“Je n'ai aucune satisfaction à mettre une sale note ”.
Le Parisien consacre un dossier aux notes et à ceux qui les donnent, c’est-à-dire les professeurs. C’est mardi que les correecteurs du bac doivent rendre leurs copies.
“Je suis juste et généreux. J'essaie toujours de chercher le positif dans la copie. Je n'ai aucun sentiment de satisfaction à mettre une sale note ” affirme le professeur interrogé par Le Parisien. Lorsqu’on lui demande si le bac est bradé, le même enseignant répond : “Pas du tout ! Les copies sont de qualité supérieure à ce que, moi, je rendais à cet âge-là ”
Il y aura encore de nombreux reportages dans la presse sur le bac puisque les résultats seront donnés en fin de semaine.
En contrepoint, dans L’Humanité du 22/06 un reportage sur le lycée autogéré de Paris nous rappelle que le ”LAP” fête ses 25 années d’existence avec un projet qui privilégie l’échange et l’autonomie sur la course aux résultats.
Une publication tardive sur Internet, n’a pas permis de traiter vendredi dans cette revue de presse de la tribune deThierry Cadart dans Le Monde. Le nouveau secrétaire général du SGEN-CFDT s’élève contre la disparition programmée de la carte scolaire qu’il considère comme “une des dernières digues, même imparfaite, garante de notre modèle républicain. La faire sauter, c'est laisser la vague de "l'entre-soi" et des communautarismes sociaux s'étendre sur tous les territoires urbains.”. Le responsable du SGEN propose au contraire de repenser la carte scolaire et évoque plusieurs pistes : construire des bassins de formation à l'échelle d'une agglomération, d'un groupement de communes, d'un pays, agir sur le redécoupage des périmètres de recrutement des élèves et l'organisation des transports scolaires, reconsidérer le choix du lieu d'implantation des établissements et aller jusqu’à la fermeture de certains établissements-ghettos . Il conclut en appelant à une “politique volontariste de réduction de la fracture sociale dans notre école”
Juin, c’est le mois des “pestacles”, à lire un article amusantdans Libération “en juin les écoles festoient et les parents trinquent” . On peut y écouter la complainte du parent d’élève chargé de confectionner un costume de dalmatien ou de tenir le stand boissons et surtout obligé d’applaudir à une chorégraphie improbable ou à une chanson massacrée allégrement par leur chères têtes blondes ou brunes.
Allez, vous reprendrez bien une part de tarte à la rhubarbe (c’est la maman de Léa qui l’a fait…) avec votre verre de jus d’orange ?
Bonne Lecture...
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Libération du 25/06/07
Premier obstacle dans la course à la réforme des facs
Consultés vendredi, les représentants des universités ont voté contre le projet de loi de Valérie Pécresse.
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Le mot «bamboula» au tribunal
Un prof de lycée s'acharnait sur un jeune Noir, selon les élèves.
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En juin, les écoles festoient et les parents trinquent
Récits de pères et mères, entre stands à tenir et costumes à fabriquer.
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Le Figaro du 25/06/07
Sarkozy veut séduire la communauté universitaire
Le chef de l'État rencontre les présidents d'université et les syndicats étudiants pour discuter du projet de loi sur l'autonomie des universités. Après un week-end agité, la polémique est assurée.
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Sarkozy prend la main sur la réforme des facs
Le texte de l'avant-projet de loi sur les universités a été examiné dans un climat houleux par un organisme consultatif alors que Nicolas Sarkozy s'apprête à recevoir les syndicats.
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Le président de Paris-VI enrage contre la lenteur des services de l'État
Jean-Charles Pomerol est favorable à la réforme des universités. Il en attend une plus grande efficacité dans la prise de décision.
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L'autonomie des universités, tremplin vers l'excellence et la modernité
Par Laurent Batsch, président de l'université Paris-Dauphine
L'université a besoin d'autonomie et de moyens et elle le mérite bien : quel autre service public a autant changé au cours des vingt dernières années ? Assurément, la mondialisation nous bouscule, mais elle nous remet au centre du jeu : l'université s'est imposée comme le modèle universel de l'enseignement supérieur et de la recherche. C'est là où se font la recherche et la production de connaissances. Là où on valorise l'apprentissage et pas le bachotage. L'avenir n'est pas aux vieilles écoles napoléoniennes, le balancier est revenu vers nous.
