour le second, provisoirement sauvé par des témoignages en sa faveur.
Lire la suite de l’article


Dispositif sécuritaire renforcé entre Place d'Italie et République
La préfecture de police a pris des mesures pour empêcher que les événements de la semaine dernière ne se reproduisent.
Lire la suite de l’article

---------------------------------------------
Le Figaro du 27/03/06


Villepin : lundi gris avant un mardi noir ?
A la veille d’une journée de grève qui s’annonce massive, le premier ministre et son CPE subissent l’hostilité de l’opinion et les attaques de l’opposition PS et UDF. Alors que le n°2 du gouvernement, Nicolas Sarkozy, doit s’exprimer dans la soirée, Dominique de Villepin a invité étudiants et syndicats à Matignon mercredi.
Lire la suite de l’article


Les syndicats appellent à un mardi noir pour faire plier le premier ministre
Les organisations syndicales attendent des grèves et manifestations organisées demain qu'elles mobilisent les salariés du secteur privé.
Lire la suite de l’article


Les forces de l'ordre se préparent aux pires scénarios
Le ministre de l'Intérieur a invité hier policiers et gendarmes à interpeller les casseurs en amont des manifestations.
Lire la suite de l’article


Pourquoi la mobilisation contre le CPE n'est pas un nouveau Mai 68
Ils crient CRS-SS. Ils proclament : «Sous les pavés la plage.» Ils occupent la Sorbonne. Mai 68 est dans toutes les têtes – des manifestants, comme des médias et des politiques. Mais c'est un Mai 68 d'opérette...
Lire la suite de l’article


Enfants : Les dangers de l'Internet
Comme la vie réelle, le net recèle de nombreux pièges pour ces chères têtes blondes. Voici comment s'y préparer lorsque l'on n'y connaît rien.
Lire la suite de l’article


-------------------------------------------
L'Humanité du 25/03/06 (un jour de retard)



Villepin s’entête face aux syndicats
Lors de sa rencontre avec les confédérations, le premier ministre a refusé hier de retirer le CPE. Les syndicats appellent à réussir une puissante mobilisation mardi 28 mars. Dans le bras de fer qui oppose les anti-CPE au gouvernement, les syndicats ne seront les premiers ni a céder, ni à se diviser. Les douze organisations de lycéens, étudiants et salariés l’ont clairement exprimé hier matin, quelques heures avant la convocation par Dominique de Villepin des seules confédérations de salariés. « (...)
Lire la suite de l’article


« Rédiger une adresse à la jeunesse »
Martial Le Boulh, vingt-cinq ans, chercheur d’emploi à Pontivy, est délégué du Morbihan au Congrès du PCF.
Lire la suite de l’article


Le soutien de deux Français sur trois
Le niveau de sympathie de la population avec l’action engagée contre le nouveau contrat précaire a augmenté régulièrement depuis un mois et demi.
Lire la suite de l’article


Lutte de générations ou lutte des classes ?
Par Jean Lojkine, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS.

La montée des mobilisations contre le CPE a fait ressurgir un vieux mythe, véhiculé par certains sociologues, qui a la peau dure : la société française serait divisée entre ceux qui sont « dehors » (le « monde des banlieues » et les étudiants en quête d’emploi) et ceux qui sont « dedans » (tous ceux qui ont un emploi et peuvent anticiper leur mode de vie : louer ou acheter un appartement ou une voiture, faire un emprunt, etc.). Déjà lors du referendum sur le traité constitutionnel européen, ces mêmes sociologues avaient tenté d’interpréter le vote « non » comme un vote purement protestataire de tous les « exclus », de tous les « perdants » de la « mondialisation », de la nécessaire « modernisation » de notre société.
La réalité est tout autre. Le refus aujourd’hui majoritaire du CPE cristallise à la fois une réaction de rejet contre les politiques de précarisation du travail et une mobilisation positive pour la recherche d’une alternative au néolibéralisme. Contrairement aux lamentations hypocrites sur le « refus de la réforme », bien des propositions solides existent pour une véritable sécurisation des parcours d’emploi, mais le débat public est refusé ou occulté par les tenants de la pensée unique.[…L]
Parler de « lutte de générations » n’est donc qu’un leurre, un pare-feu destiné à masquer la montée de la lutte des classes. Le chômage massif et la précarisation des emplois, la stagnation des salaires pour le plus grand nombre invalident aujourd’hui le mythe d’une grande « classe moyenne » regroupant tous les salariés à statut « protégé ». Il n’y a plus aujourd’hui de statuts « protégés », comme le montrent les attaques systématiques contre les services publics et les dernières entreprises nationalisées, dans le monde entier on assiste à la paupérisation et à la précarisation non seulement des classes populaires mais aussi des professions intellectuelles du secteur public et du secteur privé.
Lire la suite de l’article

