Le Parisien nous rappelle que le Ramadan commence demain. Cela n’est pas sans incidence sur la vie des écoles, collèges et lycées. ” Grosse fatigue et petites tensions” comme le titre ce journal.
Bonne Lecture...
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Libération du 14/10/04
Les savoirs, moteur d'insertion
Par Annie THOMAS secrétaire nationale de la CFDT et Vincent MERLE professeur au Cnam.
Quel peut être le rôle de la formation initiale dans la société de la connaissance où nous vivons désormais ?. Le rapport Thélot, remis le 12 octobre au Premier ministre, nous met devant un choix historique : l'école est enfin invitée à prendre toute sa place dans une formation tout au long de la vie conçue comme une éducation et un apprentissage permanents. L'enjeu est capital. Il s'agit de transformer l'idée même de scolarité, en en faisant non plus une étape isolée dans l'existence d'un individu, mais le lieu dynamique d'où il pourra se projeter dans un parcours placé sous le signe du mouvement.
[…]Le cloisonnement actuel entre le monde de la formation initiale et celui de la formation continue est à cet égard un obstacle majeur. La question n'est pas de les confondre, bien sûr, mais de développer entre eux une véritable interface. C'est un défi pour les institutions, qui vont devoir apprendre à travailler ensemble et à changer d'horizon : le diplôme ne sera plus le mot de la fin, il signera moins l'épuisement d'un parcours que le début d'un autre. La chance de l'école, l'importance fondamentale de sa mission se trouvent dans l'élan initial qu'elle peut donner aux jeunes. Sa réussite se mesurera à leur capacité à se projeter dans un parcours, à sortir du système avec un projet, et non plus seulement un diplôme et un capital de connaissances. Le monde où un diplôme vous accorde une rente à vie n'est pas un monde juste : essayons d'en sortir. Ce qu'il nous faut offrir aux élèves, ce n'est pas la maîtrise d'une somme de connaissances, mais la capacité d'assimiler de nouvelles connaissances ; ce n'est pas une masse, mais une énergie. Et c'est un système qui permettra à cette énergie de circuler librement : un ensemble d'institutions non pas closes sur elles-mêmes, mais formant un continuum qui accompagnera chaque individu dans son apprentissage, d'une institution à l'autre, d'un savoir à l'autre et d'un métier à l'autre. Loin des barrières et des rigidités qui, à l'entrée comme à la sortie, entravent la circulation et la progression des personnes, nous devons construire un système attentif aux connexions entre deux cycles, reconnaissant la diversité des modes d'accès au savoir, un système non plus segmenté mais articulé, où le passage d'un espace à l'autre sera aussi fluide que possible, où les adultes pourront, par exemple, retourner à l'école. Il y a ici bien des frontières à faire tomber, bien des barrières à abaisser.
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Lyon-III appelle à la suspension de Gollnisch
L'université où enseigne le n° 2 du FN sollicite une sanction du ministère.
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Le Figaro du 14/10/04
Raffarin veut s'approprier la réforme de l'école
La deuxième phase de préparation de la loi sur l'école est engagée. Une loi demandée par Jacques Chirac et dont on ne sait très bien qui du premier ministre Jean-Pierre Raffarin ou du ministre de l'Éducation, François Fillon, entend en porter la paternité.
C'est en effet le premier ministre qui a installé à l'automne 2003 la commission présidée par Claude Thélot et, de la même manière, a réceptionné mardi dernier le rapport élaboré par ladite commission. Un petit livre jaune de 160 pages qui donne en huit chapitres des pistes de réformes destinées à permettre «la réussite de tous les élèves», comme inscrit sur la couverture. C'est encore Jean-Pierre Raffarin qui, après avoir présenté ce qui ressemble à une feuille de route pour son ministre, va organiser «avant la fin du mois d'octobre» une grande table ronde sur l'école avec les organisations syndicales et les associations de parents d'élèves. Et c'est toujours le locataire de Matignon qui a décidé de faire de l'école un des trois volets «fondamentaux» de son «contrat France 2005».
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Voile dans les établissements scolaires : premiers conseils de discipline
La phase de dialogue avec les élèves refusant de retirer les signes religieux ostensibles à l'intérieur de l'école touche à sa fin. Prévue pour deux semaines, elle s'est étirée jusqu'en octobre pour retarder les exclusions qui, paraît-il, auraient pu peser sur le sort des otages français en Irak. «Nous avions reçu la consigne de temporiser», reconnaît-on dans l'entourage du ministre de l'Education nationale. C'est finalement l'expulsion de l'imam de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, renvoyé le 5 octobre dernier en Algérie, qui a mis un terme à l'attentisme.
