Revue de presse du vendredi 16 mars 2007

Dans Le Monde daté du 16 mars 2007, on peut lire une tribune d' Alain Bentolila intitulée "École, mythe et mirage de la démocratisation" que je n'ai pas pu intégrer à la revue de presse de jeudi. C’est une lecture intéressante mais où on peut relever une contradiction majeure. Lorsqu’il dit “Si elle a réussi la massification de ses effectifs, l'école a raté sa démocratisation.”, on ne peut qu'être malheureusement d'accord avec cela. De même lorsqu’il écrit “Mais ce défi ne pouvait certainement pas être relevé par une école qui était conçue pour accueillir des privilégiés préalablement triés. Il aurait donc fallu que cette école se transformât en profondeur dans ses contenus, sa pédagogie, la formation de ses maîtres et ses finalités professionnelles. Elle est en fait restée identique à elle-même. .” On ne peut que partager l'idée que l'école doit s'adapter à la diversité (sans sacrifier à ses exigences) et que c'est là, d'abord un véritable défi pédagogique plus qu'une question de moyens.
Mais là où se situe la contradiction, c’est lorsqu’il écrit “Notre école se ment et ment à ses élèves, dont les frustrations seront d'autant plus exacerbées que le constat de leurs insuffisances aura été déraisonnablement repoussé.” et surtout “Nous vivons depuis des années sur un mythe : la démocratisation de l'éducation se jugerait à sa capacité de maintenir le plus longtemps possible le plus d'élèves possible dans le système scolaire. Se sont donc trouvées confondues la longévité scolaire avec l'efficacité et la qualité des enseignements.”.
La contradiction c’est qu’après avoir déploré l’immobilisme et même manifesté un certain volontarisme pédagogique, il invite au renoncement : “ces élèves ne sont pas au niveau, ils sont “insuffisants”, c’est ainsi prenons en acte et éjectons les du système scolaire...”.
Car l’implicite est bien là, dans l’idée que de toutes façons la pédagogie ne peut rien et il ne sert à rien de conserver ces enfants dans le système scolaire. “ne les maintenons pas plus longtemps dans le système scolaire”.
C’est ce renoncement qui rend ce texte ambigu et même dangereux

La lecture du dossier de L’Express.fr sur “Ecole et Islam” est intéressante malgré quelques confusions gênantes. Le dossier soulève des questions sur la laïcité et montre que le calme autour du règlement de la question du voile masque des tensions dans un certain nombre de domaines : enseignement des sciences ou de l’histoire , éducation physique, gestion du Ramadan ou de la cantine… Mais il y a une tendance à confondre (du moins dans les titres) ce qui est en fait une affirmation identitaire avec une forme exacerbée de communautarisme (forcément malsain) ou d’extrémisme religieux .
On peut cependant noter que quelques enseignants interrogés fournissent des clés pour comprendre la situation «Certains élèves d'origine maghrébine ou africaine se vivent comme étrangers dans un monde blanc, comme mauvais élèves en marge du système, analyse Guillaume Delmas, professeur d'histoire-géo au collège Jean-Vilar de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Ils ressentent un profond déphasage entre leur milieu familial et religieux et l'école, dont la culture est fondée sur la tradition judéo-chrétienne et sur les codes des classes moyennes supérieures. S'affirmer comme musulmans, c'est se donner une identité qui les soude.». En somme, transformer en fierté, ce qui est vécu comme un “stigmate” (selon le vocabulaire de la sociologie) et comme un facteur (réel) de discrimination…

Bonne Lecture...
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Libération du 16/03/07


Lycées: consultez leurs résultats
Comme chaque année, le ministère de l'Education nationale publie les résultats des lycées publics et privés. Un moyen de connaître les meilleurs établissements, mais aussi ceux qui font le plus progresser leurs élèves.
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Un an de prison ferme pour l’agresseur d’une enseignante
Justice: le jeune homme qui avait agressé sa prof dans un lycée des Yvelines le 24 avril dernier a été condamné à un an de prison ferme • L’agression, filmée par un de ses camarades, avait fait le tour des télévisions •
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Les profs en colère sèchent le bac blanc
La question des horaires est au coeur du mouvement qui touche 300 lycées, selon le Snes.
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Darcos, avocat des enseignants
Dans un rapport remis à Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos, ancien ministre délégué à l'Enseignement scolaire, qualifie de décision «brutale» le décret très contesté du ministre de l'Education, qui rallonge le temps de travail de 50 000 enseignants ­ 100 000 selon les syndicats ­ sans contrepartie financière.
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Le Figaro du 16/03/07


