"Dimanche, un de mes anciens élèves est mort..." .
Un ancien professeur d'histoire de Larami, l'un des deux jeunes décédés sur une mini-moto à Villiers-le-Bel, revient dans une lettre émouvante, qu'il a adressée au Parisien.fr, sur la mort de son ancien élève dimanche.
Il y décrit aussi le grand barnum médiatique qui a débarqué à “VLB” où “Tout le monde aura tout vu, [mais] personne n'aura rien su sur ce que vivent les gens ici. Rien su du fait qu'ici beaucoup de gens pensent se battre pour que tout change, alors que rien ne change. Ni l'impunité, ni l'oisiveté, ni l'argent facile. Ni, non plus, l'énorme gâchis de talents et d'humanisme d'une jeunesse qui a tant à offrir”
La prise de position la plus dure, on la trouvera dans Sud Ouest où Azouz Bégag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances du gouvernement Villepin, mais aussi sociologue qui a grandi dans les bidonvilles lyonnais n'a pas de mots assez durs pour dénoncer la politique de Nicolas Sarkozy. “Cela fait vingt-cinq ans que le feu couve, mais le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a jeté des bidons d'essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière. Les jeunes des banlieues ont très bien compris qu'ils avaient été utilisés comme des appâts au bout du crochet électoral de Nicolas Sarkozy”. Pour lui les risques de contagion existent “ Depuis 2005, tout le monde savait que ça allait exploser à nouveau. J'ai vraiment peur, nous sommes hélas embarqués dans une histoire qui va considérablement nous rapprocher des grandes villes américaines et de leurs émeutes, comme à Los Angeles où les gens ont fini par s'entretuer. ”. Quelles solutions propose t-il ? “Aujourd'hui il y a urgence, il faut relancer l'éducation à la citoyenneté et donner du boulot aux jeunes. On leur répète sans cesse qu'il faut travailler plus pour gagner plus, mais commençons déjà par leur filer du travail.”
François Fillon et la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, ont signé ce mercredi le "protocole cadre pour la réussite des universités" avec Jean-Pierre Finance, premier président de la Conférence des présidents d'université (CPU). Le Premier ministre avait annoncé lundi la conclusion de cet accord qui doit "solenniser l'engagement du gouvernement [...] d'apporter un milliard d'euros supplémentaire à l'université tous les ans pendant cinq ans, c'est-à-dire d'augmenter le budget [...] de 50% en cinq ans".Avec cet accord, le budget annuel de l'université passerait ainsi de 10 milliards d'euros actuellement à 15 milliards d'ici à la fin de la législature.
Mais si le syndicat UNEF considère cela comme des « avancées importantes » les manifestations contre la “LRU” continuent.
Vingt mille étudiants ont manifesté hier. Les lycéens sont désormais majoritaires dans les manifestations…
Il y a un point commun entre les émeutes de banlieues et le mouvement étudiant. «Les médias sont perçus comme des intrus» C’est Jean-Marie Charon, sociologue des médias qui pointe ce phénomène 20 minutes : “La critique des médias se fait de plus en plus violente dans les mouvements sociaux, On finit par dénier aux journalistes le droit de faire leur travail sur place. Pour les banlieues, la question majeure reste celle de l'extériorité : les médias sont perçus comme venant d'ailleurs, ne comprenant pas l'environnement, voire comme des intrus.”.
Sentiment confirmé par Luc Bronner, journaliste au Monde «Je n'ai jamais vu ça, il y a une haine contre l'extérieur, policiers, pompiers, élus, et nous. Les coups qu'il a reçus dimanche à Villiers lui valent «une côte cassée ou fêlée et deux jours d'arrêt de travail». Pourtant son propre travail dans les banlieues l’exclut de la critique habituelle et a été salué par le dernier prix Albert Londres.
Pour Jean-Marie Charon, “les médias doivent rapidement réagir, avec constance et de manière concrète, s'ils veulent retisser de la confiance avec les citoyens en général, et les banlieues en particulier.”.
Les évènements que nous vivons peuvent être aussi l’occasion de réfléchir avec les élèves sur la manière dont les médias traitent cette actualité. Plus que jamais, l’éducation aux médias est nécessaire.
