Un texte important et intéressant de Dominique Strauss Kahn dans Libération en préambule de son colloque sur l’école et les inégalités (demain samedi 11 septembre à la Sorbonne à Paris). Le Parisien se penche sur le sort des distributeurs qui devraient être supprimés dans les écoles en 2005.
En savoir plus sur le colloque "Comment rendre l'école plus juste ?
Bonne Lecture...
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Libération du 09/09/04
Les inégalités ne doivent plus avoir cours à l'école
par Dominique Strauss-Kahn député PS du Val-d'Oise
[…]En cette rentrée scolaire, tous les parents se posent les mêmes questions avec anxiété : mes enfants sont-ils dans un bon établissement, dans une bonne classe, avec de bons enseignants ? Car tous le savent bien : c'est là que se joue la promotion sociale. Les classes moyennes y investissent leur volonté de réussite sociale, les familles modestes leur espoir d'émancipation.
Notre système éducatif a fait face avec succès à des défis immenses : démocratisation du secondaire, explosion des effectifs, allongement des études... Mais il ne parvient plus, aujourd'hui, à endiguer la montée des inégalités.[…]
Pour gagner la bataille de l'égalité réelle, je propose trois priorités. La première, à l'entrée du système éducatif, concerne la petite enfance. […] il faut «investir dans les bébés» à travers la création d'un nouveau service public de la petite enfance, couvrant la généralisation des crèches, les gardes d'enfants, ainsi que le suivi médical et psychologique.
La deuxième priorité concerne la concentration des moyens à l'école. Pour la mettre en oeuvre, on ne saurait se fonder sur des discriminations positives à l'américaine, qui reposent sur des bases ethniques ou religieuses contraires à notre tradition républicaine. Une bonne approche est territoriale, car les inégalités se cristallisent d'abord sur les territoires. Les zones d'éducation prioritaire (ZEP) sont dès lors un bon instrument. Leur succès mitigé est dû à la faiblesse des moyens en raison de leur trop grand saupoudrage. […]La troisième priorité concerne la sortie du système éducatif, l'université. La problématique est simple : nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l'enseignement supérieur.[…]
Petite enfance, école, université : les chantiers sont vastes. Pour aboutir, ils doivent respecter deux conditions de méthode. Tout d'abord, ils doivent obtenir le concours de ceux qui ont à l'appliquer.[…] Une réforme ne sera acceptée que si elle facilite la gestion de la classe.
La seconde condition est financière. Aucune réforme ne peut aboutir sans financement suffisant. L'Education nationale doit redevenir la première priorité budgétaire. […]
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Le Figaro du 10/09/04
1 100 élèves de Seine-Saint-Denis s'octroient des vacances prolongées
«Cette année, bon nombre d'inscrits ne sont pas rentrés le 2 septembre, jour de la rentrée des classes républicaine, s'énerve Jean-Charles Ringard, l'inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis. Il s'agit souvent d'élèves en vacances prolongées avec leurs familles, je trouve cela inadmissible.» Constatant que les classes n'étaient pas remplies comme prévu, le rectorat a tenté de recenser les absents. Près de 1 100 élèves seraient en «vacances prolongées». Près de 400 sont dans le primaire, 500 au collège et environ 200 sont lycéens. […]
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Un permis de conduire dès l'âge de 16 ans ?
Alors que le nombre des tués sur les routes a encore diminué (- 10% au mois d'août par rapport au même mois de 2003), un nouveau débat est lancé par Robert Namias, président du Conseil national de la sécurité routière : faut-il délivrer le permis de conduire dès l'âge de 16 ans ?[…]
L'apprentissage du code de la route pourrait commencer dès la maternelle et se prolongerait au collège. En fin de cycle, un certificat d'aptitude au code de la route pourrait être délivré : «On passerait cet examen comme on passe le BEPC», précise Robert Namias.
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L'Humanité du 10/09/04
Rien vu...
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Le Parisien du 10/09/04
Les distributeurs de fruits interdits à l'école
Alors que des écoles encouragent les enfants à manger mieux en s'équipant de distributeurs de fruits, la nouvelle « loi nutrition » bannit sans distinction ces machines automatiques pour limiter le grignotage... Sur le terrain, c'est l'incompréhension.
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POUR « Lutter contre le grignotage »
Les distributeurs de friandises et de fruits et légumes vont-ils être interdits dans les écoles à la rentrée 2005 ? William Dab. Oui. L'article 30 de la loi d'orientation de santé publique est très clair. Ce sont tous les distributeurs de boissons et de produits alimentaires qui seront interdits dans les établissements scolaires, au 1 e r septembre 2005. […]. Nous voulons lutter contre le grignotage.
