La rentrée était il y a une semaine. Et déjà les sujets consacrés à l’école ont quasiment disparu dans les journaux. C’est aussi le résultat de cette stratégie de communication politique où à chaque jour correspond une annonce nouvelle.
Heureusement, pour l’enseignant de Sciences économiques et sociales que je suis, la lecture du Monde permet d’alimenter cette chronique et de rétablir quelques vérités.
Dans un entretien publié le 23 août dans Paris Match, le ministre de l'éducation nationale déclarait que la filière ES, "sans débouché évident", attirait "beaucoup d'élèves qui occupent ensuite de grands amphis mais se retrouvent avec des diplômes de droit, psychologie, sociologie... sans toujours un emploi à la clé". L'Association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES) s'était alors demandé s'il était "mal informé ou mal intentionné". M. Darcos ayant réitéré ces déclarations, l'association a protesté à nouveau, le 10 septembre, contre "des propos erronés qui donnent une piètre image de la filière ES". Même si le Ministre déclare qu’il n’est “aucunement l'ennemi de la filière ES.", on peut quand même s’interroger sur une telle attaque d’autant plus qu’il y a une quinzaine d’années, Xavier Darcos était responsable du dossier au cabinet de François Bayrou.
En effet, les statistiques fournies par la DEP (Direction de l’évaluation et de la Prospective) du ministère montrent que les poursuites d’études des bacheliers ES sont extrêmement diversifiées. 62,5 % d'entre eux se sont dirigés en 2005-2006 vers l'enseignement supérieur long (bac + 3 et plus) pour faire des études allant du droit à l’économie en passant par les langues ou l’administration économique et sociale. 12,4 % des étudiants sont allés vers les classes préparatoires aux grandes écoles et 25,1 % vers l'enseignement supérieur court (IUT, BTS, écoles spécialisées). Précisons aussi que si il n’y a que 12% de ES en classes prépa c’est tout simplement car il y a beaucoup de prépas scientifiques différentes alors qu’il n’y a qu’un type de prépa commerciale.
On a souvent raillé, dans les "salles des profs", la culture “paranoïaque” des enseignants de SES mais il faut rappeler que les attaques ont été nombreuses et bien réelles depuis la création de l’enseignement il y a une quarantaine d’années.
L’ancien IG de lettres, Xavier Darcos, peut et doit légitimement s’inquiéter du déclin de la série L mais la mauvaise méthode serait de reconstruire la structure du lycée des années soixante (lettres et sciences) en “flinguant” la série ES et l’enseignement des sciences économiques et sociales (SES). Mais peut-être l'objectif est-il plus largement d'engager une réforme complète des filières.
Pour ne pas être accusé de ne parler que des SES, signalons aussi un reportage intéressant de 20 minutes sur l’École Nouvelle d’Antony où l’on travaille sans mettre de notes et en favorisant l’autonomie des élèves.
Bonne Lecture...
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Libération du 11/09/07
Guy Môquet revu et corrigé
Par PIERRE SCHILL, PROFESSEUR D’HISTOIRE-GÉOGRAPHIE À MONTPELLIER, MEMBRE DU COMITÉ DE VIGILANCE FACE AUX USAGES PUBLICS DE L’HISTOIRE (CVUH)
La lettre qui doit être lue aux lycéens n’évoque ni l’engagement du résistant ni le contexte historique.
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Le portable des enfants expliqué aux parents
Téléphonie. Les opérateurs délivrent leurs conseils.
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Le Figaro du 11/09/07
Rien vu...
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L’Humanité du 10/09/07 (un jour de retard)
Père Fouettard
Jeannine et Jacques Franck
Le maire de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône) institue un permis à points pour les gamins turbulents.Non seulement le principe est abject mais les parentsont payé la cantine et on ne fournit pas le service acheté. Priver les enfants de nourriture est une véritable maltraitance. Le principe du tout répressif s’inscrit admirablement dans la logique sarkozyenne du temps actuel. On ne peut pas accepter son extension aux écoles de la République.
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Le Parisien du 11/09/07 ( payant)
Rien vu...
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La Croix du 11/09/07
Rien vu...
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20 minutes du 11/09/07
Libres enfants de l'Ecole Nouvelle d'Antony
Exercice de rentrée dans le CM1-CM2 de Paul Le Cabellec, à l'Ecole Nouvelle d'Antony* (Hauts-de-Seine). Devant le tableau, un élève mime un animal, ses camarades doivent deviner lequel. Un petit clown agité, des fous rires, une forêt de doigts levés. Chacun trépigne de dire qu'il a trouvé, mais c'est le bout de chou qui distribue la parole. Dans un coin, l'adulte n'est là que pour « réguler, cadrer leur liberté ». […]Les élèves ne sont pas notés au cours de leur scolarité. Dans cette ancienne villa d'artistes, en lisière du parc de Sceaux, cent cinquante enfants, de la maternelle au CM2, pratiquent une école pas comme les autres. Cette méthode-là n'a pas le nom d'un célèbre pédagogue, tels les Montessori, Freinet et autres Steiner. Mais elle remonte à la même époque, ces années 1960 où l'on refaisait le monde en tuant les pères, à commencer par Jules Ferry. Ici, la seule doctrine mise en avant est la « confiance ».[…]
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Métro (Paris) du 11/09/07
Rien vu...