Bonne Lecture...
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Libération du 28/11/07
Pécresse tente de désamorcer la grève
Alors que les étudiants défilaient hier dans toute la France aux côtés de nombreux lycéens et d’enseignants, le président de l’Unef a annoncé des «avancées importantes» à l’issue de sa rencontre avec la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Il a indiqué qu’il appellerait les assemblées générales dans les universités à «les prendre en compte». Le retrait probable du principal syndicat étudiant porterait un coup sérieux à un mouvement déjà affaibli par les divisions.
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Dans son blog, l'un des deux ados se présente comme un garçon «calme»
L'une des deux victimes de Villiers-le-Bel tenait un blog dans lequel il se présente comme un garçon «calme» et qui cherche l'âme soeur.
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Banlieue: «Changer le bâti ne changera pas le malheur et la pauvreté de ceux qui y vivent»
Jean-Marc Stébé, sociologue, professeur à l'Université de Nancy 2, auteur de "La crise des banlieues, sociologie des quartiers sensibles", aux Editions PUF, a répondu aux questions des internautes de Libération sur les crises que traversent les quartiers défavorisées.
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La presse étrangère juge le cas Villiers-le-Bel
Elle pointe l'impuissance récurrente de la France à régler ses problèmes d'intégrations et de chômage. Et certains critiquent la méthode Sarkozy.
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Azouz Begag accuse Sarkozy d'avoir semé «la haine» dans les banlieues
Dans un entretien à "Sud-Ouest", l'ex-ministre de la Promotion et de l'égalité des chances estime que «depuis 2005, tout le monde savait que ça allait exploser à nouveau»
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Le Figaro du 28/11/07
Émeutes urbaines : Sarkozy monte en première ligne
Le chef de l’Etat rendra visite mercredi matin aux policiers et aux pompiers blessés, avant de présider à l’Elysée une réunion sur la sécurité.
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Calme relatif à Villiers-le-Bel
La pression est retombée mardi soir dans le Val-d’Oise, sans doute en raison d’un déploiement policier exceptionnel.
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Lexter, 26 ans, chômeur
et émeutier
Neuf suspects, dont un mineur, ont été jugés hier à Pontoise en comparution immédiate.
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Valérie Pécresse accélère, l’Unef calme le jeu
Bruno Julliard, président de l’Unef, est satisfait des avancées proposées. Vingt mille étudiants ont manifesté hier.
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Rien vu...
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L’Humanité du 27/11/07 (un jour de retard)
Atmosphère survoltée à Villiers-le-Bel
La colère gronde dans cette ville du Val-d’Oise, saccagée à la suite du drame.
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« Les forces de police sont considérées comme une armée ennemie
Défiance, paranoïa, haine… Le sociothérapeute Charles Rojzman décortique les sentiments qui opposent aujourd’hui jeunes et policiers.
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Le risque d’autres embrasements
Après la mort de deux jeunes à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) dimanche, une nouvelle flambée a secoué des quartiers populaires. Le spectre de 2005 resurgit.
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Le Parisien du 28/11/07 ( payant)
"Dimanche, un de mes anciens élèves est mort..."
L'ex professeur d'histoire de Larami, l'un des deux jeunes décédés sur une mini-moto à Villiers-le-Bel, raconte dans une lettre émouvante, qu'il a adressée au Parisien.fr, la mort de son ancien élève dimanche.
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La grosse colère de Sarko
22 interpellations selon la Préfecture, quelques feux de poubelles et quelques dizaines de véhicules incendiés...La soirée a été beaucoup plus calme à Villiers-Le-bel.
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«Quand tu n'as rien, tu n'as rien à perdre».
On les avait laissés la veille vers 23 heures, quelques minutes après qu'ils eurent détruit le Trésor public de Villiers-Le-Bel. On les retrouve le lendemain, à l'heure du déjeuner, cartable au dos, à proximité d'un fast food, en plein centre ville, à deux pas d'une agence immobilière qui porte toujours les stigmates des violences de la veille.
Farid, Cedric et Sissoko, qui témoignent sous des noms d'emprunt, sont, à première vue, des adolescents ordinaires.
Agés de 16 à 18 ans, ils sont lycéens et habitent à Villiers-Le-Bel. Ils n'en diront pas plus.