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CONTRE « C'est une décision choquante »
Tous les distributeurs automatiques, y compris de fruits et légumes, seront bannis des établissements scolaires. Qu'en pensez-vous ? Ségolène Royal. C'est une mauvaise réponse à un réel problème, celui de la nutrition des jeunes. C'est vrai que la montée de l'obésité est inquiétante. Mais, enfin, les enfants deviennent-ils obèses parce qu'ils vident les distributeurs de leur établissement, notamment s'ils sont remplis de pommes ou d'oranges ? Personne ne peut le croire. Et puis, qui pourra empêcher que des lycéens ou des collégiens aillent acheter des bonbons ou des boissons sucrées dans l'épicerie du coin ? Les distributeurs ont donc leur utilité ? Pour ceux qui arrivent à l'école le ventre vide - et ils sont nombreux ! - ils peuvent être un bon dépannage.
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La Croix du 10/09/04
Les jeunes ont la parole à l'antenne
Tandis que fictions et documentaires tentent de donner une image moins caricaturale de l'univers des jeunes, de nouvelles émissions leur offrent des espaces d’expression
Les adolescents passent beaucoup de temps à regarder la télévision ou à écouter la radio. Désormais, ils sont également de plus en plus présents à l’antenne, de l’autre côté de l’écran ou du micro. Prenez ce samedi 11 septembre par exemple : à 10 h 10, ils évoquent, dans «Cas d’école» (France 5), la tentation de laisser tomber le lycée pour se consacrer à une passion comme la natation ou la musique ; à 13 h 35 sur la même chaîne, ils interrogent Malek Boutih, l’ancien président de SOS Racisme et secrétaire national du PS, sur son parcours dans le magazine de Paul Amar, «D’un monde à l’autre» ; à 15 heures, sur France-Inter cette fois, ils abordent la question du voile dans la nouvelle émission d’Isabelle Giordano, «Le monde selon WAM».
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Le combat de Dounia Bouzar
Éducatrice, spécialiste de l’islam des jeunes, chargée de mission à la protection judiciaire de la jeunesse, première femme membre du Conseil français du culte musulman, Dounia Bouzar se bat pour que l’islam trouve sa juste place dans la société française
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20 minutes du 10/09/04
Voile à l’école: un appel à «plus de dialogue»
La Fédération nationale des musulmans de France perd patience et appelle à « plus de dialogue » sur le port du voile à l’école. « Il y a eu un certain dépassement de la loi, qui stipulait que les couvre-chefs ne sont pas interdits », a déploré son président, Mohamed Bechari.
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De moins en moins pressés de rentrer
Depuis quelques années, une poignée d’élèves ne sont pas au rendez-vous de la rentrée. Beaucoup sont restés au bled avec leurs parents, en attente d’un billet retour moins cher. « Des vacances prolongées » jugées « inadmissibles » par Jean-Charles Ringard, inspecteur de l’académie de Seine-Saint-Denis, un département qui compte beaucoup de familles d’origine étrangère.
Cette année, il évoque mille absents. Une goutte d’eau dans l’océan des quelque 280 000 élèves que compte le département. Mais le phénomène « prend de l’ampleur », selon Richard Scieszyk, proviseur du collège Gabriel-Péri à Aubervilliers, qui compte chaque année un peu plus d’absents que la rentrée précédente. « La plupart du temps, ils arrivent avec une ou deux semaines de retard », témoigne Franck, prof de maths, qui se dit « agacé, mais sans plus ».Lire la suite de l’article
Sciences-Po veut s’installer à l’ENA
Jeu de chaises musicales entre grandes écoles. Sciences-Po veut s’installer à l’ENA, qui devrait être définitivement transférée à Strasbourg, le 1er janvier 2005. En mai dernier, Renaud Dutreil, le ministre de la Fonction publique, avait annoncé vendre « au plus offrant » la quasi-totalité des locaux parisiens de l’Ecole nationale d’administration.
Une mise en vente qui tombe plutôt bien pour Sciences-Po. Eclatée sur plusieurs sites, obligée de louer des salles de cours un peu partout, l’école commençait vraiment à se sentir à l’étroit rue Saint-Guillaume. L’acquisition des locaux de l’ENA, situés à proximité, rue de l’Université, devrait lui permettre de fonctionner plus confortablement.
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Le Monde daté du 11/09/04
Les chercheurs esquissent leur réforme
L'été aura été studieux pour les animateurs du Comité d'initiative et de proposition (CIP), chargé de l'organisation des Etats généraux de la recherche, et ceux de la quarantaine de comités locaux constitués en province. Samedi 11 et dimanche 12 septembre, leurs délégués se réuniront à Paris, à huis clos, pour peaufiner une première synthèse des propositions émanant de la communauté scientifique. Le texte sera ensuite soumis à la "base", avant le colloque national prévu les 28 et 29 octobre à Grenoble
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vendredi, septembre 10, 2004
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