Dans un éditorial de la revue Challenges (n° du 01-10-2009) , Richard Descoings rappelle la nécessité de réformer le lycée et en particulier le “lycée général”. Je dois dire que je partage bon nombre de ses constats et analyses. Le lycée général est un lycée injuste et peu efficace et qui produit beaucoup trop d'échec. Qu'on me comprenne bien, il ne s'agit pas ici de critiquer le travail de mes collègues professeurs de lycée (j'en suis un depuis 29 ans) mais de chercher à améliorer le système dans lequel les enseignants évoluent et agissent. Les tentatives de réforme sont trop souvent plombées par le sentiment qu'ont un certain nombre d'enseignants qu'il y a là une remise en cause et une attaque de leur propre travail et même de leur personne.
La loi des séries
Mais l'essentiel du propos de ce billet n'est pas ici. Dans son texte, le directeur de Sc.Po-Paris décrit l'architecture du lycée général et constate que dans la série S “sont regroupés les meilleurs” et il ajoute "A l'opposé, il y a la série L, avec à peine plus de 10% des effectifs... mais 80% de filles. Entre les deux, la série ES a plutôt trouvé un bon équilibre, moyennant le non-sens de mélanger sociologie et économie trop précocement dans de tout jeunes esprits."
Diable ! un “non-sens” ? on a connu Richard Descoings plus mesuré (notamment dans la rédaction de son rapport)...
Au passage, il confond la série ES et la discipline “sciences économiques et sociales” mais surtout il affirme de manière péremptoire ce qui mériterait au moins d'être discuté. Ce croisement des références scientifiques a toujours posé des questions à l'enseignement supérieur dont R. Descoings est un représentant. Cela a même conduit à dénoncer les SES comme une « anomalie didactique » (un recteur toujours en exercice avait alors utilisé l’expression d’ “erreur génétique”). Car la discipline scolaire (héritière de l’école des annales) recompose des sciences sociales nettement disjointes dans l’enseignement supérieur, économie et sociologie surtout. Mais on sait aussi depuis longtemps qu'une “discipline scolaire” n'est pas et ne peut pas être la copie conforme des disciplines savantes. Il y a forcément un travail de transposition et de choix didactiques et pédagogiques qui s'opère.
Les SES ne sont pas la seule discipline qui soit constituée de plusieurs savoirs. Histoire-Géographie, Physique-Chimie, Sciences de la vie et de la Terre, les exemples sont nombreux. Mais c’est la seule qui appuie avec autant de force sur la conjonction. Le « et » est le symbole de la combinaison des différentes sciences sociales (économie, sociologie mais aussi science politique, démographie, psychologie,…) alors que pour d’autres discipline c’est le tiret qui l’emporte. Par exemple l’histoire est reliée à la géographie par un trait d’union. Pourtant, ces deux matières sont presque toujours enseignées séparément même si elles sont représentées par un seul professeur.
Les sciences économiques et sociales annoncent une autre logique puisque l’on va combiner les diverses approches autour d’un objet-problème (le chômage, le travail, l’entreprise...) pour que les élèves puissent saisir la complexité de “la société dans laquelle ils vivent”.
D’où l’accusation fréquente de manquer de rigueur et de scientificité. Au sein des professeurs de SES, un débat existe depuis plusieurs années sur la place et le rôle que doivent avoir les savoirs universitaires. Dans cette perspective, certains préconisent de faire évoluer les SES vers un enseignement d’ “économie-sociologie”. Cette revendication a été renforcée, me semble t-il, par l’évolution des programmes qui a conduit à un clivage plus renforcé des parties “éco” et “socio” du programme. Cette évolution a pu séduire les enseignants d’une discipline en quête de respectabilité et de légitimité.
Le solfège avant la musique...