L'Education nationale passe ses lycées au crible
Le ministère met à disposition du public d’autres critères que les seuls résultats du bac pour apprécier les lycées publics et privés sous contrat .
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Les Français veulent combler leurs lacunes en économie
Créé à l'automne, le Conseil pour la diffusion de la culture économique a détaillé ses propositions.
[…]Réunissant grands patrons, économistes, journalistes et représentants du monde enseignant - équitablement répartis entre sensibilités de droite et de gauche -, le Conseil a proposé hier quelques pistes « simples, concrètes et peu coûteuses », selon son président Claude Perdriel. Tout le monde s'accorde sur le rôle majeur dévolu aux entreprises. « Il faut casser le mur entre l'Éducation nationale et l'entreprise », insiste Claude Perdriel.
[…]Le Codice recommande aussi que les magistrats, ou encore les futurs médecins aient des cours d'économie obligatoires. […]. Le Conseil propose également que chaque rectorat crée un poste de chargé de « bourses de stage » destiné à aider les élèves de troisième à trouver leur stage obligatoire.
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Le privé sort grand gagnant du classement 2006 des lycées
Non soumis à la carte scolaire et mieux encadrés, les établissements privés ont de meilleurs résultats au baccalauréat.
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« Le travail dans un climat convivial »
Michel Dallhuin est formel. Au sein du lycée privé général Sainte-Marie de Beaucamps-Ligny (Nord), qu'il dirige depuis 1978, les très bons résultats sont le fruit d'une « politique du travail et d'un climat convivial».
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L’Humanité du 16/03/07 (un jour de retard)



Robien : la drague avant la tempête
À l’orée d’une grève nationale, le ministre de l’Éducation promet un meilleur déroulé de carrière aux profs et deux millions d’euros aux lycées.
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« Apprendre, ce n’est pas empiler, c’est mettre en relation »
Gilles de Robien a approuvé hier, le principe d’une leçon de mots dès l’école maternelle. Éveline Charmeux, pédagogue, dénonce une grave erreur.
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Le Parisien du 16/03/07 ( payant)



Enfants cherchent familles pour vacances au bon air
Le Secours catholique et le Secours populaire lancent un appel à la générosité des Français. Pour qu'ils accueillent pendant leurs congés un enfant défavorisé. Chaque été, trois millions d'entre eux restent dans leur quartier.
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Un an ferme pour l'agresseur d'une prof
HIER DEVANT LE TRIBUNAL correctionnel de Versailles (Yvelines) Abdoullah W., 19 ans, n'en menait pas large. Auteur d'une agression contre une enseignante dans un lycée professionnel de Porcheville, le 24 avril 2006, il attendait son jugement mis en...
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La Croix du 16/03/07



Mgr Dagens veut reconstruire «le terrain vague de l'éducation»
Mgr Claude Dagens, évêque d'Angoulême, lance un appel national pour revaloriser l'engagement éducatif dans l'Église et dans la société
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"Leçon de mots" pour la Semaine de la langue française
Les petits Français n’ont pas assez de vocabulaire. C’est le constat du linguiste Alain Bentolila dont le rapport a été rendu public mercredi 13 mars au ministère de l’éducation. Et pour y remédier, ce professeur d’université, qui va jusqu’à dénoncer l’« insécurité linguistique », préconise une « leçon de mots » bihebdomadaire, dès la maternelle.
Une mesure qui tombe à point nommé, en pleine Semaine de la langue française. Comme chaque printemps et jusqu’au 20 mars, cette initiative du ministère de la culture et de la communication met à l’honneur dix mots, témoins des emprunts et des échanges entre les langues. « Des mots voyageurs », selon le thème de l’édition 2007.
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20 minutes du 16/03/07



