Revue de presse du lundi 6 juin 2005

Revue de presse très scientifique aujourd’hui. Le Parisien nous informe de la commercialisation de la prégnénolone, l’hormone de la mémoire. Venue des Etats-Unis, elle est déjà disponible sur Internet et dans quelques pharmacies. Initialement prévue pour les personnes souffrant de pathologie, on imagine son usage perverti dans le domaine du parascolaire…
Dans Le Monde, on trouvera plusieurs articles qui peuvent nous intéresser dont notamment un sur la conscience. Une équipe de l'Inserm démontre en effet que notre cerveau est capable de distinguer la signification, menaçante ou non, de mots écrits, même lorsqu'ils sont présentés de manière très brève.
Toujours dans ce même journal on pourra lire des précisions sur les modifications du concours de professeur des écoles.
Bonne Lecture...
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Libération du 06/06/05


Rien vu...


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Le Figaro du 06/06/05


Les syndicats interpellent déjà Gilles de Robien
Suspension des décrets de la loi Fillon, discussions budgétaires : une avalanche de requêtes accueille le nouveau ministre
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Les jeux dangereux font encore des victimes
Malgré les mises en garde répétées des enseignants et des parents, plusieurs collégiens meurent chaque année en essayant d'avoir des sensations fortes
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L'Humanité du 06/06/05


Rien vu...


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Le Parisien du 06/06/05


Et maintenant, l'hormone de la mémoire !
Après la DHEA pour la jouvence, la mélatonine pour le sommeil, une hormone qui dope la mémoire arrive en France. La prégnénolone, venue des Etats-Unis, est déjà disponible sur Internet et dans quelques pharmacies.
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Comment elle agit sur le cerveau
NOTRE MÉMOIRE est un miracle chimique. Pour que nous puissions nous rappeler de ce qui s'est passé, nous utilisons des milliards de cellules nerveuses localisées au coeur de notre cerveau dans une zone appelée l'hippocampe. Les neurotransmetteurs...
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« Les premiers effets au bout de trois semaines »
Dans un livre que vous publiez*, vous affirmez que la prégnénolone, hormone de la mémoire, va faire de plus en plus d'adeptes en France. Pourquoi ? Christophe de Jaeger . A partir de 50 ans, on perd de la mémoire. Et cette question se pose pour un...
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En Bref
Josette Daniel a été réélue hier présidente des parents d'élèves de la Peep, deuxième fédération, plutôt classée à droite de l'échiquier politique. Lors de son congrès début mai, l'élection avait dû être reportée à cause d'un mouvement de contestation...
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La Croix du 06/06/05


Rien vu...


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20 minutes du 06/06/05


La valse des ministres
Les partants du gouvernement Raffarin n’ont pas tous eu la « positive attitude ». Contrairement à l’usage républicain qui exige la discrétion lors de la passation des pouvoirs, certains ministres « sortants » ont fait exception à la règle et exprimé leur amertume.
Ancien locataire du quai d’Orsay, Michel Barnier a publiquement regretté que le « non » au référendum ait eu « pour conséquence de décapiter » son équipe du ministère des Affaires étrangères. Le plus marqué par sa non-reconduction semble avoir été François Fillon. L’ancien ministre de l’Education, qui s’était toujours gardé de critiquer le Président, a déclaré dans Le Monde de samedi : «Quand on fera le bilan de Jacques Chirac, on se souviendra de moi et de mes réformes. »
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Ouest-France du 06/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 06/06/05


Les épreuves du concours de professeur des écoles sont modifiées
Les concours de recrutement pour devenir professeur des écoles vont évoluer. Si la licence quelle qu'elle soit reste le diplôme minimum exigé, les quelque 100 000 candidats qui s'inscrivent chaque année au concours d'instituteur devront, à partir de la session 2006, se préparer à des épreuves plus généralistes : à côté des traditionnelles épreuves de mathématiques et de français, la place de l'histoire-géographie, des sciences expérimentales et des langues vivantes sera renforcée.
Paru au Bulletin officiel du 26 mai, un arrêté conjoint des ministères de l'éducation nationale et de la fonction publique détaille le déroulement des concours. A partir de 2006, ceux-ci comporteront trois disciplines écrites d'admissibilité : au français et aux mathématiques (chacune coefficient 3), s'ajoutera une épreuve mixte d'histoire-géographie et de sciences expérimentales (coefficient 2).
Pour cette épreuve, les candidats devront choisir une composante "majeure" (70 % de la note) et une composante "mineure" (30 %). "Dans chaque épreuve écrite, il est tenu compte, à hauteur de trois points maximum, de la qualité orthographique de la production des candidats" , précise l'arrêté. Les notes inférieures à 5 sur 20 sont éliminatoires.
Les candidats admissibles devront ensuite passer trois épreuves orales pour décider de leur admission.
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Le cerveau humain accéderait inconsciemment au sens des mots
Une équipe de l'Inserm conduite par le docteur Lionel Naccache démontre que notre cerveau est capable de distinguer la signification, menaçante ou non, de mots écrits, même lorsqu'ils sont présentés de manière très brève. De quoi bâtir un modèle scientifique de la conscience
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La confiance en danger de manipulation
La molécule de la confiance aurait-elle été mise en flacon nébuliseur ? C'est ce que suggère une étude publiée par la revue Nature du 2 juin, qui montre l'influence de l'inhalation d'ocytocine, un neuropeptide, sur des personnes jouant aux investisseurs. L'ocytocine était connue pour son action dans la lactation et le déclenchement de l'accouchement. Chez l'animal, on a observé qu'elle s'exprime dans des régions du cerveau impliquées dans des comportements d'appariement, de soins maternels ou d'attachement social.
La nouvelle étude, réalisée par une équipe zurichoise, visait à voir si cette molécule ne jouait pas un rôle dans les comportements sociaux humains, en particulier la confiance, laquelle "est indispensable en amitié, en amour, dans les familles et les organisations, et joue un rôle-clé dans les échanges économiques et la politique" , rappellent Ernst Fehr et ses collègues.
L'équipe, qui mêlait des économistes et des neuropsychologues, a donc imaginé une situation où la relation entre deux individus mettait en jeu une question de confiance : un "investisseur" et un "mandataire" , riches chacun de 12 unités monétaires. L'investisseur est libre de transférer 0, 4, 8 ou 12 unités au mandataire, sachant que cette somme sera triplée par l'expérimentateur. Le mandataire pourra restituer le montant qu'il souhaitera à l'investisseur. A lui de voir comment il honore la confiance que lui a témoignée l'investisseur, qui est le seul à avoir pris un risque.
Plusieurs groupes d'étudiants ont participé à ce "jeu de confiance" . Les uns avaient inhalé de l'ocytocine, les autres un simple placebo. Tous ignoraient l'enjeu réel de l'expérience. Résultat ? Sur 29 investisseurs ayant "sniffé" la molécule, 13, soit 45 %, ont donné 12 unités monétaires (le maximum) au banquier, contre 6 sur 29 (21 %) dans le groupe placebo. "Le transfert moyen des investisseurs est supérieur de 17 % dans le groupe ayant respiré l'ocytocine" , écrivent les chercheurs suisses.
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