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Peillon, professeur de recrutement - Refondation, négociations et motivation - Recteurs - Rattrapage -
Peillon, professeur de recrutement
" Urgent, recherche 40 000 profs " c'est le titre du dossier de Libération. On y trouve plusieurs articles sur la difficulté que risque d'avoir Vincent Peillon à recruter. Et notamment un où Vincent Peillon est qualifié de “professeur de recrutement” qui commence ainsi : “C’est bien d’annoncer le recrutement de milliers de profs après la saignée opérée sous Nicolas Sarkozy. Mais encore faut-il savoir où trouver les candidats. ”
C’est le 20 septembre dernier sur France Culture que le Ministre a lâché cette petite bombe : "Près de 40 000 enseignants recrutés en 2013." . Comme le note Le Monde, à titre de comparaison, c'est un peu plus de 13 000 postes qui ont été offerts à la dernière session de concours. L'augmentation est de 67 % entre 2012 et 2013 ! Le ministère a précisé que sur ces 40.000 recrutements, 22.000 devaient remplacer les départs en retraite et ne sont donc pas des créations de postes. Pour arriver aux 40 000 annoncés par le ministre pour 2013, il y a une petite astuce : il faut additionner les 18 000 postes ouverts aux concours qui ont lieu cette fin d'année et les 22 100 du concours suivant. Tout cela étant budgété sur 2013 et compte tenu de l’évolution de la formation, il y aurait donc deux sessions de concours en 2013. Ainsi se cumuleraient les 22.100 postes ouverts aux “concours du type Chatel”, comme le qualifie le représentant des enseignants du secondaire, et 18.000 postes à pourvoir lors des concours supplémentaires que devrait lancer Vincent Peillon. Tous admis en juin-juillet prochains, les stagiaires issus de ces deux sessions des concours de professeurs relèveraient du budget 2013 présenté la semaine prochaine.
C’est vraiment l’année pour devenir enseignant… Sauf qu’il faudrait déjà qu’il y ait des candidats. Mission Impossible ? Vincent Peillon estime qu’il n’y a pas crise des vocations mais une “crise de recrutements”. Il avance trois grandes raisons à une désaffection qu’il juge passagère. D’abord, les coupes dans les effectifs - 80 000 au total depuis 2007 - ont découragé les prétendants, convaincus qu’avec un nombre de postes aussi réduit, les concours devenaient trop durs. Ensuite, la réforme de la formation, avec la suppression de l’année en alternance, a eu un impact très négatif. Enfin il y a l’image des enseignants et la dévalorisation à leur égard durant le quinquennat Sarkozy. Les syndicats rajoutent à cela qu’aujourd’hui les titulaires d’un Master comparent avec les salaires versés dans d’autres postes à diplôme égal. Mais le Ministre a déjà déclaré qu’il n’était pas possible d’envisager une revalorisation pour l’instant. Il se pose aussi un problème de “vivier” car celui des titulaires d’un Master 2 est insuffisant. Or, la plupart des participants à la concertation (pas tous… ), attachés à la “masterisation” souhaitent un concours en fin de M2. Alors que le ministère souhaite, semble t-il, aller plutôt vers un concours en M1 où les candidats potentiels sont plus nombreux. Il faut aussi favoriser la diversité sociale chez les enseignants et donc proposer des pré-recrutements et des aides pour ceux qui souhaitent passer les concours et qui n’ont pas forcément les moyens d’aller jusqu’en Master.
Dans ce dossier de Libération, on y interviewe aussi plusieurs enseignants sur les raisons de la désaffection pour ce métier et pourquoi on pourrait avoir envie de devenir enseignant. Parmi les personnes interrogées, un certain Philippe Watrelot mais aussi Mara Goyet , Carole Diamant et Bastien Sueur.
Refondation, négociations et motivation
Le livret personnel de compétences, rempli à l'école primaire et au collège, sera simplifié pour l'année scolaire en cours, selon des modalités publiées jeudi 27 septembre dans le Bulletin officiel . Par exemple, une simple attestation de validation des compétences, en une page au lieu des 25 du livret actuel, sera adressée aux familles Plusieurs syndicats d'enseignants avaient réclamé l'abandon dès cette année de ce livret, qui est l'un des nombreux sujets débattus dans le cadre de la concertation pour la refondation de l'école. Mais ils réclamaient aussi, du moins au début de la concertation, la suppression du “socle commun”. Sur ce point, le ministre avait déclaré :"Je ne veux pas abandonner le principe du socle d'un ensemble de connaissances et de compétences qui doivent être maîtrisées par tous à la fin du collège. Mais nous devons le transformer et transformer son évaluation". On a l’impression que cette décision fait partie d’une négociation déjà à l’œuvre dans le cadre de la concertation pour la refondation. On échange la fin du LPC contre des avancées sur le “socle commun” (s’appellera t-il encore ainsi l’année prochaine ?).