Un an ferme pour avoir agressé une prof
Un an ferme. Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné jeudi à un an le lycéen de 19 ans qui a frappé une enseignante, le 24 avril 2006 à Porcheville (Yvelines), tandis qu'un de ses camarades filmait la scène avec son téléphone portable.
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Métro (Paris) du 16/03/07



Agression filmée d'une enseignante: un an de prison ferme pour un lycéen de 19 ans
Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné à un an de prison ferme un lycéen de 19 ans pour l'agression filmée de son professeur en 2006 à Porcheville (Yvelines), suivant les réquisitions du parquet qui réclamait une peine exemplaire, "sévère mais juste".
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Des clés pour bien choisir son lycée
Comme chaque année depuis quatorze ans, le ministère de l’Education nationale a publié hier ses “indicateurs” annuels des résultats des lycées publics et privés sous contrat. Les parents ou élèves désireux de se renseigner sur la qualité de tel ou tel établissement n’ont qu’à taper le nom de celui-ci et cliquer pour obtenir trois séries de résultats. Ces indicateurs ont pour but de donner une vision plus juste du niveau d’un lycée. Plus large en tout cas que le seul taux de réussite au bac. Il est en effet plus facile pour un lycée accueillant une majorité d’élèves issus de catégories socioprofessionnelles privilégiées d’obtenir un bon résultat sur ce seul critère.
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Ouest-France du 16/03/07



Lucie Aubrac était notre 'Madame conscience'
[…]Raymond Aubrac, de deux ans son cadet, a perdu sa résistante admirable qui répétait sans relâche aux jeunes, dans les écoles, nombreuses à porter son nom (c'est notamment le cas au Mans et à Montreuil-Poulay) : « La désobéissance est un devoir sacré, à employer le moment venu, pour refuser les choses injustes. Soyez résistants. »[…]
« Elle se servait sans honte de son nom pour dénoncer les inégalités, le racisme, l'homophobie, défendre les sans-papiers. Elle est restée battante jusqu'à la fin de ses jours, assure la dernière de ses trois enfants, Elisabeth Elfer-Aubrac, enseignante à Nantes. Elle s'interrogeait sur l'issue de la présidentielle. En femme de gauche qu'elle était restée, même si elle n'a jamais adhéré à un parti après guerre, elle était sensible au fait qu'une femme, jeune de surcroît, se présente pour le PS. » Une cérémonie lui sera rendue aux Invalides, le mercredi 21, à midi, là où elle avait reçu sa Légion d'honneur des mains de François Mitterrand.
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Le sport... et Jean-Luc pour devenir des citoyens
Les salles et les stades : un formidable outil éducatif. La preuve avec Jean-Luc Adde, professeur d'éducation physique en Zep, à Angers, à l'occasion du forum Educasport.
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Le Monde daté du 16/03/07