----------------------------------------------------
Le Parisien du 27/03/06 ( redevenu payant)



La semaine qui peut tout changer
Le mot d'ordre de grève lancé par les opposants au CPE devrait être largement suivi, notamment dans les transports. Ce mardi s'annonce donc noir pour les usagers. C'est peut-être aussi un tournant dans un conflit qui dure depuis plus de deux mois.
Lire la suite de l’article


Une mobilisation « plus importante » que le 18 mars
APRÈS enquête, les renseignements généraux s'attendent à une mobilisation « plus importante » ce mardi que celle enregistrée le 18 mars. « Il y aura probablement plus de 500 000 personnes dans les rues », a confié, hier, à notre journal un haut...
Lire la suite de l’article


« Le mouvement peut vaincre »
A AIX-EN-PROVENCE, hier, la Coordination nationale étudiante a demandé la démission du gouvernement Villepin. Le mouvement étudiant peut-il encore progresser ? C'est l'avis des anti-CPE qui estiment que « la mobilisation va s'amplifier ».
Lire la suite de l’article


------------------------------------------------
La Croix du 27/03/06



Une violence issue de jeunes très divers
Lors de la manifestation de jeudi 23 mars se côtoyaient, parmi les auteurs de violences, des jeunes des cités et des étudiants

Lire la suite de l’article

------------------------------------------------
20 minutes du 27/03/06



François Dubet : "La société n'a pas tenu la promesse faite aux jeunes"
En fait, les étudiants et les jeunes des cités posent la même question : qu'est-ce que la société a à leur offrir ? Mais certains la posent de manière brutale parce qu'ils sont déjà très exclus et qu'ils ont l'impression que personne ne veut d'eux. Les étudiants, eux, sont plus protégés, plus sages, ils sont même heureux d'être jeunes, mais ont aussi le sentiment que les politiques veulent les installer à la marge de la société.
Lire la suite de l’article


CPE, la violence s'invite en banlieue
Les violences en marge des manifestations anti-CPE de la fin de semaine dernière ont gagné la banlieue. Des scènes particulièrement violentes ont été observées à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) vendredi. Selon le directeur de cabinet du maire, vingt à trente jeunes s'en sont pris à des commerces du centre-ville, dont une demi-douzaine ont été dégradés ou pillés. Des vols ont été commis dans deux bijouteries et un magasin de téléphonie et cinq policiers ont été légèrement blessés. Dans les Hauts-de-Seine, cinq lycéens ont été interpellés, dont trois placés en garde à vue. Ils sont accusés d'avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre ou de refus de contrôle. Le Val-de-Marne a aussi été le théâtre d'échauffourées entre jeunes et policiers. Sept jeunes ont été arrêtés et la circulation a été perturbée sur plusieurs artères. Bouteilles, pierres et poubelles ont été jetées sur les policiers au Kremlin-Bicêtre.
Lire la suite de l’article



-------------------------------------------------
Ouest-France du 27/03/06



Semaine politique décisive avec un « mardi noir »
La journée nationale de demain, marquée par des manifestations et par des grèves, pourrait être un « tournant » dans la crise politique autour du CPE.
Lire la suite de l’article


« L'arabe nous a apporté des choses essentielles »
Henriette Walter parle français, italien, anglais, espagnol, portugais. Elle a écrit une vingtaine d'ouvrages sur le voyage des mots, ce « prêté pour un rendu » incessant entre toutes ces langues. « Je ne parle pas l'arabe. Mais, quand j'ai commencé à travailler avec mon complice libanais, le linguiste Bassam Baraké, sur L'Aventure de la langue arabe en Occident, je me suis aperçue que j'en savais plus que je ne le croyais. » Tous deux se sont échinés - et visiblement délectés - à traquer les emprunts et chapardages effectués, au fil des siècles, de part et d'autre de la Méditerranée.
Lire la suite de l’article


