Histoire officielle. La contestation se poursuit avec une pétition contre la loi du du 23 février 2005 sur la «reconnaissance de la nation et la contribution nationale en faveur des Français rapatriés» .L’historien Pierre Vidal Naquet dans le journal Libération est le plus virulent : « Au Japon, une loi définit le contenu de l'enseignement historique, et les manuels scolaires minimisent la responsabilité des Japonais dans les massacres de la guerre sino-japonaise. Si la France veut faire comme le Japon, il n'y a qu'à continuer dans cette voie. »
Lycéens. Nouvelle manifestation aujourd’hui, jeudi 14 avril. Quelques incidents sur la place de la Nation (j’habite là…). Toujours les questions sur la manifestation du 8 mars. Et puis, parce que les journaux en sont friands, un nouveau portrait cette fois dans Libération d’une lycéenne engagée dans le mouvement. A lire aussi pour faire contrepoint l’éditorial du Figaro qui considèrent que les « irréductibles » sont de dangereux gauchistes qu’il faut réduire et mater…
Bonne Lecture...
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Libération du 14/04/05
Les lycéens se dispersent mais ne se rendent pas
Affrontements violents hier à Paris et nouvelle journée d'action prévue aujourd'hui contre la loi Fillon.
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Les violences du 8 mars à l'Assemblée
Après la requête déposée au Sénat (Libération du 8 avril), des parlementaires socialistes ont demandé hier à l'Assemblée nationale la création d'une commission d'enquête sur les violences qui ont marqué la manifestation lycéenne du 8 mars. Ce jour-là, à Paris, environ un millier de jeunes avaient frappé et dépouillé des dizaines de lycéens. Une trentaine d'agresseurs avaient été placés en garde à vue. Du côté des victimes, le bilan est incertain, mais de nombreux témoignages attestent la violence subie par les lycéens. La démarche portée par le sénateur (PS) David Assouline et son alter ego à l'Assemblée, Christophe Caresche, prolonge un appel émanant d'une quarantaine de magistrats, éducateurs, parents d'élèves, enseignants (Libération du 4 avril) demandant que la lumière soit faite sur ces événements.
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Sabrina, pasionaria de la banlieue
Elle a la voix cassée, comme tous les leaders du mouvement lycéen, à la onzième semaine de mobilisation. Une grosse voix éraillée qui tranche avec son allure ultraféminine. Sabrina Amarache, 18 ans, élève en terminale littéraire et déléguée de classe, électrise le lycée Alfred-Nobel de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Un lycée planté au milieu de cités, dans cette ville qui n'a pas de centre. Clichy-sous-Bois se classe parmi les communes les plus pauvres de France. Son lycée, sans passé politique, est aujourd'hui un moteur de la contestation contre la loi Fillon dans le département.
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Des historiens en guerre contre la colonisation «positive»
Les historiens ont tiré les premiers. Car c'est leur discipline qu'on insulte. Ils sont plus d'un millier à avoir signé : «Colonisation, non à l'enseignement d'une histoire officielle». La semaine dernière, l'appel s'est élargi et dénonce le «mépris de l'histoire et des victimes». Hier, lors d'une conférence de presse à la Ligue des droits de l'homme, historiens et personnalités de la société civile sont venus redire tout le mal qu'ils pensent de ce «mépris». Celui-ci est contenu dans la loi _ du 23 février 2005 _ sur la «reconnaissance de la nation et la contribution nationale en faveur des Français rapatriés» . Elle prévoit que «les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit».
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Pierre Vidal-Naquet, historien, contre l'intervention du législatif dans les programmes :
«L'Etat n'a pas à dire comment enseigner l'histoire»
[…]Au Japon, une loi définit le contenu de l'enseignement historique, et les manuels scolaires minimisent la responsabilité des Japonais dans les massacres de la guerre sino-japonaise. Si la France veut faire comme le Japon, il n'y a qu'à continuer dans cette voie. Cette loi me rappelle les «taches roses» qu'on trouvait sur nos cartes de géographie, lorsque le domaine français, au Maghreb, en Afrique noire, en Indochine, signifiait la puissance coloniale de notre pays.[…]
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Devant un lycée parisien: ci-gît l'Education… et la mobilisation
La Fédération indépendante démocratique lycéenne appelait ce matin à des cérémonies «d'enterrement de l'Education» . Dans cet établissement du 11e arrondissement, le cœur n'y était plus tout à fait
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Le Figaro du 14/04/05
Fillon calme le jeu, les ultras persistent
Tandis que François Fillon, le ministre de l'Education, et les principaux syndicats lycéens, l'UNL et la FIDL, cherchent à calmer le jeu, des incidents violents ont éclaté hier lors d'une manifestation organisée par la coordination lycéenne à Paris. Quelques lycées étaient en outre toujours bloqués en région parisienne.
