Revue de presse du vendredi 10 mars 2006

Avalanche de déclarations de Gilles de Robien.
Dans la même journée il félicite les jeunes élèves de Sablé sur Sarthe et il sermonne les étudiants en considérant que les étudiants sont "manipulés" et dangereux. Et puis surtout, il nous reparle de pédagogie...
Dans une tribune publiée dans Le Monde, le ministre Gilles de Robien fustige encore une fois ce qu'il appelle le "pédagogisme". Il écrit notamment : "il faut sans doute revenir sur l'idéologie selon laquelle l'élève doit "construire lui-même ses savoirs" et le professeur "se mettre à l'école de son élève". Au nom de cette idéologie, on a déconsidéré les apprentissages élémentaires systématiques. "
On retrouve là le même discours, déjà présent chez son prédécesseur Luc Ferry, celui de la remise en cause des principes de "l'élève au centre". C'est aussi une idéologie pleine de pré-supposés et de caricatures qui considère que les pédagogies constructivistes négligeraient les savoirs savants au profit d'activités ludiques et dévalorisées.
Comment peut-on écrire cela sans connaitre et savoir quelle est la réalité des classes ? "Venez voir !" c'est, en substance ce que lui répondent plusieurs enseignants du primaire en l'invitant dans leur classe pour y voir ce que sont les pratiques réelles (et non fantasmées) en ce qui concerne la lecture

Le débat sur l'inflation scolaire se poursuit dans les pages de Libération. Tout est parti du livre de Marie Duru Bellat portant ce titre et d'une tribune cosignée avec François Dubet dans Le Monde sur le même sujet. Il y a quelques jours (le 6 mars dans Libé, un jeune chercheur Tristan Poullaouec publiait un texte intitulé "Le diplôme l'arme des plus faibles" qui critiquait la thèse de Duru Bellat. Celle-ci lui réplique, avec Dubet, en insistant sur le fait que leur analyse est surtout une théorie du "déclassement" utile pour analyser la crise des institutions et de la société française.
Ce n'est pas parce que des comportements individuels (chercher à acquérir un diplôme le plus élevé possible) sont rationnels au niveau micro qu'ils n'entraînent pas des effets pervers au niveau global.

A lire aussi, dans la presse, le dossier du Parisien sur les jeunes de 20 ans et leurs désillusions et bien sûr les suites du mouvement anti-CPE.
Tout lien avec le sentiment de "déclassement" évoqué plus haut ne serait pas fortuit...

Bonne Lecture...
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Libération du 10/03/06


Quatre heures de retenue sous la menace d'une arme

Un ancien professeur dépressif a pris en otage une classe avant de se rendre.
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Entre l'Unef et Robien, le ton monte
Sur 85 universités en France, le syndicat étudiant en dénombre 45 en grève, le ministre de l'Education 11 • La Sorbonne, lieu d'échauffourées jeudi soir, est toujours fermée vendredi matin •
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Diplômes : l'illusoire inflation
par François DUBET et Marie DURU-BELLAT
Le «Rebond» de Tristan Poullaouec intitulé "Le diplôme l'arme des plus faibles" (Libération du 6 mars) illustre la manière idéologique dont on traite, en France, la question de l'inflation des diplômes et du déclassement des diplômés, que l'actualité remet régulièrement sur le devant de la scène. Car ce ne sont pas là des «théories», comme le dit l'auteur, mais des faits avérés, même si, comme toujours, les constats doivent être nuancés.
Décrire le déclassement des diplômes, ce n'est pas nier que les jeunes en ont besoin pour se placer, et que les moins favorisés d'entre eux en ont plus besoin que les autres. Ce n'est pas non plus prôner une régression générale des niveaux éducatifs, car s'instruire ne sert pas seulement à s'insérer, et l'on peut penser que la culture et l'éducation ont une valeur en elles-mêmes. Il conviendrait néanmoins de se demander si les jeunes sortent toujours grandis d'études toujours plus longues, qui sont souvent plus une contrainte qu'un choix. Décrire le déclassement, c'est prendre au sérieux l'amertume des jeunes dont plus du tiers se disent «sous-utilisés» dans leur emploi, [...]
Même si le diplôme est bien, comme le dit Poullaouec, «l'arme des plus faibles», l'expansion des scolarités n'a en rien accru la mobilité sociale dans notre pays. Mais le seul fait d'avoir l'air de poser cette question apparaît comme un sacrilège, puisque l'éducation est toujours un bien en elle-même. [...]
On peut considérer que l'éducation est une valeur. C'est d'ailleurs ce que nous croyons. Mais ce n'est pas défendre cette valeur que de laisser les formations scolaires s'enfoncer dans une spirale de déclassement et de faire qu'un jour bien des élèves et des étudiants découvrent que cette formation-là ne leur est guère utile, ni pour trouver un emploi, ni pour accéder à une culture qui les élève et les rende plus libres.
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Courrier : Lire: déchiffrer ou comprendre
Lecture globale ou syllabique. Méthode globale, syllabique ¬ quelle importance après tout ? Puisque les enfants ne savent pas lire, il n'y a qu'à reprendre les recettes qui ont fait leurs preuves. Voici ce que sans doute certains lecteurs se disent. Le raisonnement semble tellement évident qu'on se demande bien pourquoi ces fainéants d'instituteurs s'accrochent à leur méthode globale... En tant qu'instit de CP, j'aimerais apporter mon point de vue sur quelques clichés et contrevérités. [...]
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Dois-je jeter mon enfant de 3 ans ?
n regardant, hier soir, le journal télévisé sur France 3, le débat était : faut-il avoir un enfant handicapé alors qu'aujourd'hui tout est détectable ? Me vient alors cette question : est-ce pareil pour mon enfant de 3 ans ? Si ça ne va pas, socialement parlant, je le jette et j'attends la prolongation des soldes pour en racheter un autre ? Je trouve ce débat assez déplacé. Pourquoi l'Etat s'immiscerait-il dans la sphère du privé en décrétant ce que l'on doit accepter ou pas du comportement d'un enfant de 3 ans? [...]
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Le Figaro du 10/03/06


