Commençons tout d’abord par les (bons) usages : Bonne année à tous !
Alors qu’on parle généralement de “trêve” pour la période des vacances de Noel, l’actualité a finalement été assez chargée et justifie une revue de presse de “rattrapage”. Les thèmes abordés préfigurent d’ailleurs assez bien, me semble t-il, les débats qui s’annoncent.
Le débat sur l’évolution de l’école se poursuit dans Libération avec des textes diamétralement opposés. Tout d’abord “Idée folle pour réinventer l'école” écrit par un collectif (dont J.Foucambert et B.Mattéi) qui propose de redéfinir les projets d’établissements sur la base d’un « projet pédagogique de recherche » visant “à la réussite et la promotion collective de tous les élèves et non la compétition de chacun contre chacun”. A l’opposé, on trouvera dans le même journal le texte de Maurice T. Maschino qui s’inscrit dans le courant “Sauver les lettres” et dénonce les “modernistes” de l’Éducation Nationale détruisant l’École avec le soutien de l’OCDE.
Vous vous souvenez du “Rebonds” (26/12/06) écrit par un ancien architecte et réclamant “un nouveau statut pour les enseignants” ? Ce texte a suscité de nombreuses réactions : celle d’un enseignant de biochimie qui rappelle que les locaux ne permettent pas la mise en œuvre de ce nouveau “statut” qui témoigne, selon lui, d’une méconnaissance des conditions de travail des enseignants. Un autre architecte s’y met également pour dire que l’idée de “sédentariser” les professeurs dans l’établissement n’est rien moins que l’expression d’une volonté de déqualifier la profession.
Pour en finir avec les prises de position, on peut aussi signaler le texte commun écrit par trois dirigeants syndicaux (SNUEP-FSU, SGEN-CFDT et Unsen-CGT, pour défendre et revaloriser l’enseignement professionnel public
L’autre gros sujet qui risque de faire encore longtemps la Une de l’actualité éducative est celui de la violence à l’école. La dernière enquête SIGNA a été publiée et elle montre que le nombre moyen de signalements de faits de violence par établissements scolaires est resté à peu près stable, mais il a augmenté de 7 % dans les établissements de l'éducation prioritaire. L’enquête souligne aussi l’apparition de nouvelles formes d'agression, comme les blogs insultants ou le «happy slapping». On voit aussi que les violences à destination des enseignants augmentent, en revanche, les actes à motivation raciste ou antisémite ont fortement baissé.
Quels métiers dans dix ans ? C’est la question à laquelle tente de répondre une étude très intéressante du Centre d’Analyse Stratégique “les métiers en 2015” et repris par beaucoup de vos journaux. Aides à domicile, informaticiens ou cadres commerciaux... une quinzaine de métiers concentreront la moitié des emplois à pourvoir d'ici 2015 dans une France de plus en plus tertiaire. Mais l’étude met à mal, une idée communément admise jusque là : il n’y aura pas forcément de baisse du chômage à long terme alors que l’on pensait que le “papy boom” allait créer un appel d’air important sur le marche du travail.
Bien d’autres articles intéressants ont été publiés dans cette dernière semaine. Citons en vrac, un dossier du Monde sur Wikipédia (et le portrait de sa présidente dans Libération ) ; une enquête sur les jeunes et les dérives satanistes dans La croix et puis bien sûr les vœux des candidats où il a été question d’éducation…
Il me reste à vous renouveler les miens (de vœux…) et à vous souhaiter de l’énergie, de l’optimisme et du discernement pour cette année 2007.
Bonne Lecture...
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Libération du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Sortir du mépris des conditions de travail des enseignants
Vice-Président de l'Union nationale des professeurs de Physiologie, Biochimie et Microbiologie (UPBM).
Lorsqu'Alain Chomel explique que le blocage du système éducatif est essentiellement causé par le fait que les profs passent l'essentiel de leur temps hors de l'établissement, il est expressément injuste.
