«Si les parents sont choqués, qu'ils demandent à leurs enfants de rentrer en cours.» C'est la réponse de François Fillon aux parents d'élèves scandalisés par les coups de matraque distribués aux lycéens qui ont manifesté jeudi, notamment à Lille et à Paris. Il a également rajouté « Je ne prends aucun plaisir à cela, mais c'est mon devoir ».
Des manifestations de protestation ont eu lieu dans plusieurs villes de France ce samedi 9 avril. Les brutalités policières ont profondément choqué et risquent d’avoir l’effet inverse de celui escompté : elles peuvent relancer le mouvement au lieu de l’éteindre.
Bonne Lecture...
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Libération du 09/04/05
Fillon, zéro pointé pour le dialogue
«Si les parents sont choqués, qu'ils demandent à leurs enfants de rentrer en cours.» C'est la réponse de François Fillon aux parents d'élèves scandalisés par les coups de matraque distribués aux lycéens qui ont manifesté jeudi, notamment à Lille et à Paris. Autant dire une conception très personnelle du dialogue, alors que la fédération de parents FCPE l'a prié de recevoir les lycéens, pour calmer la situation.
Fillon s'est effectivement adressé vendredi aux lycéens, rendez-vous prévu de longue date. Devant les élus du Conseil national de la vie lycéenne (1), le ministre de l'Education a concédé : «Tout au long de ces semaines, j'ai cherché à me faire entendre et comprendre avec, je le vois bien, plus ou moins de succès.» Mais pas question pour autant de reculer : pour Fillon, le «message [des lycéens] n'est pas en contradiction avec [la] loi d'orientation». Le ministre a lâché une mesure symbolique : l'embauche d'«assistants pédagogiques» dans les 300 établissements les plus sensibles. A l'issue de cette rencontre, des élus lycéens bouillonnaient. Et notamment ceux de l'UNL (Union nationale lycéenne), qui ont dénoncé une «manipulation», accusant François Fillon de «jouer le CNVL contre les organisations lycéennes». En clair, de contourner le mouvement lycéen. Qui, lui, ne veut pas se résigner.
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Lycéens cherchent oreille de ministre
Des jeunes interpellent Fillon via les petites annonces de «Libération».
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Le Figaro du 09/04/05
Fillon défend la fermeté face aux blocages des lycées
«Je dis aux lycéens qu'il faut savoir s'arrêter» : François Fillon a justifié hier, à l'issue de la réunion du Conseil national de la vie lycéenne (CNVL), l'emploi de la force pour dégager les établissements bloqués ou perturbés par des protestataires depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. «La loi a été votée, jamais je n'accepterai qu'on remette en cause le travail du suffrage universel», a martelé le ministre de l'Education, prévenant qu'il y aura «des interventions pour empêcher» de nouveaux blocages de lycées.
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L'Humanité du 09/04/05
Impossible de se connecter…
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Le Parisien (payant) du 09/04/05
« A chaque blocage de lycée, il y aura déblocage »
François Fillon justifie les interventions policières pour « mettre un terme aux occupations des lycées ». « Je ne prends aucun plaisir à cela, mais c'est mon devoir », confie le ministre de l'Education nationale.
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La Croix du 09/04/05
Rien vu...
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20 minutes du 09/04/05
Pas d’édition le samedi
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Ouest-France du 09/04/05
Nicholas et Basile ont séché les maths
Dix mille pèlerins étaient rassemblés, hier, au Circo Massimo, le cirque antique de Rome où l'adieu à Jean-Paul II était retransmis sur écran géant. Parmi eux, Nicholas et Basile. Étudiants à Aix-en-Provence, ils ont plaqué les cours.
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Le Monde daté du 10-11/04/05
Une institutrice en larmes : "Je suis passée à côté de quelque chose"
Josèphe Tibault a étouffé un sanglot. "Qu'est-ce qui provoque cette émotion, madame ?", a doucement demandé le président de la cour d'assises de Maine-et-Loire. " C'est me rendre compte que je suis passée à côté de quelque chose." Effectivement. L'enseignante a eu la petite Marine V., en septembre 2000, dans sa classe de maternelle. Elle la trouvait "timide, effacée, secrète". Et tellement fatiguée. Elle a convoqué les parents, qui lui ont expliqué que c'était parce que la petite avait la télévision dans sa chambre. La fillette a en fait été abusée par 45 personnes, entre 1999 et 2002. L'institutrice n'est pas la seule à n'avoir rien vu. Elle est la seule à en pleurer, mercredi 6 avril, au procès d'un réseau de pédophilie, à Angers
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Des lycéens ont manifesté contre les "violences policières"
Paris, Lille, Besançon : les lycéens ont manifesté, vendredi 8 avril, dans quelques villes de France pour demander le retrait de la loi Fillon sur l'éducation et dénoncer "les violences policières" survenues lors d'occupations d'établissements (Le Monde du 9 avril).
A Lille, ils étaient environ 900. Des lycéens ont expliqué que, la veille, plusieurs de leurs camarades avaient reçu des coups de matraque ou avaient été victimes de malaises en raison de l'utilisation de gaz lacrymogène. Les images télévisées montrant un jeune homme roué de coups par les CRS ont frappé les esprits."Cette personne est allée au contact d'un CRS et a dû être maîtrisée, a expliqué la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Nord. Elle a fait l'objet d'une interpellation pour violence à agent."
Le matin même, le ministre de l'éducation, François Fillon, avait annoncé, devant les élus du conseil national de la vie lycéenne, la mise en place prochaine d'assistants pédagogiques dans les 300 lycées les plus sensibles.
L'UNL (Union nationale lycéenne) a estimé que cette mesure constituait "un premier signe d'ouverture". La FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) l'a qualifié de "bien trop mince mais intéressante" et a appelé à célébrer, jeudi 14 avril, l'enterrement de l'éducation nationale.
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dimanche, avril 10, 2005
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