« De Fillon à M6, la nostalgie d’un ordre scolaire disparu » C’est le titre de Une du Monde (daté du 15/09). Le journal revient sur les déclarations de Fillon dans Le Figaro de la semaine dernière et le recours aux « bonnes vieilles méthodes » et met cela en parallèle avec le succès d’audience du « Pensionnat de Chavagnes » sur M6. On y lira avec intérêt l’interview de Hervé Hamon qui remet bien nos pendules à l’heure (alors qu’elles ont tendance à retarder ou même à marcher à l’envers…). Au fait, 1848 en chiffres romains ? Ça s’écrit MDCCCXLVIII !
Bonne Lecture...
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Libération du 14/09/04
La mise au ban de la maîtresse d'école
Dans le Doubs, des parents d'élèves mécontents ont boycotté l'enseignante du village et scolarisé leurs enfants dans une commune voisine. L'école et sa classe unique ont été fermées.
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Les manuels d'occasion font leur rentrée
Une petite liste à la main, ils attendent en file. Devant les rares librairies scolaires de leur quartier. Mais une fois entrés, ils en ressortent aussitôt. Avec, dans les bras, seulement la moitié des bouquins tant convoités. Pour les autres il faudra repasser, le stock est épuisé. A moins de se connecter sur l'Internet, où quelques sites proposent une «bourse aux livres scolaires».
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Le Figaro du 14/09/04
Des repas diététiques dès la maternelle pour lutter contre l'obésité chez l'enfant
Dans les écoles de Nice, les enfants apprennent à manger sainement à la cantine
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L'Humanité du 14/09/04
Le privé ne cède pas le terrain
La rentrée 2004 s’est imposée sous le signe de la laïcité, certes. Ce qui n’empêche pas l’enseignement privé - autant dire religieux - de connaître une courbe de vie que beaucoup d’autres secteurs commerciaux seraient en mesure de lui envier. Les demandes d’inscription dans l’enseignement catholique, qui représente 90 % du privé et scolarise 19 % du total des élèves de France, connaissent, cette année, une stagnation. Mais celle-ci intervient après un véritable boom en 2003, lui-même précédé, ces dernières années, d’une augmentation sensible du nombre de postulants. Quant à la stabilité constatée en septembre 2004, elle n’est pas tant le fruit d’un désamour que, semble-t-il, d’une saturation des capacités d’accueil.
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Le Parisien du 14/09/04
Rien vu...
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La Croix du 14/09/04
Rien vu...
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20 minutes du 14/09/04
Rien vu...
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Le Monde daté du 15/09/04
L'éducation nationale face à la nostalgie d'un âge d'or mythique
Succès de l'émission de M6 "Le Pensionnat de Chavagnes", floraison de livres et de films consacrés aux années 1950, discours de M. Fillon sur la restauration de l'autorité et des méthodes traditionnelles : ces dernières semaines, les signes d'un retour à un ordre disparu se sont accumulés.[…] Peu d'experts croient en une adhésion des professeurs à ces discours, critiqués par la plupart des syndicats. "Il s'agit d'un phénomène qui touche plus l'opinion publique que le monde enseignant , relativise le pédagogue Philippe Meirieu, directeur de l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Lyon. On voit surgir cette nostalgie chaque fois que l'école a du mal à trouver ses marques." "C'est un passé mythique, la référence à un âge d'or imaginaire, qui traduit l'angoisse face au système actuel", relève Philippe Savoie, historien de l'éducation. Son collègue, Antoine Prost, est plus sévère encore : "C'est la nostalgie du vieillard face à son image de petit enfant en culottes courtes. Cela n'a aucun sens - c'est même pathologique - tant la France a radicalement changé depuis", explique l'historien. [...]
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Hervé Hamon : "Les gens ne savent plus à quel point l'école des années 1950 était brutale, bricolée, peu performante"
Question : François Fillon veut "restaurer l'autorité" à l'école, revenir aux fondamentaux que sont la dictée et la récitation...
Il n'a pas d'argent. Ce n'est pas une catastrophe en soi : plus qu'un problème de moyens, l'éducation nationale souffre d'un problème de gestion de ses ressources humaines. Mais il n'a pas non plus de projet, de point de vue. Voilà pourquoi M. Fillon se réclame des fondamentaux. Etre réactionnaire, c'est être laxiste.
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Les enseignants sceptiques sur la restauration des "bonnes vieilles méthodes"
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Du temps du certif : "Ecrivez 1848 en chiffres romains"
Quinze ans après sa disparition, officialisée en 1989, il se trouve un éditeur qui sent un filon éditorial et republie les épreuves en un ouvrage grand public destiné à tester ses propres connaissances et "décrocher le diplôme" de nos grands-pères. Cela donne Vive le certif ! (éd. Le Pré aux Clercs, 10 euros, sortie le 16 septembre), écrit par Jacques Gimard, passionné d'histoire de l'éducation, accessoirement "nègre" pour des hommes politiques en mal d'écriture.
L'auteur a pioché dans les annales officielles les questions posées aux élèves depuis le début du siècle. L'arithmétique y est gratinée - et volontiers moraliste. "Un ouvrier qui fait des dépenses quotidiennes de tabac, eau-de-vie, boisson ne s'aperçoit pas qu'il gaspille ainsi 143 francs par an. Combien cela représente-t-il de journées de sa femme qui est brodeuse et gagne 2,75 francs par jour ?" Les rédactions sont aussi l'occasion de faire passer des messages. "Qu'est-ce que la paresse ? Montrez comment le paresseux fait tort à lui-même, à son maître, à sa patrie."
Les épreuves de morale sont encore plus transparentes : "Doit-on rougir d'être ouvrier ?", "Envers qui convient-il, surtout à un jeune homme, de se montrer poli ? ", "Quelles sont les qualités d'un bon patron ?", "Que pensez-vous d'un mari qui frappe sa femme ? ". Le calcul mental - qui a lieu à l'oral - peut être redoutable. "Quelle est la meilleure manière de diviser 12/25 par 4 ?", "Ecrivez 1 848 en chiffres romains", "Multipliez rapidement de tête 842 par 50".
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L'ouvrage alarmiste qui a inspiré François Fillon
Pour ses vacances, François Fillon s'était choisi deux livres de chevet. Le premier -Collèges de France, de Mara Goyet, gros succès de la rentrée précédente chez Fayard (Le Monde du 22 janvier 2003) - relate la plongée d'une jeune enseignante dans un collège de la Seine-Saint-Denis. Le second - Et vos enfants ne sauront pas lire... ni compter !, de Marc Le Bris (Stock) - est un pamphlet contre l'école actuelle, qui ne saurait plus apprendre le b.a.-ba à nos enfants. Le ministre de l'éducation y a trouvé un "fond de vérité", assure son entourage. Un fond de vérité qui a contribué à le convaincre de lancer, dès son retour Rue de Grenelle, la préparation d'une circulaire sur le français au collège.
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mardi, septembre 14, 2004
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