Mais comment refonder l’école sans les enseignants ? Un sondage (commandé par la fédération des cadres CGT ) sur le moral des enseignants montre que un enseignant sur trois se déclare insatisfait de l'exercice de son métier. La faiblesse des salaires est aussi évoquée comme cause du malaise, derrière la reconnaissance insuffisante du métier (32 % contre 40 %). Mais surtout, à l'heure où les conclusions de la concertation pour la refondation vont être publiées la suite du sondage est inquiétante puisque on lit un fort scepticisme. 82 % des professeurs interrogés (605 représentatifs), primaire et secondaire confondus, sont pessimistes sur leur propre avenir en tant qu'enseignant, 83 % le sont sur celui de l'Education nationale, 84 % le sont sur l'avenir du système éducatif français et 88 % sur l'évolution de leurs conditions de travail.
Cette désillusion face aux changements possibles dans le système éducatif est peut être le principal obstacle à surmonter pour Vincent Peillon. Car si la concertation a permis aux représentants associatifs et syndicaux de travailler ensemble et de faire évoluer leurs positions, celle-ci n’a pas vraiment franchi les portes des salles des profs et des maîtres. Il va falloir que l’ensemble des personnels se saisissent des propositions pour que la motivation l’emporte sur la désillusion.
Recteurs
Après Patrick Gérard, recteur de Paris qui a demandé à être démis de ses fonctions il y a un mois, la rectrice de Poitiers, Martine Daoust a démissionné mardi après avoir déclaré à Sud Ouest "J'ai passé l'âge de me faire engueuler par les syndicats "... Ce jeudi, la rectrice de Lille, qui devrait être relevée de ses fonctions a choisi elle aussi de présenter sa démission au ministre.
Le gouvernement prévoit un mouvement de recteurs pour le prochain conseil des ministres après avoir souhaité “ laisser les équipes en place assurer la rentrée ”. Avant toute critique, Maryline Baumard dans Le Monde rappelle que Luc Chatel ministre de l'éducation nationale avait, en deux ans, renouvelé la moitié des trente recteurs de France. Le cabinet du Ministre prépare donc un “mouvement” avec quelques départs (mais certaines l’ont anticipé) et des déplacements. Le prochain conseil des ministres du 28 septembre (ou le suivant) devrait annoncer ce mouvement et faire arriver quelques nouvelles têtes parmi ces hauts fonctionnaires aux compétences très étendues.
Mais on peut se demander s’il n’est pas nécessaire aussi de procéder à quelques aménagements dans l’administration centrale et dans la hiérarchie intermédiaire. Car il y a des forces d’inertie et des pesanteurs administratives qui peuvent bloquer la refondation tout autant que les clivages syndicaux…
Rattrapage
Quelques conseils de lecture en retard pour clore cette revue de presse devenue hebdomadaire…
A ne pas manquer, dans Libération, une enquête auprès de jeunes élèves “pré-décrocheurs” d’un collège de Romainville. Dans une vidéo , ils parlent de leur rapport à l’École et de leur éloignement du système scolaire, mais aussi du dispositif de “module relais” dans lequel on tente de les remotiver.
Dans le Nouvel Obs on pourra lire un article intéressant où Patrick Fauconnier fait le lien entre le livre "la fabrique de la défiance" (Algan Zylberberg et Cahuc) et la critique de l'École. Pour ces chercheurs, l’école est en cause, parce qu’elle n’arrive pas à créer assez de lien social : "Les élèves français sont champions de l’absence de travail en groupe, et notre école présente l’un des plus hauts niveaux de conflictualité au monde. Or l’apprentissage de la coopération dés le plus jeune âge favorise de façon spectaculaire l’insertion économique et sociale."Au sein des 40 pays de l’OCDE, c’est en France que les élèves se sentent le moins « chez eux » à l’école. Pour ces chercheurs, ce manque de coopération précocement imprimé dés l’école marque notre culture, déteint sur la marche de la société, et peut expliquer en partie les mauvaises performances de nos entreprises. "Ainsi, les jeunes français ont des scores médiocres dans les épreuves où il faut savoir s'exprimer, s’adapter, faire preuve d’esprit critique et d’esprit d’innovation.". Pour ces diverses raisons “notre école contribue spécifiquement au mal être de notre société” concluent ces chercheurs. Une société minée par le “chacun pour soi” et la triche, qui expliqueraient notre “très haut niveau d’incivilité”...