-------------------------------------------------
Le Monde daté du 28/03/06



Villepin convie les syndicats à Matignon au lendemain de la journée de mobilisation
A la veille de la journée d'action contre le contrat première embauche (CPE), Dominique de Villepin a convié par lettre les cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et les organisations étudiantes, mercredi à Matignon, afin de poursuivre les discussions sur le sujet. Les confédérations syndicales, qu'il avait reçues vendredi, sont conviées à 15 h 30, et les organisations étudiantes, dont une partie n'avait pas répondu à son invitation samedi, à 18 heures. "Convaincu que le dialogue peut nous permettre de rapprocher les positions et de trouver un terrain d'entente", le premier ministre "souhaite discuter avec vous des aménagements à apporter au contrat première embauche, en particulier sur les deux points qui focalisent aujourd'hui les inquiétudes : la durée de la période de consolidation de l'emploi et les modalités de la rupture", précise la lettre.
Lire la suite de l’article


Soixante universités toujours bloquées
La mobilisation se poursuivait, lundi 27 mars, dans les universités, avec une soixantaine d'entre elles totalement ou partiellement bloquées. Et de nombreuses AG étaient prévues pour décider des modalités des interventions lors de la journée d'action et de manifestations de mardi.
Lire la suite de l’article


Rejet massif de la politique de M. de Villepin concernant le CPE
Infographie : un rjet du CPE plus fort que celui du plan Juppé de 1995
Lire la suite de l’article


Philippe Meirieu, directeur de l'IUFM de Lyon
"Je me sens trop en désaccord avec les décisions prises dans le secteur éducatif "

Que reprochez-vous à la politique de M. de Robien ?
Il s'agit d'une politique de renoncement aux ambitions. L'apprentissage à 14 ans, présenté comme une réponse à la crise des banlieues, en est une illustration. Ce n'est pas en renonçant à l'éducation, à la culture, qu'on va résoudre la question des violences. Au contraire. C'est une mesure démagogique. On paye les jeunes 300 euros, mais c'est une prime pour abandonner l'école. En plus, on sait qu'ils ne trouveront pas d'emploi, car les entreprises n'en veulent pas.
Ce que je crains, c'est que la possibilité d'orienter des jeunes en apprentissage dès 14 ans, sous statut scolaire, soit anticipée dès 12 ans. A terme, on risque de revenir à un palier d'orientation dès la fin de l'école primaire.
Que dire, aussi, des orientations contenues dans l'avant-projet de loi du gouvernement sur la prévention de la délinquance, qui met l'accent sur la détection précoce des troubles du comportement ? Pour le pédagogue que je suis, c'est une catastrophe. Les spécialistes ont montré qu'il existe un effet "pygmalion", notamment à l'école, c'est-à-dire que certains enfants vont mettre un point d'honneur à agir comme des "lascars" pour se caler sur l'image que les adultes leur attribuent.
Lire la suite de l’article


Les médias "jeunes" se mettent à l'écoute du mouvement anti-CPE
« Oui, je connais le CPE, c'est la conseillère principale d'éducation, et le CDI il y en a un au collège, c'est là où il y a des livres (centre de documentation et d'information)." Pas facile, quand on a 10 ans, de suivre l'actualité. Cette jeune lectrice de Mon Quotidien assistait, jeudi 23 mars, à la conférence de rédaction de ce journal destiné aux 10-14 ans. Dans le numéro du lendemain, un article intitulé "5 questions pour comprendre le CPE" détaille la question, en pointant au surligneur jaune fluo deux mots, expliqués en marge : précaire et licencié. Le Petit Quotidien (à partir de 7 ans) sort, lui, un numéro spécial, samedi 25 mars, titré "5 questions pour comprendre la grève prévue mardi".Le prochain numéro du Monde des ados (Fleurus Presse, en collaboration avec Le Monde), le 5 avril, fera sa "une" sur le sujet avec un dossier de huit pages sur le thème du chômage et des jeunes. Les Clés de l'actualité (Milan-Bayard), dans leurs versions ados et juniors, ont aussi mobilisé sa rédaction.
Lire la suite de l’article