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Rue89 du 11/09/07
Rien vu...
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Ouest-France du 11/09/07
Rien vu...
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Sud-Ouest du 11/09/07
«Je n'en peux plus»
Delphine Weber enseigne dans trois lycées. Un casse-tête, un trou financier et une dépense d'énergie
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Le Monde daté du 12/09/07
Les propos de Xavier Darcos sur le bac ES irritent les enseignants de la filière
En multipliant les déclarations mettant en doute l'existence de débouchés pour la filière ES (économique et sociale) du lycée, le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, irrite les professeurs de sciences économiques et sociales (SES) comme les bacheliers issus de cette filière. La part de son effectif progresse constamment dans les séries générales du baccalauréat : elle a rassemblé 31,83 % des candidats en 2007, contre 49,57 % au bac S (scientifique) et 18,6 % au bac L (littéraire).
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L'enseignement catholique tourmenté par son succès
Une fois encore l'enseignement privé affiche complet. Pour la cinquième année d'affilée, les écoles catholiques – près de 2 millions d'élèves, 95% des effectifs du privé – ont dû refuser, faute de places, l'inscription d'environ 35 000 jeunes (contre 30 000 l'an dernier), selon la direction de l'Enseignement catholique. Les points noirs se situent en Ile-de-France, dans le quart sud-est du pays et en Rhône-Alpes, où certains établissements devront gérer des classes de 35 à 40 élèves. Et pas question de pousser les murs : depuis vingt ans, les postes de professeurs attribués aux établissements privés sous contrat avec l'Etat représentent 20 % de ceux accordés à l'enseignement public.
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2 millions d'élèves dans le privé
Effectifs. Sur les 12 millions d'élèves scolarisés en France, un peu plus de 2 millions le sont dans le privé, soit une part de 17 % environ, sensiblement équivalente à la moyenne européenne. Les élèves inscrits dans le privé représentent 13 % de l'ensemble des effectifs du primaire, 21% du secondaire et 29% des élèves de l'enseignement agricole. Plus de 5 000 écoles, 1 600 collèges et 1 500 lycées privés sous contrat emploient près de 140 000 enseignants.
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Le Nouvel Obs Permanent du 11/09/07
Rien vu...
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L’Express.fr du 11/09/07
Rien vu...
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Une sélection dans les dépêches du 11/09/07
L'échec scolaire est à un niveau "inacceptable" pour 38 % des Français
L'échec scolaire en France est à un niveau "inacceptable" aux yeux de 38 % des Français et "très élevé" pour 27 % d'entre eux, selon un sondage TNS-Sofres publié mardi dans l'hebdomadaire le Pèlerin.
En revanche, pour 21 % des personnes interrogées, le niveau d'échec scolaire est "normal", et pour 12 %, il est "plutôt faible".
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Les professeurs d'économie furieux, chiffres à l'appui, contre Darcos
L'association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) a dénoncé lundi, chiffres à l'appui, les "propos erronés" du ministre de l'Education Xavier Darcos sur l'absence de débouchés de la filière ES.
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Pécresse enjoint les IUT d'accueillir davantage de bacs technos
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, a irrité lundi les directeurs d'IUT en les enjoignant d'accueillir plus de diplômés de baccalauréats technologiques, qui ne représentent qu'un tiers des effectifs, contre deux tiers de bacs généraux.
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Compromis trouvé avec les quatre lycéens sikhs de Drancy refusés en cours
Les quatre jeunes sikhs, qui recevaient un enseignement séparé au lycée de Drancy (Seine-Saint-Denis), ont accepté lundi de troquer leur sous-turban considéré comme un signe religieux ostensible contre un élément plus discret, a-t-on appris de sources concordantes.
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Installation d'un "comité des stages" par Pécresse et Bertrand
es ministres de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et du Travail, Xavier Bertrand, ont installé lundi à Paris un "comité des stages et de la professionnalisation des cursus universitaires" qui doit se pencher, dès octobre sur la question de la gratification des stages."Si un stagiaire n'est pas un salarié de l'entreprise, il fournit tout de même un travail important pour l'entreprise et nous voulons que ce travail soit récompensé", a déclaré Xavier Bertrand devant la quarantaine de représentants du comité.
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mardi, septembre 11, 2007
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