Toujours dans le Nouvel Obs-Le Plus, on pourra lire aussi une tribune de Patrick Rayou. Le chercheur revient sur la question du poids des cartables. Mais pour affirmer que c’est une question mal posée. Car plutôt que de parler du poids des cartables, ne vaudrait-il pas mieux poser la question de la surcharge de devoirs (qui sont d’ailleurs interdits en primaire, sous leur forme écrite, depuis 1956 ) ? Patrick Rayou dénonce les inégalités engendrées par cette pratique et renforcée d’ailleurs par le soutien scolaire privé (un marché de 2 milliards d’euros ) Mais il ajoute aussi que “l’importance que prennent les devoirs dans le système scolaire, malgré leur interdiction à l’école primaire, s’explique aussi par le fait que l’école française et républicaine s’est développée en se coupant de la société. Résultat : aujourd’hui, les parents ont du mal à rentrer dans l’école. Le seul endroit de porosité de l’école, ce sont les devoirs. Le cahier de texte rangé dans le cartable est l’un des rares objets à circuler entre l’école et l’extérieur. ”
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 27/09/12(certains articles payants)
Vincent Peillon, professeur de recrutement
40 000 nouveaux enseignants en 2013 ? Un défi pour un secteur déconsidéré chez les jeunes et qui peine à trouver des candidats au niveau.
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Déshérence par Nicolas Demorand
Le chômage explose et l’Education nationale aura bien du mal à pourvoir les dizaines de milliers de postes qu’elle met sur le marché du travail. Peut-être ce trou d’air n’est-il que passager, des étudiants se destinant à l’enseignement ayant fait d’autres choix de vie après cinq années de vaches maigres sarkozystes. La filière fut alors quasiment fermée au gré de réformes tellement bâclées qu’il fallait être insensé, ou armé d’une vocation d’acier, pour tenter sa chance. Cette hypothèse, optimiste, cache pourtant mal le choc symbolique et civique produit par cette possible déshérence : un pays qui ne parvient plus à recruter de professeurs va mal. Une école qui n’attire plus ceux et celles qui auront la charge de transmettre, éduquer, former, est en crise. Mais une crise de quelle nature ? Pas financière : les budgets sont là. Sans doute d’image, le métier d’enseignant s’étant et ayant été socialement dégradé. Mais aussi crise historique, voire civilisationnelle : l’accélération du temps rend insupportable l’effort patient, ardu, heureux qui résidait dans la lecture lettrée ou la résolution d’un problème mathématique ; la démocratisation des sociétés déstabilise la féconde inégalité entre le professeur et l’élève sur laquelle se fondait la transmission du savoir ; l’institution scolaire, comme toutes les autres, se trouve bombardée de demandes nouvelles. Du passé, l’époque a fait table rase. Mais sans livrer l’esquisse de l’école de demain.
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La Seine-Saint-Denis, désert d’instituteurs
Le département a connu une rentrée catastrophique dans le primaire avec des classes sans enseignant.
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«Un savant ne fait pas forcément un bon enseignant»
Philippe Watrelot. 53 ans, prof d'Economie, formateur en IUFM
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«Les enseignants ont peur de se tromper»
Bastien Sueur. 42 ans, prof de Philo au lycée de la nouvelle chance de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise)
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«Dès la première heure, ça m’a plu»
Mara Goyet. 39 ans, prof d'Histoire-Géo
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«Ça va bien au-delà de la transmission du savoir»
Carole Diamant 58 ans, prof de philo
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En Seine-Saint-Denis : «Si j’arrête pas l’école, c’est pour ma mère»
Un collège de Romainville tente de repérer les élèves en passe de «décrocher» pour les remotive
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«Quand je n'ai plus envie de travailler, je fais n'importe quoi»
Medhi, Kilian et Mouhab sont passés par un dispositif pour les pré-décrocheurs dans leur collège à Romainville (93). En 4ème, ils racontent les raisons de leur éloignement du système scolaire.