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La Croix du 28/11/07
Dans les quartiers, pour éviter encore pire
Les jeunes des quartiers refusent souvent toute forme d’autorité. Parents, associations, enseignants et religions aident les politiques à faire en sorte que la situation ne soit pas totalement désespérée
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« On se sent tel Sisyphe »
Manuel Valls, Maire PS d’Évry (Essonne)
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Dans les cités, prêtres et religieuses ne sentent pas de réelle amélioration
Les prêtres et religieuses habitant les quartiers sensibles du Val-d'Oise ou des Yvelines constatent que le climat reste tendu
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Quels cadeaux offrir aux enfants ?
Les sapins de Noël risquent de crouler cette année sous une avalanche de cadeaux technologiques, mais il faut oser offrir aussi aux enfants des jouets et des jeux plus classiques
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20 minutes du 28/11/07
Mobilisation étudiante: où en est-on ?
Après un mois de mobilisation, le mouvement contre la loi Pécresse est sorti divisé du week-end. Cette semaine est décisive pour les étudiants grévistes.
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Place à la fermeté dans la gestion de la crise
L'exécutif sort ses muscles. A peine rentré de Chine, Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi matin que «ceux qui ont pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises» après les violences urbaines dans le Val d'Oise. Des propos qui ont été accompagnés de l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire pour «homicides involontaires» sur les personnes des deux jeunes décédés. Ce que souhaitaient les familles des victimes.
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Le spectre de 2005, les armes en plus
« Nous approchons de la catastrophe », selon le syndicat Unsa-Police, plutôt réputé à gauche. Les violences extrêmes des dernières nuits, à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) ainsi que dans des communes environnantes, nourrissent la peur d'un redémarrage des émeutes en banlieue, bien plus fort cette fois qu'en novembre 2005.
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« Toi, le journaliste avec la sacoche, je vais te casser la gueule ! »
Peut-on encore se rendre en banlieue pour raconter ce qui s’y passe ? Un journaliste qui s’y rend doit-il se préparer à essuyer une émeute ? J’aurais répondu par la négative avant de me rendre mardi à Villiers-le-Bel
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Les maires de banlieue «inquiets, mais pas surpris»
Ils s'époumonent depuis des mois pour «sonner le tocsin». Les maires de banlieue de tous bords se disent globalement «inquiets, mais pas surpris» par les violences.
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«Le gouvernement va devoir changer de discours»
Pierre Cardo, maire UMP de Chanteloup les Vignes (Yvelines) et vice-président de l’association des maires de banlieue, revient sur les violences qui ont éclaté à Villiers-le-Bel, après la mort de deux adolescents…
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Une quarantaine de facs bloquées, 30.000 manifestants et des propositions de Pécresse
Journée chargée sur le front des universités ce mardi. Alors que les manifestations contre la loi Pécresse, à l’appel de la coordination nationale étudiante, ont rassemblé au moins 30.000 personnes en France, la ministre de l’Enseignement supérieur a fait plusieurs propositions lors de sa rencontre avec principal syndicat étudiant, l’Unef, dans l’après-midi.
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«Les médias sont perçus comme des intrus»
Jean-Marie Charon, sociologue, auteur des Journalistes et leur public, le grand malentendu (Ed. Vuibert).
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Caméras et stylos accueillis par des barres de fer
«Je n'ai jamais vu ça, il y a une haine contre l'extérieur, policiers, pompiers, élus, et nous», déplore Luc Bronner, journaliste au «Monde». Les coups qu'il a reçus dimanche à Villiers lui valent «une côte cassée ou fêlée et deux jours d'arrêt de travail». Hier, des équipes de France 3 Paris-Ile-de-France et du site LaTéléLibre ont connu des heures difficiles: caméras volées, violences gratuites... «Mon collègue Larbi Aarab écope de huit points de suture après un coup de barre de fer sur la tête, mon petit doigt est fracturé», raconte Miguel Maïa de LaTélélibre. Hier, un rédacteur de 20 Minutes a essuyé une averse de coups, après que son calepin et sa sacoche ont «trahi» la nature de son métier.
