Je prenais un pari la semaine dernière sur les titres des hebdomadaires et j’annonçais « La réforme impossible »comme titre possible. Les rédacteurs en chef des hedbos m’ont donné raison puisqu’on retrouve ce titre dans plusieurs journaux (L’express et Le Point).
On lira aussi avec intérêt le dossier du Nouvel Obs sur le cannabis et l’article sur la « stratégie de Lisbonne » et ses effets sur l’Éducation Nationale dans Politis.
Dernière chronique avant des vacances lointaines et méritées . Retour pour une revue de presse des quotidiens le 7 mars prochain. A bientôt !
Bonne lecture…
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Le Nouvel Observateur du jeudi 17 février 2005 -
Ecole : la leçon finlandaise
Alors qu’en France le débat fait rage autour du projet de loi pour l’école de François Fillon, Caroline Brizard est allée voir ce qui se pratiquait en Finlande, où les élèves arrivent en tête de tous les classements internationaux. Un système entièrement décentralisé, pas de cours magistraux, des chefs d’établissement seuls maîtres à bord, des profs recrutés sur leur pédagogie autant que sur leurs connaissances... Une véritable leçon de choses
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Fillon sur l’air des lampions
Le projet de loi n’est qu’un prétexte, et les manifestations des profs et des élèves reflètent un malaise plus profond que le ministre de l’Education nationale n’a su ni voir venir ni prévenir. C’est sans doute une des grandes leçons de ces journées où Fillon a dû faire face à la rue lycéenne […]
La réforme Fillon cristallise un malaise autrement plus profond. «Le ministre ne prend pas en considération les vrais problèmes de l’éducation, martèle Khaled, 21 ans, vice-président de la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), la deuxième organisation lycéenne. Le manque de profs, d’encadrants, d’infirmières, ça monte depuis un an. L’égalité entre les lycéens passe par davantage de moyens.»
Les lycéens réclament un débat. Pourtant, il a déjà eu lieu l’année dernière. «Le projet de loi n’est qu’un prétexte. La mobilisation dépasse cet épiphénomène. Elle exprime une exaspération, un malaise latents, estime Dominique Pasquier, sociologue au CNRS. Les lycéens ne sont pas nécessairement bien informés de la réforme, mais ils ont bien conscience qu’ils sont dans un système qui ne donne pas les mêmes chances à tous.» Et ils en ont marre. Ils ont le sentiment que depuis quelques années, on se moque d’eux. Que les discours officiels et leurs envolées lyriques sur les vertus du modèle républicain masquent mal la faillite de l’égalité des chances. Qu’il y a des lycées «pourraves» et des lycées «de bourges», et que les premiers les conduisent droit dans le mur. Alors l’idée qu’on puisse s’attaquer au bac, dernier bastion déclaré de l’égalité entre les élèves, leur est insupportable.
Cette inégalité entre les établissements ne doit rien en effet à la fatalité. Elle s’enracine dans un égoïsme de classe qu’ils ressentent confusément. «Les milieux favorisés refusent de jouer le jeu de la mixité scolaire. Ils contournent systématiquement la carte scolaire et renforcent les effets de ségrégation. Du coup, on observe un décalage toujours plus grand entre des établissements d’élite où l’éducation familiale des enfants est en adéquation avec la culture scolaire traditionnelle, fondée sur l’humanisme classique, et à l’autre bout, des établissements où les jeunes développent une culture à part, médiatico-publicitaire, coupée du monde des adultes, faite de codes vestimentaires, de langage, de musique, qui leur permettent de se reconnaître entre eux, poursuit la sociologue.
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Chronique d’une réforme avortée
Fillon était contraint par les promesses de Chirac et le calendrier de son prédécesseur, mais il a aussi accumulé erreurs et maladresses...
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Le cannabis : Une drogue pas si douce...
