Toujours l’apprentissage à 14 ans. Le premier ministre, Dominique de Villepin, veut pouvoir l'annoncer, le 1er décembre, lors de sa conférence de presse mensuelle, et en fait une affaire personnelle. Le ministère de l’Éducation Nationale doit donc s’adapter à cette « commande ».La « réforme » devrait être essentiellement axée sur l'apprentissage, dont le premier ministre pense qu'il est une des clés pour réintégrer dans le système des jeunes issus de milieux défavorisés et souvent en échec scolaire. Les voix continuent de s’élever pourant contre ce projet, les syndicats d’enseignants, bien sûr, mais aussi, plus surprenant, un membre de la chambre de commerce de Paris dans Libération (qui reparaît).
On pourra lire aussi aujourd’hui le début d’une série intéressante dans Ouest France intitulé « une journée en classe » et évidemment on commence par la Terminale S…
Attention : il n’y aura pas de revue de presse demain mardi 29. On se retrouve mercredi 30.
Bonne Lecture...
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Libération du 28/11/05
«L'orientation quasi définitive à 14 ans, c'est prématuré»
Xavier Cornu, de la chambre de commerce de Paris, dénonce l'apprentissage précoce
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A Paris, quelques apprentis dès 15 ans
Le Centre de formation industrielle veut redonner confiance au jeune et impliquer ses parents.
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Les Noirs de France solidaires montent un Cran
Objectif de la nouvelle structure: lutter contre les discriminations.
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«Si on est conscient de son passé, on devient sujet de son avenir»
Louis-Georges Tin, à l'origine de cette fédération, détaille ses motivations
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Chaos urbain: le besoin d'école
par Sophie ERNST, philosophe et chargée d'étude
à l'Institut national de recherche pédagogique.
Contre les jeunes immatures qui brûlent des voitures, les idéologies victimistes sont vaines.
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Le Figaro du 28/11/05
Le plan Villepin en dix propositions
La plupart des mesures déjà annoncées par le premier ministre pour résoudre le problème des banlieues s'inscriront dans le futur projet de loi pour l'égalité des chances.
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Emeutes : Sarkozy insiste sur le passé judiciaire des interpellés
D'après le ministre de l'Intérieur, «70 à 80 %» des 4 500 personnes gardées à vue dans le cadre des récentes émeutes avaient des «antécédents judiciaires». Un chiffre tempéré par les juges, qui reconnaissent que beaucoup d'entre eux étaient connus des services de police, sans pour autant avoir un casier judiciaire.
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Le nihilisme culturel imprègne les émeutes banlieusardes
Par Robert Redeker
Les événements enflammant les banlieues françaises en cet automne sont d'un genre inédit dans notre histoire sociale et politique. Un aspect nouveau les singularise : une violence aveugle venant semer la désolation dans des cités populaires, alors que les mouvements sociaux ont toujours fait preuve, historiquement, d'une violence discriminée. La violence s'est déchaînée contre la culture, écoles et bibliothèques ont été brûlées, comme en temps de barbarie alors que les mouvements de révolte, par le passé, reconnaissaient dans la culture un ordre des choses inviolable. L'absence de sens caractérise ces événements. Nul discours ne les porte.[…]
L'incompréhension, par les jeunes de banlieue, de cet imaginaire national, et le déchaînement de violence appuyé sur cette incompréhension, trouve son explication dans la victoire de la conception sociologique de la culture sur sa conception philosophique. Pour la sociologie, servant de base à tous les travailleurs sociaux, médiateurs, intervenants en banlieue, «la» culture n'existe pas ; seules existent «les» cultures, toutes également légitimes. A force de marteler que «la» culture est oppression, élitisme, qu'une pièce de Shakespeare n'a pas plus de valeur qu'une chanson, et qu'un vers de Racine ne vaut pas mieux qu'un couscous, comment s'étonner qu'on brûle des bibliothèques ?
On ne cesse de dévaluer «la» culture (sens philosophique du mot) et de surévaluer, au nom du différentialisme, «les» cultures (sens sociologique), dans leur pluralité. Les travailleurs sociaux ne cessent, dans les banlieues, d'incriminer la France, au nom de l'anticolonialisme, de l'antiesclavagisme, et son histoire.
