Le journal dans un éditorial très virulent n'hésite pas à parler de "révisionnisme" et d'histoire officielle. Dans le même temps, le Ministre nie qu'il puisse y avoir problème et affirme que la loi "n'implique aucune modification des programmes actuels d'histoire".
Bonne Lecture...
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Libération du 17/10/05
L'amendement qui fâche
Le vendredi 11 juin 2004, à deux jours des élections des députés au Parlement européen, la poignée de députés présents (une quarantaine) à l'Assemblée nationale vote en première lecture une loi «portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés». S'y glisse, sans tollé aucun, un amendement proposé par des députés UMP visant à faire connaître, à travers les programmes scolaires, «le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord». C'est l'aboutissement d'un lobbying où s'est illustré, entre autres, Philippe Douste-Blazy, actuel ministre des Affaires étrangères. La loi sera votée en seconde lecture, le 23 février 2005.
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Colonisation: la fronde des historiens
Alors que le ministre tente d'apaiser la polémique, ils continuent à dénoncer la loi instaurant le «rôle positif» de la France coloniale.
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Editorial
Loi scélérate
Le révisionnisme est la chose au monde la moins exclusive et si l'on en trouve tant d'exemples dans tant de pays, il faut le voir comme un hommage que rend le vice à la vertu. Les criminels et leurs héritiers ou admirateurs n'aiment pas se voir représentés en criminels, ils se préfèrent en honnêtes gens. [...]
Passée en loucedé mais votée deux fois, la loi du 23 février, ou du moins son quatrième article, déshonore la majorité parlementaire qui l'a paraphée. On dira qu'elle ne représente que la frustration et l'aigreur d'une poignée de parlementaires, petits Blancs revanchards jamais remis de leurs défaites au Vietnam ou en Algérie. Mais comme notre auguste Assemblée nationale, précieux dépositaire de la souveraineté du peuple français, s'est commise à cette bassesse, c'est toute la République qui s'en trouve blette. Il faut faire avec la loi du 23 février de même qu'avec toutes les lois scélérates : la supprimer, purement et simplement. Aux enfants des écoles, il faut dire la vérité, rien qu'elle et elle entière.
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Des manuels sous contrôle des enseignants
Depuis la fin du XIXe, éditeurs, professeurs et programmes ministériels cohabitent sans heurts.
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«La colonisation, c'est toujours la violence»
Mehdi Lalaoui se bat pour que la répression du 17 octobre 1961 soit qualifiée de massacre:
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Le Figaro du 17/10/05
Intense mobilisation pour les élèves sans papiers
Chaque semaine, de nouvelles affaires surgissent. Aux militants des droits de l'homme s'associent des familles émues par le sort de ces enfants menacés d'expulsion. Le gouvernement est tenté de lâcher du lest.
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Vautrin : «Une aide financière forte pour inciter les illégaux à partir»
Catherine Vautrin, ministre délégué à la Cohésion sociale et à la Parité, met en place un programme expérimental d'aide au retour des étrangers en situation irrégulière. En voici les principales mesures.
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Les préfets invités à faire du cas par cas
Face à la grogne qui monte dans les écoles, Nicolas Sarkozy veut éviter les bévues. Les services du ministère de l'Intérieur sont en train de terminer une circulaire à l'attention des préfets sur les conditions des régularisations. Dans cette note, envoyée dans les tout prochains jours, les préfets vont être de nouveau sensibilisés à la politique du «cas par cas», chère au ministre.
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L'Humanité du 17/10/05
Rien vu...
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Le Parisien du 17/10/05 ( payant)
Etudiants : décrocher du cannabis
«TABAC, CANNABIS, j'arrête, je respire. » La première mutuelle étudiante d'Ile-de-France reprend ce matin ses consultations gratuites pour aider les étudiants à arrêter de fumer... au sens large.
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La Croix du 17/10/05
Rien vu...
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20 minutes du 17/10/05
Cannabis, des aides pour décrocher
« Tabac, cannabis : j’arrête, je respire », tel est le nouvel intitulé de la campagne qui se déroulera toute la semaine dans sept facs parisiennes.
