lundi, mai 16, 2011

Revue de presse du lundi 16 mai 2011




Évaluationnite de CM2 – Éclair s’attire les foudres - A quoi servent les notes ? – “perdus de vue” – Philo en 1ère -


Évaluations de CM2
Les évaluations de CM2, qui seront organisées en fin d’année scolaire à partir de 2012, serviront au soutien qui va être créé en 6ème pour les élèves les plus faibles, a annoncé vendredi le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, au site d’information Le Café pédagogique. . On peut voir cela comme une manière de désamorcer une partie des critiques et des craintes formulées après l’annonce de la date de ces évaluations. Beaucoup dans le monde enseignant, craignent en effet que ces évaluations ne soient qu’un moyen d’évaluer les établissements plus que les élèves dans une logique de performance et non pas dans une logique diagnostique. D’autres y voient l’amorce d’un “examen d’entrée en sixième”.
Luc Chatel, dans cette interview tente donc de donner des gages pour dissiper ces critiques. “Pour éviter qu’on ne les confonde avec un examen d’entrée en 6ème, (ces évaluations) auront lieu après l’affectation des élèves en classes de 6ème. Et elles seront au contraire une aide précieuse pour lutter contre l’échec scolaire puisque les élèves qui seront repérés comme étant en difficulté bénéficieront de l’aide personnalisée qui va être introduite en classe de 6ème»”. On apprend donc aussi qu’à partir de la rentrée prochaine, sera expérimenté des cours de soutien pour les 15% d’élèves de 6ème rencontrant des difficultés en lecture
Luc Chatel confirme bien que “les résultats de ces évaluations sont destinés à renforcer le pilotage pédagogique. ” et assure qu’une “ relation automatique entre des moyens supplémentaires et des résultats n'aurait guère de sens.”. Et il insiste sur la nécessité de développer une “culture de l’évaluation” : “Il y aura désormais 3 évaluations-bilans en français et mathématiques, à 3 moments clés de la scolarité obligatoire : en fin de CE1, de CM2 et de 5ème. Je crois que cela contribuera à renforcer la qualité de l'évaluation de notre système éducatif et donc à améliorer les résultats de nos élèves en réajustant notre politique de façon toujours plus fine et individualisée. ”.
Les principaux syndicats du primaire n’ont pas été convaincus et ont redit ce lundi leur opposition dans une lettre commune au ministre : "Il est difficile de prétendre assurer une comparabilité sérieuse des résultats d'une année sur l'autre et sur tout le territoire scolaire alors que les circonstances de passation d'une classe à l'autre sont variables et que le codage est assuré par les enseignants eux-mêmes", écrivent les secrétaires généraux des syndicats SNUipp-FSU, SE-Unsa et Sgen-CFDT.
Sur la “culture de l’évaluation, il faut conseiller la lecture de l’interview de Xavier Pons toujours sur le Café Pédagogique . Ce chercheur qui vient de publier L'évaluation des politiques éducatives (Puf 2011) constate le flou qui entoure cette invocation : “Qu'est-ce donc que cette évaluation ? Je l'envisage comme un idiome réformateur, donc comme un outil de communication utilisé par les acteurs du système éducatif pour signifier à leurs partenaires qu'ils changent, pour les inciter à changer également, voire pour mettre en œuvre effectivement des actions de changement sans pour autant être toujours capable de définir le contenu et les modalités de ce changement. C'est tout le sens par exemple des appels fréquents au développement d'une « culture d'évaluation ».”.
Doit-on craindre le développement de cette évaluation ? Xavier Pons ne le pense pas et trouve même que c’est outil utile et il ajoute que “pour en arriver à un pilotage par l'évaluation comme il en existe dans certains pays anglophones, plusieurs choix techniques et politiques restent à faire qui me paraissent délicats à effectuer dans le contexte français : énoncer ouvertement et soutenir politiquement que l'efficacité est une valeur de l'école républicaine, définir des objectifs chiffrés précis (« x% des élèves doivent maîtriser telle compétence telle année ») à différentes étapes du curriculum national (programmes d'enseignement et socle commun), proposer des évaluations systématiques, assortir ces évaluations de remédiations et de sanctions explicites etc. Mais bien sûr les choses peuvent évoluer rapidement, et ce d'autant plus si les différents partenaires du système éducatif renoncent à entrer dans ces sujets en général perçus comme techniques et ennuyeux !