L'ex-professeur prend vingt et un élèves en otages
Nicolas Villepail a séquestré des adolescents d'un lycée de Sablé-sur-Sarthe tout l'après-midi avant de les libérer et de se rendre aux forces de l'ordre.
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En renversant son président, Harvard révèle les fractures au sein de l'intelligentsia américaine
La faculté américaine est en émoi. Pour la première fois de son histoire, la prestigieuse université de Harvard vient de pousser son président à la démission. Lawrence Summers, 51 ans, a jeté l'éponge le 21 février sous la pression d'une partie du corps professoral...
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L'Humanité du 09/03/06 (un jour de retard)



Tribune jeunes correspondants
Du bleu marine dans les collèges des Hauts-de-Seine
Pour répondre à la violence scolaire, notre État policier vient de mettre en place ses premiers hommes armés, dans l’enceinte de deux collèges des Hauts-de-Seine. Comment devons-nous percevoir cette présence au sein d’établissements de la République ? Les policiers sont-ils vraiment la réponse adéquate aux violences juvéniles, ou est-ce l’exemple d’un conditionnement social ?
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Tribune jeunes correspondants
Grandes écoles. Des concours hors de prix
La période d’inscription aux concours d’entrée des grandes écoles, instituts et autres formations spécialisées pour les étudiants du secondaire a commencé. Le prix faramineux de la plupart des cursus laisse songeur. Aucun domaine n’est épargné. Bien sûr, les écoles de sciences politiques, avec une moyenne de 85 euros par concours, affichent ainsi clairement leur élitisme, si ce n’est intellectuel du moins pécuniaire. Les écoles d’éducateurs, elles aussi, deviennent inaccessibles puisqu’il faudra débourser à peu près 70 euros pour l’écrit, puis 80 euros en moyenne pour les oraux (qu’il est recommandé de passer dans plusieurs villes). Les inégalités sont donc manifestes, malgré les quelques écoles qui pratiquent des abattements pour les étudiants boursiers.
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Le Parisien du 10/03/06 ( payant)



Avoir 20 ans en 2006
La contestation qui s'enflamme autour du CPE met en première ligne une classe d'âge qui n'a pas connu la prospérité de ses parents. Dans un contexte économique difficile, radiographie d'une jeunesse qui refuse d'être oubliée.
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« Ils n'ont aucune confiance dans leurs aînés »
OLIVIER GALLAND, sociologue au CNRS
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« Sans l'aide des parents, on ne peut pas s'en sortir » .
LE CONTRAT première embauche ? Sébastien Collado y est « farouchement opposé ». « Je comprends bien que ce soit intéressant pour les employeurs, mais c'est vraiment prendre les jeunes pour des marionnettes », lance-t-il sans cacher sa colère.
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« Mon avenir est entre mes mains »
SON TELEPHONE portable lui sert d'appareil photo et de lecteur MP3, elle surfe sur Internet pour « écouter de la musique, regarder des clips ou s'informer ». Sonya, qui aura 20 ans en juillet, est une jeune fille bien de son époque.
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« Il faut du courage pour décrocher un boulot »
ATTABLÉ au McDonald's qui jouxte la cité des Agnettes à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Kamel engloutit à toute vitesse ses nuggets et ses deux hamburgers. Ce natif de Melun de 21 ans doit faire vite pour retrouver les clients du bar-tabac qu'il tient...
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La Croix du 10/03/06