Ils ne cessent de rendre la France non désirable.[…]
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L'Humanité du 28/11/05
« Les ségrégations sont du racisme en actes »
Pour la chercheuse au CNRS Véronique de Rudder, les discriminations et ségrégations construisent un ordre social raciste. Optimiste, elle pense que ces faits sont de plus de plus dénoncés.
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La prise de tête : Alain Finkielkraut
Alain Finkielkraut, c’est l’histoire d’un naufrage.
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Le Parisien du 28/11/05 ( payant)
Eux, ils sont heureux en banlieue
Malgré deux semaines de violences urbaines, les habitants des cités en Ile-de-France manifestent au quotidien leur désir de vivre et de s'épanouir en banlieue. « Le Parisien » les a rencontrés et leur donne la parole.
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TEMOIGNAGES.
« Prendre son destin en main »
« En Seine-Saint-Denis, peut-être plus qu'ailleurs, il faut prendre son destin en main. Je suis bien sûr tout à fait consciente que c'est plus difficile en sortant d'un lycée classé zone d'éducation prioritaire situé dans le 93 qu'en venant de...
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Le Salon de l'éducation .
Le Salon de l'éducation a attiré plus de 530 000 visiteurs, ont annoncé hier les organisateurs - la Ligue de l'enseignement. La 7 e édition, qui s'est tenue pendant quatre jours porte de Versailles à Paris, a connu « un grand succès.
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La Croix du 28/11/05
Le mariage, visa pour l'immigration
Par respect des coutumes ou en quête de leurs racines, de plus en plus d'enfants d'immigrés décident de se marier dans leur pays d'origine. Mais le mariage mixte étant devenu la première voie d'accès à l'immigration, le gouvernement va durcir la législation contre les mariages de complaisance
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20 minutes du 28/11/05
Violences urbaines : dix collégiens interpellés
Onze mineurs, dont dix élèves du collège Paul-Painlevé à Sevran (Seine-Saint-Denis), ont été déférés au tribunal de Bobigny en fin de semaine dernière pour des dégradations et des vols commis dans cet établissement le 8 novembre, au moment des émeutes. Un jeune de 13 ans et demi, non scolarisé à Paul-Painlevé, a été déféré jeudi. Les dix autres, âgés de 14 à 16 ans, ont été présentés au parquet de Bobigny vendredi.
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Les profs non titulaires campent sur leurs positions
« Physiquement, on est fatigué, mais moralement on tient. » Rahim, professeur de sciences et vie de la terre dans l’académie de Créteil, fait partie des enseignants non titulaires au chômage qui se relaient depuis plus d’un mois devant le rectorat de Créteil (94). Ils campent jour et nuit devant l’établissement pour obtenir leur réemploi et leur titularisation.
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Ouest-France du 28/11/05
En terminale S, c'est métro, boulot... boulot
Les horaires, les cours, les discussions... Qui sont aujourd'hui les élèves et les professeurs ? Pour ce premier volet de notre série « Une journée en classe », nous sommes allés dans une terminale S du lycée Ile-de-France, à Rennes.
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Et le matin, Marseillaise obligatoire...
Jacques Chirac pense qu'ils peuvent être une réponse au malaise des cités. Les Établissements d'insertion défense, créés dans le cadre des mesures pour l'emploi de Dominique de Villepin, commencent à se monter. Le premier accueille 180 jeunes à Montry, essentiellement issus des banlieues. Pour les remettre sur les rails, discipline militaire et Marseillaise obligatoire tous les matins.
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Le Monde daté du 28/11/05
Joey Starr dispense ses conseils à Clichy
Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), quand la nuit tombe et qu'on veut se retrouver, on n'a guère le choix. Pas de cinéma à moins d'une heure de bus, pas de café ouvert le soir. Alors, on se donne rendez-vous au McDo, allée de Gagny, côté pair, ou au BKM, comme "Burger king muslim", côté impair. Mêmes frites, même coca, mais, pour le second, des hamburgers halal, des serveuses voilées et un "salam Aleykoum" sur le ticket de caisse.