Éclair s’attire les foudres…
Le dispositif ECLAIR (Ecole Collèges et Lycées pour l'Ambition, l'Innovation et la Réussite) était au départ une expérimentation basée sur le volontariat. Il est maintenant généralisé à marche forcée (et contre l'avis de tous les syndicats) et apparaît bien comme une volonté de faire évoluer fortement le statut et le mode de fonctionnement des établissements scolaires. Sans concertation...
C’est Véronique Soulé, sur son blog de Libération qui revient sur ce passage en force. Elle rappelle également les principales caractéristiques des “Éclair”: des profs recrutés sur profil par le chef d'établissement, un "préfet des études" par niveau, essentiellement chargé de la vie scolaire, un encouragement aux expérimentations pédagogiques, une liberté d'adapter les programmes, etc. Au départ(septembre 2010, seuls 105 établissements participent à l’expérimentation mais très vite (janvier 2011) Luc Chatel annonce que le système a vocation à s’appliquer à l’ensemble des collèges et lycées “Ambition Réussite”. Ce que contestent les syndicats c’est d’abord l’absence de bilan de l’éducation prioritaire et de consultation des partenaires sociaux. D’autant plus que la réforme n’est pas anodine : il s’agit de donner beaucoup plus de pouvoirs aux chefs d’établissements puisque ce sont eux qui recrutent et donc de déreglementer le système des affectations et des mutations au cœur du paritarisme syndical. Sur le terrain, le dispositif rencontre pas mal de résistances. Les candidats au poste de préfet des études sont peu nombreux. De nombreux conseils d'administration d'établissements votent contre l'entrée dans le dispositif.

A quoi servent les notes ?
Dans l’actualité de la semaine écoulée, il ne faut pas rater l’interview de Pierre Merle, sociologue , enseignant à l'université de Rennes. Il a beaucoup travaillé sur l’évaluation et a notamment publié Les notes, secret de fabrication (PUF 2007).
Interviewé par une journaliste du Monde, il déclare : “A l'école élémentaire, les notes sont inutiles. Des écoles en Finlande, par exemple, font réussir leurs élèves sans y recourir. Ce n'est qu'à partir de la 4e ou 3e que l'on peut envisager des notes, car on s'approche d'un grand palier d'orientation où il est utile de hiérarchiser les compétences. Certains avancent que l'on doit habituer très tôt les enfants à la compétition: cet argument est une projection du monde des adultes. L'école prépare avant tout les enfants à l'apprentissage, et non à la compétition. On n'a pas besoin de classer et de hiérarchiser pour apprendre. ”. Il évoque aussi le fait que la notation est quelquefois utilisée comme un abus de pouvoir et un moyen d’humilier comme il l’a d’ailleurs montré dans un autre ouvrage L’élève humilié. Il revient aussi sur ce qu’André Antibi appelle la “constante macabre” (qui est en fait la remise au goût du jour de la “loi de Posthumus” formulée en 1947). Que dit cette “loi” ? “ Un enseignant tend à ajuster le niveau de son enseignement et ses appréciations des performances des élèves de façon à conserver, d’année en année, approximativement la même distribution (gaussienne) de notes ” et donc à fabriquer un pourcentage de mauvaises notes. Comme la notation est une pratique sociale, elle est soumise aux normes sociales et à la pression du groupe comme le dit très bien Pierre Merle “il y a des normes de notation qui relèvent de traditions disciplinaires. En philo, un professeur dont la classe aurait 12 de moyenne serait considéré comme laxiste. On part du principe que c'est une matière difficile, donc les notes doivent être faibles. Par contre, en musique, en sport ou en arts plastiques, […] les professeurs sont obligés de mettre de bonnes notes, sinon les élèves ne viendraient pas.[…] Les professeurs sont un peu contraints par ces normes disciplinaires. Sans compter qu'ils subissent un jugement de la part de leurs collègues et du chef d'établissement.”. Les notes sont donc relatives selon l’enseignant, la classe, le niveau, l’établissement,… on est bien loin de l’objectivité de la note et Pierre Merle parle d’ailleurs plutôt dans ses ouvrages de la note comme un “arrangement”.
Dans notre pays fondé sur une tradition méritocratique, la logique de classement de la note l’emporte sur la mission d’apprentissage de l’évaluation. Faire de l’évaluation un réel outil pour l’apprentissage est un enjeu important et suppose aussi que la formation des enseignants leur fasse prendre conscience de ces différentes dimensions de l’évaluation. Un peu de sociologie et de docimologie (l’étude des biais de la notation) dans la formation, ce ne serait pas du luxe !

