Depuis que j'ai décidé d'inclure dans ma revue de presse, une sélection des dépêches d'agence, je me livre chaque jour à un petit pronostic. Parmi toutes ces informations, quelle est celle qui va passer le filtre et se retrouver demain dans les journaux quotidiens ? Aujourd'hui, c'est la déclaration du SNPDEN (le syndicat des chefs d'établissement) qui est passée.
Et demain ? Peut-être celle ci déjà reprise par le Figaro : Gilles de Robien, qui a visité mardi un collège privé de Cholet en affirmant qu'"il n'y avait qu'une école, l'école de la République", a déclenché mercredi les critiques du principal syndicat de profs pour qui "ce geste politique" encourage la concurrence entre privé et public.
A lire aussi, le journal Libération qui s'intéresse aux précaires de l'Education Nationale : 20 000 personnes se retrouvent ainsi sur le carreau.
Bonne Lecture...
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Libération du 07/09/05
L'Education nationale, machine à éjecter les profs précaires
Précaires hier, chômeurs aujourd'hui. En trois ans, l'équivalent de 17 000 emplois de non-titulaires a été supprimé à l'Education nationale. Mettant sur le carreau environ 20 000 personnes, si l'on tient compte des temps partiels (exemple : deux personnes à mi-temps = un «emploi» au sens budgétaire). Ils tenteront une fois de plus d'alerter l'opinion en manifestant aujourd'hui, notamment devant les rectorats de Paris, Créteil et Versailles. Pour certains, l'urgence est vitale.
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Sanction préméditée pour le syndicaliste muté
Gilles de Robien est homme de dialogue, le nouveau ministre de l'Education entendra le conseiller principal d'éducation Roland Veuillet : SUD-Education, son syndicat, a rendez-vous aujourd'hui au ministère.
Muté d'office de Nîmes à Lyon en 2003, Roland Veuillet ne cesse de demander justice au ministère. «Je n'ai pas été sanctionné pour une faute professionnelle, mais à cause de mon activité syndicale», plaide-t-il. Depuis sa mutation, le «syndicaliste marathonien» a parcouru plus de 10 000 kilomètres en petite foulée. Sa façon d'attirer l'attention du public. Cet été, il a relié Paris et La Haye (siège de la Cour internationale de justice), puis couru autour du ministère.[…]
Le syndicaliste s'est tourné vers la Cada (Commission d'accès aux documents administratifs). Bonne pioche : des courriers traduisent l'exaspération de sa hiérarchie, à Nîmes. En cause, selon lui, ses interventions en tant qu'élu du personnel au conseil d'administration du lycée Dhuoda. Dès 2002, des rapports dénoncent «la manière de servir» de Roland Veuillet. Et appellent une «sanction disciplinaire». Restait à trouver l'occasion. Début 2003, c'est la grève nationale des pions. Roland Veuillet, en syndicaliste actif, soutient ceux de son lycée. Il est traduit en conseil de discipline et muté d'office.
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Bon oeil, un bon pied dans la rentrée
Le premier contrôle de la rentrée des classes devrait être celui de la vue des enfants. Selon l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav), plus d'un enfant sur six de moins de 5 ans souffre de problèmes de vision. 400 000 écoliers sont amétropes (myopes, hypermétropes ou astigmates). Pire, 180 000 présentent des signes d'amblyopie (affaiblissement important de la vue) ou de strabisme. Dépistés et équipés avant 2 ans, ils récupèrent la totalité de leur vision, mais seulement 50 % s'ils sont pris en charge entre 2 et 6 ans. D'où la nécessité d'un dépistage précoce.
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Le Figaro du 07/09/05
A l'école, les patrons investissent sur l'avenir
De grandes entreprises financent des projets éducatifs, offrent des bourses ou soutiennent des initiatives qui visent à améliorer l'enseignement dans les ZEP. Une alliance entre le privé et l'école publique où tout le monde - patrons, profs et élèves - trouve son intérêt.
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Gilles de Robien brise un tabou en se rendant dans un collège privé
Les slogans sur la «liberté d'enseignement» scandés dans la rue lors de la «guerre scolaire» de 1984 face aux tenants d'un enseignement strictement public se sont tus depuis longtemps. Pourtant, hier, pour la première fois depuis quinze ans, un ministre de l'Education nationale a choisi de se rendre dans un collège privé en pleine semaine de rentrée. Et cela ressemblait encore à une audace.
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Les proviseurs refusent d'imposer les remplacements
Le premier remplacement d'un enseignant absent pour une courte durée a eu lieu hier matin, au collège public Tremolière à Cholet (Maine-et-Loire). Un professeur de technologie qui devait rencontrer hier matin... Gilles de Robien, en déplacement dans cette ville, a été remplacé au pied levé par un professeur de mathématiques. «Sans aucune difficulté», assure Marie-Odile Edouard, la principale, plus optimiste au sujet de cette mesure que le Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN).
«Il n'est pas question de faire la chasse aux enseignants», a assuré hier Philippe Guittet, secrétaire général du SNPDEN, au cours de sa conférence de presse de rentrée. La loi Fillon prévoit pourtant que tout professeur absent moins de quinze jours soit remplacé par un collègue. Le système fonctionnera sur la base du volontariat dans un premier temps. Mais à partir de janvier, les professeurs pourront être «réquisitionnés» si besoin est, a finalement décidé le ministre, à la demande de Dominique de Villepin, qui prônait la fermeté.