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Polémique après les incidents du 8 mars
Les incidents qui ont émaillé la manifestation lycéenne du 8 mars dernier à Paris prennent un tour politique. Les parlementaires socialistes viennent en effet de demander l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur l'éventuelle passivité de la police face au déferlement de centaines de casseurs. «Y a-t-il eu des défaillances dans l'organisation du dispositif de sécurité publique, tant en amont (renseignements et prévention des violences) qu'au moment de la manifestation – protection des manifestants ?», s'interroge l'adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité, le député PS Christophe Caresche.
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Editorial : Le défi lycéen
Faut-il voir dans les violences lycéennes de ces derniers jours l'expression d'un malaise d'une partie de la jeunesse française ? Ou encore la manifestation d'un mal endémique qui toucherait le système scolaire depuis de nombreuses années ? Ni l'une ni l'autre.[…] C'est, en fait, une poignée de lycéens qui entretient le désordre, souvent avec la manière forte. Etrangers aux bandes de banlieue venues «casser du petit Blanc» à la manifestation du 8 mars, ces jeunes trublions aimeraient renouer avec l'esprit de 68. Ils représentent, de près ou de loin, toutes les mouvances de l'extrême gauche et rêvent du grand soir. Rien de bien nouveau en somme, si ce n'est le classique refrain de la révolution permanente, du défi à l'autorité, entonné par quelques caractères en mal de sensation. Et, comme souvent, certains professeurs et parents, nostalgiques ou insatisfaits de leur propre sort, soufflent sur les braises.[…]
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L'Humanité du 14/04/05
Une lycéenne parisienne exclue
Mardi soir, le conseil de discipline du lycée Victor-Hugo (Paris 3e) a exclu pour quinze jours une élève, accusée d’avoir mis de la glu dans une serrure et participé à une action de blocage de l’établissement.
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Abrogez la loi historicide !
Plus de 1 000 historiens et scientifiques ont signé la pétition exigeant la révision de la loi du 23 février, considérée comme une manoeuvre des nostalgiques de l’Algérie française.
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Soupe amère à Déodat
Symboliquement revêtus des légères tenues blanches de protection sanitaire, une dizaine de parents ont occupé, hier à midi, la cantine de Déodat-de-Séverac, l’un des plus grands lycées toulousains. Cette action, forte du soutien de la fédération FCPE, visait à alerter l’opinion publique sur la dégradation accélérée ces derniers mois du service de restauration à cause d’un manque persistant de personnel et du non-renouvellement de nombreux emplois en contrat emploi-solidarité. En 2002, vingt-six personnes travaillaient sous ce statut précaire dans le lycée. Les cinq CES restants auront disparu d’ici septembre prochain.
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Le Parisien du 14/04/05
Les lycéens entre colère et amertume
VERRA-T-ON les lycéens refleurir au mois de mai dans les rues de Paris ? A voir les maigres troupes qui ont défilé hier de Denfert-Rochereau à la Bastille, il y a de quoi en douter. D'autant que les blocages d'établissements marquent nettement le pas.
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La Croix du 14/04/05
Rien vu...
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20 minutes du 14/04/05
Fillon peut mieux faire, selon les lycéens
Une rencontre, mais pas la fin des désaccords. Au lendemain de la réunion avec le ministre de l’Education, François Fillon, les deux syndicats lycéens FIDL et UNL maintiennent leur action cet après-midi et dressent un bilan mitigé. Cette rencontre d’une heure et demie a permis de recréer un dialogue qui était rompu depuis deux mois. Un second rendez-vous est prévu vendredi prochain.
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Le rôle « positif » des colonies fait débat
Historiens et associations de défense des droits de l’homme protestent contre la loi du 23 février 2005 en faveur des rapatriés, qui prévoit notamment que les programmes scolaires « reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ».
Signataires d’une pétition lancée en mars et qui a recueilli un millier de signatures, des historiens comme Claude Liauzu, Gérard Noiriel et Gilbert Meyriel demandent l’abrogation d’une loi qui « impose une histoire officielle, contraire à la neutralité scolaire et au respect de la liberté de pensée qui sont au coeur de la laïcité ». Spécialiste de l’histoire de l’immigration, Gérard Noiriel s’inquiète de voir « émerger des groupes de citoyens qui tentent d’annexer la mémoire à leur profit ».
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Ouest-France du 14/04/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 15/04/05
La dispersion des organisations lycéennes contrarie le mouvement d'opposition à la loi Fillon
Ce devait être une manifestation nationale contre la loi Fillon. Pourtant, mercredi 13 avril, à Paris, hormis quelques lycéens venus de Millau (Aveyron) ou de Clermont, le cortège était essentiellement composé d'élèves de région parisienne. Et comptait moins d'un millier de jeunes. Seule la coordination nationale des lycéens avait appelé à la manifestation. Les deux syndicats lycéens, l'UNL et la FIDL, reçus mardi 12 avril, pour la première fois depuis deux mois, au ministère de l'éducation nationale, avaient préféré s'abstenir
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jeudi, avril 14, 2005
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