Le moment est donc arrivé de changer de braquet. Dans les cinq ans qui viennent, l'université Paris-Dauphine va renouveler plus du tiers de son corps enseignant : doit-elle le faire au fil de l'eau et des routines, dans le mimétisme du passé ? Si son recrutement doit refléter sa vision de l'avenir, l'université peut-elle se passer d'un conseil porteur d'un projet d'établissement et capable de s'engager auprès de la communauté universitaire ? Quelles marges de négociation lui permettront d'attirer les chercheurs convoités par d'autres à grand renfort de moyens ? À Dauphine comme ailleurs, l'université participe à la course internationale : mais qu'on la déleste de la veste en plomb et des semelles de fonte ! Qu'on lui lâche la bride et elle s'occupera de l'essentiel, c'est-à-dire de faire son métier.
[…]À Dauphine, on ne pratique pas la sélection pour entretenir la rareté, mais pour produire de la qualité. Notre université qui est désormais la plus petite des universités franciliennes ne cultive pas le malthusianisme. Dans des conditions nouvelles, elle est prête à s'engager dans une croissance maîtrisée, en solidarité avec la dynamique de la réforme. L'université Paris-Dauphine ne « décrochera » pas du mouvement national : université parmi les universités, singulière et différente, attachée à la qualité et ouverte à la croissance.
À l'État, nous répondons donc « banco » pour l'autonomie, toute l'autonomie. Et nous lui en demandons les moyens ; la mise à niveau des locaux est un préalable.[…]
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L’Humanité du 25/06/07 (un jour de retard)
Au lycée autogéré de Paris, libres sont les élèves
À l’occasion du 25e anniversaire de l’établissement, retour sur un mode d’enseignement original qui privilégie l’échange et l’autonomie sur la course aux résultats.
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« Tout est mené collectivement »
Entretien avec Emmanuelle Sliman, professeure de lettres et de théâtre.
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Le Parisien du 25/06/07 ( payant)
« Je n'ai aucune satisfaction à mettre une sale note »
Des dizaines de milliers d'enseignants ont jusqu'à demain pour remettre leurs copies dûment notées, soit une semaine avant les résultats. Reportage avec François Tuffery, un prof d'histoire-géo pas fâché d'en finir avec ce marathon.
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Le brevet, c'est vraiment du sérieux
Ce matin, 800 000 élèves de 3e plancheront sur les épreuves de français, avant d'embrayer, jusqu'à demain, sur les...
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Réforme des facs : Sarkozy monte en première ligne
De plus en plus contesté, le texte sur l'autonomie des facs sera présenté mercredi en Conseil des ministres. D'ici là, Nicolas Sarkozy recevra à l'Elysée les présidents, étudiants et personnels universitaires pour tenter d'apaiser les tensions.
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Les quatre points « chauds » du projet de loi
1 Le calendrier.
2 L'autonomie à la carte.
3 Le conseil d'administration restreint.
4 La sélection dès le master
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Pourquoi il reprend la main
Et maintenant, la réforme de l'université ! Après s'être concentré ces derniers jours sur le sommet européen de Bruxelles et la mise en chantier par les 27 d'un traité simplifié auquel il voulait absolument parvenir, Nicolas Sarkozy reprend en main la réforme des universités. Aujourd'hui et demain, il recevra à l'Elysée les représentants du monde universitaire. Ces consultations ont été décidées en début de semaine dernière, selon son entourage.
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L'Unef se prépare au bras de fer
Le téléphone portable scotché à l'oreille, Bruno Julliard n'a pas une minute pour lui. En guise de repas, le président de l'Unef, syndicat étudiant de gauche, se contente, hier à 17 h 30, de Petit Ecolier. « Je suis en contact avec les conseillers de l'Elysée, de Matignon et du ministère de l'Enseignement supérieur.
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POUR LA REFORME
« Une université davantage responsable »
JULIE COUDRY, présidente de la Confédération étudiante
Egérie de la contestation anti-CPE il y a un an, Julie Coudry, 27 ans, étudiante en master 2 à Paris-I (Panthéon-Sorbonne), milite pour une université qui prépare mieux ses étudiants à l'emploi. Elle est plutôt favorable au projet de loi.