Mais cela n’a pas empêché des critiques récurrentes venant des universitaires et de divers groupes de pression dont Richard Descoings se fait aujourd'hui l'interprète. Critiques portant à la fois sur les programmes et sur les manuels de SES. Les uns comme les autres manqueraient de rigueur et de sérieux. Le rapport de la commission Guesnerie remis au ministre de l’éducation nationale en juin 2008, qui proposait un audit sur ces deux aspects préconisait d’insister sur des “fondamentaux” et d’éviter les croisements disciplinaires qui risqueraient de perturber les apprentissages des élèves (jugés trop jeunes pour accéder à cette approche). On y insistait aussi sur la nécessité de mieux préparer les élèves aux études universitaires correspondant à ces savoirs.
On voit bien avec cette expression de “fondamentaux” que ce débat n’est pas propre aux SES mais qu’il traverse toutes les disciplines ou presque. On a bien vu son usage dans le cadre de la réforme des programmes du Primaire. Il nous amène à la question de la manière dont se font les apprentissages.
Donner du sens plutôt qu'un “non sens”...
Dans le débat actuel, il y a la préconisation qu’il faudrait toujours apprendre en allant du simple vers le complexe. Mais qu’est-ce qui fait sens ? Qu’est ce qui donne de la “saveur aux savoirs” ? Sans rentrer dans un débat épistémologique et didactique, on peut rappeler que c’est bien souvent le fait que les apprentissages permettent de répondre à des “questions vives”, à des questions qui font sens pour les élèves. En supprimant le "et", on irait à l'envers de ce qui fait la motivation des élèves et des mécanismes de l'apprentissage.
C'est en abordant des objets complexes qui ont du sens qu'on va ensuite pouvoir approfondir les concepts et pas l'inverse. Sans renoncer aux savoirs mais en créant les conditions de la motivation et l'envie d'aller plus loin. Les apprentissages y compris dès le primaire sont souvent un aller-retour entre le simple et le complexe. Les "fondamentaux", c'est comme si on disait aux élèves qu'avant de jouer de la musique il faut qu'ils fassent au moins trois ans de solfège!
Puisque Richard Descoings fait le constat de l'inefficacité du lycée, il faudrait plutôt qu'il s'interroge sur l'apport de matières telles que les Sciences économiques et sociales (et bien d'autres) ou de dispositifs tels que les Travaux Personnels Encadrés (TPE) pour redonner du sens aux apprentissages et de l'intérêt à apprendre pour les élèves.Voilà une vraie ambition pour le lycée...
8 commentaires:
Quand arrivera t on à libérer l'enseignement secondaire de la pesanteur du découpage universitaire des savoirs ? Et c'est un professeur de technologie en collège, discipline oh combien peu liée aux savoirs universitaires, et donc peu reconnue comme savoir "légitime", qui écrit ...
Je suivais d'un intérêt modéré votre propos, jusqu'à la ligne sur les TPE. Du point de vue d'un étudiant (qui a fait des TPE en 1ere S en 2004-05, dans un lycée public de l'Essonne), c'est de loin, non, d'extremement loin le cours le moins utile de l'année, sinon de tout le programme de lycée.
Qu'il soit peu utile peut sembler une vaguerie si tant bien est qu'il serve un autre but, tel qu'encourager la curiosité, l'esprit de travail en groupe, ou même permette de découvrir une vague passion ou fibre pour un sujet. Hélas, c'est egalement un cours qui ne sert (du moins de ce que j'ai vu) aucun de ces buts, et serait tout aussi efficace qu'une pause-déjeuner plus longue.
Les TPE souffrent déjà par leur méthodologie. Encourager des élèves à se mettre en groupes (eux-mêmes), puis choisir un "thème" ou "sujet" eux-mêmes (lequel de ses mots était préféré m'échappe aujourd'hui) en veillant à ce qu'il ait un rapport avec les matières enseignées par les deux professeurs chargés de "diriger" les TPE amène quelques perversions.
