Pas grand chose dans les hebdomadaires. On trouvera dans le Figaro les discours qu’on peut y attendre sur l’école…
L’article le plus intéressant est dans l’Express qui fait part des travaux d’Eric Maurin sur l’impact des conditions de vie des enfants – et en particulier le logement – sur la réussite scolaire.
Bonne lecture
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Le Nouvel Observateur du jeudi 18 Novembre 2004 -
Rien vu...
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Le Point du 18 Novembre 2004
Des profs en sureffectif
Chaque année, l'Education nationale, premier employeur de France, recrute pour quarante ans des spécialistes dans 350 disciplines. Il est donc quasi inévitable qu'il existe des professeurs en surnombre, recrutés lors de périodes fastes, mais inemployés faute d'élèves. Combien sont-ils à être payés à ne rien faire ? 2 400, soit 0,63 % des enseignants du secondaire ! […]Lire la suite de l’article
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L'Express du 15 novembre 2004
La chambre de la réussite
Les conditions de vie des écoliers constituent un facteur d'inégalité aussi lourd que le bagage culturel de leurs parents. Cette évidence n'avait jamais été l'objet d'une analyse sérieuse et chiffrée. C'est chose faite, grâce aux travaux inédits d'Eric Maurin, chercheur au Groupe de recherche en économie et statistique (Grecsta/CNRS), qui démontre - dans Le Ghetto français (Seuil/la République des idées) - comment les ségrégations scolaires s'installent dans des mécanismes irréversibles.
Chez les moins de 15 ans, le taux de retard scolaire est de 61% dans les familles habitant des logements dits surpeuplés, avec plus d'un enfant par chambre, alors qu'il est de 39% seulement dans les familles avec un seul enfant par chambre. Le voisinage joue aussi. Si l'on compare le retard scolaire de nouveaux arrivants avec celui des écoliers habitant un quartier défavorisé, on constate qu'au bout d'un an l'écart de leurs performances se réduit de moitié.
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Le Figaro-Madame/ Figaro Magazine samedi 20 novembre 2004
François Fillon, ou l'école rendue au peuple
PAR ROBERT REDEKER
[…] Dans l'histoire scolaire, la parenthèse mêlant démagogie (jeunisme, anti-élitisme, anti-intellectualisme, familiarité entre adultes et élèves) et projet révolutionnaire se ferme. Les propositions de François Fillon rouvrent l'ascenseur social en tirant un trait sur l'école conçue comme lieu de vie, en lui restituant sa fonction de lieu d'étude. En «dégadgétisant» l'enseignement et en insistant sur «le socle commun», qu'il s'agira d'établir avec minutie et précaution, il rétablit le lien entre la haute culture et le peuple. Ainsi, il restaure les conditions de possibilité de l'exception française dont l'école républicaine fut la maîtresse d'oeuvre : que les pièces de Molière, les tragédies de Racine, les romans de Balzac, les poèmes de Ronsard, etc., fassent partie des préoccupations du plus grand nombre. […]
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ÉCOLE
Occasion manquée ?
En début de semaine, deux jours avant l'intervention de François Fillon sur France 2, plusieurs points essentiels de sa future «grande loi sur l'école» étaient encore en discussion : notamment sur l'enseignement de l'anglais ou les règles du redoublement. Mais ce qui commençait à filtrer sur le reste n'incitait guère à l'optimisme. […]Il ne reste donc plus qu'à espérer que les députés et sénateurs l'amenderont considérablement. En pensant à servir la cause des élèves plutôt qu'à la satisfaction des syndicats du plus conservateur de tous les ministères.
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Politis du 18 novembre 2004
Rien vu...
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Marianne du 18 Novembre 2004
Une victoire pour Ravaillac !
Il pleut sur la place du Panthéon. Mais cela n’empêche pas les anciens élèves d’Henri IV de distribuer leur numéro de Ravaillac dédié au sexe et à la pornographie. Ce journal qui avait fait scandale il y a deux ans. Devant la Cour administrative d’Appel de Paris, les ex-lycéens ont en effet gagné leur procès contre le proviseur du grand établissement parisien. Et leur victoire, ils y tiennent car, en invoquant le droit à la liberté d’expression, elle prouve qu’ils avaient raison sur le fond.
Rappel des faits : le second numéro de Ravaillac, journal tenu par de jeunes lycéens et khâgneux d’Henri IV, était consacré à la sexualité sous toutes ses formes. Histoire de pimenter l’affaire, la Une arborait une photo de certains membres de la rédaction entièrement nue. La réaction des autorités supérieures du meilleur lycée de France ne s’est pas fait attendre : interdiction de diffuser l’objet du délit dans l’établissement et sanctions pour les apprentis journalistes. Pourtant, au-delà de ce nu de couverture, le contenu même du journal ne présentait rien de bien provocant. Des articles de réflexion sur la pornographie et l’image de la sexualité un brin naïfs tout au plus. Jonathan, porte-parole du groupe, précise d’ailleurs que « cette photo n’avait pas pour but de faire dans la provocation gratuite. Elle était le fruit d’une réflexion sur la notion de tabous, de pudeur et du regard de l’autre ».
En revenant distribuer leur célèbre parution, l’association Ravaillac appelle tous les lycéens à se saisir de cette jurisprudence. « Faites des journaux, refusez toute censure, abordez tous les thèmes sans tabous, et si on vous en empêche…portez plainte », voilà le message qu’elle souhaite faire passer.
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dimanche, novembre 21, 2004
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