Toujours la polémique autour de la circulaire qui rétablit la punition collective à l’école. Libération propose deux articles dont un qui essaie de rendre compte des pratiques actuelles en matière de sanctions.
L’humanité, revient sur l’ « affaire » de la maternelle d’Altkirch. Sinon rien d’autre dans la presse aujourd’hui.
Bonne Lecture...
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Libération du 04/11/04
Education : avec Fillon on punit en vrac, on cause ensuite
De prime abord, un simple aménagement. La circulaire sur les procédures disciplinaires que François Fillon vient de publier prétend lifter le précédent texte, qui date de 2000. Nouveauté la plus visible, l'introduction d'une sanction qui a le goût, l'odeur et la couleur de la punition collective mais dont le ministère soutient qu'elle n'en est pas une. En VO : «Une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d'un groupe d'élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe.»
Sorti du ministère, personne ne doute que Fillon a rétabli la punition collective. Les fédérations de parents sont unanimes : la FCPE (proche de la gauche) annonce son intention de «faire un recours» devant le Conseil d'Etat, la Peep («apolitique») est «indignée». Idem pour les syndicats lycéens : UNL et Fidl dénoncent de concert une «source d'injustice pour les élèves». Côté syndicats enseignants, le Sgen-CFDT se demande «à quand le cachot ?» pour les élèves.
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«C'est vraiment trop injuste»
François Fillon aurait-il trop regardé le Pensionnat de Chavagnes ? Sa décision de relancer la punition collective, en tout cas, ne passe pas. Car, s'il arrive que des enseignants punissent encore collectivement leur classe _ en donnant deux heures de colle pour tous ou un devoir surprise _, c'est toujours «à l'extrême limite, disent-ils. C'est une solution désagréable. On se met la classe à dos». L'enseignant qui punit aveuglément est toujours critiqué par les élèves, «c'est vraiment trop injuste», témoigne Chloé, 14 ans. «Mon fils a préféré se taire et assumer une punition collective plutôt que de dénoncer un copain», raconte une mère. «Je n'ai jamais vérifié l'efficacité d'une telle méthode, confie un enseignant. Il peut parfois exister une solidarité malveillante entre les élèves. Mais je tente toujours d'éviter la punition collective. Pour être comprise, une punition doit être à la hauteur de la faute. Et s'adresser uniquement à son auteur.» On l'aura compris : à la punition de groupe les enseignements préfèrent individualiser.
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Le Figaro du 04/11/04
Darcos promeut les lycées français de l'étranger
Les 420 lycées français de l'étranger ont la cote. Depuis dix ans en effet, le nombre d'élèves qui y sont inscrits augmente d'un millier chaque année. Installés dans 130 pays, ils accueillent aujourd'hui quelque 230 000 jeunes. Et l'une des particularités est que plus de la moitié de ces élèves (57%) ne sont pas français mais originaires du pays où se trouve l'établissement ou de pays tiers. Mieux, la bonne réputation de ces établissements les conduit à scolariser des jeunes qui, bien souvent, appartiendront plus tard à l'élite de leur pays, ce qui ne peut que favoriser les liens avec la France. Bref, autant de raisons qui ont incité Xavier Darcos, le ministre de la Coopération, à annoncer hier en Conseil des ministres une série de mesures visant à soutenir ce réseau d'établissements regroupés pour l'essentiel au sein de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE).
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L'Humanité du 00/11/04
Retour à la maternelle
Le quartier des Étangs, à Altkirch, avec ses quelques petits immeubles collectifs entourés de zones pavillonnaires, semble bien tranquille. Pourtant, la veille des vacances de la Toussaint, la petite école maternelle accrochée au sommet d’un coteau a subi les foudres médiatiques. La cour de récréation jardinée où le béton et le bitume disparaissent sous un flot de verdure s’est transformée en théâtre pour une bagarre d’enfants qui a malheureusement mal tourné. Une petite fille de trois ans s’est retrouvée à l’hôpital avec diverses ecchymoses au visage. Les parents de la petite victime ont immédiatement porté plainte contre les jeunes agresseurs âgés de cinq ans, demandant dans un premier temps l’exclusion de ces écoliers présentés comme des « petits monstres » et contre l’école pour défaut de surveillance.
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Le Parisien du 04/11/04
Argent de poche ou salaire ?
Notre fils de 16 ans a travaillé un mois cet été. Il a gagné une somme importante au regard de l'argent de poche que nous lui donnons. Mais il a cependant décidé de tout dépenser en moins de quinze jours. En tant que parents d'un mineur, n'avons-nous pas un rôle d'administration à tenir dans la gestion de son argent ? F.E. (Paris)
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La Croix du 04/11/04
Rien vu...
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20 minutes du 04/11/04
Rien vu...
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Le Monde daté du 05/11/04
Rien vu...
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jeudi, novembre 04, 2004
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