C'est là que, vendredi 25 novembre, des animateurs sociaux de la ville et les amis de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux adolescents morts, le 27 octobre, dans le transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés, terminent leur soirée. Ils viennent de présenter à la presse leur nouveau collectif, AC-Lefeu (Association Collectif liberté, égalité, fraternité ensemble et unis), "apolitique et areligieux", pour "combattre les inégalités et rendre à chacun sa dignité", ont-ils expliqué dans la salle que leur avait prêtée Claude Dilain, le maire socialiste de la ville. Mais, à 18 heures, il a fallu rendre les clés. Alors, sous le néon jaune du BKM, on partage un "bakon halal" ou un "koull chicken" avec les retardataires : Joey Starr et son nouveau complice, le porte-parole du collectif Devoirs de mémoires, Jean-Claude Tchikaya, animateur du Mouvement des droits civiques, qui a un an.
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Villepin rouvre le dossier de l'éducation
Gilles de Robien a été chargé par Dominique de Villepin de préparer en urgence une nouvelle réforme de l'école. Le premier ministre veut pouvoir l'annoncer, le 1er décembre, lors de sa conférence de presse mensuelle. Loin d'être un de ces vastes projets qui suscitent souvent le mécontentement des enseignants ou — plus dangereux encore politiquement — celui des élèves, cette réforme sera très ciblée. Elle devrait être essentiellement axée sur l'apprentissage, dont le premier ministre pense qu'il est une des clés pour réintégrer dans le système des jeunes issus de milieux défavorisés et souvent en échec scolaire.
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Gilles de Robien est chargé de préparer en urgence une nouvelle réforme de l'école
eudi 1er décembre, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle, le premier ministre, Dominique de Villepin, devrait lancer une nouvelle réforme de l'école. La crise des banlieues a "ouvert une fenêtre de tir", selon son entourage, pour cette réforme à laquelle il réfléchit depuis plusieurs mois.
M. de Villepin est pressé. Vendredi matin sur RTL, il a annoncé, pour le 1er décembre, des mesures "essentielles dans le domaine de l'éducation".
Au ministère de l'éducation nationale, l'effervescence est de mise. Sitôt après, Gilles de Robien a précisé qu'" il est possible que les mesures sur l'apprentissage des jeunes relèvent d'un projet de loi sur l'égalité des chances (qui doit être présenté en conseil des ministres le 21 décembre)", avant de conclure : "Il n'y a pas de projet de loi sur l'éducation."
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Nicolas Sarkozy teste l'accueil de jeunes venus de ZEP au sein de la "fac Pasqua"
icolas Sarkozy veut faire de ses deux bastions, le ministère de l'intérieur et le conseil général des Hauts-de-Seine qu'il préside, les vitrines de la discrimination positive, qui l'oppose à Jacques Chirac. Vendredi 25 novembre, il a ainsi confié à Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris, une "mission pour que le pôle universitaire Léonard-de-Vinci soit un laboratoire de discrimination positive". Il souhaite en effet que cette université, souvent appelée "fac Pasqua" en référence à l'ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, accueille "des jeunes issues de zones d'éducation prioritaire (ZEP), en leur donnant la chance d'avoir un tuteur qui les aide pendant un an", le département prenant en charge les frais de scolarité. M. Descoings, qui devra faire rapidement ses propositions, mène déjà une expérience semblable à Sciences Po.
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Le Nouvel Obs Quotidien du 28/11/05
Emeutiers "récidivistes" : Sarkozy persiste
Le ministre de l'Intérieur réaffirme que "70 à 80%" des personnes interpellées ont des "antécédents judiciaires". Les professionnels de la justice démentent.
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Appel à manifester contre le "révisionnisme"
Des associations d'outre-mer appellent à manifester le 3 décembre à Paris "contre le révisionnisme historique et les commémorations officielles de Napoléon".
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Une sélection dans les dépêches du 28/11/05
Gilles de Robien reçoit enseignants et parents sur l'apprentissage à 14 ans
Le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, reçoit lundi les organisations d'enseignants et de parents d'élèves pour une concertation sur l'apprentissage dès 14 ans, apprend-on lundi auprès du ministère.