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Ouest-France du 17/10/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 17/10/05
Aux futurs historiens du colonialisme, par Aïssa Kadri, Gérard Prévost, François Castaing
enseignants-chercheurs à l'Institut Maghreb-Europe (université Paris-VIII).
A l'occasion d'un triste anniversaire, celui du 17 octobre 1961 [où une manifestation en faveur de l'indépendance algérienne fut réprimée dans le sang à Paris], la question de "la responsabilité des historiens face à l'histoire coloniale" a été une nouvelle fois posée par quatre historiens (Le Monde du mardi 20 septembre). La conclusion du texte, qui fait de la colonisation un "phénomène ambigu" , nous a heurtés. Sans doute est-il possible, et nécessaire, de considérer que ses effets n'ont pas été unilatéraux voire, pour certains, "ambigus" . Notamment du fait des résistances qu'elle a suscitées.
En revanche, en tant que phénomène politique, la colonisation n'a pas pour caractéristique l'ambiguïté. Il s'agit bien d'un phénomène de domination, d'oppression, et donc de répression. Les auteurs du texte ne l'ignorent pas et partagent même sans doute ce point de vue. Alors comment comprendre leur propos ?
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Le Nouvel Obs Quotidien du 17/10/05
17 OCTOBRE 1961
Il y a 44 ans, des Algériens
étaient massacrés à Paris
Il y a quarante-quatre ans, le 17 octobre 1961, la police parisienne a fusillé, massacré et noyé des centaines d'Algériens, qui manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu instauré par Maurice Papon. Commémoration lundi au pont Saint-Michel.
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Une sélection dans les dépêches du 17/10/05
Remplacements: intersyndicale Education demande l'ouverture de négociations
Une intersyndicale de l'Education a demandé d'"organiser une concertation" sur la question des remplacements entre eux des enseignants absents moins de 15 jours, lundi dans une lettre au ministre de l'Education nationale Gilles de Robien. Les organisations (FSU, Sgen-CFDT, Unsa-éducation, FAEN et CGT) "s'étonnent que vous puissiez vous prévaloir d'une concertation qui aurait duré +deux mois+ avec les partenaires sociaux", écrivent-elles, en rappelant qu'elles manifestent leur opposition à cette disposition de la loi Fillon sur l'Ecole "depuis plusieurs semaines". "Cette concertation n'a en effet jamais eu lieu", ajoutent-elles.
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Colonisation: "aucune modification des programmes d'histoire" (de Robien)
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien affirme, dans une interview au JDD à paraître dimanche, que la loi controversée sur le "rôle positif" de la colonisation française outre-mer "n'implique aucune modification des programmes actuels d'histoire".
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Un Larousse des Religions pour mieux comprendre le fait religieux
Le Larousse des Religions, disponible depuis samedi en librairie, entend faire "comprendre les religions du monde, saisir le fondement des cultures, décrypter les enjeux spirituels d'aujourd'hui", au moment où le fait religieux s'impose de plus en plus dans l'actualité et les préoccupations.
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Sarkozy inaugure à Asnières le premier "internat de réussite"
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a inauguré vendredi à Asnières un premier "internat de réussite" qui accueille huit élèves "méritants" mais en trop grandes difficultés sociales pour rester chez eux toute la semaine.
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Pour en savoir plus
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
Les dépêches AFP sur lesite Voila.fr
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
La maison des enseignants
L’indispensable café pédagogique
1 commentaire:
Reconnaitre la periode coloniale et aussi la periode esclavagiste qui l'a precedee comme des periodes criminelles, voir genocidaires, c'est redonner aux populations immigrees issues de ces sevices le statut de victimes.
Lorsqu'il s'agit de defendre le droit des vistimes dans le contexte judiciaire, tout le monde s'accorde a dire que la reconnaissance de leur statut est une etape absolument necessaire pour qu'elles fassent le deuil du prejudice recu et puissent se reconstruire. Je pense qu'il en va de meme dans les affaires historiques. Nos jeunes issus de populations victimes dans l'histoire ne pourrons jamais se construire dans un pays qui ne reconnait qu'a demi-mots ses crimes passés.
Si vous souhaitez poursuivre la reflexion sur ce sujet, je vous invite sur mon blog http://colonisation.blogspot.com
Titophe
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