perdus de vue
L’actualité éducative de la semaine écoulée a aussi été marquée par un chiffre : 180 000.
Le ministère de l'éducation nationale vient de publier le nombre de "décrocheurs", ces élèves qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme en poche. Ces chiffres sont issus d'un nouveau fichier informatique, le Système interministériel d'échanges d'informations (SIEI) de la loi de novembre 2009 sur l'orientation et la formation tout au long de la vie.Sur la période allant de juin 2010 à mars 2011, environ 293 000 jeunes auraient été recensés. Parmi eux, 180 000 seraient "perdus de vue", L'Education nationale recense donc 180.000 jeunes considérés comme « perdus de vue ». C'est, reconnaît-on au cabinet du ministre, un chiffre plus élevé que prévu. Autre surprise, 47 % de ces décrocheurs sont des filles. Et alors que les études portaient jusqu'ici sur les 18-24 ans, le SIEI montre que 57 % des décrocheurs ont entre 16 et 18 ans. « Ce sont 5 % en moyenne des effectifs du second degré qui décrochent, avec des disparités entre les académies puisque les taux vont de 4 % à 7 % », précise le cabinet de Luc Chatel.
Perdus de vue ? Le ministre affirme “nous les connaissons et nous allons leur apporter un suivi individuel, c'est une question de priorité". Ces "décrocheurs" devraient alors recevoir individuellement des propositions de formation : stage par le Pôle emploi, alternance en CFA, insertion professionnelle par le biais des missions locales...
«Il est extrêmement important que l'institution Education nationale se préoccupe du devenir de ces jeunes, c'est aussi sa mission, souligne Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT. Il ne faut pas pour autant qu'elle se dédouane de la question de savoir pourquoi ils en sont arrivés là. »

Philo en 1ère
C’était une annonce de Luc Chatel il y a quelques mois : on allait proposer d’étendre l’enseignement de la philosophie ou plutôt l’initiation au raisonnement philosophique à d’autres classes que la Terminale. A la demande du ministère, une dizaine d’établissements de l’académie de Créteil vont ainsi développer l’enseignement de la philosophie à la rentrée de septembre pour leurs élèves de première, voire de seconde. Mais à Fontainebleau on pratique cette expérimentation depuis trois ans déjà. Un reportage du Parisien nous amène donc au lycée François 1er de Fontainebleau pour y interroger des élèves de Première . « C’est clair : il faudrait mettre de la philo dès la 2de », affirme Chloé « On réalise que tous les points de vue sont acceptables tant qu’il y a des arguments pour les étayer. Ça nous incite à discuter entre nous», ajoute Anis. Laissons la conclusion à Mégane « Après toutes ces années à apprendre, on se rend compte qu’en fait on ne sait rien… C’est magnifique! ».

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 16/05/11(certains articles payants)


Ecole primaire : des évaluations contestées
Les quelque 800 000 élèves de CE1, du public comme du privé, vont passer cette semaine des évaluations, très contestées, en français et en maths.
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L'Eclair du ministère provoque un orage
Cela a commencé comme une expérience. Mais très vite, le ministère l'a jugée concluante. Et voilà le dispositif Eclair étendu à la rentrée malgré le tollé. Les syndicats crient à la remise en cause du service public, avec des profs désormais choisis par le chef d'établissement, des programmes nationaux plus ou moins suivis et une remise en cause du statut des enseignants.
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Les évaluations de CM2 serviront pour le soutien en 6ème
A partir de la rentrée prochaine, sera expérimenté des cours de soutien pour les 15% d’élèves de 6ème rencontrant des difficultés en lecture.
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Les jeunes sans diplôme
180 000
C’est le nombre de jeunes «décrocheurs», sortis du système scolaire sans diplôme et disparus dans la nature, officiellement recensés entre juin 2010 et mars 2011. Le ministre de l’Education, Luc Chatel, a inauguré hier à Châteauroux (Indre) une «plateforme de coordination», un dispositif qui devra les aider à trouver une formation.
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La faculté d’adaptation
LOUIS VOGEL. Ce juriste pragmatique a créé la surprise en devenant le patron des présidents d’universités à l’heure de la loi LRU.
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Violente agression à Garges-lès-Gonesse
Un collégien, en classe de troisième, a été grièvement blessé hier lors d’une agression à proximité du collège Pablo-Picasso à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise).
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Le Figaro du 16/05/11


Paris : les facultés décernent les diplômes à l'américaine
Les pôles de recherche et d'enseignement supérieur concourent pour décrocher une enveloppe globale de 7,7 milliards d'euros.
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Collégien agressé: 3 mises en examen
Trois des quatre mineurs interpellés jeudi et soupçonnés d'avoir violemment agressé un collégien du Val-d'Oise, toujours placé en coma artificiel, ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire. Le quatrième mineur a été placé sous statut de témoin assisté et par conséquent remis en liberté. 