Ecole, mythe et mirage de la démocratisation, par Alain Bentolila
On n'a pas accordé suffisamment d'attention au formidable bouleversement qu'a connu notre école durant ces quarante dernières années. Jusqu'en 1965, l'entrée en sixième, avec ou sans examen, n'ouvrait les portes du collège - et pour quelques-uns du lycée - qu'à moins du quart d'une classe d'âge. Tous les élèves ont aujourd'hui accès à l'enseignement secondaire et y restent au moins cinq ans. On comprend bien qu'une telle révolution a profondément transformé la composition sociale et culturelle de la population scolaire.[…] Lorsqu'il a été décidé d'ouvrir largement les portes de l'école à tous les enfants de ce pays, a été pris en même temps l'engagement de les y recevoir tous, tels qu'ils étaient ; ceux issus de catégories sociales peu favorisées et aussi, de plus en plus nombreux, ceux "venus d'ailleurs", en équilibre culturel et religieux instable.
Mais ce défi ne pouvait certainement pas être relevé par une école qui était conçue pour accueillir des privilégiés préalablement triés. Il aurait donc fallu que cette école se transformât en profondeur dans ses contenus, sa pédagogie, la formation de ses maîtres et ses finalités professionnelles. Elle est en fait restée identique à elle-même. Si, aujourd'hui, une véritable faille culturelle fracture et pervertit notre école, c'est parce qu'aucun responsable ni de gauche ni de droite n'a osé sacrifier le confort d'un statu quo sans cesse négocié à l'impopularité des profondes réformes nécessaires.Si elle a réussi la massification de ses effectifs, l'école a raté sa démocratisation.[…]
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Un collège d'Asnières, pionnier en matière de soutien scolaire
“Démocratie, oligarchie, tyrannie, les Phocéens..." Dos courbés sur leurs copies, ils ont l'attitude de tous les collégiens face à une dictée. Seul leur nombre étonne : quatre élèves perdus dans cette salle du collège André-Malraux à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Deux filles, deux garçons, tous redoublants de sixième, qui bénéficient d'un soutien scolaire personnalisé.
Doté de moyens supplémentaires grâce à son label "ambition réussite" (lancé dans la foulée de la crise des banlieues), cet établissement bénéficie, en plus, à l'instar de la plupart des collèges des Hauts-de-Seine, de mesures d'accompagnement scolaire financées par le département. Depuis deux ans, Nicolas Sarkozy, président du conseil général, a mis en place ce qu'il préconise à l'échelle nationale, dans son programme présidentiel. Ségolène Royal, elle, propose que les professeurs assurent un soutien scolaire gratuit individualisé.
Au collège André-Malraux, on fait du sur-mesure ou presque, concocté par Jocelyne Voitel et ses deux assistantes pédagogiques. Professeure des écoles, cette enseignante chevronnée a quitté une école élémentaire des beaux quartiers d'Asnières pour tenter l'aventure de l'éducation prioritaire.
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Les écoles se mettent au vert
Rien de tel que de plonger ses mains dans la terre et d'imaginer des carrés de culture de légumes pour devenir un jeune éco-citoyen. Pour la neuvième année d'affilée, la Semaine du jardinage pour les écoles (du 12 au 18 mars) permettra à près de 60 000 enfants âgés de 5 à 8 ans de semer, de planter des fleurs dans une jardinière, de découvrir les plantes aromatiques ou d'organiser un potager au carré.
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L'éducation artistique dans le débat électoral
Le hall du Théâtre national de la Colline, dans le 20e arrondissement de Paris, avait un petit air de bureau de vote, jeudi 15 mars, vers 17 heures. Tels des bulletins, s'alignaient sur une table, les professions de foi de cinq candidats à l'élection présidentielle, sur le thème de l'éducation artistique : par ordre alphabétique, François Bayrou (UDF), Marie-George Buffet (gauche antilibérale), Ségolène Royal (PS), Nicolas Sarkozy (UMP) et Dominique Voynet (Verts), ont accepté de répondre, par écrit, aux questions posées par le Forum permanent pour l'éducation artistique, qui regroupe plus de 70 associations, structures artistiques, syndicats, fédérations de parents d'élèves...
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Le Nouvel Obs Permanent du 16/03/07


Bayrou et l’Education
« Aura-t-il le courage ? »
par Claude Allègre
François Bayrou place la question de l’éducation au cœur de son programme. Cela correspond à sa sensibilité. Il ne propose ni de diminuer le nombre d’enseignants ni d’augmenter leurs horaires. Il reprend la démarche que nous avons initié avec Jospin d’abord, moi ensuite d’une gestion prévisionnelle des emplois pour éviter les coups d’accordéon. J’approuve ces choix.
N. O. – Plus précisément, y a-t-il dans son programme des propositions qui retiennent plus particulièrement votre attention ?
C. Allègre. – Oui, il y en a une qui me paraît essentielle et qu’il est le seul à proposer de manière aussi nette : c’est le rétablissement d’un examen de lecture à l’entrée du collège.[…]
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L’Express.fr du 16/03/07


