2 heures 45 par semaine , c'est le temps que mettent les enseignants à préparer et corriger les contrôles au collège. Une durée moyenne qui varie du simple au double selon les disciplines : un professeur de maths ou de lettres dépasse 3 heures, quand un professeur de musique y consacre en moyenne 1 h 45. La DEP, qui publie ces chiffres montre aussi une utilisation encore trop « sommative » et non « formatrice » de la notation. 95 % des enseignants recourent à l'évaluation pour mesurer les acquis des élèves et 36 % seulement pour individualiser les apprentissages . A lire dans le Point.
Dans le Figaro, un point de vue de Robert Redeker, sur la pédagogie et ses méfaits. Parfaite illustration d’une combinaison d’ignorance, d’a-priori et de mauvaise foi.
Dans cette revue de presse, on trouvera aussi un sujet qui me tient à cœur et qui n’a rien à voir, a priori avec notre sujet : la sieste et ses vertus. Quoique… J’ai été toujours frappé par la très faible efficacité des cours de 13h à 15h. Et si l’école prenait en compte les travaux des chrono-biologistes au lieu de considérer la somnolence de début d’après-midi comme une faute et une incapacité à se maîtriser… ?
Bonne lecture
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Le Nouvel Observateur du jeudi 06 janvier 2005 -
Rien vu...
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Le Point du 06 janvier 2005
2 heures 45 par semaine
c'est le temps que mettent les enseignants à préparer et corriger les contrôles au collège. Une durée moyenne qui varie du simple au double selon les disciplines : un professeur de maths ou de lettres dépasse 3 heures, quand un professeur de musique y consacre en moyenne 1 h 45. La direction statistique de l'Education nationale déplore que trop souvent l'évaluation soit une pratique solitaire : seul un quart des enseignants affirme tenir compte des autres disciplines lorsqu'ils organisent un contrôle. Le ministère regrette aussi une utilisation encore trop « sommative » et non « formatrice » de la notation. 95 % des enseignants recourent à l'évaluation pour mesurer les acquis des élèves et 36 % seulement pour individualiser les apprentissages Lire la suite de l’article
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L'Express du 03 janvier 2005
La sieste productive
Et si vous commenciez l'année par un petit roupillon au boulot? Histoire de vous remettre du réveillon, mais aussi… de gagner en créativité. Les mérites de la sieste quotidienne viennent à nouveau d'être prouvés par une étude scientifique britannique. Les chercheurs en psychologie de l'East of England Development Agency ont établi que les meilleures idées surgissent, pour plus de 30% des individus, au moment où ils s'assoupissent (alors que 10% seulement affirment qu'elles leur viennent pendant les heures de travail). La raison? En rêvant, notre cerveau formule des combinaisons nouvelles, propices à l'imagination. Voilà pourquoi ces chercheurs recommandent chaudement d'installer des lits et des canapés dans toutes les entreprises. Cette suggestion peut faire sourire. Et pourtant! De nombreuses enquêtes ont déjà établi ce que les anciens connaissaient bien: la sieste, ce petit somme de la sixième heure du jour («sieste» vient du latin sexta, sixième), n'a que des vertus. Elle prévient les maladies cardio-vasculaires, facilite la digestion et améliore les performances: vingt minutes de repos après le déjeuner permettraient d'allonger efficacement sa journée de deux heures.
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Le Figaro-Madame/ Figaro Magazine samedi 8 janvier 2005
La pédagogie contre le «pédagogisme»
PAR ROBERT REDEKER
La loi Fillon marquera la fin d'une parenthèse – l'emprise du pédagogisme sur l'école –, qui a pu être qualifié d'«enseignement de l'ignorance», par l'essayiste Jean-Claude Michéa. Sous la pression continue des réformes votées depuis 1981, le vide s'est imposé comme le contenu central de l'enseignement. Les TPE (travaux personnels encadrés), courageusement supprimés par François Fillon, exprimaient la quintessence de cette substitution du vide à tout autre contenu. Le projet des pédagogistes, à l'oeuvre dans toutes les mesures scolaires décidées par la gauche, se ramenait à marier l'école avec un certain air du temps, celui de «l'ère du vide», selon la formule du philosophe Gilles Lipovetsky.
Ouvrir l'école sur la vie revenait à faire entrer le vide dans l'école. La «secte» des pédagogistes et les gouvernements dont elle s'est servie comme relais, voulurent muter l'école en clone de cette société du vide. Par exemple, en imposant la notion d'école comme «lieu de vie» , ce qui exigea l'annulation des autres définitions du lieu scolaire – «lieu de savoir» et «lieu d'étude». La thématique du «lieu de vie» fut mise en avant dans le dessein de ridiculiser l'étude, l'austérité et l'ascèse.[…] Maladie mortelle de l'école républicaine, le pédagogisme est hanté par la propension à l'inversion : que les ignorants prennent le rôle des savants ! Que les enfants prennent celui de leurs maîtres ![…]
uelle est la vraie mission de l'école ? Deux tâches se dégagent, la première formant le sol rendant possible la seconde : instruire, et forger l'âme de la nation. La mission primordiale de l'école est d'instruire, en replaçant le savoir au centre. Ce savoir s'identifie avec la haute culture, dont l'école se doit de proposer l'étude approfondie : Racine, Corneille, Chateaubriand, plutôt que les refrains de la Star academie. En évidant l'école, les promoteurs du pédagogisme ont brisé le lien entre la haute culture et le peuple qui signalait une spécificité française. La seconde mission : confectionner l'âme collective de la nation. Qu'à chaque représentation du Cid ou du Tartuffe, chaque Français sente qu'il en va de son être ! Jean Vilar ne souhaitait pas autre chose ! En fermant la parenthèse pédagogiste, la loi Fillon dégage l'horizon pour la réalisation de ce programme, qui en constitue le coeur.
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Politis du 6 janvier 2005
Rien vu...
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Marianne du 00 janvier 2005
« Opération de sécurisation » des écoles : de la poudre aux yeux !
« Opération de sécurisation ». L’expression est éloquente, voire choquante. Elle revêt d’ailleurs un caractère spectaculaire. On croirait du jargon policier ou militaire. N’évoque t-elle pas aussi les campagnes des casques bleus de l’ONU visant à rétablir un semblant d’ordre après un conflit guerrier ? Les termes semblent aussi inadaptés qu’inappropriés au contexte éducatif.
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dimanche, janvier 09, 2005
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