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CONTRE LA REFORME
« Inacceptable et antidémocratique »
JEAN FABBRI, secrétaire général du Snesup-FSU
Maître de conférence en mathématiques à l'université de Tours, Jean Fabbri est à la tête du principal syndicat des enseignants du supérieur, le Snesup, branche de la puissante FSU. Farouchement opposé au projet de réforme des facs, il a claqué la porte vendredi de la réunion du Cneser.
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La Croix du 25/06/07
Rien vu...
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20 minutes du 25/06/07
Les syndicats étudiants quittent la table de consultation
«J'en appelle au président de la République pour trouver une issue à ce qui s'annonce comme une crise grave pour l'université française.» Vendredi soir, Bruno Julliard, président de l’Unef, ainsi que les représentants de la Fage et de la CGT, a quitté la séance du Conseil national de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Cneser), instance représentative et consultative, pour protester contre «un semblant» de dialogue.
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Le leader anti-CPE tient Sarkozy et sa réforme de l'université en ligne de mire
C'est ce qu'on appelle lancer un avertissement. Le président de l'Unef, Bruno Julliard, leader du mouvement contre le CPE, a prévenu hier dans une lettre à Nicolas Sarkozy que « le risque d'un nouvel affrontement entre les jeunes et le gouvernement se profile inéluctablement ». Il demande à ce que le texte sur l'autonomie des universités qui va être présenté au Parlement soit amendé.
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Métro (Paris) du 25/06/07
Hausse des pratiques à risques et tendance au suicide des homosexuels
Une nouvelle étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publie des indicateurs inquiétants sur la santé des homosexuels, montrant une augmentation des comportements sexuels à risques, particulièrement chez les séropositifs, et une tendance renforcée au suicide chez les plus jeunes.
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Rue89 du 25/06/07
Bruno Julliard (Unef): "La ministre a l’air très peu ouverte"
Changement de ton radical entre les organisations syndicales étudiantes et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Valérie Pécresse a mis un coup d’arrêt à l’enthousiasme qui entourait les négociations, en présentant son avant-projet de loi sur la réforme des universités. Président de l’Unef (Union national des étudiants de France), Bruno Julliard fait part de sa "déception" de ne pas avoir été entendu. Et n’est pas très optimiste quant à une inflexion de la position de la ministre, ce vendredi après-midi, à l’occasion de la réunion du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser).
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Ouest-France du 25/06/07
Rien vu...
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Le Monde daté du 25/06/07
Attention : élèves à la carte = ghettos scolaires
par Thierry Cadart, secrétaire général de la fédération du SGEN-CFDT
a campagne de la présidentielle a mis en avant la question de la carte scolaire et à travers elle la question de la mixité sociale dans les établissements scolaires. Avec raison ! La France connaît un vrai problème de mixité sociale dans l'école, mais pas seulement. Nous avons reculé sur cette question, ces dernières années. C'est inacceptable !
Les problèmes de contournement de la carte scolaire sont-ils une cause de ces difficultés ou un symptôme ? Oser poser la question en ce temps de consensus anesthésié, n'est-ce pas déjà y répondre ? Il serait profondément illusoire de vouloir régler ces questions, angoissantes pour de nombreuses familles, en cassant le thermomètre ! Il serait irresponsable de vouloir supprimer, sans autre forme de procès, le seul instrument de régulation qui s'oppose aujourd'hui aux pesanteurs sociologiques. La carte scolaire est une des dernières digues, même imparfaite, garante de notre modèle républicain. La faire sauter, c'est laisser la vague de "l'entre-soi" et des communautarismes sociaux s'étendre sur tous les territoires urbains.[…] La pression sur la carte scolaire s'exerce essentiellement sur le collège du fait de sa mission implicite d'outil de sélection sociale : bâtir un collège qui soit le lieu d'acquisition d'un véritable socle commun et du vivre-ensemble est nécessaire pour combattre la ségrégation sociale et scolaire. Méfions-nous de la pensée magique : la carte scolaire peine à résoudre les problèmes de mixité sociale... eh bien, supprimons-la ! Trop facile, surtout trop dangereux.
Regrouper les meilleurs élèves entre eux, ou pis, les élèves issus de milieux favorisés, c'est peut-être tentant, mais que deviennent les autres ? Qui voudra vivre et enseigner avec une telle fracture scolaire demain, et avec une telle fracture sociale après-demain ?