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Métro (Paris) du 28/11/07
"Rétablir la balance"
James* à vingt-six ans. Un « grand frère » pour certains, un « lâcheur » pour d’autres. Il y a un an, il a quitté le quartier de La Humette à Villiers-le-Bel, pour co-gérer un fast-food à Paris. « Un moyen de quitter la merde dans laquelle on vit. Et de voir Paris ».[…]
« Le risque, c’est la surenchère policière. Envoyez des profs plutôt que des CRS. Après, c’est une affaire détermination sur le terrain. Tu crois que Sarko est prêt à courir le risque ?»
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Politique de la Ville: habitants et élus de banlieue s'impatientent de ne rien voir venir
A peine plus de deux ans après les émeutes en banlieue, habitants et élus s'impatientent de ne pas voir tenues les promesses du plan Borloo de rénovation urbaine tandis que le nouveau "plan banlieue" promis par Nicolas Sarkozy tarde à prendre forme.
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Rue89 du 28/11/07
En 2005, les RG prévoyaient le retour des flammes
"Tout nouvel incident fortuit (décès d'un jeune) provoquera une nouvelle flambée de violences généralisées"...
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Dans les banlieues, le pire reste à venir
Par Jean de Maillard (Magistrat)
J’avoue que je n’aimerais pas être aujourd’hui au gouvernement. Ni d’ailleurs habiter Villiers-le-Bel. Ni moins encore être CRS. Je crains en effet que les nuits d’émeutes de Clichy-sous-Bois, il y a deux ans, ne soient que le hors-d’oeuvre de ce que nous allons déguster dans les temps prochains.
Je ne cherche pas à mettre de l’huile sur le feu, de toute façon ces lignes n’ont heureusement aucune chance d’être lues dans le 9-3 et autres cités dont notre belle France a parsemé ses paysages sub-urbains. Mais je crois qu’il va falloir quand même appeler un chat un chat. Qu’on incendie deux écoles, une bibliothèque, un commissariat, un garage et quelques autres bâtiments dont la liste est déjà oubliée, outre quelques dizaines de véhicules par jour, nous y étions habitués. C’est devenu presque une routine.
En revanche, la seconde nuit de Villiers-le-Bel marque une escalade dont les médias et le gouvernement ne voudront sans doute pas faire la publicité, mais qui risque d’être le point de départ d’une nouvelle étape: l’utilisation des armes à feu.
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Une bibliothèque incendiée: à qui la faute?
Par Victor Hugo (écrivain)
Tu viens d'incendier la Bibliothèque?
- Oui.
J'ai mis le feu là.
-Mais c'est un crime inouï!
Crime commis par toi contre toi-même, infâme!
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme!
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler!
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.[…]
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Ouest-France du 28/11/07
Banlieues : la crainte d'un embrasement
Le début de nuit a été plus calme dans le Val d'Oise, après les deux soirées précédentes d'affrontements. Le gouvernement redoute la contagion.
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Affrontements à Nantes, défilés dans la plupart des villes de l'Ouest
« Mais qu'est ce que vous faites ? Vous ne voyez pas que ce sont des gamins ? » Annette, infirmière, en a la voix qui tremble. Elle vient juste de sortir du boulot, à deux pas du rectorat de Nantes. Pile au moment de l'affrontement entre forces de l'ordre et manifestants. De 70 à 80 gendarmes et policiers, face à un millier de manifestants.
Quelques minutes avant, étudiants et lycéens entrent dans le parc du rectorat, fermé, en cassant un grillage. Les forces de l'ordre arrivent. Quelques slogans, une partie de jonglage improvisée par des étudiants... Bref face-à-face pacifique, avant l'affrontement. « On vous demande de reculer gentiment ». Pas assez rapidement, semble-t-il. Très vite, les forces de l'ordre poussent les jeunes vers la sortie. Coups de pieds des uns, coups de matraque des autres. Certains résistent. Ça s'énerve.
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Un tournant s'amorce dans la crise étudiante
Les lycéens sont désormais majoritaires dans les manifestations. Le syndicat étudiant Unef considère comme des « avancées importantes » les propositions de Valérie Pécresse.