Énoncer que les profs ne restent sur place sur place que le temps de leurs cours est faux, tout comme de dire que les emplois du temps sont conçus pour limiter le temps de présence des enseignants dans le lycée. En plus des 15 à 18 heures hebdomadaires d'enseignement que doit un professeur du second degré, rares sont ceux qui n'ont pas deux à cinq ou six heures de "trous", en dehors des pauses de repas. Le Ministère lui-même évalue le temps de travail hebdomadaire d'un enseignant à un peu plus de 40 heures hebdomadaires, dont environ 15 à la maison ; la différence laisse environ 25 heures hebdomadaires de travail (le temps de présence est donc encore supérieur !), valeur donc bien différente de ce qu'avance Alain Chomel ; ces données sont accessibles à tout un chacun depuis la page d'accueil du site du Ministère.[…]
Personnellement, je travaille dans un lycée où se côtoient environ 200 profs ; royalement la salle des profs dispose d'une trentaine de places assises et de trois ordinateurs, épisodiquement connectés au réseau, souvent dépourvus d'une imprimante fonctionnelle. Qu'on juge de l'indignité de ces conditions d'exercice. La vérité, c'est que ni les décideurs (départements, lycées) ni les architectes (Alain Chomel comme d'autres) ne se sont donnés les moyens de permettre aux enseignants de disposer de conditions leur permettant d'exercer sur place.
Ne nous trompons pas : j'applaudis des deux mains à l'idée qu'on me demande d'exercer 35 heures par semaines en établissement. Personnellement j'évalue mon temps de travail effectif à 45 heures au moins, j'y gagnerais donc sérieusement ; par ailleurs, et surtout, comme on l'a dit plus haut j'y gagnerais aussi financièrement le coût de mon ordinateur, de ses consommables, et surtout de la place que prennent mon bureau ou mes étagères dans mon appartement. Mais je souhaite que cette réorganisation du travail des enseignants soit sérieuse, avancée concrètement par des moyens qui ne peuvent aujourd'hui exister. La plupart des établissements ont un taux d'occupation tel qu'il n'est pas possible de dégager la place pour loger les bureaux, ordinateurs et étagères des enseignants ; le budget de l'Education Nationale et des collectivités locales n'est pas capable de prendre en charge ni le coût du réaménagement immobilier ni même simplement celui de l'équipement informatique et mobilier et de leurs consommables.
Est-il finalement concevable qu'un architecte spécialisé dans le domaine scolaire connaisse aussi mal la réalité du terrain et de la vie des enseignants ?
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Passe ton bac en même temps
Caissier, gardien de nuit : de plus en plus de lycéens travaillent en plus des cours.
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Idée folle pour réinventer l'école
Par Jean-Pierre BENICHOU, Elisabeth BOURGAIN, Henry CHAILLIE, Jean FOUCAMBERT, Bruno MATTEI
La crise des banlieues, mais aussi la vie quotidienne dans les établissements scolaires, et surtout la désaffection de tous pour un savoir devenu utilitaire pour les uns, excluant pour les autres, sont des signaux d'alarme auxquels ne peuvent répondre des annonces aussi démagogiques que dérisoires : restaurer «l'autorité», dénoncer la méthode «globale», dépister les comportements délinquants dès le plus jeune âge, mettre les récalcitrants en apprentissage et au passage supprimer le «collège unique»...
La solution est-elle dans une énième réforme ? Le mot même est devenu synonyme d'incohérence, d'impuissance et de contradiction. Un jour, l'école doit «s'ouvrir», un autre, elle doit se muer en «sanctuaire». L'organisation officielle en cycles, préconisée depuis la loi d'orientation de 1989, est massivement ignorée. Le collège, qui doit assurer «à tous un tronc commun de connaissances», organise dans les faits la sélection et la ségrégation.
Pour faire face aux exigences des temps présents et aux difficultés extrêmes d'enseigner aujourd'hui, il faut redéfinir la fonction et la mission des enseignants. Une opportunité exceptionnelle pourrait le permettre. En effet, d'ici à 2011 et pour le seul second degré, 145 000 professeurs vont entrer dans le métier.
