Vous trouverez, aujourd’hui dans vos journaux, encore des articles sur le projet Fillon. Ils détaillent les réactions aux différentes mesures proposées : réforme du baccalauréat, remplacement des profs, redoublement. La plupart sont hostiles et dénoncent à la fois le manque d’ambition et en même temps la régression pédagogique de certaines mesures.
Dans l’Humanité, on trouvera une tribune qui s’oppose au rapport Thélot mais dont j’extrais cette phrase qui doit interroger tout enseignant : « Les valeurs n’existent que dans les pratiques qui les construisent : c’est en cela que la pédagogie est fondamentalement politique. ». Mettons nos valeurs en pratique…
Bonne Lecture...
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Libération du 20/11/04
Rien vu...
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Le Figaro du 20/11/04
La réforme du baccalauréat rencontre des résistances
Après avoir tergiversé tout au long de la journée de jeudi sur le fait d'annoncer une réforme du bac, François Fillon a finalement décidé de se lancer peu de temps avant d'entrer sur le plateau de France 2. «Je préconise une réforme car notre système est trop compliqué, il nécessite une organisation de plus en plus périlleuse à mettre en place et raccourcit l'année scolaire de deux ou trois semaines», a donc affirmé le ministre de l'Éducation devant les caméras, proposant de soumettre la moitié des épreuves (six sur douze) au contrôle continu.
Si François Fillon a longtemps hésité de faire cette annonce, c'est que le premier ministre est loin d'être convaincu de la nécessité d'une telle réforme.
Il est vrai que l'idée d'un contrôle continu a été proposée à plusieurs reprises dans le passé par des ministres de l'Education qui s'y sont tous cassé les dents. Claude Allègre, lui-même avait dû reculer. Peu après, il quittait le ministère...
Les opposants à ce changement se trouvent du côté des enseignants, notamment au Snes (classé à gauche), syndicat majoritaire dans le second degré, et au le Snalc (classé à droite).
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Réactions mitigées aux propositions du ministre
C'est un marathon qui commence pour le ministre de l'Education. Dès lundi, il reçoit les partenaires sociaux de l'Education afin de discuter des quatorze propositions qui doivent fonder la future loi d'orientation pour l'école. Le projet doit être prêt début décembre puis soumis au Conseil supérieur de l'éducation (organe consultatif) avant Noël et présenté en Conseil des ministres en janvier. Son examen par le Parlement devrait suivre au printemps.
Pour l'heure, si les mesures annoncées par le ministre ne rencontrent pas une opposition catégorique de la part des syndicats ou des parents d'élèves, elles suscitent néanmoins de nombreuses critiques. […]
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L'Humanité du 20/11/04
Rapport Thélot, quelques pistes de réflexion
par Daniel Rome,co-animateur du réseau Pour la transformation progressiste de l’école.
À la lecture du rapport Thélot écrit pour « aider à la réflexion du gouvernement » nous voyons qu’il s’inscrit dans une cohérence d’ensemble d’un projet politique qui remet en cause notre système de protection sociale, le Code du travail et les droits des salariés dans l’entreprise, notamment en ce qui concerne les licenciements, le droit de grève, la réforme de la fiscalité et la privatisation des services publics, ou encore la politique sécuritaire menée par Perben et Sarkozy. Ces choix sont en conformité avec les orientations néolibérales ou sociales-libérales qui prévalent en Europe. Ils seraient aggravés si le projet de traité constitutionnel était adopté. Précisons aussi que nous retrouvons des similitudes dans ce qui est annoncé dans le rapport Thélot et ce que suggère l’OCDE.[…] La question qui me paraît fondamentale est de considérer que chaque enfant, chaque élève a un potentiel intellectuel immense et que l’école doit éveiller ce potentiel, solliciter l’intelligence dans tous les apprentissages, rompre avec la logique de restitution des savoirs au profit d’une logique de compréhension, d’appropriation et de construction des savoirs. Or lorsque le ministre de l’Éducation propose d’en revenir au « lire écrire compter », il annonce ostensiblement un parti pris pédagogique qui n’est pas innocent. Est-ce que des dizaines de dictées permettent de s’approprier la grammaire d’une langue ? De quelle sorte de dictées parle-t-on ? S’il s’agit de faire de la dictée un moment d’apprentissage solidaire, car le savoir est une conquête difficile qui exige attention et rigueur, je pense que la dictée peut être utile. Si au contraire il s’agit d’évaluer les bons et les mauvais pour trier socialement dès l’école primaire, la dictée a une autre fonction qu’il faut combattre. Comme le dit Jean Bernardin, « il faut éduquer à l’attention car l’immense majorité des erreurs sont des erreurs d’inattention. Cette pratique (de la dictée) permet à TOUS mes élèves d’être en réussite car chacun a intériorisé qu’écrire nécessite attention et réflexion, oblige à se construire des savoirs, la langue devenant accessible à tous et le pari du TOUS CAPABLES, une réalité ».[…] « Les valeurs n’existent que dans les pratiques qui les construisent : c’est en cela que la pédagogie est fondamentalement politique. »
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Le Parisien du 20/11/04
Ce que proposent les anti-Fillon
1. Le redoublement 2. Le bac 3. Les réquisitions de professeurs
LES PROPOSITIONS du ministre de l'Education pour rendre « l'école plus juste, plus efficace et plus ouverte », dévoilées jeudi soir, provoquent une avalanche de réactions, largement négatives. « Conception rétrograde et nostalgique », « manque d'ambition et de moyens », « démagogique et réactionnaire»... Comme on pouvait s'y attendre, François Fillon est surtout critiqué par les syndicats d'enseignants mais également par les deux principales fédérations de parents d'élèves. Des idées qui vont être encore discutées avant leur présentation en Conseil des ministres, avant une loi votée au printemps puis une entrée en application prévue en septembre 2006. Revue de détails sur les trois mesures les plus décriées.
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La Croix du 20/11/04
Rien vu...
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20 minutes
Pas de journal le weeek-end
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Le Monde daté du 21-22/11/04
La protection de l'enfance, victime indirecte de la décentralisation
Claire Brisset, la défenseure des enfants, a remis vendredi son rapport au chef de l'Etat, à la veille de la Journée nationale des droits de l'enfant. Elle y dénonce l'absence de "politique unifiée" de l'Etat ou les disparités entre départements, et propose de créer une autorité indépendante
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Syndicats et parents d'élèves critiquent la réforme de François Fillon
Syndicats et représentants de parents d'élèves ont accueilli fraîchement le projet de réforme de la loi d'orientation sur l'éducation présenté, jeudi 18 novembre, par François Fillon au cours de l'émission "100 minutes pour convaincre", sur France 2
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samedi, novembre 20, 2004
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