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Sud-Ouest du 28/11/07
« La guerre est déclarée »
Lors des émeutes de l'hiver 2005, Azouz Begag était le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances du gouvernement Villepin. Désormais rallié à François Bayrou, celui qui a grandi dans les bidonvilles lyonnais n'a pas de mots assez durs pour dénoncer la politique de Nicolas Sarkozy.
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Des rugbymen par paquets de cinq
Les célèbres vignettes autocollantes Panini ne sont plus exclusivement réservées aux footballeurs. Un nouvel album vient de sortir. On peut désormais collectionner les rugbymen
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Le Journal du Dimanche du 28/11/07
Sarkozy s'empare des banlieues
Sitôt rentré de Chine, et alors qu'un calme fragile est revenu dans le Val d'Oise, Nicolas Sarkozy s'est rendu mercredi matin, peu avant 7h30, à l'hôpital d'Eaubonne, au chevet de policiers blessés dans les violences qui ont enflammé Villiers-le-Bel dimanche et lundi. Le chef de l'Etat tiendra ensuite à l'Elysée une série d'entretiens sur la situation en banlieue.
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Le Monde daté du 29/11/07
Les journalistes en difficulté pour couvrir les événements
Les reporters des chaînes de télévision venus rendre compte des affrontements à Villiers-le-Bel ont été confrontés à un double risque : celui d'"attiser la violence" ou de "s'attirer la colère", des émeutiers, explique Jean-Marie Bayle, directeur de la rédaction de LCI. Au cours de l'hiver 2005, radios et télés ont égrené le nombre de voitures brûlées chaque nuit. "Nous sommes plutôt confrontés cette année au nombre de policiers blessés", ironise Guillaume Dubois, rédacteur en chef de BFM-TV.
Les journalistes sont aussi pris pour cible. Après l'agression d'un journaliste du Monde, dimanche 25 novembre, un reporter du quotidien gratuit 20 minutes a été pris à partie mardi 27. Dans l'après-midi, "une équipe de TF1 a été agressée et la caméra bousculée", déplore M. Bayle. Lundi 26 novembre, une équipe de France 3 s'est fait voler sa caméra et un journaliste a été frappé par une dizaine de personnes.[…]
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Comment aménager la loi sur l'autonomie des universités ?
L'intégralité du débat avec Jean-Baptiste Prévost, vice-président de l'UNEF, mercredi 28 novembre 2007
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Bruno Julliard se félicite des "avancées notables obtenues grâce à la mobilisation"
A l'issue d'une rencontre avec la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, mardi 27 novembre, le président de l'UNEF Bruno Julliard s'est félicité des "avancées réelles et concrètes (...) obtenues grâce à la mobilisation." Il a ajouté que c'était désormais "aux étudiants de décider s'il [fallait] poursuivre la mobilisation" dans les universités. Valérie Pécresse a assuré qu'il n'y aurait pas "d'augmentation des frais d'inscription, ni de sélection à l'entrée de l'université".
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Villiers-le-Bel : la thèse de la voiture de police vandalisée contredite par une vidéo
Une vidéo amateur contredit l'une des affirmations de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l'accident entre un véhicule de police et une mini-moto, dimanche 25 novembre à Villiers-le-Bel, qui est à l'origine des deux nuits d'émeutes.
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Tolérance zéro, bilan zéro
par Dominique Sopo, président de SOS-Racisme.
Comme un mauvais remake des événements qui avaient endeuillé puis embrasé Clichy-sous-Bois, la mort de deux jeunes habitants de Villiers-le-Bel remet sur le devant de la scène la question des violences urbaines. Avec, constatons-le pour nous en alarmer, le passage de violences urbaines qui, au plus fort de novembre 2005, prenaient au maximum la forme d'émeutes somme toute assez "classiques" à une situation qui, selon les premiers éléments d'information, est frappée du sceau de l'ultraviolence.
[…] Et force est de le constater : le bilan, au regard des violences de novembre 2005 et de la montée des comportements ultraviolents constatés à Villiers-le-Bel, est lourdement négatif, et même, pour tout dire, assez catastrophique.