Déjà le choix des groupes. Dans la pluspart des lycées, la majorité des élèves se connaissent du collège ou bien de l'année précédente du lycée. Les quelques "nouveaux" sont en general rapidement intégrés, et lors de la deuxième semaine de TPE (et la finalisation des groupes) on peut voir se former des groupes d'amis, pas des personnes motivés par un sujet, ni tentant de former des groupes de personnes de niveau comparable (ou éloigné, après tout, les TPE ont pu sembler à quelque sénateur un grand "égalisateur" où les élèves moins forts seraient aidés par les plus capables par le jeu des groupes). Naturellement, ces groupes ne transpirent pas la motivation, et le choix du sujet se reporte sur l'un des divers sujets maitrisés par un ou plusieurs élèves du groupe, par souci de facilité et manque d'idées.
Au final, les 2 heures hebdomadaires des TPE servent quel but dans le seul indicateur scolaire qui intéresse les élèves (la moyenne)? Faible coéfficient, notation réputée laxiste ou "généreuse", et un temps démesuré pour l'objectif à atteindre: produire une dixaine (bon, une vingtaine si l'on se presse) de "slides", peut-être une experience à faire avant l'oral final, et présenter tout ceci aux deux professeurs en une petite dixaine de minutes. L'avouer me désole, mais je n'ai pas fait beaucoup d'efforts, tout comme les trois autres membres du groupe. On a choisi un sujet que deux d'entre nous connaissions de façon extra-curriculaire, on a utilisé les deux heures hebdomadaires pour faire des devoirs, manger des chips ou raconter notre vie (et jouer à des jeux débiles sur les ordinateurs de la salle d'informatique), les trois dernières séances on a vaguement travaillé (une rapide recherche internet a révélé quantité de TPE ou projets traitant du même sujet, ce qui a considerablement "facilité" la création de notre propre TPE), et la présentation c'est bien passée, assurant une note à l'ensemble du groupe bien au-dessus de la moyenne de ses éléments.
Etions-nous des abberations, des "anomalies" pour lesquels il ne faudrait pas remettre en cause le système? Pas du tout. Tous (j'exaggère; 6 des 7) les autres groupes ont suivi le même programme que nous. Seul un petit groupe d'étudiants particulièrement motivés (et donc, comme il se doit à cause de la grande loi non-écrite du lycée, marginalisés) a fait plus, présentant une experience, un exposé bien plus conséquent et une meilleure présentation, le tout sur un thème beaucoup moins "couru" que le notre. Pour quel résultat? Un point. Autant dire, rien.
J'ai bien envie de dire que si les TPE n'ont rien "apporté" à cet étudiant-ancien élève de première S (ce qui n'est absolument pas sûr du tout, quoi qu'il puisse en penser ou en dire), c'est que lui-même et ses camarades ont peu donné...
Dans TPE, il y a le "T" ("Travaux") et le "P" ("personnels") : pas d'investissement et peu d'intérêt, donc peu d'utilité...
D'ailleurs, je serais curieux de savoir ce qu'est "l'utilité" pour cet ancien élève?
L'utilité d'un cours serait à mon avis de m'amener à m'intéresser à une question, un propos, une façon de penser...
"Pas d'investissement et peu d'intérêt"... Quand on n'est spécialisé (et qu'on ne veut pas se spécialiser) dans aucune des deux matières dans lesquels le TPE doit s'inscrire, c'est tout de suite plus difficile. Après tout, je pense qu'il aurait été difficile de présenter quelquechose qui m'intéressait (sociologie du sport ou littérature américaine) à des professeurs de Physique-Chimie et Maths, et encore plus difficile de trouver trois autres personnes dans ma classe voulant poursuivre cet objectif, ou même une seule.
Dans TPE il y a aussi "Encadrés". Choisir soi-même son groupe, choisir soi-même son projet, choisir soi-même sa vitesse de réalisation du projet... Pas d'investissement, pas d'intérêt (le sujet m'intéresse aujourd'hui... à cause des connaissances en mathématiques et en physiques acquises au cours préparatoire, mais ne reste qu'une chose très periphérique à mes yeux) et pas d'encadrement: tu viens de résumer pourquoi je trouve que les TPE sont une blague. Bien que ca parte surment d'une bonne intention. Un vrai TPE (Personnel!) aurait surement été meilleur, puisque tout seul j'aurais pu choisir un sujet qui m'intéressait vraiment, et donc m'investir nettement plus que sur un projet où c'est le plus grand intérêt commun qui prime. Par ailleurs, travailler tout seul m'aurait peut-être fait stresser plus, et donc travailler plus...
