mardi, novembre 15, 2005

revue de presse du mardi 15 novembre 2005

« Dès qu’on ouvre une filière, on crée une voie de relégation qu’on se dépêche de remplir, prévient François Dubet. On l’a vu dans le passé avec les classes de quatrième et troisième technologiques. Le système a refusé toutes les réformes pour enseigner autrement aux élèves en difficulté. Il s’apprête maintenant à s’en débarrasser », pronostique sobrement le sociologue. Ce pâssage est extrait de l’excellent papier de Bernard Gorce dans La Croix sur l’apprentissage à 14 ans. Cet article fait le point sur les différentes réactions à cette mesure dont on peut se demander déjà si elle est applicable. C’est sur ce même thème qu’Emmanuel Davidenkoff écrit dans Libération.en montrant bien, lui aussi, le renoncement que représente cette décision.
L’autre sujet du jour, ce sont les suites de l’allocution du président de la République. L’école a été évoquée dans ce discours et puis l’initiative du « service civil volontaire » sur laquelle beaucoup de vos journaux reviennent
Bonne Lecture...
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Libération du 15/11/05


A l'école de la cité, faire passer les élèves du pluriel au singulier
A Corbeil-Essonnes et à Villiers-le-Bel, rencontres avec des enseignants de ZEP qui tentent d'amener leurs collégiens à s'affranchir de l'identité collective du quartier.[…]
Lundi 3 octobre, le volume sonore frôle les limites du supportable à la MJC de Corbeil-Essonnes. Des élèves des collèges Léopold-Sédar-Senghor et Louise-Michel hurlent de joie. Leurs copains de classe viennent de donner une représentation du Bourgeois gentilhomme. Au milieu de leurs élèves hilares, Géraldine Obédia et Séverine Woimant, professeures de français, la trentaine. Les années précédentes, elles ont monté Les Précieuses ridicules et Douze Hommes en colère. Comme à chaque fois, quelques petits durs de la cité des Tarterêts sont sur scène. Au cours d'un an de préparation, ils se sont emparés de la langue de Molière avec délectation. Abandonnant leur carapace habituelle, l'uniforme de la cité, ils se sont glissés dans leurs costumes de scène, défiant les ricanements de leurs copains en survêtement.[…]
«On tente de faire ce qu'on peut, reconnaissent ces enseignants. On essaie de les rendre plus forts, plus confiants, pour qu'ils sachent se débrouiller dans un monde adulte. C'est avant tout cela, l'éducation.»
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«Apprentis juniors», un label pour quitter le collège
Cette nouvelle filière instaurera un système d'alternance dès 14 ans, mais sous statut scolaire.[…]
Quelle qu'en soit la forme définitive, «l'apprentissage junior» signera le retour d'un palier d'orientation en fin de cinquième et la fin de l'ambition d'amener tous les élèves au brevet dans les mêmes établissements.
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Un élève sur cinq scolarisé en ZEP
En 1981, le socialiste Alain Savary créait les ZEP (Zones d'éducation prioritaires) avec la volonté de «donner plus à ceux qui ont moins». Vingt-quatre ans plus tard, le constat est sans appel : l'Etat n'a jamais particulièrement doté les ZEP.
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Un service civil volontaire proposé à tous les jeunes
Ce label regroupe en fait des dispositifs déjà existants ou en cours de création.
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L'idée de taper les parents au portefeuille refait surface
Le ministre de la Famille indique que la loi est en cours d'«évaluation».
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Le Figaro du 15/11/05


Paroles brutes d'émeutiers
Par «rage», sur un coup de tête, dans un sursaut d'orgueil ou encore pour faire «comme les autres», ils se sont enrôlés dans cette armée de l'ombre qui, deux semaines durant, a fait trembler la France. Dans les journaux, on les a appelés «émeutiers», «voyous» ou encore «casseurs». Eux se présentent simplement comme de jeunes habitants de Seine-Saint-Denis qui, à la faveur de la nuit, ont défié les autorités parce qu'ils avaient décidément trop «la haine».
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Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine»
Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.[…]
Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.[…]
On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.
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Le chef de l'Etat crée le «service civil volontaire»
Hier, Jacques Chirac a choisi le registre solennel pour tirer les leçons de cette «crise d'identité».
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L'Humanité du 14/11/05 (un jour de retard)



