«A certains moments, plus on avance et moins c'est clair», confiait le ministre de l’éducation il y a encore quinze jours,C’est ce que nous apprend le Figaro aujourd’hui. On a envie de lui répondre « Pour nous aussi ! »tant ses dernières déclarations nous font craindre le pire sur la future loi d’orientation. On en saura plus demain lors de l’émission télévisée. On apprend aussi que François Fillon le répète à l'envi : «Il ne va pas s'agir d'une nouvelle loi mais d'une adaptation de la loi de 1989» C'est ainsi que, pour l'heure, l'objectif de mener 80% d'une classe d'âge au bac est bel et bien maintenu dans le projet.A cela va s'ajouter l'idée que 100% des élèves devront sortir du système éducatif en ayant validé le socle commun des connaissances. A voir…
A lire aussi dans Libération, une mise au point sur les TPE et les chiffres utilisés par le Ministre pour justifier sa décision de les supprimer
Enfin, demain débute le salon de l’éducation. En préambule de cet évènement, s’est tenue une journée ayant pour thème « Les associations complément d’objet direct de l’école » dont la presse se fait l’écho.
Bonne Lecture...
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Libération du 17/11/04
TPE : les étranges chiffres de M. Fillon
Selon le ministre, «95 %» des travaux personnels encadrés seraient détournés. Faux, rétorquent les profs.
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L'éducation passe aussi par les associations
L’école va se sentir moins seule. 51 % des Français penseraient en effet que «l'éducation des enfants ne relève pas de manière exclusive de l'école et des parents», selon un sondage TNS Sofres réalisé pour le Salon de l'éducation. Ce dernier ouvrira ses portes demain mais une journée «lever de rideau» est consacrée dès aujourd'hui à l'articulation entre mondes associatif et scolaire _ logique : l'ordonnateur du Salon est la Ligue de l'enseignement, qui fédère des milliers d'associations à vocation éducative.
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Le Figaro du 17/11/04
Ecole-entreprise : un couple essentiel pour notre avenir
PAR MICHEL PÉBEREAUPrésident de BNP Paribas et président du comité sur l'école du Medef
[…]A l'heure où chacun s'accorde sur la nécessité de refonder l'école pour l'adapter aux défis de notre siècle, c'est une nouvelle fois dans l'interrogation sur notre projet de société que nous devons chercher les lignes directrices de notre action. Sur quoi voulons-nous fonder le développement de la France de demain ? A chacun sa réponse. La mienne serait : sur la culture, sur la solidarité, sur les entreprises et sur l'Europe. La culture, parce qu'elle est le moyen de fonder et de diffuser l'humanisme qui caractérise notre identité et le sens esthétique qui fonde notre joie de vivre ; la solidarité parce qu'elle est la traduction en actes d'un humanisme qui, sans elle, aurait peu de chances de s'inscrire dans la réalité ; les entreprises, parce que, pour disposer des richesses nécessaires au bien-être des Français et pour pouvoir les répartir, il faut les avoir créées, et parce que seule l'entreprise permet d'atteindre cet objectif ; et aussi parce que l'entreprise est une collectivité humaine particulièrement fédératrice, et un lieu de solidarité ; l'Europe, enfin, parce que, dans la mondialisation qui s'accélère, elle incarne l'espace critique nécessaire aux pays qui croient à la culture, à la solidarité et au rôle des entreprises pour développer un modèle efficace et compétitif conforme à leurs convictions : l'Europe est notre nouvelle frontière ; le rêve français du XXIe siècle est un rêve européen.