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Peillon, 40 000 nouveaux professeurs et encore beaucoup de questions
Vincent Peillon, ministre de l’Education, a annoncé sur France Culture le recrutement de «près de 40 000 professeurs» en 2013, un chiffre plus élevé que ceux évoqués jusqu’ici. Alors que les protestations se multiplient contre le manque de profs en primaire, notamment en Seine-Saint-Denis, il a aussi annoncé l’embauche de 90 remplaçants «dans les jours qui viennent».
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La violence scolaire, au-delà des clichés
Alors que plusieurs agressions d'enseignants ont été récemment médiatisées, une étude inédite est publiée. Principale observation : les personnels du premier cycle sont plutôt heureux.
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Cours suspendus dans un lycée parisien après des violences
Les professeurs exercent leur droit de retrait, estimant n'avoir pas les moyens de contrer les incidents violents devenus réguliers.
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Allègement des programmes: deux poids deux mesures ?
Les indigestes programmes d'histoire-géo de première vont être allégés dès cette année, en urgence. Et pourquoi pas alors ceux, tout aussi indigestes et contestés, de Sciences économiques et sociales de terminale ? Les profs de SES vont demander au ministère à bénéficier du même traitement que leurs collègues. Question de justice.
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Le Figaro du 27/09/12 (certains articles payants)
Les parents favorables à une réforme du bac
Les fédérations de parents d'élèves semblent s'être donné le mot et se prononcent toutes pour une réforme du bac. Elles regrettent l'absence de concertation avec le ministre sur le sujet.
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Des images pornos sur l'ordi de l'école inquiètent les parents
En ratant la touche «W», un écolier de Marmande s'est retrouvé aiguillé vers des sites X, auxquels il a pu se connecter… La mairie a coupé les accès Internet et attend les préconisations de l'Éducation nationale.
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Mobilisation autour d'un jeune surdoué, fils de sans-papiers
Le père de Christian Etiti, étudiant camerounais en première année de médecine à seulement 14 ans, a reçu une «obligation de quitter le territoire».
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“L’école peut anéantir la merveille qu’un enfant est à 10 ans”
Rencontre entre l’écrivain Daniel Picouly, auteur de la pièce de théâtre “La Faute d’orthographe est ma langue maternelle”, et Anne-Marie Gaignard, auteure du livre “La Revanche des nuls en orthographe”
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 27/09/12
2013, l'année pour devenir enseignant
"Près de 40 000 enseignants recrutés en 2013." L'annonce faite par le ministre de l'éducation, Vincent Peillon sur France Culture ce 20 septembre, est une petite bombe. A plusieurs titres.
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Des étudiants recrutés pour pallier la pénurie d'instituteurs dans le 93
Une cinquantaine d'étudiants préparant le concours de professeur des écoles devraient être recrutés dans les prochains jours pour effectuer des remplacements et pallier le manque d'instituteurs en Seine-Saint-Denis, a indiqué la direction d'académie mercredi 26 septembre.
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A l'école, déjeuner au calme reste une utopie
Le revêtement de sol en caoutchouc de la cantine est neuf : il a remplacé cet été un carrelage trop sonore. En l'air, un faux plafond ainsi que des panneaux de mousse verticaux sont censés absorber les bruits. Pourtant, quand les élèves de l'école élémentaire Montesquieu de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) y sont réunis pour le déjeuner, le sonomètre oscille entre 75 et 85 décibels. Les adultes doivent crier pour continuer leur conversation. "Nous sommes un peu déçus !, indique Odile de Grandsaignes, ingénieur au service architecture de la ville. Nous envisageons de rajouter des petites cloisons."
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La triste histoire des bacs professionnels
De ministre en ministre, de réforme en réforme, de rapport en rapport, le système éducatif français fait – trop souvent, hélas – la démonstration de ses contradictions. Pour ne pas dire de ses absurdités.
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Simplification du livret de compétences à l'école primaire et au collège
Le livret personnel de compétences, rempli à l'école primaire et au collège, sera simplifié pour l'année scolaire en cours, selon des modalités publiées jeudi 27 septembre dans le Bulletin officiel du ministère de l'éducation. Ce livret est destiné à valider les connaissances et compétences du socle commun acquises par les élèves au cours de leur scolarité obligatoire. Rempli notamment en fin de CE1 et de CM2 et en fin de troisième, sa validation entre en compte pour partie dans l'obtention du diplôme national du brevet.