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Droits d'inscription en fac : gare à la «vente forcée» d'options facultative
De plus en plus, les universités ont recours à des biais pour financer leur développement
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Le ministère relance la chasse au bizutage
Malgré son inscription au Code pénal, cette pratique délictueuse perdure sous plusieurs formes
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L'Humanité du 07/09/05
Un soutien hors l’école ?
Toute la semaine, l’Humanité revient sur les mesures de la rentrée. Aujourd’hui, le Programme personnalisé de réussite éducative
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Échos de rentrée Les points chauds se multiplient
Promesses d’ouverture de classes non tenues, fermetures sèches ou cours bondés... Les dysfonctionnements de la rentrée se multiplient. À Paris, cinq écoles étaient occupées, vendredi et lundi, souvent par des parents, parfois par des personnels.
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« La précarité des étudiants est flagrante »
Face à la baisse régulière du pouvoir d’achat des étudiants, Bruno Julliard, président de l’UNEF, plaide pour un plan d’urgence national.
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Le Parisien du 07/09/05 ( payant)
Sa prof l'a pris en grippe
SON INSTIT n'est guère bienveillant à son égard, voire l'ignore totalement en le reléguant au rang d'élève invisible. A chaque incartade, il écope de son lot de vexations devant toute sa classe. Et pour un stylo qui tombe, la sanction tombe.
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Première
La première journée d'action des enseignants de cette nouvelle année scolaire se déroule aujourd'hui. Pour les parents, pas de souci, les actions sont prévues cet après-midi, où il n'y a pas de cours.
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La Croix du 07/09/05
Rien vu...
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20 minutes du 07/09/05
Profs remplacés, ça coince
Le syndicat des chefs d’établissement, le SNPDEN, a rappelé hier son opposition aux remplacements d’enseignants absents pour moins de quinze jours « imposés » à leurs collègues, et a affirmé qu’il « ne ferait pas la chasse aux enseignants ». La grande nouveauté de la rentrée consistait en effet à mettre en place un système de remplacements en interne pour les professeurs absents moins de quinze jours. Les enseignants avaient quatre mois pour se mettre d’accord entre eux. Passé ce délai, il était prévu que les chefs d’établissements désignent les profs chargés de pallier ces absences.Sauf que ces mêmes chefs ne veulent pas participer à ces désignations de volontaires forcés.
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Les écoliers ont la classe
« On est ravis et tellement soulagés », se sont écriés hier soir les parents d’élèves de l’école élémentaire Prisse-d’Avennes (14e) après que la décision de fermer une classe a été levée par le rectorat de Paris. Comme huit autres écoles primaires, leur cas a été revu lors d’un comité technique paritaire organisé par le rectorat, « après comptage du nombre effectif d’enfants dans les classes », indique celui-ci.
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Ouest-France du 07/09/05
Les états d'âme des collégiens
par Jean-Michel Djian
La très intéressante enquête qui vient d'être publiée par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé en dit long sur les rapports qu'entretiennent, en France, les élèves avec leur école. Selon les travaux de cette équipe internationale de chercheurs, c'est dans notre pays que le désamour s'est le plus accentué ces dernières années.
En 1998, ils étaient près de 30 % à déclarer aimer beaucoup l'école. Ils ne sont plus, aujourd'hui, que 21,7 %. Mais le plus inquiétant, c'est de constater que, plus on grandit, plus ce sentiment progresse.
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Le Monde daté du 07/09/05
Rien vu...
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Le Nouvel Obs Quotidien du 07/09/05
Journée d'action des profs et instits
Les deux principaux syndicats des instituteurs et des professeurs des collèges et lycées (SNUIpp et SNES, membres de la Fédération syndicale unitaire) appellent à une journée d'action régionale mercredi 7 septembre pour dénoncer les conditions de la rentrée scolaire avec, en point d'orgue, des rassemblements devant les rectorats et les inspections d'académies.
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"Transformer l'école,
la faire évoluer"
par Gilles Moindrot, co-secrétaire général et porte-parole du SNUIpp (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et Pegc)
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Une sélection dans les dépêches du 07/09/05
Visite de Robien dans un collège privé, "geste politique" pour les syndicats
Gilles de Robien, qui a visité mardi un collège privé de Cholet en affirmant qu'"il n'y avait qu'une école, l'école de la République", a déclenché mercredi les critiques du principal syndicat de profs pour qui "ce geste politique" encourage la concurrence entre privé et public.
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Condamnation définitive d'un instituteur pour la chute mortelle d'une élève
La condamnation de Philippe Boubet, instituteur reconnu coupable d'homicide involontaire après la chute mortelle d'une élève par la fenêtre de sa classe, est désormais définitive, la Cour de cassation ayant rejeté mercredi son pourvoi.
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Faible mobilisation des enseignants du primaire et du secondaire
Le test de mobilisation n'a pas vraiment été convainquant. Les enseignants étaient peu nombreux mercredi à participer aux rassemblements organisés dans toute la France par les deux principaux syndicats d'instituteurs et de professeurs des collèges et lycées (SNES et SNUIpp), pour protester contre les conditions de cette rentrée scolaire.
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Pour en savoir plus
Le site de VousNousIls (Rubrique dépêches de l’éducation AFP)
Le site Yahoo Actualités, rubrique éducation
La maison des enseignants
L’indispensable café pédagogique
mercredi, septembre 07, 2005
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