vendredi, octobre 14, 2011
Revue de presse du vendredi 14 octobre 2011
Drame – RAS ou “à risque” ?- Redoublement en Primaire – Écoles riches, écoles pauvres – Vote –
Drame
“Une professeure de mathématiques, de 44 ans dépressive et en conflit avec ses élèves, a tenté jeudi de s'immoler par le feu dans la cour de son lycée de Béziers, dans le sud de la France, et se trouvait dans un état grave...Selon ces parents d'élèves de seconde et de première, elle était "très peu aimée" et, lors d'une réunion parents-professeurs il y a une dizaine de jours, elle s'était montrée hostile à toute discussion, se retranchant derrière la nécessité de boucler son programme.” C’est ce qu’on pouvait lire dans la première dépêche qui relatait ce terrible événement. Depuis, on a appris le décès de cette collègue . L’émotion est très grande au Lycée Jean Moulin à Béziers et dans l’ensemble de la communauté éducative. Enseignants et élèves pourront être accueillis par la cellule de soutien, mise en place immédiatement après les faits et qui a déjà pris en charge quelque 80 élèves jeudi après-midi.
Dans un communiqué, le ministre de l'Education a fait savoir qu'il partageait «la stupeur et la tristesse de l’ensemble des personnels et des élèves du lycée» avant de réclamer «tous les éléments pour tenter de comprendre les raisons qui ont pu conduire cette enseignante à ce passage à l’acte». Le ministre s’est rendu sur place et dans une interview il a précisé “"C'est une professeur qui est en situation de grande fragilité. Elle était suivie par nos équipes et bénéficiait d'un accompagnement pédagogique et médical. Cela avait d'ailleurs entraîné une décharge (horaire) en début d'année à sa demande ”. Pour poursuivre sur ce sujet laissons la parole aux collègues de l’établissement concerné : "Son geste appelle à la solidarité de l'ensemble des personnels et témoigne de notre difficulté à accomplir notre mission. Nous attendons donc l'engagement responsable de nos autorités. Nous pensons très fort à Lise", disent-ils."Nous sommes choqués et révoltés par les informations erronées, voire tendancieuses, avancées à l'égard de notre chère collègue, enseignante compétente, consciencieuse et courageuse", ajoutent ses collègues.
Même si un suicide est un processus cumulatif et la conjonction de plusieurs causes, se donner la mort, sur son lieu de travail, n’est jamais anodin. Mais il est toujours risqué aussi de se livrer à des des sur-interprétations et de s’emparer de ce cas dramatique pour servir sa propre argumentation. Les statistiques sur les suicides dans l’Éducation Nationale sont très peu connues et cela ajoute à la difficulté. Tout comme l’absence d’une réelle médecine du travail pour prévenir et soigner . Il est indéniable également que les conditions de travail des enseignants se sont fortement dégradées et qu’à tous les niveaux des enseignants “craquent” sans que cela n’aboutisse fort heureusement à des actes aussi graves. Il y a aujourd’hui une réelle souffrance au travail. Il est vrai aussi que les discours sur le bilan de l’École et les changements nécessaires dans le contexte actuel sont quelquefois perçus, à tort ou à raison, comme des discours culpabilisateurs. Certains peuvent le ressentir aussi comme la remise en cause de ce qui constituait leur identité professionnelle.
Il faut aussi rappeler que l’enseignement est un métier trop souvent solitaire où l’investissement personnel est fort et où l’on se met en “je”... Il est souvent très difficile de faire la part entre ses actes professionnels (et leur critique éventuelle) et sa propre personne pour prendre du recul. La culpabilité, le dépit, le cynisme, sont des réactions malheureusement fréquentes tout comme la dépression dans ce qui est trop souvent présenté non comme un métier mais comme une “vocation” et où l’on est encore trop souvent seul face aux difficultés.
Un fait tel que celui là devient un fait d’actualité lorsqu’il rencontre un écho dans les médias et l’opinion publique qui lui donnent du sens. Le cas particulier devient alors un symbole. C’est ce qui est, semble t-il, en train de se produire.