[…] La carte scolaire doit être repensée. Il faut construire des bassins de formation à l'échelle d'une agglomération, d'un groupement de communes, d'un pays... selon les réalités territoriales et en partenariat avec les collectivités locales. En agissant sur le redécoupage des périmètres de recrutement des élèves et l'organisation des transports scolaires ; le choix du lieu d'implantation des établissements ; la constitution d'écoles et de collèges regroupant les élèves par cycles, par exemple un collège regroupant les sixièmes-cinquièmes et un collège regroupant les quatrièmes-troisièmes ; la répartition des élèves sur le bassin de formation en respectant un profil moyen tenant compte des catégories socioprofessionnelles ; la fermeture de certains établissements-ghettos ; le développement de lycées polyvalents et le rééquilibrage de l'implantation des options sur un bassin de formation.[…]
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Guy Môquet : le mythe et l'histoire
Jean-Marc Berlière est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, chercheur au Cesdip (CNRS/ministère de la justice).
Sylvain Boulouque est doctorant en histoire
e Jeanne d'Arc à Bara, les usages politiques de figures héroïsées sont classiques. Tous les régimes, tous les partis, tous les pays usent d'un procédé qui n'est pas avare d'arrangements avec la réalité historique. Pour exalter des vertus nationales, morales, patriotiques ou donner en modèle l'exemplarité de leurs destins, on accapare des figures symboliques qu'on n'hésite pas à parer de valeurs contradictoires.
Le destin du jeune Guy Môquet, fusillé par les Allemands à l'âge de 17 ans, le 22 octobre 1941, n'échappe pas à cette règle.
[…] De façon inattendue, la dernière campagne électorale a ramené Guy Môquet sur le devant de la scène médiatique par les citations d'un candidat qui, élu président, a tenu à faire lire le jour de sa prise de fonction la dernière lettre du jeune homme près d'un autre lieu symbolique : la cascade du bois de Boulogne où une cinquantaine de jeunes gens désireux de participer aux combats de la capitale furent fusillés en août 1944.
[…]Faire de Guy Môquet et de ses vingt-six camarades des "résistants de la première heure" relève de la téléologie, puisque la plupart d'entre eux ont été arrêtés en un temps où le PCF, pris dans la logique du pacte germano-soviétique, était tout sauf résistant.
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Le Nouvel Obs Permanent du 25/06/07
Sarkozy reçoit la communauté universitaire
Aujourd’hui et demain, le président rencontre les représentants d'une communauté hostile à son projet de loi sur l'autonomie.
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L’Express.fr du 25/06/07
Rien vu...
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Une sélection dans les dépêches du 25/06/07
Roselyne Bachelot dévoile les grands axes de sa politique pour la jeunesse
La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot, a dévoilé samedi les grands axes de sa politique pour la jeunesse devant le Conseil national de la Jeunesse (CNJ) qui tient sa 9ème université d'été à l'ENA, à Strasbourg.
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Cahiers de vacances en maternelle: inutiles mais rassurants pour certains parents
Le marché juteux des cahiers de vacances gagne les tout-petits mais les professionnels de la petite enfance en soulignent l'inutilité et demandent aux parents qu'"on laisse jouer" les enfants pendant l'été.
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Jugement mercredi du lycéen ayant filmé l'agression d'une enseignante
Le tribunal correctionnel de Versailles rend mercredi son jugement dans l'affaire du lycéen âgé de 20 ans contre qui 3 mois de prison ferme ont été requis pour avoir filmé avec son téléphone l'agression d'une enseignante à Porcheville (Yvelines), le 24 avril 2006.
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Universités: "désamorcer dès maintenant" la réforme ou "crise majeure" (Fage)
Les étudiants de la Fage ont demandé lundi au gouvernement de "désamorcer dès maintenant" le processus de la réforme des universités "qui pourrait conduire à une crise majeure", à la veille d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy sur ce thème.
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Toulouse: AG de personnels et étudiants hostiles à la réforme des universités
De 400 à 500 enseignants, personnels et étudiants des universités de Toulouse se sont rassemblés lundi à l'université Paul-Sabatier pour exprimer leur hostilité au projet de loi sur l'autonomie des universités, a constaté un journaliste de l'AFP.
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Les chercheurs du CNRS resteront sous l'autorité de leur organisme (direction)
Les chercheurs des Etablissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), tels que le CNRS ou l'Inserm, "resteront sous la pleine autorité" de leur organisme, ont affirmé lundi dans un communiqué les responsables du CNRS.
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lundi, juin 25, 2007
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