[…]Aussi proposons-nous une construction méthodique de ce nouveau contrat, en mettant les enseignants en situation de recherche. Pour ce faire, il faudrait impulser des «recherches-actions» conduites collectivement et ayant pour objet de s'attaquer aux contradictions qui paralysent l'institution, de lutter contre l'exclusion, de (re)donner à tous adultes comme enfants le goût d'apprendre et de s'investir dans la vie collective de l'établissement, du quartier, de la ville. De nombreuses innovations existent déjà, mais elles sont dispersées et rarement pérennes. Il s'agirait de donner à la recherche en éducation trois missions essentielles : susciter, soutenir dans la durée et mettre en réseau un nombre important de pôles innovants répartis dans toutes les régions ; développer un dispositif interne d'évaluation à moyen et long termes ; faire connaître les réalisations, les difficultés et les ajustements aux réalités afin d'en permettre une analyse collective
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Enseignant, un métier à plein temps
Par Daniel Estévez architecte, ingénieur, spécialisé dans l'enseignement de l'architecture.
Voici donc que, depuis les candidats à l'élection présidentielle jusqu'à «d'anciens architectes»chacun y va désormais de son diagnostic implacable sur l'impossible système scolaire français. En ligne de mire d'abord, les professeurs. La critique se drape bien entendu de courage, celui du fameux parler vrai et prétendument dérangeant quand il est simplement majoritaire. Dans les faits, il s'agit d'énoncer des idées simples à grand renfort de bon sens. Que font les professeurs en dehors de leurs heures de cours ? Rien d'important et rien de contrôlable. D'où provient le malaise (admis par évidence) de nos établissements scolaires ? De la diminution du nombre d'«adultes» présents dans les collèges et lycées. La conclusion est immédiate : il faut puiser dans ce vivier d'«adultes» disponibles et désoeuvrés que constitue le corps enseignant.
Pour sédentariser ces fonctionnaires, nous leur construirons des bureaux tout neufs au sein de leurs établissements, et le tour sera joué ; un enthousiasme nouveau se libérera sous la direction hiérarchique des coordinateurs d'équipes. L'épineuse question des emplois du temps des professeurs sera elle-même résolue selon une méthode qui a fait ses preuves pour les employés de McDonald's ou les caissières des supermarchés. Les enseignants seront donc mobilisés sans égard pour les regroupements de leurs heures de cours. Car vraiment, pourquoi regrouper ces heures de cours ?[•••]
Oui, comme un artiste, un professeur travaille tout le temps. Mais voici que l'on propose de l'enfermer dans son bureau, rond-de-cuir mis à disposition de son supérieur hiérarchique et corvéable à merci. Topaze ! Voilà l'avenir de l'enseignement qui est tracé dans tous ces discours déclinistes. La figure d'un enseignant docile et servile transfiguré plus tard en brillant prévaricateur par l'abandon de ses valeurs d'honnêteté, de gratuité et de dévouement.
Mais le non-dit de ces critiques simplistes est ailleurs et, malheureusement, largement partagé aujourd'hui. Il revient à ceci : enseigner n'est pas un métier, il n'y a pas de savoir-enseigner qui réclame, pour être de mieux en mieux maîtrisé, un travail spécifique des professeurs hors la présence des élèves. C'est que tout enseignant doit faire face aujourd'hui à une volonté diffuse mais réelle de déqualification de son travail.
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Sauver l'école publique et réparer l'ascenseur social
Par Maurice T. MASCHINO
Vous dénoncez la politique de destruction de l'école, à l'oeuvre depuis des décennies ? Nostalgie ! Vous constatez que de très nombreux élèves savent à peine lire, ignorent l'orthographe et manquent totalement d'esprit critique ? Nostalgie ! Vous êtes scandalisé que les correcteurs du brevet et du bac reçoivent des consignes pour relever les notes de copies archinulles ? Nostalgie, vous dis-je !