Dire de quelle manière l'école doit contribuer à la diffusion de la culture, à l'enseignement des valeurs de solidarité et à l'enracinement du sentiment européen ne relève certes pas de la compétence des chefs d'entreprise, mais ces éléments sont moteurs dans la vie d'une entreprise moderne.[…]
Les entreprises sont des lieux d'expression des talents, de tous les talents, de l'habileté manuelle jusqu'aux capacités intellectuelles en passant par la capacité de jugement. Cette demande de talents variés augmente sans cesse. Face à cette attente, l'école doit retrouver sa capacité de reconnaître la «pluralité des excellences», comme le demandaient autrefois Langevin et Wallon, c'est-à-dire de déceler et de promouvoir le meilleur de chacun, en traitant également capacités intellectuelles et habileté manuelle, sens de l'abstraction et goût du concret, en poussant les meilleurs, dans chacun de ces domaines, aussi loin qu'ils peuvent aller, quel que soit le milieu dont ils sont issus. L'orientation par défaut, l'orientation par l'échec, qu'on a trop souvent vécue ces dernières années, est de ce point de vue un formidable gâchis. Les différentes filières doivent bénéficier d'un rôle, d'une place, d'un statut équivalents au sein du système éducatif et disposer d'une égale noblesse dans l'esprit des familles comme des enfants. C'est ainsi que l'orientation scolaire pourra légitimement, comme c'est nécessaire, prendre en compte non seulement les souhaits des jeunes, mais aussi leurs aptitudes propres, et les perspectives de leur futur emploi.
Les entreprises sont prêtes, si on le souhaite, à apporter leur concours à une telle évolution. D'abord en fournissant avec les services compétents de prospective de l'Etat et avec les observatoires prospectifs des métiers et des qualifications mis en place par les partenaires sociaux une information détaillée, tant qualitative que quantitative, sur les métiers auxquels permettent d'accéder les différents diplômes de l'enseignement général, technologique et professionnel, aux différents niveaux, en venant présenter et expliquer les différents métiers dans les établissements d'enseignement qui le désirent.
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Ecole : la réforme Fillon se dessine
Le «brain storming» bat son plein au ministère de l'Education. Demain soir, François Fillon, le ministre en charge, présentera au cours de l'émission «100 Minutes pour convaincre» sur France 2, les grandes lignes du projet de la loi d'orientation pour l'école. En l'état actuel, il comporte une quinzaine d'articles dont un pour valider le rapport prévu en annexe. Par comparaison, la loi d'orientation de Lionel Jospin en 1989 était composée de 36 articles. Claude Allègre, ancien ministre de l'Education, et Gérard Aschieri, président de la plus importante Fédération syndicale de l'éducation (FSU), seront ses deux principaux contradicteurs. Cette loi, voulue par le président de la République, est pilotée par la Rue de Grenelle (ministère) mais elle est également suivie de très près par la Rue de Varenne (Matignon). Jean-Pierre Raffarin a en effet inscrit la réforme du système éducatif comme l'un de ces trois objectifs pour 2005.
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Le forum annuel d'une «éducation partagée»
C'est pour donner toute leur place aux questions éducatives – remise du rapport de la commission pour l'avenir de l'école, débat qui doit s'engager pour une nouvelle loi d'orientation – et aux pratiques sur lesquelles elles s'appuient qu'une Cité de l'éducation sera au coeur de ce sixième salon, annonce Jean-Marc Roirant, secrétaire général de la Ligue de l'enseignement, organisatrice de la sixième édition du Salon de l'éducation qui ouvre ses portes demain, jusqu'à dimanche. Parce que l'éducation est une responsabilité partagée.»
Innovation de cette année et conçue symboliquement comme une ville, la Cité de l'éducation proposera des débats sur des thèmes passionnants (discrimination, racisme, antisémitisme : quelles réponses éducatives ? 80% d'une classe d'âge au niveau baccalauréat : utopie, gadget ou nécessité ? Un socle commun des connaissances pour tous : ambition ou régression ?...), ainsi que des ateliers (calligraphie, gravure...), une médiathèque ou encore des projections de films d'auteur.
A l'instar des précédentes éditions, le salon, organisé par la Ligue de l'enseignement et le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche – qui présente et expliquera ses différentes actualités – avec Educatec, L'Etudiant et l'Onisep, a pour ambition globale d'allier réflexion, échange et rencontres, au travers de l'exposition, sur 72 000 m2, de l'ensemble des partenaires et acteurs du système éducatif et de la formation continue – soit 2 000 exposants.