Fin de la prise d'otages dans un lycée
L'ex-professeur qui retenait en otages 22 personnes dans un lycée de la Sarthe s'est rendu sans violences et les personnes qu'il retenait ont été libérées, a indiqué jeudi 9 mars au soir l'entourage du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy
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20 minutes du 10/03/06



Plusieurs dizaines d'universités touchées par les mouvements anti-CPE
Plusieurs dizaines d'universités (une trentaine selon le ministère, 40 selon un décompte de l'AFP, 45 selon l'Unef), étaient touchées vendredi par des grèves ou des blocages anti-CPE, alors que le ministre de l'Education a déclaré avoir "hâte" que le contrat première embauche soit appliqué.
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Ouest-France du 10/03/06



À Sablé, soulagement pour les lycéens otages
Hier après-midi, dix-huit élèves et deux surveillantes ont été séquestrés. Armé, le preneur d'otages, un ancien professeur, les a libérés en soirée.
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Le sudoku fait fumer le cerveau des étudiants
Les Français succombent aux grilles de sudoku. À Nantes, un chercheur, Narendra Jussien a introduit le jeu dans son cours.
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CPE : la grève s'installe dans les universités
Étudiants et lycéens poursuivent les actions anti-CPE un peu partout en France. À Rennesils se sont heurtés aux forces de l'ordre. À Guingamp, ils ont bloqué un temps la RN 12.
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Le Monde daté du 11/03/06



Refondons l'école sur l'essentiel, par Gilles de Robien
L'école est une promesse faite à l'avenir. La promesse d'un monde où le mérite remplace la naissance comme principe d'organisation sociale. Le jour où ma famille politique, l'UDF, débat des questions d'éducation, nous devons avoir conscience de ce qui reste à faire si nous voulons rapprocher le réel de l'idéal. Depuis quarante ans, notre école a relevé avec succès le défi de la démocratisation. Il lui faut à présent progresser encore en qualité. Ce défi ne peut se relever qu'avec les professeurs, et ils ont pour cela toute notre confiance. Mais la société a tendance à donner toujours plus de missions aux professeurs : il faudrait qu'ils soient assistante sociale, psychologue, surveillant, moniteur d'auto-école... - et à demander toujours plus de moyens pour l'éducation nationale. Je ne crois pas que cette voie soit la bonne. Les moyens augmentent continûment, alors que le nombre d'élèves diminue. Le budget de l'enseignement scolaire est, à lui seul, plus important que le produit de l'impôt sur le revenu. Malgré ces moyens considérables (7 % du PIB, ce qui nous place dans les tout premiers rangs mondiaux), nous faisons face à de vraies difficultés. Les solutions sont ailleurs.
D'abord, il faut sans doute revenir sur l'idéologie selon laquelle l'élève doit "construire lui-même ses savoirs" et le professeur "se mettre à l'école de son élève". Au nom de cette idéologie, on a déconsidéré les apprentissages élémentaires systématiques. Je crois profondément que les enseignants, et les instituteurs en particulier, ne se satisfont nullement de cette évolution, qui leur a été imposée au nom du "pédagogisme". [...]
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D'autres méthodes que le b.a.-ba
par un collectif d'instituteurs
Le ministre de l'éducation nationale affirme que l'école pourrait mieux réussir l'enseignement de la lecture ; nous le pensons aussi. Il considère qu'il n'y a pas de lecture maîtrisée si l'élève ne manipule pas avec aisance "les correspondances entre les lettres et les sons" ; nous aussi. Mais il y a différentes façons d'y parvenir, et notre expérience de plusieurs années de CP nous a appris qu'enseigner le "b.a.-ba" dès le début de septembre est loin d'être le procédé le plus efficace.Nous n'enseignons donc pas le "b.a.-ba" au début du CP. Nous ne pratiquons pas non plus ce que l'on dénomme "méthode globale". Dès le début de l'année, en revanche, nous mettons à la disposition de nos élèves les outils qui les rendent progressivement autonomes dans l'écriture de textes dont ils sont les auteurs. [...]
C'est pourquoi, en notre nom personnel et, nous sommes fondés à le penser, au nom de nombreux maîtres qui travaillent la lecture et le décodage dès le début du CP sans enseigner le "b.a.-ba", nous demandons à M. de Robien de suspendre la réécriture des programmes qu'il a prévu d'officialiser ces prochains jours. Nous l'invitons à venir constater fin juin dans nos classes comment lisent nos élèves. Il pourra ainsi observer ce que donne un cheminement pédagogique sans manuel, différent de celui qui lui paraît le seul efficace - et pourtant plus ambitieux dans ses objectifs.
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Les progammes seront modifiés pour bannir la méthode globale
Le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, qui clôturait un séminaire sur l'apprentissage de la lecture, jeudi 9 mars, a fait le point sur la circulaire "apprendre à lire", qui doit permettre de bannir des salles de classe toute méthode globale ou assimilée.
"L'enseignement systématique et précoce du déchiffrage est la méthode la plus efficace pour apprendre à lire à un enfant, a-t-il déclaré devant les cadres de l'éducation nationale et les directeurs d'instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Cela implique d'écarter résolument la mémorisation globale précoce de mots entiers, qui ne sont pas lus mais devinés." [...]
Philippe Joutard, ancien recteur responsable de la commission qui a inspiré les programmes de 2002, a dénoncé "l'amateurisme" du ministre en rappelant "le travail considérable et la concertation" qui avait abouti aux nouveaux programmes du primaire.
Les syndicats réclament l'organisation d'une évaluation scientifique du travail effectué dans les classes pour l'apprentissage de la lecture, et une suspension de toute modification des programmes dans l'attente des résultats.
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Deux nouvelles journées d'action prévues : jeudi 16 et samedi 18 mars
Déterminées et confiantes dans l'issue de la bataille. Telles sont apparues les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes, jeudi 9 mars, en annonçant les deux prochains rendez-vous de la mobilisation anti-CPE, le jeudi 16 mars et le samedi 18 mars. A l'issue d'une réunion de près de trois heures, la CFDT, la CGT, FO, la CFTC, la CFE-CGC, la FSU, l'UNSA, Solidaires, l'UNEF, la Confédération étudiante, l'UNL et la FIDL ont décidé de manifester un samedi, les organisations de jeunes s'étant laissé convaincre.
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Le Nouvel Obs Permanent du 10/03/06