RAS ou “à risque” ?
Le projet dévoilé mercredi dernier d’une évaluation des élèves de maternelle et aboutissant à les classer en “RAS”, “à risque ” et “à haut risque ” continue de susciter de vives protestations.
Pour Sébastien Sihr (SNUipp) dans Libération “Le problème n'est pas celui de l'évaluation, les enseignants exercent déjà ce travail au quotidien dans leur classe. Le problème, c'est que ce protocole, s'il devait se confirmer en l'état, introduit une confusion des genres des plus pernicieuses. […] Ce qui nous scandalise, c'est que l'on puisse faire des amalgames entre des troubles du comportement et ce que l'on pourrait appeler des différences de maturité.”. L’autre dimension de la critique c’est l’ “évaluationnite” et l’obsession de la “performance”. Comme le dit encore S.Sihr : “on demande aux enseignants de cocher des cases à n'en plus finir, au détriment du temps d'apprentissage ”
Le Ministère tente cependant d’arguer de sa bonne foi. "C'est un outil supplémentaire […] qui ne sera pas obligatoire", a répondu, à l'AFP, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire. "Il n'est pas question de cataloguer, il n'est pas question de classer, il n'est pas question de discriminer, a de son côté affirmé le ministre de l'éducation, Luc Chatel. Il s'agit simplement de détecter la difficulté, pour faire en sorte que nous apportions une remédiation.". On trouvera aussi un entretien avec René Macron, chef du bureau des écoles au ministère sur le site du Café Pédagogique. Celui-ci reprend l’argument que c’est un outil facultatif mais il admet implicitement que les termes retenus dans ce “document de travail ne sont pas ceux qui auraient été finalement retenus dans une version définitive.
S'agit-il de repérer des difficultés pour y remédier ou de ficher et stigmatiser de jeunes enfants ? Peut-on parler d' "élève à risque" à 5 ans ? (celui qui écrit cela, à cet âge, ne découpait pas bien, coloriait très mal et ne parlait à personne à la récréation…) On sait bien que l'enseignement est aussi souvent une prophétie auto-réalisatrice. On connait l'effet Pygmalion mais celui-ci marche aussi à l'envers. A force de stigmatiser, d'étiqueter, d'assigner à un avenir prévisible, cela finit par se produire.
Mais dans le même temps et au delà de l'émotion légitime et dans un contexte qui rend méfiant avec raison, il y a des questions auxquelles il faudra de toutes façons répondre... Quand doit-on commencer à traiter et repérer les difficultés scolaires? Et comment éviter de tomber dans la stigmatisation pour aboutir à une réelle remédiation ?
Redoublement en Primaire
Mercredi 12 octobre, lors du dernier débat de la primaire citoyenne, Martine Aubry et François Hollande ont consacré plusieurs minutes à la question du redoublement. Il s’agissait au départ d’une question de Martine Aubry sur le coût de la création de postes promise par le député-maire de Tulle "Je voudrais juste vérifier : 60 000 fonctionnaires c'est donc 2,5 milliards ; donc tu mets 2,5 milliards sur le budget ? Et quand tu disais 'Je supprimerai le redoublement, ça coûte 2,5 milliards' , alors ça veut dire que tu souhaites créer 60 000 emplois qui coûtent 2,5 milliards, mais tu en supprimes à nouveau 60 000 puisque le redoublement, c'est des profs en moins. Ça veut dire que, finalement, on n'embauche pas d'enseignants complémentaires.". Et François Hollande redoublait… d’effort pour lui répondre en substance : "Oui, je mettrai 2,5 milliards pour financer ces 60 000 postes sur le budget de l'éducation à la fin du quinquennat. Oui, le redoublement, c'est bien 2,5 milliards à la fin du quinquennat. Je ne dis pas qu'il faut supprimer tous les redoublements, il y a des fois où c'est nécessaire, mais on voit bien qu'il y a une marge. Je préfère qu'il y ait plus d'enseignants pour suivre des élèves qui seront amenés à ne pas redoubler plutôt que d'avoir des redoublements avec des effectifs constants.".