« Ici, il y a des gars qui ont des choses à dire »
Le rendez-vous est donné à la brasserie Pierre-Semart, à quelques encablures de la gare du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). « C’est juste à l’endroit où ça a pété », a-t-on prévenu. Sur le bitume noirci et boursouflé, les stigmates du feu sont encore présents. Il y a seulement cinq jours, la ville a connu, comme ses voisines d’Aulnay-sous-Bois, de Sevran ou de Dugny, une vague de violences qui a duré plusieurs nuits. Les fauteurs de troubles désignés : les jeunes. « Ce sont les petits », comprendre ceux qui ont entre treize ans et à peine plus de la vingtaine, précisent deux « grands frères ».
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L’invitée de la semaineAnnick Madec
Sociologue à l’université de Brest.

Ça fait combien de jours déjà que ça dure ce que l’on appelle événements, émeutes, ou tout simplement le bordel ? Qui le sait précisément ? Qui suit jour après jour la succession d’événements, d’annonces, de décisions ? Qui, à part les principaux concernés, ceux qui habitent là où ça se passe, et les experts de tous bords ? Les uns parlent de banlieues, les autres parlent de quartiers populaires. Moi, je parle de quartiers impopulaires. Des quartiers que personne n’aime et où vit une partie des classes populaires. Celle dont on se fout, au mieux, celle, au pire, que l’on voudrait voir repartir aux pays de ses aïeux. Nous assistons - nous qui ne vivons pas dans des quartiers impopulaires - passivement à un face-à-face entre cette partie des classes populaires, les élus du coin, et ce gouvernement qui veut faire rentrer dans le rang les fauteurs de troubles.
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« Il n’y a rien pour vivre sa jeunesse »
À Toulouse, une manifestation a réuni huit cents personnes contre les discriminations.

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Le Parisien du 15/11/05 ( payant)



Service civil pour 50 000 jeunes
S'adressant hier soir aux Français, Jacques Chirac - qui portait de façon très inhabituelle des lunettes - a constaté que la France vivait un « malaise profond ». « La première nécessité, a-t-il dit, c'est de rétablir l'ordre public. » Annonçant la création, à partir de ce qui existe déjà en partie, d'un service civil volontaire, il a martelé : « Les discriminations sapent les fondements mêmes de notre République. »

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UN SERVICE CIVIL POUR GARÇONS ET FILLES
C'EST « LA » MESURE annoncée hier par Jacques Chirac. Le service civil volontaire - qui sonne un peu comme feu le service militaire avec son mythe du « brassage social » - vise à aider les « jeunes en difficulté à aller vers l'emploi
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La Croix du 15/11/05



Réserves sur l'apprentissage dès 14 ans
Le projet du gouvernement de créer une formule d'apprentissage pour les 14-16 ans suscite de fortes réserves dans l'éducation nationale

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20 minutes du 15/11/05



Chirac créé un service civil volontaire
Pas d’urgence à lever le couvre-feu. Le gouvernement a approuvé hier en Conseil des ministres un projet de loi prorogeant l’état d’urgence pour trois mois à compter du 21 novembre. Le texte doit être examiné aujourd’hui par l’Assemblée nationale et demain par le Sénat. Mais le gouvernement pourra interrompre l’état d’urgence avant l’expiration du délai de trois mois sur simple décret.[…]
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Ouest-France du 15/11/05



La cité ne les a pas fait chavirer
Johnny Depret, Slimane Lateb, Stéphane Raumel. Un étudiant, un artisan et un salarié. Un blanc, un beur et un black, nés dans l'Essonne. Tous trois ont réussi. Ils témoignent et racontent leurs années noires.
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Chirac : « Respecter la loi, réussir l'intégration »
Le président de la République s'est exprimé, hier soir, pendant une dizaine de minutes sur les « événements graves » que vient de connaître la France. Une déclaration solennelle qui s'adressait à chaque Français pour respecter l'ordre public, mais aussi lutter contre les discriminations dont sont victimes les enfants de l'immigration.
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Le Monde daté du 15/11/05



"L'autorité parentale est capitale"
Je veux dire aux enfants des quartiers, quelles que soient leurs origines, qu'ils sont tous les fils et les filles de la République. (...) C'est une chance d'appartenir à la communauté française. (...) Mais pour que ce modèle singulier continue à vivre, nous ne pouvons transiger avec certains principes."