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La grande majorité des enseignants du primaire juge bon le climat scolaire
On savait qu'il est difficile d'enseigner en collège dans les zones d'éducation prioritaire, c'est aussi le cas dans les écoles primaires et maternelles. 46,5 % des personnels affectés en éducation prioritaire – 6642 écoles, sur un total de 48522 dans le public – perçoivent une violence "très fréquente" ou "assez fréquente", contre 18,3% hors éducation prioritaire.
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Le gouvernement veut casser les « stéréotypes sexués » à l’école
Dans la salle de classe des 3ème « prépa pro », au lycée professionnel Le Champ de Claye, en Seine et Marne, la ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem demande aux élèves quel métier ils veulent faire. Les garçons veulent être plombier, mécanicien ou climatiseur. Les filles, esthéticienne. « Pourquoi aucun garçon ne veut être esthéticien ? », demande la ministre. « Je crois que vous avez réussi la démonstration », lui lance le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon.
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Le premier mouvement de recteurs se prépare
Et de deux ! C’est le deuxième recteur qui s’en va depuis l’arrivée de Vincent Peillon rue de Grenelle, le 17 mai. Martine Daoust, rectrice de Poitiers, a présenté sa démission il y a quelques jours.
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L’Humanité du 27/09/12
Démocratiser les études supérieures ?
Dans un avis rendu hier, le Conseil économique et social avance plusieurs pistes.
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"La fac ne changera pas sans moyens"
Alors que se déroule actuellement la rentrée universitaire, la secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes regrette le manque d’ambition des mesures gouvernementales. Entretien.
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École recherche profs désespérément
Vingt jours après la rentrée, la situation est intenable dans plusieurs départements, dont la Seine-Saint-Denis, où des inspecteurs réclament des «mesures d’urgence».
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Enquête sur le climat scolaire : l’école va plutôt bien, mais...
Une étude auprès des enseignants du premier degré montre que l’ambiance à l’école est plutôt positive. La première des violences est verbale et provient surtout des parents.
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18000 nouveaux postes d’enseignants en 2013 et 90 tout de suite
Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé ce jeudi sur France Culture le recrutement de "près de 40.000 professeurs" en 2013. Plus de la moitié seront en fait des remplacements de départs à la retraite.
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Le Parisien (certains articles payants) du 27/09/12
La chasse aux poux est ouverte
Chaque parent connaît cette angoisse : voir son petit se gratter la tête, jusqu’au sang, en rentrant de l’école. Là, panique à bord. On se souvient des traitements drastiques de nos grand-mères sur notre cuir chevelu, des séances de recherche intensive, mèche par mèche, et de l’odeur de pétrole qui nous faisait regretter le goûter.
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Seine-Saint-Denis : des étudiants appelés en renfort dans les écoles
Chaque semaine, le ministère de l’Education lâche un peu plus de lest dans le recrutement des professeurs des écoles pour la Seine-Saint-Denis. Ce matin une réunion avec les syndicats se tient au rectorat de Créteil. Une première vague de 53 embauches supplémentaires doit y être annoncée. Mais les syndicats annoncent d’ores et déjà que c’est bien insuffisant.
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Violences dans un lycée à Paris : les cours suspendus
Depuis lundi après-midi, tous les cours sont suspendus au lycée professionnel Théophile Gautier, à Paris. C'est une suite de faits de violence qui aurait provoqué la colère des enseignants. Cette fois, «un enseignant s'est vu menacer de mort par deux élèves, obligeant à nouveau les professeurs à exercer leur droit de retrait», écrivent les syndicats Snuep FSU et Snetaa FO dans un communiqué publié ce mardi.
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Marmande: du porno sur l'écran d'ordinateur de l'école
Des élèves de CM1 et de CM2 de l'école du village de Coussan près de Marmande, dans le Lot-et-Garonne, sont accidentellement tombés lundi sur des sites classés X en plein cours d'histoire selon Sud-Ouest. Cette incroyable affaire a été découverte par un parent d'élève lundi en fin d'après-midi.