Un débat technique (je suis sûr qu’une bonne partie des téléspectateurs a décroché) et surtout bien mal posé. Plusieurs journaux essaient d’y voir plus clair. Le Monde tout d’abord où on trouve le verbatim de cet échange et puis L’Express ou encore Le Nouvel Obs. On notera d’ailleurs que les uns donnent plutôt raison à Martine Aubry et les autres à François Hollande.
Essayons à notre tour de contribuer au débat. Rappelons tout d’abord que la France est la championne d'Europe du redoublement. Ce sont en effet 23,5% des élèves de 15 ans qui ont redoublé au moins une fois au collège. Ce qui nous place juste derrière la Belgique et l'Espagne en tête de ce classement. Au niveau de l'école primaire, la France affiche 17,8% de taux de redoublement quand la Grèce est à 2% ou l'Autriche à 4,9%.A noter que si la statistique s'applique à l'ensemble de la scolarité, c'est un élève sur deux en France qui aura redoublé. Notons aussi que le débat sur le redoublement n'est pas neuf. Selon les différentes enquêtes Pisa, qui mesurent les performances des élèves de quinze ans, les pays qui affichent les meilleures performances sont aussi ceux qui l'ont fortement réduit. De l'Institut Montaigne à la Cour des comptes, tous les rapports convergent. «90% des enfants qui redoublent en CP n'ont plus aucune perspective scolaire. Aucun autre système scolaire ne pose aussitôt les bases de l'inégalité sociale et de la désespérance», dénonçait récemment Laurent Bigorne, de l'Institut Montaigne.
Et, en effet, le redoublement est non seulement inefficace mais il est aussi coûteux. Selon la Cour des comptes, les redoublements coûtent 2 milliards d’euros par an à la collectivité, soit 8.000 € par élève en moyenne (le chiffre varie selon le niveau d’études).
Donc lorsque François Hollande affirme que c’est 2,5 milliards à la fin du quinquennat, il se trompe puisque c’est en fait "par an". Mais l’argument de Martine Aubry est un peu spécieux puisqu’elle suppose que réduire le redoublement conduirait à supprimer des postes. Si les redoublements coûtent si cher, c'est parce qu'ils allongent la scolarité des élèves et augmentent le nombre de professeurs. Mais inversement si on veut vraiment lutter contre le redoublement c’est peut-être en offrant d’autres formes d’encadrement et de pédagogie (aide spécialisée, remédiation, tutorat, effectifs réduits,…) et donc en redéployant les effectifs. On peut aussi faire l’hypothèse qu’en améliorant la formation des enseignants, en les faisant travailler sur une pédagogie différenciée, on pourra aussi réduire l’échec scolaire et prévenir la difficulté scolaire.
Quoi qu’il en soit, cet élément du débat de mercredi soir nous montre bien qu’il faut dépasser les raisonnement macro-économiques et ne pas confondre créations et transferts de postes. Et surtout que lutter contre le redoublement, ça n'a rien de mécanique et d'arithmétique, ça suppose aussi une réelle volonté de changer les pratiques pédagogiques.
Écoles riches, écoles pauvres
Mercredi dernier est sortie une enquête intitulée “L'argent de l'école : en quête d'égalité” présentée par ’l'Association nationale des directeurs de l'éducation (ANDEV) et l'Association des maires ruraux de France (AMRF) Cette étude porte sur 1 422 réponses provenant de 95 départements et de 791 communes. Le Monde analyse ce rapport qui met en évidence des inégalités criantes entre écoles riches et écoles pauvres. Les écarts en matière de crédits de fonctionnement entre les écoles peuvent varier de 1 à 10, "à savoir de 13 euros jusqu'à 130 euros par an et par élève" pour financer le matériel scolaire, les fournitures, les sorties, les activités pédagogiques ou l'équipement informatique. Les différences entre écoles riches et écoles pauvres sont dues aux capacités de financement des villes et au "bon vouloir des politiques municipales". De tels écarts posent un réel problème de rupture d’égalité et donc de démocratie. Les organisations citées plus haut ainsi que le SNUipp réclament la création d'un "cartable de base pour les élèves afin qu'ils aient accès aux mêmes savoirs sur tout le territoire", et d'un "fond de péréquation abondé par l'Etat qui viendrait aider les communes déshéritées".