Nostalgie, irrationalité, conservatisme : tels les médecins de Molière, les Diafoirus de l'Education nationale n'ont que ces mots-là à la bouche. Loin de réfuter, preuves à l'appui, les arguments de ceux qui constatent la mort de l'école, ils se contentent d'invectives et, retour à l'école de grand-papa ou à la grammaire de grand-mère, taxent de passéisme ceux qui défendent l'école de la République. C'est un peu court. Et rappelle la myopie de ceux qui, quand le doigt montre la lune, regardent le doigt.[…]
Une école publique désertée par ceux qui demain dirigeront le pays, une école réservée, comme les bantoustans l'étaient aux Noirs d'Afrique du Sud, aux enfants des familles, de plus en plus nombreuses, que la société libérale rejette dans ses marges, une école qui les «occupe» en attendant qu'ils s'inscrivent à l'ANPE, telle est la réalité que camouflent les tirades «modernistes» des Tartuffes pédagogistes qui, en prétendant mettre l'élève au centre du système éducatif, y ont installé les marchands.
Des enseignants l'ont compris qui, dans leurs livres, leurs manifestes, leurs communiqués, dénoncent l'escroquerie des Pol Pot de la rue de Grenelle. «Sauver les lettres», «Sauver les maths», sont à l'avant-garde de ce combat. Mais, si la majorité fait la sourde oreille ou se contente d'ergoter sur des questions de méthode, d'horaire et de moyens, l'école de la République ne sera bientôt plus qu'un souvenir, et la République une dépouille.
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L'enseignement professionnel public, un atout
Par Denis BAUQUEDIN, Luc BERILLE, Jean-Luc VILLENEUVE
[…] En concevant l'apprentissage comme alternatif à la formation initiale sous statut scolaire, on choisit d'affaiblir l'enseignement professionnel public. Celui-ci, trop souvent oublié dans les discours officiels, est, par principe, ouvert à tous les élèves. Il délivre aujourd'hui la majorité des diplômes professionnels par l'intermédiaire de ses lycées. Il est grand temps, là encore, de sortir des stéréotypes souvent misérabilistes qui collent à cette voie de formation initiale. Le travail remarquable qui y est fait auprès de ses 724 000 élèves est en effet largement ignoré. L'enseignement professionnel public a su s'ouvrir et s'adapter. Depuis près de vingt ans, on y lie formations générale et professionnelle par le biais de l'alternance sous statut scolaire. On y travaille en relation permanente avec les entreprises. On y met en oeuvre des pédagogies ouvertes pour répondre aux besoins des élèves et les motiver. On y pratique des passerelles visant à élargir les parcours scolaires des jeunes. En relation étroite avec les professionnels, on a su y faire évoluer les formations et les diplômes, à commencer par les bacs professionnels qui sont pour beaucoup dans l'accroissement du nombre des diplômés de niveau 4 qu'a connu notre pays. On a su s'y adapter aux nouvelles technologies, y introduire les nouvelles techniques et on y dispose souvent de plateaux techniques performants.
Ces résultats et réalisations doivent être améliorés. Les plus de 60 000 enseignants qui y travaillent avec conscience, inventivité et dévouement, y sont prêts, à condition que l'on cesse d'accumuler les incertitudes sur leur devenir et celui de leurs établissements. Concurrence déloyale de l'apprentissage privé, asphyxie budgétaire, suppressions d'emplois, à l'instar de ce que le gouvernement impose à l'ensemble du système éducatif, aboutissent aux dégradations des conditions de travail et aux diminutions de l'offre de formation faite aux jeunes.[…]
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Un CPE en grève de la faim
Muté d'office, Roland Veuillet proteste en courant et en jeûnant.
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Pour les universités, le temps des pôles
49 établissements se sont déjà regroupés, espérant ainsi mieux affronter la concurrence mondiale.
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L'amer courage
Valérie Denesle, 41 ans, réalisatrice de documentaires, s'est engagée auprès des sans-papiers de l'école de ses enfants. Un des visages de l'activisme citoyen.
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Violences scolaires : des profs davantage exposés
Une enquête du ministère souligne l'apparition de nouvelles formes d'agression, comme les blogs insultants ou le «happy slapping».
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Cantine gratuite dans les écoles de Drancy et du Bourget
Pour les deux municipalités qui vont prendre en charge le coût des repas, c'est une «baisse d'impôt ciblée».