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50 000 jeunes pour le "service civil"
Le "service civil volontaire", qui concernerait 50 000 jeunes, annoncé par Jacques Chirac, est un assemblage d'initiatives déjà mises en oeuvre, notamment par les ministères de la défense et de l'intérieur. Il comprend en particulier le plan "Défense, deuxième chance" lancé en septembre et qui s'adresse à des jeunes "en échec scolaire et en voie de marginalisation sociale". L'objectif était de former 6 500 jeunes en 2006 et 10 000 en 2007.
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Point de vue
Partager l'excellence

Élèves et anciens élèves des universités et des grandes écoles, nous sommes témoins d'une triste réalité : la France est diverse, ses élites ne le sont pas. Ouvrir les formations d'excellence à la diversité sociale répond à une triple exigence. Un impératif démocratique, d'abord : assurer la participation de tous les Français, même les moins favorisés, aux responsabilités publiques ou entrepreneuriales. Une obligation de cohésion sociale, ensuite : répondre aux ambitions légitimes de jeunes méritants et motivés, faute de quoi on nourrit les frustrations qui expliquent partiellement les troubles urbains de ces derniers jours. Une exigence de compétitivité, enfin : la France ne peut abandonner une partie de sa population sur le bord du parcours scolaire sans en souffrir économiquement, surtout dans un contexte de chômage de masse et de vive concurrence internationale.
Il est donc urgent de faire émerger des milieux populaires des personnalités capables de servir de modèles républicains et de porter les aspirations de la jeunesse. Les événements récents l'ont montré, l'égalité républicaine commande d'appliquer un traitement différencié aux situations inégales, dans le respect du mérite de chacun.

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L'humiliation ordinaire, par Alain Badiou
»Constamment contrôlés par la police." De tous les griefs mentionnés par les jeunes révoltés du peuple de ce pays, cette omniprésence du contrôle et de l'arrestation dans leur vie ordinaire, ce harcèlement sans trêve, est le plus constant, le plus partagé. Se rend-on vraiment compte de ce que signifie ce grief ? De la dose d'humiliation et de violence qu'il représente ?
J'ai un fils adoptif de 16 ans qui est noir. Appelons-le Gérard. Il ne relève pas des "explications" sociologiques et misérabilistes ordinaires. Son histoire se passe à Paris, tout bonnement.
Entre le 31 mars 2004 (Gérard n'avait pas 15 ans) et aujourd'hui, je n'ai pu dénombrer les contrôles dans la rue. Innombrables, il n'y a pas d'autre mot. Les arrestations : Six ! En dix-huit mois... J'appelle "arrestation" qu'on l'emmène menotté au commissariat, qu'on l'insulte, qu'on l'attache à un banc, qu'il reste là des heures, parfois une ou deux journées de garde à vue. Pour rien.[…]
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Pourquoi j'en veux aux casseurs, par Jeannette Bougrab,
juriste, maître de conférences à la Sorbonne, membre du Haut Conseil à l'intégration et secrétaire nationale à l'UMP

J’en veux aux casseurs car ils font oublier à la France la réalité injuste que tous ces millions de silencieux vivent au quotidien. Je souhaite que les pouvoirs publics arrêtent leur politique désastreuse à l'égard des territoires défavorisés. Je rêve d'une politique de développement économique ambitieuse, créatrice d'emplois et de richesses. Je rêve que demain les habitants de ces quartiers soient considérés comme des citoyens à part entière avant d'être considérés comme des allocataires sociaux. Car le grand drame de ces dernières années a été de privilégier le social au détriment du politique.