La loi française sur les stupéfiants compte parmi les plus répressives d’Europe. Et pourtant à 18 ans un jeune sur deux a déjà «fumé». Le shit est aujourd’hui un «produit de consommation courante». Or, selon les experts, il peut déstabiliser les personnalités fragiles. Faut-il le diaboliser comme s’y emploie le gouvernement ? Quand commence la surconsommation? Comment en parler aux ados et les aider à en sortir? Enquête
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« Les parents doivent dire non »
De plus en plus d’ados fumeurs de shit, de plus en plus tôt : le docteur Xavier Pommereau, spécialiste des comportements à risque, croit à la vertu pédagogique de l’interdit […]
Dans une société qui n’a jamais été aussi individualiste, nous accordons un prix très important à nos enfants, devenus un bien rare, puisque nous n’en faisons pas beaucoup. Les enfants sont l’objet de toutes les attentions, ils ont l’impression d’avoir leurs parents sur eux, collés. D’être leur chose. Et en même temps, face à eux, les adultes sont complètement en panne. Alors que sur l’ensemble de la planète la majorité des adolescents souffrent de malnutrition, de carences matérielles, de la guerre, nos ados des pays riches, qui ont un confort de vie sans précédent, sont aussi dans une difficulté existentielle sans précédent. Autrefois, il y avait la puberté, période charnière entre l’enfance et l’âge adulte: on était un enfant, puis on devenait grand. Aujourd’hui, les ados n’arrivent pas à trouver leurs distances par rapport à leurs parents. Du coup, ils se sont inventé une nouvelle planète, la planète ado. Entre 8 ans et 25 ans, il y a des postures, des looks, des consommations – tabac, alcool, cannabis... – qui servent de rites de passage et disent: «Je suis ado.» Ça, ça n’a jamais existé auparavant. A coup de gel pour se mettre les cheveux en pétard, de paillettes, de mode gothique, ils se fabriquent un uniforme. A travers l’apparence, 85% des ados arrivent globalement à prendre leurs marques – au sens propre comme au sens figuré – par rapport aux parents. Les autres, 15%, s’en sortent mal parce qu’ils ont de bonnes raisons d’avoir des troubles de l’identité.[…]
Pour le cannabis, les parents doivent dire: «On est contre. Le cannabis est une substance illicite. Il est hors de question de te voir circuler à la maison avec ce genre de produit, et que tu en consommes chez nous avec tes amis.» Point à la ligne. Si l’enfant en consomme ailleurs, on n’a pas de prise. On peut juste le déconseiller. S’il va le fumer en cachette, il intègre une limite. C’est le rôle des parents de la lui définir. Les parents copains, ça ne va pas. Il faut qu’ils s’interrogent sur l’excès et la répétition. La question devrait être: quand les ados vont trop loin, pourquoi?
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«Je me souviens d’Arnaud...»
Clarisse Martin*, 40 ans, est professeur de gestion. De 1993 à 2003, elle enseignait dans un lycée professionnel en zone d’éducation prioritaire, près de Versailles
«La situation s’est réellement aggravée au cours des dix dernières années. Aujourd’hui, "fumer" pour des élèves – surtout à partir de la première – est aussi normal, aussi anodin que d’allumer une cigarette ou de prendre une bière. D’autant plus qu’on leur dit partout qu’il n’y a pas de dépendance. En classe, on repère facilement celui qui commence à "fumer". Il se met à manquer souvent. En cours, il a les yeux rouges, il s’endort. Quand vous lui posez une question, il rêve, il n’a pas l’air de comprendre. C’est un poids mort. Je l’adresse généralement au médecin scolaire. Parfois, il reprend le droit chemin. Parfois, il décroche tout à fait: il a accumulé trop de retard. Je pense à Arnaud*. A 20 ans, il était en terminale. Un élève aux yeux clairs, très mal dans sa peau, très triste. Mais par ailleurs fin, intelligent, qui avait du répondant en classe… enfin le matin! Après le déjeuner, il était complètement amorphe. Il fumait entre midi et deux. Un vrai gâchis. En début d’année, il était seul à se droguer. Mais en décembre il avait fait des émules. Ils étaient huit à dix – uniquement des garçons – à tirer sur des joints. Au lycée, nous nous sommes alarmés. J’ai demandé à rencontrer ses parents. Son père était journaliste, sa mère parlait trois langues. Ils étaient au courant, mais impuissants. Arnaud nous a promis d’arrêter. Il a fait une cure de désintoxication. A la rentrée des vacances de Noël, il semblait aller mieux. Puis il a replongé. Après un accident de Mobylette, il est revenu par intermittence, puis plus du tout.»