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Le Figaro du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Violence scolaire : les professeurs en première ligne
Les chiffres collectés par le logiciel Signa, créé en 2001 par l'Education nationale, montrent que les actes de violences dans les établissements scolaires visent de plus en plus le personnel enseignant. En revanche, les actes à motivation raciste ou antisémite ont fortement baissé.
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Cent euros en moins pour certains professeurs
VINGT à trente mille enseignants pourraient bientôt perdre 1 000 à 1 500 euros par an sur leurs salaires. C'est ce qu'a précisé hier le ministère de l'Éducation alors que les syndicats d'enseignants entendent à nouveau mobiliser sur le sujet après leur manifestation plutôt réussie avant les vacances. Ils s'opposent à un projet de décret dont la signature est prévue à la fin janvier.
Ce texte devrait aboutir à ce que 30 000 professeurs, sur les 100 000 enseignants certifiés en classe de première, voient un avantage leur être supprimé : aujour-d'hui, ils enseignent 17 heures mais sont payés 18. C'est le système dit d'heure « de première chaire», héritage du temps où le bac se passait en deux ans. S'ils ne veulent pas que leur revenu baisse, ils devront désormais effectuer 19 heures
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Émeutes en banlieue : un ''défouloir'' selon les jeunes
Les motivations des fauteurs de troubles d'Aulnay et de Saint-Denis ont été passées au crible par des sociologues.
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Trois enfants de 10 ans bientôt mis en examen
Mesure rarissime pour des enfants de cet âge, trois garçons ont été présentés jeudi soir à un juge des enfants qui devrait les mettre en examen. Ils sont soupçonnés d'avoir allumé volontairement un feu qui, par propagation, a détruit la ludothèque de Chelles, en Seine-et-Marne.
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La cantine gratuite dans deux villes de Seine-Saint-Denis
C'est une première en France : les maires UDF de Drancy et du Bourget (en Seine-Saint-Denis) ont, hier, annoncé la gratuité de la cantine dans leurs écoles primaires à compter de lundi.
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L’Humanité du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007 (un jour de retard)
La carte scolaire responsable de tous les maux ?
Il faut desserrer la contrainte de la carte scolaire. » Presque banale, l’idée est remâchée à droite depuis des années. Lâchée la veille de la rentrée par celle qui était, à l’époque, candidate à la candidature socialiste, elle a secoué l’auditoire politique et scolaire. Le 3 septembre, Ségolène Royal jetait un pavé dans la mare, s’emparant d’une question emblématique du débat porté par la droite depuis 2002. Il s’articule en substance autour d’un argument : puisque l’école de la République échoue à être l’école de toute la République, pourquoi la défendre mordicus ? La carte scolaire n’est pas la seule question en jeu,mais elle illustre parfaitement la teneur du débat.
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Le Parisien du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007 ( payant)
Les parents d'élèves retroussent leurs manches
Faute de moyens pour retaper l'école dans ce village de la Drôme , ce sont les parents d'élèves qui manient truelle et tractopelle pendant leurs jours de congés. Une façon de « sauver l'âme du lieu ».
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Cinq jours pour préparer le retour en classe
Après douze jours de vraies vacances, les enfants vont consacrer une partie du temps cette semaine aux devoirs et révisions scolaires pour préparer le retour en classe. Conseils de pros pour les remettre en selle.
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Pensez déjà à l'après-bac
L'ANNÉE de terminale ne laisse aucun répit aux élèves... Non seulement ils doivent mettre le turbo pour décrocher le...
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Les profs sont plus exposés
LES ENSEIGNANTS sont de plus en plus confrontés à la violence, selon les données du logiciel Signa, créé par l'Education nationale afin de recenser tous les incidents dans les établissements. Pour les profs, la hausse s'établit à 7 % par rapport à..