Depuis, neuf conseils de discipline ont été convoqués. Ils se tiendront la semaine prochaine et devraient conduire à des exclusions. Ces cas font figure de test.
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L'Humanité du 14/10/04
Rien vu...
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Le Parisien du 14/10/04
Comment l'école vit pendant le ramadan
Demain matin, les musulmans de France débutent le ramadan. Un mois de jeûne pour des milliers d'enfants ou d'adolescents scolarisés. Profs, élèves, établissements doivent s'adapter à cette fête de plus en plus pratiquée par les jeunes.
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Grosse fatigue et petites tensions
« Le ramadan est toujours une période plus fatigante, une broutille peut se transformer en conflit », relève un principal de Seine-Saint-Denis, qui « souhaite ardemment » qu'aucune des élèves dévoilées ne revienne maintenant avec un bandana. Comme beaucoup de ses collègues, il observe que « de plus en plus d'élèves respectent le ramadan et y attachent une réelle importance ». « La question du ramadan, qui se pose maintenant même en école primaire où les enfants fatiguent encore plus, est prise en compte dans la vie des établissements, ce qui n'était pas vrai il y a encore quelques années, confirme Hanifa Chérifi, inspectrice générale de l'Education nationale. Le jour de l'Aïd (NDLR : fête qui clôt le ramadan) , certains établissements comptent jusqu'à 80 % d'élèves absents.»
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La Croix du 14/10/04
Rien vu...
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20 minutes du 14/10/04
Rien vu...
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Le Monde daté du 15/10/04
L 'université Lyon-III demande la suspension de Bruno Gollnisch
Bruno Gollnisch pourrait être suspendu de ses fonctions d'enseignant à l'université lyonnaise Jean-Moulin. Le président de Lyon-III, Guy Lavorel, en a fait la demande mercredi 13 octobre à François Fillon et a annoncé parallèlement sa décision de saisir la section disciplinaire de l'université.
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Plurilinguisme : la dernière bataille, par Claude Hagège
Deux langues étrangères enseignées à l'école primaire : telle est la suggestion qui circule depuis de nombreuses années et qu'il est heureux de voir ici clairement exprimée. Le français et l'allemand sont une illustration parmi d'autres, certes non négligeable puisque l'Allemagne est le premier partenaire politique et commercial de la France.
On ne peut manquer d'être fort surpris quand on rapproche ces propos d'un texte adressé par le ministère de l'éducation nationale, dans le Bulletin officiel n° 6 du 5 février, à tous les recteurs, inspecteurs et directeurs des académies et services départementaux. On y apprend, en effet, que le projet du ministère est de "proposer aux élèves des parcours linguistiques cohérents de l'école au lycée, reposant sur une diversification maîtrisée (...), sur un pilotage académique fort, prenant appui sur la carte des langues et associant étroitement premier et second degré (...). Dans ce cadre, on veillera (...) à favoriser l'apprentissage à l'école primaire des langues enseignées au collège du secteur et à assurer la poursuite de cet apprentissage au collège en affichant explicitement l'obligation de continuité".
Cette obligation est soulignée à plusieurs reprises dans la suite du texte. Il n'y aurait pas lieu de s'en inquiéter si l'étrange notion de "diversification maîtrisée" et celle de "pilotage académique fort" s'appliquaient à l'enseignement bilingue donné dès l'école primaire, tel qu'il est souhaité au sommet de l'Etat comme nécessaire à la construction européenne. Or la seule mention qui en soit faite ici demeure aussi vague que peu compromettante : "On encouragera également toutes les possibilités de commencer l'étude de la langue vivante II avant la classe de 4e."
En réalité, ce texte, inspiré par le souci de maintenir le volume actuel du personnel enseignant, est un instrument de promotion d'une seule langue, évidemment non désignée. On voit de quoi il s'agit quand on sait que la majorité des professeurs des écoles considérés comme compétents dans une langue le sont en anglais. Si de surcroît, comme le préconise le texte, des pôles regroupent l'enseignement de telle ou telle autre langue, il est clair que l'éloignement du domicile conduira les familles à les abandonner au profit de l'anglais.
L'espagnol pourrait conserver une place, mais une menace pèse sur l'allemand, déjà en déclin rapide (le choix en a décru de 10 % entre 2001 et 2003 dans le premier et le deuxième cycle). Cette situation est d'autant plus absurde que, pour un francophone, à rebours d'un préjugé tenace, une compétence moyenne pour la communication est plus facile à acquérir en espagnol ou en allemand qu'en anglais.
C'est donc l'apprentissage de deux langues étrangères qu'il faut promouvoir à l'école primaire.
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jeudi, octobre 14, 2004
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