samedi, avril 02, 2005

Revue de presse du samedi 2 avril 2005

Mettre en parallèle L’Humanité et Le Figaro est un exercice toujours intéressant. Aujourd’hui leur s visions du mouvement lycéen sont aux antipodes l’une de l’autre. Le choix des mots pour désigner les lycéens, les angles d’attaque des articles , l’usage des citations… Un bon sujet de travail avec des élèves en éducation civique ou dans un cours d’éduccation aux médias.


Bonne Lecture...
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Libération du 02/04/05


Les profs rejoignent les rangs de la grogne lycéenne
Malgré le vote de la loi, l'opposition perdure. Manifestation samedi.
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Le Figaro du 02/04/05


Des lycées bloqués par quelques irréductibles
En dépit de l'adoption de la loi Fillon, des élèves radicalisés et ultraminoritaires empêchent les autres d'étudier
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Un mouvement proche de l'extrême gauche
Comités d'action lycéens (CAL) et Coordination nationale lycéenne à l'origine des occupations sont plus virulents que les deux syndicats lycéens, la FIDL et l'UNL, proches du Parti socialiste. Les CAL, proches de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) ou des Jeunesses communistes, rassemblent aussi des anarchistes même si de nombreux activistes se proclament apolitiques. Ils s'inspirent du mouvement du même nom créé à partir de 1967 dans des lycées parisiens et qui avait fait tache d'huile en mai 1968. «C'est une structure où il n'y a pas de hiérarchie. On travaille en commission : action, service d'ordre, etc.», reconnaît Boris, un militant lycéen d'Alternative libertaire, investi dans le mouvement en région parisienne.
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Face aux occupations, les proviseurs ne décolèrent pas
Hier, après une nuit d'occupation particulièrement agitée, les salles du lycée Balzac de Paris étaient taguées et sentaient l'urine. Ailleurs, des échauffourées ont opposé des élèves souhaitant travailler, notamment ceux qui préparent le bac, à des lycéens jusqu'au-boutistes.
Les proviseurs dénoncent une situation «inadmissible». «Nous sommes scandalisés et très fatigués. Les personnels en ont assez d'être sur la brèche tous les jours et de jouer aux veilleurs de nuit et aux policiers», s'insurge Philippe Guittet, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SPDEN).[…] Très en colère, il estime que la «violence morale quotidienne» à laquelle certains de ses collègues sont confrontés ces derniers jours est de la responsabilité des syndicats d'enseignants et de parents qui n'expliquent aux enfants pas que la loi ne sera pas abrogée. «Il faut aussi leur dire que tous les modes d'action ne se valent pas. Manifester au moment du vote de la loi avait un sens. Aujourd'hui, cela n'en a plus», souligne-t-il.
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L'Humanité du 02/04/05


« Nous n’avons pas changé d’avis »
Syndicats d’enseignants, d’acteurs de l’éducation, d’étudiants et de lycéens appellent à manifester pour sauver l’école publique. Le mouvement lycéen a préparé le terrain. Reportage au lycée Suger occupé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
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manifestations Halte à la casse de l’école !
Syndicats d’enseignants, d’acteurs de l’éducation, d’étudiants et de lycéens, fédérations de parents d’élèves (FAEN, FCPE, FERC-CGT, FIDL, FSU, SGEN-CFDT, UNEF, UNL et UNSA) appellent « tous ceux qui se préoccupent de l’avenir de la jeunesse et sont attachés à l’école et à la recherche publiques » à manifester ce samedi 2 avril, à 15 heures
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« Faire reculer l’inégalité scolaire »

Au Sénat, le groupe PCF a déposé une proposition de loi sur l’éducation, à laquelle Bernard Calabuig a contribué.[…]
Il s’agit d’un projet porté par une volonté résolue de faire reculer l’inégalité et l’échec scolaire. Nous proposons la création d’observatoires des scolarités dans tous les départements pour travailler à la mise en mouvement de la société autour de l’école, pour modifier le rapport du peuple à son école. Dans les années 1960-1970, on a connu la massification et fait un progrès spectaculaire, mais depuis plus d’une décennie l’école est en panne et en crise. Les inégalités ne reculent plus et les écarts entre catégories sociales continuent à se creuser. Ces observatoires permettraient un partenariat nouveau entre parents, élus et enseignants, et chaque établissement disposerait de toutes les données pour mesurer le recul de l’échec scolaire et faire des propositions plus affinées localement. Pour l’instant, cela n’existe pas.
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Quand Wallon a sauvé son CPE
Conseiller principal d’éducation (CPE) à la cité scolaire Henri-Wallon d’Aubervilliers, en Seine-Saint-denis, Rémi Duloquin aurait perdu son poste s’il n’y avait eu cette semaine de grève...
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Regards croisés sur l’avenir de l’école
Milène est élève au lycée Utrillo à Stain, en Seine-Saint-Denis. En février, elle et ses camarades organisaient leur premier sit-in. Ils occupent, à présent, leur établissement.
Édouard Martin, lui, est professeur d’histoire et géographie et milite au SNES-FSU de Millau. Des lycéens y campent depuis maintenant quinze jours. Les professeurs ne sont pas à la traîne, ils débrayent à 75 % lors des jours de grève nationale.
Régis Clergue-Duval, enfin, est père d’un élève du lycée Victor-Hugo, à Paris, et président de la FCPE locale. Dans cet établissement, le mouvement est actif et les parents d’élèves y trouvent leur place. L’Humanité a eu l’occasion de les suivre à différentes étapes de leur lutte. Aujourd’hui, elle fait le point avec eux sur un mouvement inédit depuis bien des années, non pas par son ampleur, mais par ses modes d’actions.
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Le Parisien du 02/04/05


Plongée au coeur d'un lycée « assiégé »
Toujours mobilisés contre la politique éducative du gouvernement, les lycéens, cette fois avec les parents et les professeurs, manifestent encore dans le pays. Sans pour autant suspendre leurs actions d'éclat, comme le blocage...
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Des parents partagés, des proviseurs agacés
TROIS RECTORATS (Aix-Marseille, Paris et Toulouse) ont été occupés hier par des groupes d'élèves, avant d'être évacués par les forces de l'ordre, dans un calme relatif
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La Croix du 02/04/05


Rien vu...


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20 minutes du 02/04/05


Pas d’édition le samedi


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Ouest-France du 02/04/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 03-04/04/05


Rien vu...


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