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252.000 élèves décrochent chaque année du système
Une plate-forme informatique recense et accompagne les jeunes menacés de déscolarisation, souvent d'origine modeste mais pas uniquement.

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Polémique autour du fichier sur les élèves «décrocheurs»
Le ministère de l'Education nationale met en place à partir de début mai un logiciel pour répertorier de façon précoce «les élèves susceptibles de décrocher» dans tous les collèges et lycées. Plusieurs syndicats s'inquiètent des dangers du «fichage» de ces jeunes.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 16/05/11



Décrochage scolaire : "Ma fille avait besoin que les profs l'aident"
Le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel veut faire de la luttre contre le "décrochage scolaire" une priorité. Entre juin 2010 et mars 2011, 254 000 jeunes ont quitté le système scolaire sans diplôme. Parmi eux, 180 000 jeunes sont considérés comme "perdus de vue" par le ministère de l'éducation nationale.
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"A l'école élémentaire, les notes sont inutiles"
Pierre Merle, sociologue, enseignant à l'université de Rennes
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L'éducation nationale recense les décrocheurs du système scolaire
Le ministère de l'éducation nationale vient de publier le nombre de "décrocheurs", ces élèves qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme en poche. Selon RTL, sur la période allant de juin 2010 à mars 2011, environ 293 000 jeunes auraient été recensés. Parmi eux, 180 000 seraient "perdus de vue", c'est à dire que personne ne sait ce qu'ils sont devenus.
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"Il faut beaucoup de motivation et de persévérance" pour reprendre ses études
Organisme chargé d'accompagner et de financer les salariés du secteur privé porteurs de projets de formation professionnelle, le Fongecif d'Ile-de-France s'est intéressé au devenir des salariés ayant bénéficié d'un congé individuel de formation (CIF), deux ans après leur formation. Ses conclusions : décrocher un diplôme alors qu'on est déjà salarié, c'est non seulement possible, puisque 92 % des salariés ayant suivi un master l'ont obtenu, mais c'est surtout un coup d'accélérateur efficace à sa carrière.
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L’Humanité du 16/05/11



Education : la FCPE contre le «double discours» de l’UMP
«Quand on demande ‘’ Qui a vidé le frigo ?’’, on nous répond ‘’ Ce n’est pas moi !’’ », s’agace Jean-Jacques Hazan. Colère, le président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, a dénoncé jeudi « le double discours » de parlementaires se disant conscients des effets des baisses de moyens dans l'Education nationale, sans pour autant agir.

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Énième exploitation d' un fait divers en banlieue
La machinerie médiatique a tourné a plein régime jeudi à Garges-lès-Gonesse, après l'agression la veille d’un collégien. Ses camarades ont été invités à lâcher leurs émotions sur ce drame resté sans explication.
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Le Parisien (certains articles payants) du 16/05/11



La Garennes Colombes : Un lycéen frappe le conseiller d’éducation
Le conseiller d’éducation du lycée la Tournelle de LaGarenne-Colombes a été violemment pris à partie par un élève de 15 ans hier matin. Le jeune agresseur a été interpellé par la police.
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Créteil : parents et profs en colère
Non aux suppressions de postes et aux fermetures de classes. Hier, une centaine d’enseignants et de parents ont manifesté à Créteil entre le rectorat et la préfecture pour protester contre les coupes budgétaires dans l’Education nationale. « C’est de pire en pire », estime Thierry Lerch, administrateur de la FCPE du Val-de-Marne.
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La philo dès la première? Les élèves adorent
Alors qu’une dizaine d’établissements de l’académie s’apprêtent à introduire la philosophie avant la terminale, le lycée François-Ier de Fontainebleau fait figure de pionnier.
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« Il faudrait commencer dès la 2de »
Chloé Svatik en terminale L au lycée François-Ier
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France Soir du 16/05/11



SOS Villages d'enfants à l'honneur
Pour la Journée internationale de la famille, la ministre des Solidarités a accueilli l'association qui recueille les enfants de la DASS.
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La Croix du 16/05/11