----------------------------------------
Le Nouvel Obs permanent du 27/03/06


Les Français désapprouvent le maintien du CPE
63% des Français désapprouvent l'inflexibilité de Villepin sur le dossier et jugent la volonté de dialogue du Premier ministre "pas convaincante".
Lire la suite de l’article

----------------------------------------
L’Express Quotidien du 27/03/06


Le CPE vu de l'étranger
Quatre mois après les émeutes en banlieues, la France refait la Une des médias étrangers avec le CPE. Tour d'horizon, entre incompréhension et colère
Lire la suite de l’article

-----------------------------------------------------------
Une sélection dans les dépêches du 27/03/06



Le comptage des manifestants, des méthodes toujours traditionnelles
Le comptage du nombre des manifestants, sujet éternel de controverse entre la police et les organisateurs, fait toujours appel à des méthodes traditionnelles, du côté des forces de l'ordre comme des manifestants. "Ca reste très traditionnel", dit-on à l'AFP à la préfecture de police de Paris, où on insiste beaucoup sur le "gros travail de préparation" avant le comptage proprement dit.
Il s'agit, une fois le parcours déposé, de déterminer l'endroit (pour de petites manifestations) ou les deux endroits (pour les cortèges plus importants) où deux policiers se relaieront pour appuyer sur un petit compteur manuel et comptabiliser les rangs qui défilent devant eux, explique-t-on. Ces points ne doivent être "ni trop près, ni trop loin du départ" et, quand il y en a deux, les policiers ne communiquent pas entre eux.
Une fois ces endroits définis, les agents calculent, en fonction de la largeur de la voie, le nombre de personnes qu'il pourra y avoir par rangée. Les comptages sont vérifiés par d'autres paramètres, comme la surface de la manifestation, calculée en fonction de la distance entre la tête et la queue et de la largeur des voies empruntées, sachant qu'il ne peut y avoir plus d'un manifestant par mètre carré, ce qui représente un cortège très serré.
Lire la suite de l’article


La manifestation anti-CPE de mardi à Paris sous surveillance renforcée
Des mesures spécifiques ont été prises par la police et les organisations syndicales et étudiantes, afin de tenter d'éviter mardi, lors de la manifestation entre la place d'Italie et celle de la République, les violences et les agressions qui ont marqué celle de jeudi à Paris.
Selon la préfecture de police de Paris, des contrôles préventifs de personnes, susceptibles de se livrer à des actes de violence, seront mis en oeuvre, le réseau des transports francilien faisant l'objet d'une surveillance accrue en collaboration avec la RATP et la SNCF.
Lire la suite de l’article


Des jeunes brûlent deux voitures devant le lycée Paul-Eluard (Saint-Denis)
Une centaine de jeunes narguaient lundi matin les forces de police devant le lycée Paul-Eluard (Saint-Denis), dégradant plusieurs voitures avant d'en incendier deux au milieu de centaines de lycéens rassemblés, a constaté une journaliste de l'AFP.
Lire la suite de l’article


Les parents d'élèves du privé appellent au dialogue sur le CPE
L'Union nationale des associations de parents d'élèves de l'enseignement libre (Unapel) a publié lundi un communiqué où elle s'inquiète des manifestations anti-CPE auxquelles participent maintenant des collégiens et appelle au dialogue.
Lire la suite de l’article


Grèves et manifestations anti-CPE: le pays tournera au ralenti mardi
La quatrième journée de mobilisation syndicale contre le CPE, mardi, s'annonce comme la plus importante depuis le début du mouvement avec des centaines d'appels à la grève qui devraient ralentir la vie économique du pays, perturbant notamment l'école et les transports.
Les 12 organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires, Unef, Confédération étudiante, Fidl, UNL) engagées dans le mouvement tablent sur cette journée pour marquer un point décisif dans le bras de fer avec le gouvernement en vue d'un retrait du contrat première embauche.
Lire la suite de l’article

-----------------------------------------------------------------------

Pour en savoir plus




L’indispensable café pédagogique



Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)



La maison des enseignants



Les dépêches AFP-Éducation sur le site Voila.fr



Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation

Aucun commentaire:

 
Licence Creative Commons
Chronique éducation de Philippe Watrelot est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à http://philippe-watrelot.blogspot.fr.