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La Croix du 27/09/12
L’annonce du recrutement de 40 000 enseignants en 2013 critiquée
En évoquant, jeudi 20 septembre, huit jours avant la présentation du budget, le recrutement en 2013 de « près de 40 000 professeurs », le ministre de l’éducation Vincent Peillon s’est attiré les critiques de la droite. « Nous n’avons pas le premier euro pour payer ces 40 000 postes », a ainsi réagi le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, avant de demander à François Hollande de « siffler la fin de la récréation ».
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Les limites de la concertation régionale sur l’école
Il s’agit de donner la parole au « terrain » avant la rédaction, mi-octobre, d’un rapport qui doit servir de base à la loi d’orientation attendue pour la fin de l’année.
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90 professeurs des écoles supplémentaires recrutés pour la rentrée
Le ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon a annoncé jeudi 20 septembre sur France Culture le recrutement « dans les jours qui viennent » de 90 professeurs supplémentaires pour faire face à des problèmes de remplacement.
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6 000 enfants handicapés privés de rentrée scolaire
Entre 5 000 et 6 000 enfants handicapés sont restés sur le pas de la porte des écoles à la rentrée 2012 .La création de 1 500 postes d'Auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSi) a bien été décidée mais ils ne sont toujours pas sur le terrain, selon la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph).
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Les échos (certains articles payants) du 27/09/12
Education : Peillon annonce le recrutement de près de 40.000 professeurs en 2013
Le ministre a promis hier 40.000 enseignants supplémentaires en 2013 mais n'a pas donné le détail de ces embauches qui seront difficiles à réaliser.
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Les enseignants pessimistes sur les effets de la réforme de l'école
L'Union des cadres de la CGT rend public aujourd'hui un sondage qui montre l'ampleur du malaise des enseignants au moment où Vincent Peillon lance sa réforme de l'école.
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Le business florissant du soutien scolaire
La prochaine Loi de Finance ne remettra finalement pas en cause les déductions fiscales dont elles bénéficient. Mais pour les entreprises de cours particuliers à domicile, le moment est sans doute venu de se diversifier.
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5/10
Plus de la moitié (58 %
précisément) des demandeurs d'emploi jugent sévèrement leur propre niveau d'anglais, qu'ils estiment au mieux égal à 5 sur 10. Un tiers des candidats se donnent même une note inférieure ou égale à 3 sur 10.
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20 minutes du 27/09/12
Var: Une élève mise en examen pour avoir frappé son enseignante
L'enseignante a eu deux jours d'interruption temporaire de travail...
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La FCPE veut arrêter les notes avant le lycée, les devoirs et le redoublement
La principale fédération de parents d'élèves estime que l'école a besoin d'une «rénovation pédagogique»...
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Le livret de compétences sera simplifié pour cette année scolaire
Le livret personnel de compétences, rempli à l'école primaire et au collège, sera simplifié pour l'année scolaire en cours, selon des modalités publiées jeudi dans le bulletin officiel du ministère de l'Education.
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Rue89 du 27/09/12
A cause de la carte scolaire, ils veulent mettre leurs enfants dans le privé
A Cachan (Val-de-Marne), la famille Parsy jongle entre deux écoles depuis qu’ils ont quitté le centre-ville pour l’est de la commune l’année dernière : Louis, 6 ans, est scolarisé en CP à La Plaine, au cœur d’un quartier populaire ; sa sœur, Eléna, 10 ans, est en CM2 à Belle-Image. En centre-ville.
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Pénurie de profs dans le 93 : une situation bientôt « explosive »
Face au manque d’enseignants et aux classes surchargées, les professeurs de Seine-Saint-Denis déplorent la politique du « bricolage » appliquée au département.
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Ouest-France du 27/09/12
Var. Une élève de 14 ans mise en examen pour avoir frappé son enseignante
Dans le Var, une adolescente de 14 ans a été mise en examen après avoir frappé une enseignante.
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L'État recrutera 40 000 enseignants en 2013
Vite M. le ministre ! Il y avait urgence à annoncer que le ministère de l'Éducation nationale va recruter 40 000 profs, pour la rentrée 2013. Ces embauches se font sur concours. Or les candidatures pour les concours des profs de collèges et de lycée doivent être envoyées avant le 4 octobre, cachet de La Poste faisant foi. Pour les professeurs des écoles, c'est déjà trop tard. Les inscriptions sont bouclées depuis le 19 juillet. Les épreuves commencent mercredi.