Daniel Marcelli : « La violence des jeunes témoigne d’une perte des codes moraux »
Un Parisien de 17 ans est tombé début mai dans un guet-apens d’une rare violence. Appâté sur Facebook par une adolescente de 16 ans, il a subi durant toute une nuit un calvaire infligé par trois jeunes qui semblent avoir agi sans véritable mobile autre qu'« humilier » et « faire mal ». Daniel Marcelli, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la faculté de médecine de Poitiers, relie ce fait-divers à une surreprésentation de la violence dans notre société.
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Les échos (certains articles payants) du 16/05/11



Les surveillants bloquent la prison pour mineurs de Lavaur
Les surveillants de la prison pour mineurs de Lavaur (Tarn) ont poursuivi lundi leur mobilisation pour dénoncer le fonctionnement des EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs), a-t-on appris lundi de source syndicale.
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Suppressions de postes : la FCPE dénonce le « double discours » d'élus
La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a dénoncé hier « le double discours, dans les blogs et dans les votes » de parlementaires se disant conscients des effets des baisses de moyens dans l'Education nationale, sans pour autant agir. La FCPE veut obtenir du gouvernement et des parlementaires le vote d'un « collectif budgétaire pour l'Education nationale, dès juin, afin que la rentrée 2011 puisse être assurée dans de bonnes conditions ».
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Education : Chatel recense 180.000 « décrocheurs »
L'Education nationale possède désormais un état des lieux détaillé de ses « décrocheurs », ces jeunes de plus de seize ans sortis du système scolaire sans qualification. Luc Chatel a donné hier les premiers chiffres issus d'un nouveau fichier informatique, le Système interministériel d'échanges d'informations (SIEI) de la loi de novembre 2009 sur l'orientation et la formation tout au long de la vie.
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20 minutes du 16/05/11



Le service civique obligatoire pour les jeunes remis en selle par Jean-François Copé?
Sa durée serait de quatre mois pour ceux âgés entre 18 et 25 ans...
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Jean-François Copé : «un service civique obligatoire pour tous les jeunes entre 18 et 25 ans»
Le secrétaire général de l'UMP nous livre ses propositions pour la jeunesse dans la perspective de la campagne de 2012...
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Les écoles surchargées condamnent les Mozambicains aux cours du soir
Il est plus de 20H00, et Joana Charles attend son professeur d'histoire. Dans des écoles surpeuplées du Mozambique, les élèves ont cours à tour de rôle, tôt le matin ou tard le soir.
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Rue89 du 16/05/11



« Donnons le droit de vote à 16 ans, ou retirons-le aux vieux »
A 16 ans on peut travailler, être jugé, payer des impôts… Et pourquoi pas voter ? Entretien avec le sociologue Julien Damon.
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Ouest-France du 16/05/11



Des collégiens luttent contre leur dyslexie
Au collège des Douits, à Falaise, dans le Calvados, cinq adolescents dyslexiques racontentcomment ils surmontent leurs difficultés de compréhension... Et le regard des autres.
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Le Journal du Dimanche du 16/05/11



Jeune "accompagné", mode d'emploi
Mercredi après-midi, l'Assemblée nationale a organisé un débat sur la formation et l'emploi des jeunes. Le gouvernement multiplie les annonces sur ce sujet alors que les dispositifs existants sont déjà nombreux. Revue de détail des principaux mécanismes dont peuvent bénéficier les jeunes.
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Le Nouvel Obs Permanent du 16/05/11


"Pour un Pacte civique", un appel à inventer un futur désirable pour tous
Une quinzaine d’associations lancent ce week-end une plate-forme pour lutter contre les fractures sociales et démocratiques. Interview de Jean-Baptiste de Foucauld par Gilles Anquetil et François Armanet.
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Pour un Pacte civique : les 32 propositions
A lire aussi sur le site pacte-civique.org
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L’Express.fr du 16/05/11


Je déteste être malade (L’instit’humeurs)
Notre instituteur blogueur raconte ses scrupules à prendre deux jours d'arrêt maladie.
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Les évaluations en 5e testées à la rentrée
50 collèges volontaires vont expérimenter les évaluations en classe de cinquième dès septembre 2011. Les syndicats craignent la fin du collège unique.
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Le Café Pédagogique du 16/05/11