On a rien donné, on en a rien tiré (mis à part ce qui était pour nous le plus important à ce moment-là) mais on a perdu des heures qui auraient pu servir à renforçer des enseignements du cursus (2h de Maths ou Physique-Chimie en plus par semaine auraient surement eu un effet non négligeable, tout comme 2 heures de Langue Vivante en plus)... Donc il y a là un quelconque argument en faveur de ce cours?
Shazback,
je ne suis évidemment pas d'accord avec vous, et sur quasiment presque tout.
1. les TPE sont évidemment Encadrés (guidés, conseillés, surveillés, évalués en partie) par des enseignants... ce n'est pas de leur faute si vous n'avez pas su trouver un sujet qui vous intéressait parmi les innombrables possibles et en fonction des thèmes au programme.
2. Certes, les TPE sont encadrés, mais l'un des objectifs recherchés, c'est l'autonomie des élèves : alors, choisir son groupe, son sujet, sa problématique, la forme finale de la production, cela devrait au contraire être une source de motivation pour les élèves. Dommage que vous n'ayez pas saisi l'opportunité.
De plus, pour une fois qu'on demande aux élèves de travailler collectivement (ce qui est d'ailleurs présent dans le supérieur, dans les entreprises : le travail en équipe), le "mauvais" sujet choisi est évidemment de la faute aux autres membres du groupe... Au moins, c'est un constat d' échec qui devrait faire sens pour vous : le travail en équipe, c'est pas facile, et compter uniquement sur les autres ne fait rien avancer...
3. Les TPE ne visent surtout pas à la "spécialisation", bien au contraire : comprendre un phénomène dans sa complexité suppose de mobiliser plusieurs disciplines...
4. Si c'est la "sociologie du sport" qui vous intéressait, il fallait suivre une Première et une Terminale ES, vous auriez trouvé votre bonheur!!!
5. Les heures et les efforts consacrés aux TPE ne devraient pas être "perdues", pour peu que les élèves jouent le jeu : des points d'avance au Bac, des sujets interessants que vous avez choisis, des compétences habituellement négligées dans les disciplines plus "traditionnelles" : oral, travail de groupe, autonomie, travail à produire dans un délai long, compétences transversales, sujets sortant du cadre strictement "scolaire", etc...
Enfin, pour reprendre l'expression de Philippe Watrelot, un enseignement dont tout est fait pour que les compétences et savoirs produits fassent sens (pour les élèves, puisqu'ils en sont en grande partie les acteurs).
Cordialement.
Au moins nous sommes d'accord que nous sommes en désaccord.
1. Les TPE sont nettement moins "Encadrés" que les autres cours du cursus. Quand au choix du sujet, j'étais l'un des deux ayant un intérêt extra-curriculaire dans les trous noirs (un intérêt tout à fait modéré à l'époque, depuis devenu plus fort lorsque j'ai commencé à aborder les espaces de Calabi-Yau, mais dont j'étais loin d'avoir la maîtrise mathématique ou physique pour aborder à l'époque). Je suis aussi celui qui a proposé le sujet. Cela ne m'a pas empéché d'en faire le moins possible.
2. L'autonomie était une motivation. La démesure de temps était un frein immense. Si les TPE etaient par trimestre, nous aurions été au bas mot trois fois plus actif, et sans que cela empiète sur la qualité du travail produit. Par ailleurs, notre groupe a "trop bien" fonctionné lors du TPE, pas "pas assez bien". Obtenir 19 pour un travail fait en quatre séances (une séance de préparation au début de l'année, trois de réalisation), c'est possible parce qu'on a été clair sur le developpement de notre projet, sur quels étaient les travaux de chaqu'un, et quels etaient les points centraux de notre présentation.