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Le Journal du Dimanche du 27/09/12
Rien vu...
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Le Nouvel Obs Permanent du 27/09/12
Futurs profs : l'année magique...
Vincent Peillon vient d'annoncer deux fournées de concours en une année. Du jamais vu et une aubaine pour les candidats au métier.
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L'école française, une "fabrique de défiance" ?
D'après plusieurs chercheurs, notre société fonctionne mal et innove peu parce que l'école étouffe le sens de la coopération entre jeunes
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Des caméras dans les toilettes et les vestiaires des écoles britanniques
Au lycée King Ecgbert de Sheffield, dans le nord de l'Angleterre, les élèves ne sont jamais vraiment seuls, même aux toilettes. Des caméras les filment en permanence et tous les sanitaires de l'établissement sont placés sous vidéosurveillance.
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Le guide des écoles "différentes"
Un panorama réjouissant de ces écoles où les enfants ont le droit de rêver, d’expérimenter, de choisir et… même de se tromper.
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L’Express.fr du 27/09/12
Après la rectrice de Poitiers, la rectrice de Lille démissionne
La rectrice de Lille, qui devrait être relevée de ses fonctions en conseil des ministres vendredi, a choisi de présenter sa démission au ministre. C'est la deuxième démission d'un recteur cette semaine.
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Le coup de colère d'une rectrice sur le point d'être "virée" par Peillon
La rectrice de Poitiers Martine Daoust, qui fait partie des recteurs démis de leur fonction lors du prochain conseil des ministres, a préféré présenter sa démission au ministre de l'Education nationale Vincent Peillon. Elle s'en explique.
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"Il faut réhabiliter la pédagogie à l'université"
Des universités plus attractives et plus diverses socialement: c'est l'ambition du Conseil économique social et environnemental qui doit voter mardi un avis sur la démocratisation de l'enseignement supérieur. Gérard Aschieri, rapporteur et ex secrétaire général de la FSU, répnd aux questions de l'Express.
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Le Café Pédagogique du 27/09/12
Chef d'établissement : Un métier sous pression ?
Dans la transformation de l'Ecole par le New Public Management, les chefs d'établissement sont aux premières loges. C'est peut-être ce qui motive la Revue internationale d'éducation de Sèvres de consacrer un numéro (n°60) au "métier de chef d'établissement". Confié à Ghislaine Matringe, ancien chef d'établissement et ancienne directrice de l'encadrement au ministère, ce dossier analyse l'évolution du métier dans plusieurs pays, la France bien sûr mais aussi la Suède, les Etats-Unis, le Portugal, le Chili, l'Allemagne et la Slovénie. Au delà des différences, une certitude : le métier est coincé entre New Public Management et monde enseignant. Entre marteau et enclume.
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A Barrère : "Le rapport des chefs d'établissement aux enseignants reste le plus impensé"
Auteure de "Sociologie des chefs d'établissement, professeure à Paris 5, Anne Barrère éclaire pour nous les tensions que connait le métier de chef d'établissement en France.
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Lycée : La fin du technologique ?
"Il faudrait d’abord cesser de raisonner au sein de trois voies nettement séparées : professionnelle, technologique et générale. Il s’agit plutôt de deux voies : l’une professionnelle dont la finalité est l’insertion sans fermer la possibilité des poursuites d’études, l’autre générale et technologique avec une finalité de poursuite d’études dans l’enseignement supérieur." Co-auteure des rapports sur le lycée, l'inspectrice générale Catherine Moisan est proche de la nouvelle équipe qui entoure V. Peillon et s'exprime sur le site de la refondation.
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Touteduc (accès payant) du 27/09/12
Refondation de l'Ecole : ce que la FCPE demande à la loi
Pour la principale fédération de parents d'élèves, la "2ème phase" de la concertation commence. La première s'est achevée hier et les synthèses devraient être élaborées durant cette fin de semaine. Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, estime que la concertation a permis des échanges entre des organisations qui ne se connaissaient pas, et que sa durée les a obligées à sortir de discours préconçus, mais il attend maintenant que la loi d'orientation prenne en compte des revendications qu'il juge prioritaires.
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L'Ecole doit redonner confiance aux femmes (V. Peillon)
"Il faut prendre à bras le corps la question de l'égalité hommes-femmes: c'est à l'institution scolaire de donner aux femmes davantage confiance en elles." A l'occasion d'un déplacement interministériel dans un lycée professionnel de Claye Souilly (Seine-et-Marne) , V. Peillon a salué la mise en place du dispostif "Jeunes pour l'égalité" dans une dizaine d'établissements d'Ile-de-france.