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La Croix du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Les jeunes et les dérives satanistes
L'Église s'interroge face à l'augmentation des profanations de lieux de culte qui sont souvent le fait de jeunes influencés par le courant sataniste
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20 minutes du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Ces métiers qui vont embaucher d'ici dix ans
Aides à domicile, informaticiens ou cadres commerciaux... une quinzaine de métiers concentreront la moitié des emplois à pourvoir d'ici 2015 dans une France de plus en plus tertiaire, selon une étude du Centre d'analyse stratégique (ex-Plan) et de la Dares à paraître mercredi 3 janvier.
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«Les élèves, premières victimes de la violence scolaire»
Bruno Mer, enseignant dans un établissement classé ZEP, à Mantes-la-Jolie (78), et membre du Syndicat national des enseignements du second degré (Snes) réagit aux résultats de l'étude Signa qui collecte les actes de violences dans les établissements scolaires.
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La violence scolaire vise de plus en plus les profs
La violence à l’école s’installe. Si les actes de violence restent stables en 2005-2006, les adultes sont une cible de plus en plus visée, selon l’étude Signa destinée à recenser les actes de violence par établissement.
Ainsi, la violence est en hausse envers tous les personnels encadrants : + 7% par rapport à 2004-2005 pour les enseignants, contre + 3 % pour les conseillers principaux d'éducation (CPE) et + 1,5 % pour les surveillants.
Les enseignants sont de plus en plus exposés aux injures ou aux menaces. Sept incidents sur dix dont ils sont victimes sont de cette nature.
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La cantine gratuite veut faire école
C'est une première en France. La cantine deviendra gratuite dès lundi dans les communes du Bourget et de Drancy (Seine-Saint-Denis), pour les 3 080 enfants âgés de 6 à 16 ans. Partant du principe que la scolarité est obligatoire, les deux villes ont décidé de prendre en charge les 5 000 repas servis quotidiennement. La restauration gratuite présente l'avantage d'alléger les coûts de scolarité des parents et d'assurer aux enfants au moins un repas équilibré par jour.
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Métro (Paris) du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
La cantine gratuite à l'école, une initiative inédite lancée par deux maires
Cette décision "sociale juste" des deux maires a été applaudie par l'Unicef jeudi. L'organisation internationale milite depuis plusieurs années pour un accès égal des enfants à la cantine.
"Nous avons recensé que deux à trois élèves par école restent sur le carreau et ne vont pas à la cantine, cela fait beaucoup lorsque l'on sait qu'il y a 56.000 écoles en France!", souligne Laurence Hintzy, chargée des questions d'accès à la cantine à l'Unicef.
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Ouest-France du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Formation des enseignants : l'arrêté publié
La réforme accorde une plus grande place à la pratique et incite les futurs maîtres à enseigner deux matières.
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Ségolène Royal en championne de la famille
Après les annonces de Dominique de Villepin sur le droit au logement opposable, Ségolène Royal ne pouvait pas rester silencieuse. Hier, à l'occasion de ses voeux, elle a présenté les quatre combats prioritaires qu'elle mènera si elle est élue. Combat pour la famille et le logement, pour l'éducation et les jeunes, la réconciliation des Français avec les entreprises et enfin, l'Europe. Mais la priorité des priorités ira à la famille, « car tout commence » par là. La candidate affiche à la fois son pragmatisme (elle se veut branchée sur les problèmes quotidiens des Français et non pas sur la France symbolique des élites dirigeantes) et peaufine son image rassurante de mère au fait des difficultés de tout un chacun.
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Le Monde daté du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
La violence à l'école a progressé de 7 % dans les ZEP en 2005-2006
Pour l'année 2005-2006, le nombre moyen de signalements de faits de violence par établissements scolaires est resté à peu près stable, mais il a augmenté de 7 % dans les établissements de l'éducation prioritaire.
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Wikipedia : une encyclopédie sur le Net
Côte ouest de la Floride, à l'orée de l'an 2000. Jimmy Wales, 34 ans, mène une vie trépidante de courtier en Bourse et de patron du site Bomis.com, moteur de recherche qui héberge des contenus de divertissement, dont des photos érotiques.