Troubles de l’élection
En ce moment, c’est le vote pour les élections professionnelles dans l’Éducation Nationale. Et pour la première fois ce vote ne se fait plus avec les bons vieux bulletins mais par Internet. Et cela suscite beaucoup d’agacement car la procédure est compliquée et ne marche pas très bien. Certaines configurations ne permettent pas de voter. Le système s’arrête quelquefois de manière inopinée à l’étape 2/5 , il est impossible d’imprimer une confirmation du vote…
L'usine à gaz de ce vote électronique et les problèmes de compatibilité qui traduisent la difficulté à concevoir qu'il peut y avoir des systèmes différents, l’impossibilité de connaître facilement le résultat de son action… Tout cela est finalement une belle métaphore de la situation actuelle de l'éducation nationale..
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 14/10/11(certains articles payants)
Maternelle : une évaluation pas très classe
Le ministère de l'Education compte mettre en place à partir de novembre une évaluation des enfants «à risque» dès cinq ans en fonction de leurs comportement et capacité d'apprentissage.
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«La maternelle n'est pas une école de tri»
Le projet du ministère de l'Education nationale, qui vise à classer les élèves «à risque» voire «à haut risque» dès cinq ans, passe très mal. La réaction de Sébastien Sihr, du syndicat du primaire Snuipp.
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L’âge des évaluations avant l’âge de raison
Un nouveau dispositif qui entend repérer, dès la grande section de maternelle, les élèves présentant des «risques pour les apprentissages» déclenche un tollé.
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Une enseignante s'immole par le feu dans la cour de son lycée
Professeure de mathématiques à Béziers, cette femme d'une quarantaine d'année a été hospitalisée dans un état grave.
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Les rapaces de l’édition scientifique
Jeune chercheur américain, Aaron Swartz risque trente-cinq années de prison. Son crime ? Avoir téléchargé une grande quantité d’articles de recherche universitaire en prenant quelque liberté avec la loi. Cette affaire lève le voile sur certaines curieuses pratiques des éditeurs. Expliquons d’abord comment fonctionne la publication universitaire.
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Le Figaro du 14/10/11
Un diplôme de français pour devenir Français
En visite à la Préfecture de police, Claude Guéant a défendu la réforme imposant un contrôle renforcé de la maîtrise de la langue.
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Encore beaucoup trop d'alcool dans les soirées étudiantes
Assureurs Prévention et la Prévention routière lancent une campagne pour lutter contre le fléau de l'alcoolisme des jeunes. Leur cible : les soirées étudiantes. Une étude du Credoc révèle de mauvaises pratiques.
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Les rythmes scolaires à nouveau en débat
Des négociations entre le ministère et les syndicats doivent reprendre d'ici à la fin du mois.
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Des évaluations programmées en maternelle suscitent l'émoi
Dès le mois de novembre, les enseignants détecteront les difficultés d'attention des enfants de maternelle. Pour les syndicats, il s'agit d'un «fichage» en règle, alors que le ministère évoque une opération de remédiation.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 14/10/11
Génération « réseaux sociaux »
Qu’est ce qui caractériserait aujourd'hui le plus les générations actuelles si ce n’est l’utilisation des réseaux sociaux ? le « Il s’agit d’être populaire, d’avoir un groupe autour de soi et de montrer à quelle tribu on appartient », explique Monique Dagnaud, sociologue et auteur de « Génération Y - Les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion » (éditions de Sciences Po) lors d’une conférence au Centre d’analyse stratégique. Populaire mais pas pour être absolument célèbre: «Ce que les jeunes veulent c’est exercer leur sensibilité pour exister comme un individu particulier. »
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Fuites au bac S : le suspect échappe à la mise en examen
Cinq mois après les faits, le principal suspect dans l'affaire des fuites du baccalauréat S, un homme de 52 ans travaillant pour un fournisseur d'imprimerie, échappe à la mise en examen et est placé sous statut de témoin assisté.