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Plus de 530.000 visiteurs au salon Education, "grand succès".
Le 7e salon de l'Education a attiré de jeudi à dimanche plus de 530.000 visiteurs, porte de Versailles à Paris, ce qui représente "un grand succès populaire", a annoncé dimanche soir, en clôture de l'évenement, la Ligue de l'Enseignement, organisatrice du salon.
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Apprentissage à 14 ans: "opposition totale" du Sgen-CFDT
Le secrétaire général du Syndicat général de l'Education nationale (Sgen-CFDT), Jean-Luc Villeneuve, a réaffirmé lundi son "opposition totale" à l'apprentissage à 14 ans. Reçu par le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, qui a engagé lundi des concertations sur l'apprentissage à 14 ans avec les partenaires sociaux, M. Villeneuve a affirmé devant la presse à l'issue de cet entretien son désaccord. "A 14 ans, on ne peut savoir ce qu'on fera dans l'avenir et surtout si on est en échec. Envoyer un jeune en échec en apprentissage, c'est une démission", a-t-il dit.
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Les enseignants campant devant le rectorat décidés à "poursuivre la lutte"
Après 42 jours de mobilisation, les enseignants non-titulaires au chômage qui campent jour et nuit devant le rectorat de Créteil pour réclamer leur réemploi et leur titularisation restaient déterminés, dimanche, à "poursuivre la lutte". Depuis le lundi 17 octobre, trois ou quatre de ces contractuels qui enseignent sans avoir passé les concours, parfois depuis plusieurs années, dorment dans des tentes. Une trentaine se relaient pendant la journée pour réclamer le réemploi et la titularisation de "tous les personnels non titulaires", l'arrêt du recours aux vacataires et le paiement immédiat du chômage.
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Après les émeutes, l'Ecole s'interroge sur son rôle dans la citoyenneté
L'Ecole fait-elle vivre le respect mutuel, l'égalité et la citoyenneté ? Le choc de la crise des banlieues, où de très jeunes adolescents ont pris part aux violences, oblige les acteurs de l'Education à s'interroger sur les méthodes pour y parvenir."+Libres et égaux en droit+, c'est ce que retiennent les jeunes de banlieue de leurs cours d'éducation civique et c'est ça qu'ils ont demandé dans ce qu'on peut appeler l'incendie social des ZEP : l'Ecole ne peut pas s'en désintéresser", déclare à l'AFP Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Education, au Salon de l'Education qui se tient jusqu'à dimanche porte de Versailles à Paris.. […]Parmi les solutions envisagées bien avant les émeutes, la loi Fillon prévoit de sanctionner au brevet des collèges, par une "note de vie scolaire" à fort coefficient, l'assiduité, l'engagement citoyen ou le respect des règles. Afin que ceux-ci apparaissent dans les préoccupations immédiates des adolescents. Peu soutenue lors du vote de la loi, cette disposition provoque une levée de boucliers encore plus unanime quelques semaines après l'embrasement des quartiers sensibles. "Il s'agirait d'évaluer une compétence comme une autre? Le +comportement citoyen+ serait évaluable?", argumente Philippe Watrelot, secrétaire général du cercle de recherche et d'action pédagogique (Crap).
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Soutien scolaire individualisé: Meirieu craint la "saturation" des élèves
Le pédagogue Philippe Meirieu a critiqué vendredi le système de soutien individualisé prévu dans la loi Fillon sur l'Ecole. Selon lui, traiter l'échec scolaire par des heures supplémentaires "crée de la saturation et renforce le rejet scolaire" des élèves décrocheurs. "On sait qu'un élève en difficulté a besoin de plus de temps - il rend sa copie un quart d'heure après les autres - alors qu'un élève en échec a besoin d'une approche qualitative car, lui, rend copie blanche au bout de cinq minutes", a analysé M. Meirieu, lors d'une conférence au salon de l'Education, qui se tient porte de Versailles à Paris jusqu'à dimanche.
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Pour en savoir plus
L’indispensable café pédagogique
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
La maison des enseignants
Les dépêches AFP-Éducation sur le site Voila.fr
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
lundi, novembre 28, 2005
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