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Le Nouvel Obs Quotidien du 15/11/05


Les principaux points
de l'intervention de Chirac
Voici les principaux points de l'intervention radio-télévisée du président Jacques Chirac, lundi 14 novembre sur les violences urbaines:

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Une sélection dans les dépêches du 15/11/05



L'Assemblée adopte crédits de l'enseignement scolaire pour 2006 (58,4 mds)
L'Assemblée nationale a adopté lundi soir les crédits de l'enseignement scolaire pour 2006 qui s'élèvent à quelque 58,47 milliards d'euros, en hausse "de 3,65% à périmètre constant" par rapport à 2005, selon le ministre de l'Education Gilles de Robien.[…] L'examen de ces crédits, prévu pour une demi heure, a duré finalement plus de deux heures au cours desquelles ont été évoquées, à droite comme à gauche, les violences urbaines de ces dernières semaines.
"Comme l'a dit le Premier ministre, en cette phase de crise de nos quartiers, il nous faut reconstruire, et dans cette reconstruction priorité doit être donnée à l'éducation", a déclaré le ministre de l'Education.
Les députés ont approuvé plusieurs amendements, modifiant l'affectation des crédits à l'intérieur de la "mission" budgétaire, mais sans modifier le montant global prévu dans le projet initial.
Ils ont notamment adopté un amendement du gouvernement, réduisant les dépenses de personnel du second degré de 40 millions pour les transférer au financement de "100.000 bourses au mérite" (15 MEUR), du recrutement "de 5.000 postes d'assistants pédagogiques" dans les collèges en zone d'éducation prioritaire (20 MEUR), et du renforcement du soutien aux associations "agissant dans les quartiers sensibles" (5 MEUR).

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Observatoire des ZEP: plus de moyens pour établissements les plus difficiles

L'observatoire des zones d'éducation prioritaire (OZP) a plaidé mardi pour que des "territoires peu nombreux" mais "cumulant un échec scolaire massif et une +fuite+ des personnels et des élèves" bénéficient de plus de moyens, sans léser les autres ZEP.
"Une distinction fondamentale doit être opérée entre l'école des quartiers populaires, dont relèvent la plupart des ZEP actuelles, et les territoires cumulant un échec scolaire massif, une +fuite+ des personnels et des élèves et un développement de l'exclusion sociale", a estimé l'observatoire dans un communiqué.
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Des élèves de BEP expliquent les violences dans une lettre à Jacques Chirac
Des élèves préparant un BEP bioservices au lycée professionnel Valmy de Colombes (Hauts-de-Seine) ont écrit mardi à Jacques Chirac pour lui "expliquer ce qui se passe dans notre pays" et l'exhorter à "essayer de comprendre"."Si les jeunes des cités se révoltent aujourd'hui, c'est pour répondre aux provocations du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy", commencent ces élèves qui ont passé plusieurs heures de cours d'éducation civique et de français à rédiger cette lettre, a expliqué à l'AFP leur professeur Régis Signarbieux.

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Parler des violences aux petits: un défi pour les journaux pour enfants
Pourquoi des jeunes se sont-ils "bagarrés" avec la police plusieurs nuits d'affilée ? Pourquoi ont-ils brûlé voitures, gymnases et écoles ? Les journaux pour enfants ont décrypté les émeutes en banlieue malgré les simplifications rendues nécessaires par l'âge de leurs lecteurs."Les sujets d'actualité très dure, pour nous, c'est un vrai défi", explique à l'AFP Pauline Leroy, rédactrice en chef adjointe de "Quoti" pour les 5-6 ans et du "Petit quotidien", pour les 7-9 ans, édités par Play-bac.
L'équation était en effet complexe: ces journaux contiennent très peu de texte, utilisent une langue simple et abordent en général des sujets sur les animaux, l'espace, l'archéologie, plus proches des préoccupations des enfants.

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Azouz Begag pour l'apprentissage massif du chinois dans le quartiers pauvres
Le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, a souhaité mardi dans un entretien télévisé que l'on "mette le paquet" sur l'apprentissage du chinois dans les collèges des "quartiers pauvres".
"Je pense que dans les quartiers pauvres, où il y a des collèges en difficulté, (il faudrait) injecter massivement pendant deux ans l'apprentissage du chinois", a déclaré Azouz Begag, au cours d'une interview réalisée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale et diffusée en direct sur France 3.
"Dans les cinq ans à venir, le chinois va être un outil indispensable pour réussir professionnellement, a ajouté le ministre. Si on met le paquet sur le chinois, et que des jeunes qui ont 15 ans aujourd'hui se retrouvent à l'âge de 25 ans avec une parfaite maîtrise du chinois, il n'auront aucun problème pour trouver du boulot".
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Pour en savoir plus




Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)


Les dépêches AFP sur lesite Voila.fr



Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation



La maison des enseignants



L’indispensable café pédagogique

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