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"Les enseignants ne représentent pas, a priori, une population à risque"
Viviane Kovess-Masfety est directrice du département d'épidémiologie et de biostatistiques à l'Ecoles des hautes études en santé publique, et directrice d'une équipe de recherches de l'université Paris-Descartes. Elle a auparavant dirigé la Fondation MGEN pour la santé publique, et signé N'importe qui peut-il péter un câble ? (éd. Odile Jacob, 2008). Elle réagit au suicide de la professeure de mathématiques dans un lycée de Béziers (Hérault).
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L'évaluation en maternelle suscite un tollé
Révélé par Le Monde, le projet de repérage des élèves présentant des "risques" pour les apprentissages dès la maternelle a été condamné par les syndicats d'enseignants. Ce dispositif permettrait aux enseignants de classer les élèves en trois catégories : "rien à signaler", "risque" et "haut risque".
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Un rapport souligne les inégalités entre écoles riches et écoles pauvres
S'alarmant des inégalités devenues "très criantes" entre écoles riches et écoles pauvres, des organisations ont réclamé mercredi 12 octobre un débat public pour redéfinir les responsabilités entre l'Etat et les communes.
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Redoublements : pourquoi Hollande n'a pas su répondre à Aubry
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Profs à tout faire
C'est une histoire invisible comme il s'en déroule plus qu'on ne croit au sein des établissements scolaires. Mi-juin, une mère de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) se retrouve à la rue avec ses deux enfants, après deux mois éreintants passés à changer d'hôtel aux quatre coins de la région parisienne. Elle s'appelle Makoni, et elle a fui l'appartement familial, où son compagnon la tabassait depuis plusieurs années. Contrainte d'appeler le 115 pour subvenir à son hébergement, elle s'entend dire par le SAMU social, ce jour-là, qu'il n'y a "plus de place". Hôtels et foyers affichent tous complet. Pas le choix : une cage d'escalier de la cité des 4 000 servira de cambuse improvisée. Le lendemain, Makoni croise par hasard la directrice de l'école Paul-Langevin, où son fils et sa fille terminent leur CM1. Françoise Tirante prend des nouvelles de la jeune mère, dont elle connaît la situation précaire, et comprend illico que les choses ont empiré.
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L’Humanité du 14/10/11
Chatel invente l’étiquetage des élèves de maternelle
Le ministère de l’Éducation nationale a proposé hier à ses inspecteurs un projet d’évaluation des élèves en fin d’école maternelle afin de repérer les cas «à risque» et à «haut risque». Tollé chez les enseignants et les parents d’élèves.
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L’école est la grande affaire des classes populaires
Par Janine REICHSTADT, professeure, co-fondatrice du groupe de recherche sur la démocratisation scolaire.
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Education : Pierre Laurent présente les propositions du Front de gauche
Pierre Laurent participera aujourd’hui mercredi 28 septembre, au colloque de la FSU « avec la FSU, donnons un avenir au système éducatif… pour la réussite de tous ! »
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Pour briser l’exclusion, l’école doit assurer la réussite de tous les enfants
Par Bruno Tardieu, délégué national d’ATD Quart Monde.
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Le Parisien (certains articles payants) du 14/10/11
L’évaluation des élèves à 5 ans déclenche la polémique
Le ministère veut faire passer dès novembre des tests aux écoliers de grande section de maternelle. Pour mieux les aider. Des profs et des parents dénoncent la méthode.