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Le Point du 17 février 2005
Réformes La comédie française
Vite, retirons la loi sur le bac, les jeunes sont dans la rue ! Les ministres se suivent et les réformes s'enlisent. L'Education nationale reste le symbole de l'immobilisme[…]
Dès le mois de juillet, le ministre de l'Education avait alerté l'Elysée et Matignon sur le télescopage d'un budget rigoureux et d'une réforme de l'école. Parmi ses collègues, il s'attire alors les mêmes reproches qu'au ministère des Affaires sociales : « Trop prudent, il espère passer à travers les gouttes et ne choisit pas entre une vision à long terme et un léger bricolage. » Pourtant, comme le dit son prédécesseur Claude Allègre, il se retrouve « dans la nasse ». Les professeurs tiennent leur vengeance sur les retraites, la suppression des travaux personnels encadrés (TPE), la révision de la carte scolaire - déjà les députés de l'UMP, comme les socialistes naguère, réclament des postes et Raffarin les écoute. Alors le bac n'apparaît que comme la cristallisation indirecte de tous les mécontentements qui met - circonstance aggravante - les jeunes dans la rue. Vite, vite, Chirac conseille de supprimer cette dose de contrôle continu devenu épouvantail pour la gauche alors même qu'elle était présentée, il y a quelques années, comme un juste recours contre l'« examen couperet ». Le bac ? Ce n'était, dit-on dans l'entourage du président, qu'« un test ». Un point d'incompréhension inutile, dans une réforme importante. Ah bon ? Fillon, en reportant la discussion sur le baccalauréat, espère circonvenir la contestation et sauver sa réforme de l'école tandis que Juppé, dans son blog (le 11 février), écrit benoîtement, après s'être « passionné » avec ses correspondants pour le « bac en débat » : « Il faudra que nous reparlions d'autres questions sensibles : l'orientation, par exemple, ou la gestion des ressources humaines de cette immense administration de plus d'un million de fonctionnaires qui ne permet pas le bon épanouissement de ses troupes. »
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Le dossier thématique « Éducation »
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L'Express du 14 février 2005
La réforme impossible
Trois axiomes semblent régir la scène éducative en France. 1. Tout ministre de l'Education se doit de faire une réforme. 2. Il est entendu que cette réforme ne changera rien de fondamental. 3. Toute réforme digne de ce nom doit susciter le mécontentement des enseignants, la contestation des lycéens et, si possible, un tollé général. François Fillon, actuel ministre de l'Education, n'échappe pas, ces jours-ci, à cette fatalité paradoxale.
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La déception Fillon
Il avait tout prévu. Le 28 mars 2004, à 20 heures, François Fillon s'est invité sur le plateau de TF 1. Il escompte être le seul ministre à gagner sa bataille régionale. L'avant-veille, il a déjeuné avec Nicolas Sarkozy. Il est enfin décidé à sortir du bois: il vise Matignon ou Bercy. Sauf que le supposé vainqueur unique devient... le battu le plus inattendu de la soirée. Les Pays de la Loire passent à gauche et Fillon tarde à s'en remettre. «J'ai construit toute ma vie politique sur mon implantation locale, confiera-t-il. D'un coup, je me suis retrouvé sans aucune racine. Ce fut très déstabilisant.»
Il n'a plus les pieds sur ses terres et, à Paris, il se coupe les mains. Il hérite malgré lui du ministère de l'Education nationale, avec une idée en tête: y rester le moins de temps possible. A l'automne, quand l'UMP change de président, l'Elysée juge sévèrement son rapprochement avec Sarkozy. Fillon, qui n'avait pas apprécié d'être écarté de la direction du parti en 2002 après en avoir été l'un des inspirateurs, doit néanmoins se contenter d'un titre de conseiller politique peu valorisant.
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Pas pro, l'enseignement technique
A l'heure d'une énième réforme, Yves Malier, membre du conseil de l'Académie des technologies, dénonce la piètre formation des maîtres de lycée professionnel
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Le Figaro-Madame/ Figaro Magazine samedi 19 février 2005
Il faut supprimer le bac
PAR ALAIN-GÉRARD SLAMA
En 1995, Jacques Chirac a eu le courage de supprimer le service militaire au lendemain de son élection à l'Elysée. Une institution sacro-sainte tombait, pour des raisons regrettables, sans doute, mais incontournables : elle était devenue ingérable, elle avait cessé d'être démocratique à force de statuts particulier, et elle n'était plus acceptée.
Il faudrait aujourd'hui qu'une décision de même ampleur mette un terme à un examen vieux de deux siècles, qui n'appartient qu'à nous et qui souffre des mêmes plaies : lourdeur incontrôlable, inefficacité dans la lutte contre les inégalités, obsolescence de fait. Avec près de 650 000 candidats, 4 millions de copies, 4 000 sujets, 3 filières dans la voie générale, 5 dans la voie technologique et 60 dans la voie professionnelle, ce diplôme de fin d'études secondaires, censé constituer également le premier grade universitaire, est devenu une machine du père Ubu. Il ampute la scolarité de deux mois en fin de première et de terminale. La moindre erreur dans le libellé d'un sujet devient aussitôt une affaire nationale.