Ecole et islam : Le désarroi des profs
Alors qu'un collège-lycée musulman privé vient d'ouvrir près de Lyon, nombre d'établissements publics sont confrontés aux revendications religieuses de certains élèves. Un sujet d'autant plus sensible que les enseignants se sentent seuls et mal préparés
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Benoît Falaize
«Il faut former les enseignants»
Chercheur à l'Institut national de la recherche pédagogique, Benoît Falaize dirige le département «enseignement des sujets controversés de l'histoire européenne». Il répond à L'Express.
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Cantines : La viande qui fâche
Une fillette d'origine maghrébine molestée par ses camarades parce qu'elle mangeait du cochon. Une école de Lyon où les «avec porc» et les «sans porc» déjeunent à des tables différentes. Des parents qui exigent que les aliments soient cuits dans des casseroles séparées... Les assiettes scolaires sont au cœur des revendications communautaristes.
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Ramadan : La question jeûne
Par conviction religieuse ou par mimétisme, de plus en plus d'élèves observent le ramadan. Gare à ceux, dans certains établissements, qui s'en affranchiraient. «Cette année, une fille s'est fait agresser à la cantine parce qu'elle voulait déjeuner», s'insurge Pierre Marsaleix, professeur de technologie au collège Paul- Cézanne de Mantes-la- Jolie (Yvelines). Au collège de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), c'est un garçon que ses camarades, au même motif, ont recouvert de biscuit écrasé. Pour rire, paraît-il. Le jour de l'Aïd, qui marque la fin du mois de ramadan, Amandine Franc, professeure d'anglais à Trappes (Yvelines), n'avait que deux élèves dans sa classe.
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Education physique : Le casse-tête
Que dire aux garçons qui n'acceptent pas l'arbitrage des filles, encore moins le contact physique? Comment faire travailler des élèves affaiblis par le jeûne du ramadan? C'est le casse-tête habituel de Frédérique Fignani, professeure au lycée professionnel Brochier, à Marseille.
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Sciences : Quand la religion s'en mêle
«Je réponds à vos questions, mais je ne suis pas d'accord avec ces idées.» Voilà, en substance, ce que les correcteurs du bac 2005 avaient lu dans quelques dizaines de copies. Le sujet portait sur les origines de l'homme. Théorie de l'évolution et sexualité: les deux thèmes dérangent.
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Histoire : Le choc Orient-Occident
La question des religions est abordée en cours d'histoire tout au long de la scolarité: les civilisations méditerranéennes et les croisades en CE 2, les Hébreux en sixième, la chrétienté occidentale et l'âge d'or de l'islam en cinquième… Ce qui peut susciter des réactions passionnées, voire hostiles, chez certains élèves.
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Décines : La foi des pionniers
Le nouveau groupe scolaire Al-Kindi, dans la banlieue lyonnaise, vise un enseignement performant dans un cadre musulman
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Une sélection dans les dépêches du 16/03/07



Sarkozy pour la suppression progressive de la carte scolaire
Nicolas Sarkozy, candidat UMP à l'élection présidentielle, a proposé la suppression progressive de la carte scolaire en laissant la liberté dès la rentrée 2007 aux établissements de "recruter 20% de leurs effectifs en dehors du secteur".
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En Guyane, la lutte contre la non scolarisation est un des défis" (Robien)
En Guyane, "la lutte contre la non-scolarisation est un des défis à réussir", a affirmé le ministre de l'Enseignement Gilles de Robien jeudi lors de la première journée de sa visite dans ce département français d'Amérique.
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Les "leçons de mots": "frénésie normative" de Robien, dénonce le Sien-Unsa
Le principal syndicat des inspecteurs du primaire, le Sien-Unsa, a "exhorté" vendredi le ministre de l'Education Gilles de Robien qui a instauré des "leçons de mots" à l'école après avoir imposé le calcul et la grammaire, à "mettre un terme à sa frénésie normative".
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L'Education nationale estl le plus gros employeur des handicapés
L'Education nationale est le plus gros employeur d'handicapés de France mais "il faut relever le défi de leur intégration", a déclaré vendredi à l'AFP Jean-Christophe Parisot, nouveau délégué ministériel à l'Emploi et à l'Intégration des handicapés au ministère.
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