Robien juge les grévistes manipulés et dangereux
Le ministre de l'Education affirme que les manifestations sont "non démocratiques" et "peuvent être dangereuses". Selon lui, "une partie des jeunes" est "manipulée".
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L'Express Quotidien du 10/03/06


Les anti-CPE remettent ça le 18 mars
Ce sera la troisième journée nationale de protestation contre le CPE: syndicats et organisations étudiantes ont appelé ensemble à manifester le 18 mars
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Une sélection dans les dépêches du 10/03/06



CPE: Gilles de Robien souhaite que "la raison l'emporte"
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a souhaité jeudi soir dans un entretien à La chaîne parlementaire (LCP), que "la raison l'emporte", en réaction aux grèves dans les universités contre le Contrat première embauche (CPE).
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Bayrou: on "peut faire bouger" l'Education nationale, dans la concertation
Le président de l'UDF François Bayrou a estimé vendredi qu'on pouvait "faire bouger" l'Education nationale, à condition de le faire "en confiance et en partenariat" avec ses différents acteurs.
L'éducation, c'est pour moi la priorité des priorités des années qui viennent", a déclaré M. Bayrou au premier jour d'un colloque organisé par son parti, sur le thème "Ecole, université, recherche: pour l'avenir".
"L'Education nationale est un corps pour qui l'adaptation et le changement sont plus faciles qu'on ne croit", a affirmé M. Bayrou, qui a été ministre de l'Education de 1993 à 1997.
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Robien: "Les manifs dans les universités, peu démocratiques et dangereuses"
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a déclaré vendredi sur France Inter que les "manifs (anti CPE) dans les universités" étaient "peu démocratiques" et pouvaient "être dangereuses"."Je voudrais appeler les uns et les autres à un esprit de responsabilité pour leur dire que les manifs dans les universités, c'est peu démocratique et ça peut être dangereux", a dit Gilles de Robien.
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Etudiante handicapée blessée lors de heurts avec des grèvistes de Paris X
Une étudiante en droit de l'université Paris X Nanterre, handicapée d'une jambe, a été bousculée et blessée par des étudiants grévistes vendredi matin, a-t-on appris auprès du service de sécurité de Paris X.Le jeune femme aurait voulu parlementer avec les étudiants en piquet de grève devant le bâtiment F, économie et droit, de la faculté, avant d'être poussée par un gréviste, selon Jean-Luc Guinot, responsable de la sécurité. Handicapée d'une jambe, l'étudiante n'a pu se rattraper et a dévalé les escaliers derrière elle, selon la même source.
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La Sorbonne occupée, isolée, puis envahie par des étudiants anti-CPE
La Sorbonne, symbole de l'université française et de Mai 68, est devenue vendredi le symbole de la mobilisation contre le CPE, occupée depuis deux nuits, isolée puis envahie par des étudiants en grève.Vendredi après-midi, quelque 300 jeunes ont pénétré dans les lieux, cassant les fenêtres et les enjambant. Ils venaient retrouver et ravitailler ceux qui depuis deux jours déjà occupaient le bâtiment et s'y retrouvaient enfermés, sans perspective de relève.La Sorbonne occupée, c'est un fait d'armes inédit depuis Mai 68...
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