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Associations : «COD» de l'école
Aujourd'hui mercredi, la Ligue organise une journée – ouverte aux partenaires et acteurs du système éducatif – sur «Les associations, complément d'objet direct de l'école», afin de «resituer la fonction des associations, promouvoir leur rôle, si important dans le système éducatif avant, pendant, après, et de les revaloriser dans la vie de tous les jours».
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L'Humanité du 17/11/04
La précarité au tableau d’honneur
Qu’ils appellent cela le Précarithon ou « les Mercredis de la précarité »,les propos de ceux qui manifestent devant les rectorats depuis septembre sont les mêmes : dénoncer un chômage croissant des contractuels de l’éducation
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Le Parisien du 17/11/04
Grève des profs le 7 décembre
LES SYNDICATS prennent les devants. Avant même que François Fillon ne dévoile demain soir sa future loi d'orientation sur l'école, le Snes-FSU, principale organisation des enseignants des collèges et des lycées, appelle à la grève pour le 7 décembre et à des réunions dans tous les établissements le 29 novembre « pour préparer la réussite du mouvement ».
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Les bonnes pistes au Salon de l'éducation
LE SALON de l'éducation ouvre jeudi, on peut dès aujourd'hui préparer au mieux la visite : ne serait-ce que pour bénéficier d'invitations gratuites* pour profiter des 72 000 m 2 déployés porte de Versailles à Paris (XV e ) où se pressent un demi-million de jeunes et de parents. L'une des premières motivations : « Le hall 7.3, qui regroupe tous les stands liés aux métiers et aux formations, explique Eric Favey, secrétaire national de la Ligue de l'enseignement, organisateur de l'événement. Nous avons réaménagé l'espace pour offrir aux élèves de véritables lieux d'entretiens, épaulés par des conseillers d'orientation psychologues.» Dès la 6 e , même si l'orientation est plus tardive (en fin de collège), on peut commencer son parcours d'orientation.
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La Croix du 17/11/04
La loi sur les signes religieux perturbe les aumôneries
Les temps sont durs pour les aumôneries de l’enseignement public. À peine est-on parvenu à une solution concernant l’affaire de Toulon, où le proviseur du lycée Dumont-d’Urville a suspendu les activités du P. Antoine Galand, que les projecteurs se tournent vers le lycée Georges-Cormier, en Seine-et-Marne, où des enseignants ont signé une pétition visant à la fermeture de l’aumônerie.
Deux cas qui ne sont pas isolés, si l’on en croit les propos de Mgr Jean-Pierre Ricard, à Lourdes, le 4 novembre : des «difficultés ont surgi», soulignait le président de la Conférence épiscopale, qui appelait les évêques à «rester vigilants» pour le respect du droit. Les textes juridiques sont en effet assez clairs : la création d’une aumônerie est de droit, lorsque les parents en font la demande, dans un lycée pourvu d’un internat. Elle est possible, si l’établissement ne comporte pas d’internat : c’est alors le recteur d’académie qui tranche, après avis du conseil d’établissement, et qui, en cas de décision favorable, donne son agrément sur le choix du responsable de l’aumônerie. Mais la nouveauté est ailleurs.
À Toulon comme à Coulommiers, les opposants à l’aumônerie se basent, non pas sur ce droit, mais sur la nouvelle loi de 2004 interdisant le port ostensible de signes religieux à l’école publique
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20 minutes du 17/11/04
Rien vu...
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Le Monde daté du 18/11/04
Les grands moyens de la Maison des
Pour Bernadette Chirac, c'est le grand jour. L'épouse du président de la République devait inaugurer, mercredi 17 novembre, en présence du maire de Paris, Bertrand Delanoë, et du ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, la Maison de Solenn-Maison des adolescents de l'hôpital Cochin, à Paris.
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mercredi, novembre 17, 2004
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