Mais il a envie de créer l'encyclopédie du nouveau millénaire, sur Internet : "J'étais impressionné par le mouvement du "logiciel libre" fondé sur le bénévolat, l'entraide et le partage des connaissances, qui a produit les meilleurs logiciels du monde. Je voulais étendre ce concept au-delà de l'informatique, et créer une encyclopédie générale, gratuite et ouverte à tous, produite collectivement par les internautes intéressés."
Jimmy Wales pose des principes "non négociables" : obligation de rédiger les articles en respectant la règle de la "neutralité de point de vue" pour éliminer les textes militants ou tendancieux. Nupedia, son projet, séduit deux programmeurs ; il embauche un rédacteur en chef, Larry Sanger, 31 ans, docteur en philosophie. L'encyclopédie est hébergée sur les serveurs de Bomis. Un an plus tard, Nupedia n'a toujours pas décollé.
Wales et Sanger créent donc un second site fonctionnant grâce à un nouveau logiciel librement disponible et en vogue sur le Net, le Wiki ("vite", en hawaïen). Contrairement aux sites classiques, un Wiki peut être modifié à tout moment et à volonté par ses visiteurs : l'outil idéal pour le travail en commun.
Le succès de ce site baptisé Wikipedia, est immédiat […]
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Administrateurs, contributeurs et vandales
C'est peut-être dans le "bac à sable" que naissent les vocations d'encyclopédistes. Dans Wikipedia, le "bac à sable" (dénommé ainsi) est un endroit stratégique, un espace d'apprentissage très particulier de l'encyclopédie en ligne : on y apprend à écrire et à modifier des articles, à les mettre en forme et en ligne. A employer les outils, les logiciels collaboratifs.
C'est que Wikipedia n'est pas une encyclopédie comme les autres. On peut simplement la consulter, comme n'importe quelle autre. Mais on peut aussi l'écrire. N'importe qui, sans accréditation ni diplôme, sans autorité ni blanc-seing, tout le monde peut y aller de sa contribution ou de ses modifications.
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Une illustration du mouvement pour le "copyleft"
Le projet Wikipedia prend sa source dans le mouvement du logiciel libre. Symbole de cette filiation, la licence d'utilisation qui encadre le fonctionnement de cette encyclopédie libre : ce contrat est l'équivalent, adapté à la production de textes, de la licence GNU/GPL (General Public License) à laquelle est par exemple soumis le système d'exploitation Linux, système alternatif à Windows.
Lorsqu'il ajoute un texte à Wikipedia, l'internaute assure "à chacun la liberté effective de le copier ou de le redistribuer, avec ou sans modifications, commercialement ou non". Il accepte aussi que son texte puisse être modifié, à condition que les modifications apportées soient soumises aux mêmes conditions que le contenu initial : possibilité de le copier, de le redistribuer, de le modifier. C'est le principe du "copyleft" - jeu de mots réalisé à partir du copyright américain.
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Famille, éducation, entreprise et Europe, maîtres mots des vœux-programme de Ségolène Royal
[…]Deuxième combat, l'éducation : "Tout enfant de moins de moins de trois ans doit pouvoir être accueilli pour [que les parents puissent] concilier vie familiale et vie professionnelle", ceux de plus de trois ans pouvoir aller à la maternelle, et l'accompagnement scolaire doit être gratuit. Ségolène Royal s'est aussi engagée à ce que les jeunes ne restent pas plus de six mois au chômage sans formation ou proposition. Dans l'ensemble des régions, les bourses et emplois-tremplins doivent être généralisées.[…]
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Cantine gratuite dans les écoles primaires de deux villes de Seine-Saint-Denis
Les maires UDF de Drancy et du Bourget (Seine-Saint-Denis) ont annoncé jeudi 4 janvier la gratuité de la cantine dans leurs écoles primaires à compter de lundi. "Nous créons un droit à un repas équilibré, quotidien et gratuit", a déclaré le maire du Bourget (12 000 habitants), Vincent Capo-Canellas, président de la communauté de communes créée en décembre entre les deux villes.