3. Je suis à moitié d'accord avec vous. Mais j'ai encore du mal à voir comment on peut "comprendre un phénomène" mathématique ou physique/chimique avec le niveau 1re dans "toute sa complexité", alors que les outils disponibles sont relativement grossiers. Surtout en mathématiques où il est difficile d'aborder un thème sans tomber sur des intégrales, des situations d'ensembles vectorisés ou des éléments de calcul matriciel ou algébrique... Tous des thèmes pas encore abordés en 1re. Entendons-nous bien, je ne parle pas d'un calcul particulièrement complexe, mais simplement d'un calcul relativement précis des forces en question pour le lancement d'un satellite, un thème qui serait approprié même dans le cadre de la physique newtonienne et sans calculer les réactions thermiques, et donc dans le cursus de Physique-Chimie de 1re.
4. La sociologie du sport m'intéresse... Mais ce n'est pas la seule chose qui m'intéresse, et l'approche mathématique prônée en ES ne me convenait pas vraiment (je me suis dit que je préférais faire de l'algèbre plutôt que des SES). Sans passer par une Première et Terminale ES j'ai tout de même trouvé mon bonheur! Même si du haut de mes 16 ans les Espaces de Sobolev ou Lp étaient certainement nettement moins intéressants.
5. "Pour peu que"... Je n'ai fait qu'apporter un constat (le mien), comme quoi il y a des éléments de méthodologie qui font que les élèves ont moins intérêt à jouer le jeu que de s'en abstenir. Tous les éléments que tu cites (à l'exception peut-être du "travail à long terme") seraient à mon avis renforcés par la transformation de l'exercice annuel en exercice trimestriel, avec une liste de sujets disponibles (pas obligatoires, mais le professeur doit refuser à ses élèves un sujet trop complexe, comme le nôtre), et des groupes partiellement mélangés (des groupes de 2 se forment de façon autonome, puis sont réunis au hazard par le professeur).
Je comprends que les TPE aient une place dans le cursus. Je n'étais probablement pas dans les groupes d'élèves "ciblés" par les TPE (quoique...), mais si l'un des objectifs etait d'intéresser les élèves, alors je dois faire le constat qu'en ce sens les TPE ont été un échec pour ma classe. Les enseignements de Mathématiques sont révisés pour atteindre leurs objectifs divers, et il me semble donc logique que les TPE en fassent de même, afin de voir quels éléments nuisent à la réalisation des objectifs.
Cordialement,
Shazback,
je vois que nous progressons au fil de notre discussion, et c'est une bonne chose.
Je constate que l'organisation concrète des TPE a une influence non négligeable sur son (bon) déroulement : les TPE sont d'habitude organisés de de facon à ce qu'ils durent du début de l'année jusqu'à février. Le mieux serait plutôt au second semestre, que les élèves de première aient suffisamment avancés dans leur cours des différentes disciplines.
La notion de problématique est bien plus "palpable" par les élèves en milieu d'année qu'en début d'année.
Vous avez raison, les TPE en Terminale, qui ont malheureusement été supprimés sans raison valable ou évaluation du dispositif, étaient plus appropriés pour ce niveau d'enseignement, notamment pour les exigences de maîtrise de méthodes et de connaissance que vous avez évoqué.
Cordialement
Shazback,
autrement dit, ce ne sont pas les TPE en eux mêmes que vous visiez à travers vos critiques, mais bien plus l'organisation concrète de ces TPE et leur déroulement dans votre cas personnel...
Deuxièmement, pour les TPE comme pour d'autres sujets, malheureusement, bien que l'objectif recherché est de susciter l'intérêt des élèves, ce dernier ne se décrète pas et ne se créé pas ex nihilo. On peut tout faire pour, l'intérêt de vient pas forcément... L'explication vient peut être de ce qui suit : à l'inverse d'une tendance largement "consumériste" des élèves (on consomme des cours), les TPE supposent, à l'inverse, plus d'activité et d'autonomie de la part des élèves, ce qui change donc beaucoup des habitudes généralement prises.
Alors, désolé, l'argument de la faute aux TPE est un peu facile.
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