Colloque Antibi : Combien de leviers pour soulever la constante macabre ?
Samedi 14 mai, le colloque organisé par le Mouvement contre la constante macabre (MCLCM) d'André Antibi a réuni 150 participants : ministère, inspection, enseignants, syndicats, parents, élus locaux, parlementaires et militants du MCLM venus de France et de l'étranger (Maroc, Espagne, Tunisie, Belgique, Afrique subsaharienne). Un succès qui montre la vitalité du Mouvement. Mais est-il suffisant pour que les choses changent vraiment sur le terrain ?
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Evaluation de CM2 : Elles auront lieu après l'affectation en 6ème nous précise Luc Chatel
"Nous avons besoin de disposer d'outils de repères incontestables à des moments clés de la scolarité obligatoire". Dans un entretien accordé au Café pédagogique, le 12 mai, Luc Chatel revient sur les modifications apportées à l'évaluation nationale de CM2. Il s'engage à ne pas lier ses résultats au passage en 6ème. Il maintient la nécessité d'échanges entre école et collège sur les résultats et entend que chaque enseignants de CM2 participe à l'évaluation nationale, que 97% d'entre eux auraient fait cette année. L'évaluation permettra d'améliorer les résultats " en réajustant notre politique de façon toujours plus fine et individualisée".
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Evaluation de CM2 : Nouveau cap ou vieille rhétorique ?
"En France les évaluations standardisées n'ont jamais été formellement liées à des standards de performance". Xavier Pons, maître de conférences à Paris Est Créteil, vient de publier aux OUF un ouvrage sur "l'évaluation des politiques éducatives". L'ouvrage pose la question d ela régulation des systèmes éducatifs et de l'impact des évaluations. Dans cette perspective, la France occupa une place singulière, à la fois pionnière et.. rhétorique. Faute d'objectifs communs, l'évaluation n'y est ni continue, ni codifiée ni corrective. L'ouvrage permet de saisir ces spécificités et de situer la démarche française dans le contexte actuel.
Alors que le ministère modifie l'évaluation de CM2 et affirme son importance pour le pilotage du système éducatif, le Café interroge Xavier Pons sur le sens de cette réforme et la place des évaluations en France. Une analyse toute en finesse.
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Médiapart (accès payant) du 16/05/11


«Une grande cause nationale 2012»? par Claude Lelièvre
Plus de 120 députés de droite viennent de déposer une proposition de loi demandant que le «refus de l’échec scolaire soit déclaré Grande cause nationale 2012».

La fin de l’exposé des motifs situe explicitement ce projet de loi dans le cadre du rendez-vous électoral de 2012
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Slate.fr du 16/05/11



Ne construisez plus d'écoles en Afghanistan
Après un scandale en Afghanistan et au Pakistan, une seule leçon s'impose pour les organisations caritatives: ne construisez pas d'écoles. Éduquer des enfants est bien plus complexe.
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ÉducPros du 16/05/11


Colloque de Toulouse : la CPU défend un continuum de la seconde au bac+3
Le président de la CPU, Louis Vogel, et la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, ont conclu le colloque annuel des présidents d’université, vendredi 13 mai 2011, à Toulouse. L’occasion de dessiner les contours de la nouvelle licence et d’afficher des points de vue relativement convergents sur le sujet. Si Louis Vogel appelle les universités à travailler davantage avec les lycées, la ministre insiste une nouvelle fois sur l’indispensable « meilleure professionnalisation » du premier cycle universitaire.
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Ellen Hazelkorn met en garde les gouvernements contre l’obsession des classements
«Les gouvernements devraient arrêter d’être obscédés par les rankings globaux » a mis en garde Ellen Hazelkorn, vice-présidente à l’Institut de technologie de Dublin, dans son discours d’inauguration du forum mondial de l’UNESCO consacré aux classements, le 16 mai 2011 à Paris.
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VousNousIls du 16/05/11



Les syndicats du primaire opposés aux évaluations en fin d'année
Les principaux syndicats du primaire ont répété lundi leur opposition aux évaluations en fin d'année, assurant dans une lettre au ministre Luc Chatel que celui-ci ne les avait convaincus ni sur le thème du pilotage du système éducatif ni sur celui de l'aide aux élèves. "Il est difficile de prétendre assurer une comparabilité sérieuse des résultats d'une année sur l'autre et sur tout le territoire scolaire alors que les circonstances de passation d'une classe à l'autre sont variables et que le codage est assuré par les enseignants eux-mêmes", écrivent les secrétaires généraux des syndicats SNUipp-FSU, SE-Unsa et Sgen-CFDT.
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