L'effacement des inégalités par la grâce du baccalauréat est devenu un leurre : les enfants de professeurs et de cadres, reçus à 75%, s'orientent vers le bac général, et tout particulièrement vers le bac S, de plus en plus souvent exigé dans l'enseignement supérieur ; les enfants d'agriculteurs et d'ouvriers, reçus à 50%, sont titulaires d'un bac professionnel trop cloisonné, qui comporte plus de risques de chômage qu'un brevet supérieur.[…] La sacralisation du bac est devenue le dernier rempart de l'idéologie du tronc commun, qui explose de toutes parts. Et c'est elle, aujourd'hui, qui bloque tout. A l'évidence, il faudra du temps pour que notre société accepte que les filières professionnelles soient revalorisées, que l'équilibre de la carte scolaire soit assuré par le retour des classes d'excellence et que la qualité des certificats de fin d'études délivrés par chaque établissement soit stimulée par l'objectif de la préparation aux examens et aux concours d'entrée, seuls en mesure de garantir l'efficacité d'un enseignement supérieur ruineux, qui élimine, avant la fin du premier cycle, près de 45% d'étudiants désorientés.
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François Fillon entre deux feux
Il y avait donc «urgence». En réclamant cette procédure exceptionnelle pour faire adopter son projet de loi d'orientation sur l'éducation à l'Assemblée nationale, François Fillon a joué à quitte ou double, montrant par là à quel point sa situation était devenue difficile, voire intenable. Un beau gâchis : le ministre était plutôt populaire, sa cause aussi, et l'aventure se termine dans une épreuve de force dont l'éducation, probablement, sera la première victime. Incompréhension, faiblesse puis raidissement sont le lot de toute réforme mal emmanchée. François Fillon a été pris dans le tourbillon des illusions entretenues sur la capacité du pouvoir à changer la vie des plus jeunes. Un des grands chantiers de la réforme s'en trouve mis à mal.
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«Lé ado ré1vente L langaj»
Les ados réinventent le langage... Apparue avec internet, la messagerie instantanée est devenue la coqueluche des adolescents pour une communication en temps réel et un espace de discussions libres qui piétinent les règles de l'orthographe.
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Ados: quand s'inquiéter ?
Anxiété et dépressions sont en augmentation chez les jeunes. Entre un ado bougon et un ado dépressif, il y a de la marge. Comment distinguer le normal du pathologique ?
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Politis du 17 février 2005
Réforme de l’éducation : le non-dit européen
C’est un secret bien gardé. Une cachotterie si préservée qu’il faut savoir gré à Thomas Ferenczi, rédacteur en chef du Monde, d’avoir en quelque sorte vendu la mèche dans sa dernière chronique (11 février). « La réforme de l’école répondant en partie aux objectifs que s’est donnés l’Union, pourquoi François Fillon n’explique-t-il pas mieux ce qu’est le projet européen dans ce domaine ? », interroge ingénument ce fin connaisseur des arcanes bruxellois. Faute de réponse du ministre, nous nous sommes plongés dans les textes avec l’ardeur du néophyte et l’innocence de Candide. Le résultat de cette recherche en paternité est éloquent.[…]
La Commission et le Conseil européens sont parvenus à dégager une ligne commune de réforme des systèmes éducatifs. Mobilité, flexibilité, employabilité, productivité en constituent les maîtres mots.
L’impulsion fondamentale de ce grand chamboulement est donnée, en mars 2000, au Conseil européen de Lisbonne. Constatant que l’Union européenne se trouvait face à « un formidable bouleversement induit par la mondialisation et par les défis inhérents à une nouvelle économie fondée sur la connaissance », les chefs d’État et de gouvernement ont retenu un « objectif stratégique fort » à l’aune duquel se décident, pour plusieurs années encore, la plupart des politiques en Europe. Cet objectif vise à faire de l’UE, d’ici à 2010, « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ». Il appelle, souligne les conclusions du Conseil, non seulement « une transformation radicale de l’économie européenne », mais aussi « un programme ambitieux en vue de moderniser les systèmes de Sécurité sociale et d’éducation ». C’est ainsi que les systèmes éducatifs, dans toute l’Europe, ont été mis à contribution pour permettre la réalisation de ce qu’on appelle désormais « la stratégie de Lisbonne ».[…]
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Marianne du 14 févier 2005
Rien vu...
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samedi, février 19, 2005
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