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Education : les élèves seront évalués dès la fin de la maternelle
La publication de la nouvelle directive fait déjà l'effet d'une bombe. Le ministère de l'Education nationale va mettre en place à partir de novembre une évaluation des enfants de grande section de maternelle en fonction de leurs comportement et capacité d'apprentissage. Le document est présenté comme « un outil de repérage des élèves présentant des risques pour les apprentissages ».
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Faut il évaluer les élèves dès la maternelle ?
Dès novembre, le ministère de l'Education souhaite imposer des tests d'évaluation aux écoliers de grande section de maternelle. Si les autorités mettent en avant leur volonté de «traiter la difficulté scolaire» le plus tôt possible», des professeurs et des parents émettent leur doute quant aux buts du dispositif et son efficacité in fine.
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Béziers : le choc après le geste fou d'une professeur dans son lycée
Une femme professeur d'une quarantaine d'années a tenté de s'immoler par le feu jeudi matin dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers (Hérault), à l'heure de la récréation devant des élèves et des professeurs.
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Les menus sans viande retirés des cantines scolaires
Des villes ne proposent plus de plat de substitution aux enfants qui ne mangent pas de viande à la cantine, provoquant la colère des parents.
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Le père d’un écolier de Gonesse veut saisir la Halde
A Gonesse, un père de famille musulman, qui a interdit à son fils scolarisé à l’école Jean-Jaurès d’accepter de la viande pour éviter à coup sûr de manger un aliment contraire à sa religion, menace de porter plainte auprès de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité).
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France Soir du 14/10/11
Éducation : Évaluer dès la maternelle
Le ministère de l'Education nationale songe à mettre en place une évaluation des enfants dès l'âge de 5 ans.
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Enseignant : Un métier devenu trop difficile ?
Les profs craquent. Classes surchargées, violences verbales, indiscipline, niveau des élèves en baisse, pénurie de personnel, salaires trop bas (1.500 à 2.000 € pour un bac + 5)… Les établissements ont à faire face en outre à des arrêts maladies de plus en plus fréquents de la part des enseignants épuisés. De toutes parts des voix s’élèvent pour alerter sur les dangers qui pèsent sur l’éducation nationale.
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La Croix du 14/10/11
Monique Dagnaud, sociologue : « Les jeunes espèrent influencer les politiques, mais pas prendre leur place »
Monique Dagnaud, sociologue et directrice de recherche au CNRS a publié, en août, Génération Y, les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion.
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Des évaluations en maternelle pour repérer les enfants « à haut risque »
Le ministère de l’éducation entend mettre en place, à partir de novembre, des tests en dernière année de maternelle. Les réactions sont vives à l’égard de ce projet qui, selon ses détracteurs, aboutirait à « trier » les élèves et à « stigmatiser » ceux d’entre eux qui ont le plus de difficultés.
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Les échos (certains articles payants) du 14/10/11
Tentative d'immolation à Béziers: le lycée rouvre, la professeur devrait s'en sortir
Une professeur de mathématiques, présentée comme très fragile psychologiquement, était dans un état grave après avoir tenté de s'immoler par le feu jeudi matin dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers, un geste qui a profondément choqué enseignants et élèves.
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Repérage des élèves "à risque" à 5 ans: le SE-Unsa contre "tri" et "étiquetage"
Le syndicat d'enseignants SE-Unsa a critiqué jeudi le projet du ministère de l'Education nationale d'évaluer dès cinq ans les élèves pour repérer ceux "à risque", dénonçant un "tri" en maternelle et un "étiquetage des enfants", dans un communiqué.
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20 minutes du 14/10/11
Béziers: La professeur qui a tenté de s'immoler devrait s'en sortir, le lycée va rouvrir
Une professeur de mathématiques, présentée comme très fragile psychologiquement, était dans un état grave après avoir tenté de s'immoler par le feu jeudi matin dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers, un geste qui a profondément choqué enseignants et élèves.
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Béziers: Les syndicats de profs sous le choc
La dureté du métier d'enseignant est pointée du doigt, de même que l'attitude de l'Education nationale...
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Rue89 du 14/10/11
Rien vu...
