Un article intéressant sur les filles à l’école dans le Nouvel Obs,ainsi que des infos sur les licences professionnelles.
Mais il faut surtout lire le dossier sur les fonctionnaires dans le Figaro. Un monument d’idéologie libérale…
Bonne lecture
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Le Nouvel Observateur du jeudi 27 janvier 2005 -
Piégées dès l’école
Au moment de choisir leur voie, leur futur métier, les filles se croient libres, «comme un garçon»... Pourtant, elles persistent à s’orienter en masse vers les diplômes et les disciplines les moins cotés. Question de pression sociale. Là où les garçons se préoccupent de gagner leur vie le mieux possible, les filles restent, elles, soumises à d’autres objectifs. «Elles continuent à mobiliser les "aptitudes" et les "qualités" autrefois prisées chez les maîtresses de maison: diplômes littéraires, culture générale et artistique, aptitude à communiquer, aux relations humaines, sens du dévouement», constate Dominique Epiphane, sociologue au Céreq (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications). Un éternel féminin si coriace que, malgré l’explosion du travail des femmes, celles-ci restent massées sur une poignée de métiers et formations emblématiques. Secrétariat, enseignement, professions paramédicales et sociales, etc. Elles s’y font une concurrence préjudiciable et se trouvent ainsi davantage frappées par le chômage, la précarité et la déqualification.
Prisonnières d’une certaine image d’elles-mêmes, croyant répondre à une attirance «naturelle», les filles n’investissent pas assez les «bonnes» filières, celles qui donnent accès aux métiers les plus recherchés, les mieux rémunérés. Résultat, aujourd’hui encore 20% seulement des ingénieurs sont des femmes. Les lycéennes, les étudiantes manquent d’audace face à des cursus réputés difficiles. Question d’objectifs, de priorités personnelles et de manque de confiance en soi. Les filles, pourtant meilleures que les garçons jusqu’au bac, sont trop modestes. A notes égales, là où un garçon s’inscrit sans hésitation en classe prépa, une fille n’ose pas.
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Sciences-Po vu de Bondy
Depuis deux ans, les lycéens de Jean-Renoir peuvent préparer le concours d’entrée à l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Comment le vivent-ils? Qu’en attendent-ils? Reportage
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Université :attention, tout change!
Sans bruit, nos facs sont en train d’accomplir une véritable révolution.Devançant le calendrier, dès la rentrée prochaine toutes seront à l’heure du LMD,le nouveau standard européen. Et tout est différent
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Licences professionnelles : gare aux contresens
Au moment où on a créé les licences professionnelles, en 2000, le ministère insistait beaucoup sur le fait qu’il s’agissait là de licences à part entière. Quatre ans plus tard, ces nouveaux bacs+3 tiennent pour la plupart leurs promesses en terme d’emploi, mais nombreux sont les étudiants qui souhaitent poursuivre en bac+4 ou +5 et là, surprise, ils découvrent que, contrairement aux licences traditionnelles, pour eux l’inscription en première année de master n’est pas de plein droit.
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Le Point du 27 janvier 2005
Rien vu...
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L'Express du 24 janvier 2005
Ecoles-entreprises Voisinage à risques
Apprentissage, cours sponsorisés, conventions d'études… Entre l'enseignement supérieur et les milieux économiques, les relations ne cessent de se développer. Un rapprochement profitable aux établissements, mais dont les conséquences font question
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Le Figaro-Madame/ Figaro Magazine samedi 29 janvier 2005
Fonctionnaires : la vérité
Mais que veulent les syndicats de fonctionnaires quand ils se mobilisent pour une grève nationale ? Toujours plus ? Mais plus de quoi, exactement ? Et jusqu'où ? L'enquête du «Figaro Magazine» sur le terrain.
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Moins bien payés ?
Les fonctionnaires sont, pour la plupart d'entre eux, persuadés d'être moins bien lotis que les salariés du privé. Les chiffres, pourtant, démontrent le contraire. Lire la suite de l’article
La vérité sur les salaires
D'un côté, le ministère, qui observe que la fiche de paie de l'immense majorité des fonctionnaires augmente plus vite que les prix, sous l'effet conjugué des augmentations indiciaires (les mêmes pour tous, en pourcentage du traitement brut), des augmentations catégorielles (décidées en cours d'année, souvent sous la pression d'une grève) et des augmentations individuelles (avancement à l'ancienneté ou promotions). De l'autre côté, les syndicats, qui se refusent à prendre en compte toute autre augmentation que celle du point d'indice, au prétexte qu'elle est la seule à s'appliquer de façon systématique, uniforme, et donc «égalitaire», à l'ensemble des 5 millions de fonctionnaires en activité... Mais ce raisonnement est très contestable. Le point d'indice étant - comme son nom l'indique - un pourcentage, l'augmentation du traitement brut qui en dépend est d'autant plus élevée que ce traitement l'est déjà : les fonctionnaires les mieux payés sont ceux qui y gagnent le plus, et inversement. Le fait qu'il s'agisse d'une mesure «uniforme» ne suffit donc pas, au contraire, à la rendre «égalitaire».
Ce qui le serait, en revanche, c'est ce que préconise l'actuel ministre de la Fonction publique, Renaud Dutreil : cesser d'augmenter tout le monde du même pourcentage, et mener enfin une véritable politique salariale, à la fois moins coûteuse et plus juste, ciblée sur les fonctionnaires les plus performants, ceux qui gagnent le moins, et ceux dont la carrière a cessé d'évoluer.Lire la suite de l’article
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Politis du 27 janvier 2005
Voir Auschwitz
Dans la profusion éditoriale qui accompagne cet anniversaire, Auschwitz, 60 ans après, le livre d’Annette Wieviorka (Robert Laffont, 300 p., 20 euros.), en est un excellent exemple. Non seulement parce que son auteur est une éminente spécialiste de l’histoire des juifs au XXe siècle et du génocide. Mais surtout parce qu’elle retrace l’histoire du camp d’Auschwitz et de son extension, Birkenau, en gardant toujours en perspective ce qu’il est devenu aujourd’hui, après ses destructions, ses transformations, sa muséification. Outre le souci de clarté et d’exactitude dont elle fait preuve à propos de l’élaboration du camp de concentration puis d’extermination, de la complexité de son fonctionnement, ou du sort des différents arrivants, on lui sait gré de n’écarter aucune des interrogations, des controverses ou des polémiques qui ont surgi depuis soixante ans. […]
Avec un certain courage, une émotion palpable, et alors même qu’Auschwitz, 60 ans après a pour objectif d’éclairer le regard du visiteur d’aujourd’hui, explicitement interpellé mais jamais méprisé, l’historienne s’interroge sur l’effet que peut avoir la visite d’Auschwitz sur les jeunes, sur les élèves, même bien préparés. « Qu’ont-ils vu à Auschwitz ? », se demande-t-elle, en écho à la phrase ouvrant le film d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour : « Tu n’as rien vu à Hiroshima. »
Or, avec les nouvelles générations, c’est effectivement sur le visible que porte en grande partie l’enjeu de la transmission. Ce qui est visible sur les lieux, et surtout sur les images. Mais, réputée « impensable »par certains, on dit aussi de la Shoah qu’elle est sans images, autrement dit « inimaginable ».Lire la suite de l’article
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Marianne du 27 janvier 2005
Rien vu...
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dimanche, janvier 30, 2005
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