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La suppression des décharges horaires va faire baisser le salaire de 30 000 professeurs
Le ministère de l'éducation nationale a annoncé jeudi 4 janvier que le salaire d'environ 30 000 professeurs va baisser de 1 000 à 1 500 euros par an : les enseignants concernés enseignent surtout en classe de 1re. L'heure de cours en moins dont ils bénéficiaient chaque semaine leur sera supprimée
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Trois enfants de dix ans devant la justice pour l'incendie d'une ludothèque
Trois enfants âgés de 10 ans ont été déférés jeudi soir 4 janvier au parquet. Ils devaient être présentés à un juge en vue de leur mise en examen pour "destruction du bien d'autrui par l'effet d'un incendie de nature à créer un danger", d'après le procureur de la République de Meaux, René Pech.
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Le Nouvel Obs Permanent du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Robien supprime la décharge horaire des profs
30.000 professeurs sont concernés par ce décret. S'ils ne recourent pas à l'heure supplémentaire, leur revenu baissera d'environ 1.250 euros par an.
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L’Express.fr du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
Les métiers qui vont recruter en 2015
Selon une étude du Centre d’analyse stratégique et de la Dares, qui paraît mercredi 3 janvier, une quinzaine de métiers concentreront la moitié des emplois à pourvoir d’ici 2015, essentiellement dans le domaine des services. La France poursuit sa tertiarisation, ce qui ne garantit pas néanmoins que le chômage baissera à long terme
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Une sélection dans les dépêches du 29 décembre 2006 au 5 janvier 2007
30.000 professeurs concernés par la suppression de leur décharge horaire
Le ministère de l'Education nationale a annoncé jeudi qu'environ 30.000 professeurs sur 100.000, enseignant surtout en classe de 1ère et bénéficiant d'une heure de cours en moins chaque semaine, verraient cette décharge horaire supprimée, selon un projet de décret sur leurs "obligations de service" prévu fin janvier.
Concrètement, il s'agit d'"économiser" 2.800 équivalents temps pleins dans le public et le privé en limitant le nombre d'enseignants bénéficiant de une à trois heures de cours en moins.
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Gilles de Robien à Meaux pour rencontrer les parents du collégien décécédé
Le ministre de l'Education Nationale Gilles de Robien s'est rendu jeudi à Meaux (Seine-et-Marne) pour y rencontrer en privé les parents du collégien décédé le 21 décembre après avoir été frappé par deux camarades à la fin d'un cours de gymnastique, a-t-on appris de source policière.
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Violences scolaires: profs plus visés et forte baisse d'actes racistes (étude)
La violence scolaire vise de plus en plus les enseignants et les actes à motivation raciste ou antisémite ont fortement baissé en 2005-2006, selon les données fournies par le logiciel Signa, créé en 2001 par l'Education nationale et destiné à recenser les violences.
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Violences scolaires: le Snalc dénonce les méfaits d'une "idéologie bohème"
Le Syndicat national des lycées et collèges (Snalc-CSEN) a dénoncé mercredi une hausse des violences à l'encontre des enseignants évoquées dans un rapport de l'Education nationale, en imputant ce fait à "une idéologie bohème".
"Le Snalc-CSEN dénonce depuis bientôt 20 ans l'idéologie bohème qui consiste à mettre en lieu et place de la transmission des savoirs et des savoir-faire, l'élève au centre du système éducatif: depuis la Loi d'orientation de 1989, les élèves ont eu de plus en plus de droits et de moins en moins de devoirs", déplore ce syndicat de droite, dans un communiqué.
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Dispositif élargi pour l'éducation à la sécurité routière
Le dispositif d'éducation à la sécurité routière, enseigné dans les écoles afin de sensibiliser et former les futurs usagers de la route, va être élargi à tous les jeunes, selon un décret du ministère des Transports publié vendredi au Journal officiel.
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La cantine gratuite à l'école, une initiative inédite lancée par deux maires
Deux villes de Seine-Saint-Denis ont instauré la gratuité de la cantine à l'école primaire, initiative inédite alors que de plus en plus de familles pauvres ne peuvent plus assurer les frais de restauration pour leurs enfants scolarisés.
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Rien vu...
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vendredi, janvier 05, 2007
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