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Ouest-France du 14/10/11
Une enseignante s’immole par le feu
Elle était dépressive, en conflit avec des élèves… Cela explique peut-être l’acte commis dans la cour d’un lycée de Béziers.
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Le Journal du Dimanche du 14/10/11
Rien vu...
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Le Nouvel Obs Permanent du 14/10/11
Redoublement : et l’arme de Martine Aubry s’enraya
Yves Delahaie revient sur le cafouillage de Martine Aubry sur l'école mercredi soir… lors du débat qui l'opposait à François Hollande. Excès de confiance et/ou d'agressivité ? En tous cas, pour un professeur comme lui, ça ne faisait pas très sérieux.
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Une professeur tente de s'immoler par le feu dans un lycée de Béziers
Dépressive et en conflit avec ses élèves, elle a accompli son geste dans la cour de l'établissement. Son pronostic vital n'est plus engagé.
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Inquiétude autour d'un projet de classement des élèves dès 5 ans
Un outil, mis au point par le ministère de l'Education nationale, propose de répertorier les enfants en difficulté.
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L’Express.fr du 14/10/11
Le lycée dans lequel la prof s'est immolée rouvre ses portes
Le pronostic vital de la professeure de mathématiques qui s'est immolée ce jeudi dans la cour de récréation d'un lycée de Béziers n'est plus engagé.
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Faut-il supprimer le redoublement?
Lors du dernier débat de la primaire, François Hollande a proposé de mettre fin au redoublement. Analyse de cette proposition par des spécialistes de l'enseignement.
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Une ado poussée au suicide par des camarades?
Une jeune fille de 15 ans a chuté du 7e étage d'un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris. Quatre camarades, soupçonnées de l'avoir "incitée psychologiquement" à se suicider, ont été interpellées.
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Le Café Pédagogique du 14/10/11
Repérage en maternelle : Le ministère s'explique
"Il n'y a aucune contrainte". Interrogé par le Café le 13 octobre, René Macron, chef du bureau des écoles au ministère éclaire pour nous les conditions de publication et le contenu de la fameuse évaluation exigée en grande section de maternelle. On l'a mal compris : le ministère n' envisage pas de rendre ses outils obligatoires, encore moins de ficher les élèves. Mais il est certain de proposer la seule bonne méthode... Pour les adversaires de ce projet il s'agit d'un "premier recul". Ainsi, pour le SE-Unsa, les critiques vis-à-vis du dispositif restent valables... L’imposition d’une véritable « pression scolaire » dès 5 ans est insupportable".
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Suppression des notes : Qu'en pensent élèves et parents ?
De plus en plus d’établissements expérimentent sur la base du volontariat des enseignants dans une ou plusieurs classes une évaluation des connaissances et des compétences des élèves sans notation chiffrée. C’est le cas du collège lou Redounet à Uzès dans le Gard où l’équipe enseignante en charge d’une classe de 6e l’a mené en 2010-2011 et la poursuit en classe de 5e. A l’occasion d’une formation que j’effectuais dans cet établissement, j’ai pu rencontrer les enseignants concernés qui m’ont remis une enquête effectuée en juin 2011 auprès des élèves et des familles de la classe où avait eu lieu l’expérimentation. Cette enquête m’a paru assez intéressante et contrastée pour être partagée.
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Qui sont les parents délégués ?
C'est une des plus importantes élections et pourtant elle est annuelle. Le 14 ou le 15 octobre, près de 15 millions de parents d'élèves vont désigner leurs délégués dans une certaine discrétion : la campagne promotionnelle consacrée à cet événement est des plus modestes... Ces contradictions témoignent d'un fait bien connu : la difficulté qu'a l'école française à accepter les parents. Pourtant des milliers de parents se portent cette année encore candidats. Ils vont s'investir dans une mission qui demande des connaissances techniques et de sérieuses compétences humaines pour se faire accepter. Qui sont ces gens ? Quelles sont leurs motivations ? Comment s'organise le dialogue avec les enseignants et l'administration ? Agnès van Zanten, sociologue, auteur de "Choisir son école" et de "L'école de la périphérie" dénude leurs aspirations, leurs contradictions et les conflits qui font vivre les associations de parents.