Car sous l'apparence du pragmatisme et du bon sens bien épais, la méthode de M. Sarkozy aura été marquée par un dogmatisme d'une rigidité peu commune. Il s'est agi, en quelque sorte, de croire (ou de faire croire...) que les problèmes de violence pouvaient se régler non pas en tenant compte de toute une série de facteurs liés au minimum de complexité de la vie en société, mais simplement à travers le simplissime slogan de "tolérance zéro" décliné, en matière policière, dans la mise en vedette de la méthode du saute-dessus et de vastes opérations médiatico-policières aussi spectaculaires qu'inefficaces.[…]
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Le Nouvel Obs Permanent du 28/11/07
Une nuit relativement calme à Villiers-le-Bel
Quelques dizaines de voitures ont été brûlées dans la communes et celles limitrophes.
> La thèse de l'accident se confirme.
> Nicolas Sarkozy reçoit les familles des victimes ce matin avant de tenir une réunion de crise avec plusieurs ministres.
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"C'est leur seule façon de se faire entendre"
Des habitants de Villiers-le-Bel découvrent les dégats causés par une deuxième nuit d'affrontements entre les jeunes et la police.
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Signature de l'accord sur le budget des universités mercredi
Le Premier ministre, François Fillon, et la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, entendent faire passer, avec ce "protocole cadre", le budget annuel des universités de 10 à 15 milliards d'euros en cinq ans.
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L’Express.fr du 28/11/07
Journée d'action des étudiants, l'Unef voit du progrès
Tandis que près de 25 000 étudiants et lycéens manifestaient mardi dans le pays, l'Unef, premier syndicat étudiant, a jugé avoir obtenu des "avancées importantes" après une réunion avec la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse.
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Villiers-le-Bel: la pression retombe
Cette nuit a été beaucoup plus calme dans le Val-d'Oise grâce à un impressionnant déploiement policier. 22 personnes ont néanmoins été interpellées. François Fillon et Michèle Alliot-Marie se sont rendus sur place dans la soirée et l'Elysée organise une réunion ce mercredi matin.
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Fadela Amara, à Villiers-le-Bel, garde le silence
La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville a passé la journée à Villiers-le-Bel. Elle ne souhaite pas s'exprimer publiquement "par respect pour la dignité des familles" en deuil.
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Une sélection dans les dépêches du 28/11/07
Loi Pécresse: une quarantaine de sites universitaires perturbés
Une quarantaine de sites universitaires étaient perturbés mardi à 19H00 par le mouvement étudiant contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, tandis que les manifestations de lycéens et étudiants ont réuni au moins 30.000 personnes, selon des sources concordantes.
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Loi Pécresse: pour les syndicats lycéens, il faut des réponses plus précises
Les syndicats lycéens UNL et Fidl ont estimé mardi que les annonces de Valérie Pécresse sur l'accompagnement de sa loi sur l'autonomie des universités étaient insuffisantes et affirmé qu'ils restaient "mobilisés", notamment jeudi, nouvelle journée de manifestations.
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Le Snetaa-eil dénonce des incidents violents dans un lycée professionnel de Livry-Gargan
Le Snetaa-eil, syndicat majoritaire de l'enseignement professionnel, a dénoncé mardi "les incidents violents" qui se sont produits lundi au lycée professionnel Henri Sellier de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) où "une élève a été frappée et un enseignant menacé".
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Perspective d'une sortie de crise avec l'appel de l'Unef à tenir compte des promesses de Pécresse
L'appel de l'Unef aux AG étudiantes à "prendre en compte" les "avancées importantes", selon elle, concédées par Valérie Pécresse, ouvre la perspective mardi d'une fin de mobilisation contre la loi sur l'autonomie des universités, même si les plus radicaux souhaitent poursuivre.
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Bac pro en 3 ans: "le ministère aborde le problème à l'envers" (Snalc-CSEN)
e Snalc-CSEN, syndicat d'enseignants traditionnellement classé à droite, a estimé mercredi que le "ministère aborde le problème" du bac pro "à l'envers", en le réduisant de quatre à trois ans, alors qu'il faut selon lui "du temps" à ces élèves, en majorité issus de classes défavorisées
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L'enseignante blessée par une gomme n'a pas été délibérément visée
L'enseignante qui a été blessée à l'oeil mardi par un jet de gomme dans un collège de Nice n'a pas été délibérément visée, a-t-on indiqué mercredi de sources concordantes.
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mercredi, novembre 28, 2007
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