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Touteduc (accès payant) du 14/10/11
Le projet d'évaluation en maternelle émane de l'université de Grenoble
La divulgation d'un projet d'évaluation des élèves de maternelle a provoqué de nombreuses réactions syndicales et médiatiques. ToutEduc relève en outre que les épreuves de ce test ont été élaborées par le laboratoire Cogni-sciences de l'université de Grenoble.
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Les élèves musulmans de Marseille, pris dans les incompréhensions multiples (F. Lorcerie, V. Geisser)
"L’école m’a donné des méthodes de travail, des outils de compréhension, des moyens d’appréhender les choses, mais du point de vue de la citoyenneté, zéro. J’ai le sentiment que l’école m’a exclu de la communauté française plutôt que de m’en rapprocher." Ce témoignage figure dans le chapitre "L'Education" d'une étude, "Les Marseillais musulmans" publiée par "Open society foundations", rédigée par Françoise Lorcerie et Vincent Geisser (IREMAM-CNRS, Aix-en-Provence).
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Médiapart (accès payant) du 14/10/11
En CDI mais sans salaire: l'imbroglio de 34 emplois vie scolaire
Les prud’hommes de Rouen ont requalifié les contrats aidés d'employés de vie scolaire en contrat à durée indéterminée. Mais l’Education nationale n’a pas appliqué la décision de justice. Une situation kafkaïenne qui précarise encore plus ces salariés.
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Redoublement: l'étrange calcul de François Hollande
Que veut dire François Hollande quand il prétend financer les 60.000 postes d'enseignants qu'il propose de rétablir par la suppression des redoublements? S'agit-il, comme l'a suggéré Martine Aubry, non plus de créations nettes d'emploi mais d'un simple redéploiement? Enquête.
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Juste remodelée, la filière technologique est massacrée
Attendue depuis des années, la réforme de l'enseignement technologique, censée redorer le blason de cette filière, est en train de tourner au fiasco. Pour assurer les nouveaux enseignements transversaux, les profs font cours dans des matières dont ils ignorent tout ou presque.
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Slate.fr du 14/10/11
Rien vu...
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ÉducPros du 14/10/11
Dominique Resch (professeur en lycée professionnel) : « Plus les élèves ont des parcours compliqués, plus le défi est important pour le prof »
Professeur de français, d'histoire-géographie et d'éducation civique depuis vingt ans, Dominique Resch aime son métier et ses élèves. Dans son dernier livre, Mots de tête, il raconte avec humour son quotidien dans un lycée professionnel des quartiers nord de Marseille. Sans angélisme, il casse les clichés véhiculés sur ses élèves et raconte comment il fait pour « parler de Molière en partant de l’OM ».
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Le genre à l'école vu du Québec : la chronique de Benoît Falaize
Dans le cadre de notre partenariat avec l’émission Rue des écoles, sur France Culture, EducPros vous propose chaque mercredi à 16 heures le texte de la chronique de Benoît Falaize* (ou de Nathalie Mons à partir du 9 novembre). La première chronique de Benoît Falaize s’intéresse à la question du genre à l’école vue du Québec.
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VousNousIls du 14/10/11
Le placement d'enfants déscolarisés d'un couple mormon confirmé en appel
La cour d'appel de Nîmes a confirmé la validité du placement de quatre enfants, deux adolescents et deux plus jeunes, déscolarisés par leurs parents pratiquants la religion mormone, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocate des parents.
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Immolation: un geste qui "témoigne" de la difficulté de la mission enseignante, selon ses collèges
Les collègues de la professeure qui a tenté de s'immoler par le feu jeudi matin, dans la cour du lycée Jean-Moulin, à Béziers (Hérault), ont fait part vendredi de leur "solidarité", estimant que cet "acte symbolique" témoignait de leur "difficulté à accomplir leur mission".
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