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Éducavox du 27/09/12
La perruque inversée comme métaphore de la structure du temps de travail enseignant par Jean-Paul Moiraud
Je mène une réflexion sur les enjeux du numérique dans un contexte pédagogique. Les analyses qui me sont données de lire se concentrent très généralement sur les conséquences de l’introduction des processus numérisés sur les dispositifs d’apprentissage. La plupart des auteurs s’accordent pour constater que le numérique fait voler en éclat les murs de la classe en abolissant les contours traditionnels de l’espace éducatif. J’ai pris part à ces analyses en développant le concept de scénario de pédagogie embarquée. Je voudrais porter mon attention sur le travail des enseignants à l’heure du numérique notamment dans les phases de préparation et dans les temps d’acculturation.
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Médiapart (accès payant) du 27/09/12
Quelques souvenirs personnels des débuts de la FSU. Vingt ans déjà ! par Louis Weber
Sollicité dans le cadre de la préparation d'une exposition sur la FSU, j'ai rédigé ce bref texte, qui est avant tout basé sur des souvenirs personnels, avec le risque que cela comporte (oublis, sur ou sous-estimation des faits, etc.). Pour qu'il ait quelque valeur, il faudra évidemment le confronter aux sources (les archives de l'époque sont aujourd'hui à Roubaix, au Centre des archives du monde du travail) et aux témoignages d'autres personnes ayant vécu cette période.
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La recherche, indispensable à la formation des enseignants
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé jeudi mati, sur France Culture, le recrutement pour la rentrée 2013 de « près de 40.000 professeurs ». Plusieurs universitaires indiquent ici leur attachement aux concours de recrutement nationaux et avancent les bases d'une refondation de la formation.
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Vers l'enseignement du «fait laïque»? Par Claude Lelièvre
Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande a évoqué que l’on pourrait enseigner le « fait laïque » à l’Ecole, à l’instar du « fait religieux ». Le moment est peut-être venu de commencer à passer à l’acte.
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Slate.fr du 27/09/12
Comment fabriquer de meilleurs profs
Aux Etats-Unis aussi, l'éducation fait l'objet d'un âpre débat. Certains pensent qu'il suffirait de virer les mauvais enseignants pour améliorer le système. A contrario, de nouvelles études montrent qu’ils peuvent apprendre à devenir bons.
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Huffington Post du 27/09/12
40.000 recrutements de professeurs dès 2013 selon Vincent Peillon
Près de 40.000 professeurs en 2013... C'est le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon qui l'a annoncé jeudi 20 septembre sur France Culture, dans un soucis de rassurer parents et enseignants préoccupés après une rentrée marquée par les suppressions de postes héritées du précédent gouvernement. Parmi ces 40.000 postes, environ 22.000 concerneront le remplacement de professeurs partant à la retraite, a-t-on précisé au ministère, indiquant que le détail serait communiqué dans le projet de loi de finances 2013.
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Face à la violence scolaire, la pédagogie? Par Béatrice Mabilon-Bonfils
Quelques jours après la rentrée scolaire, la violence scolaire est à nouveau au cœur de l'actualité : plusieurs agressions envers des enseignants à Bordeaux, à Poitiers... Ces faits de violence, aussi condamnables soient-ils, sont un défi à notre intelligence collective. Il nous faut les penser par-delà leurs circonstances particulières et au-delà de leur suite judiciaire.
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Peut-on encore former des enseignants?
ÉDUCATION - Peut-on encore former des enseignants ? C'est sous ce titre que deux chercheurs publient un des livres sur l'école les plus éclairants de la rentrée. Un des plus inquiétants aussi. Car l'histoire de la formation des enseignants exhibe les fractures toujours béantes qui parcourent la société, le corps enseignant, les syndicats, et l'institution.
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ÉducPros du 27/09/12
Gérard Marquié (INJEP) : "Le poids du scolaire dans l’orientation est une question centrale"
«Jeunes et pratiques d’information : quels enjeux ?», tel est le thème de la conférence-débat (1) organisée le 25 septembre 2012 par l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP). Chargé d'études et de recherches à l’INJEP, Gérard Marquié, qui participera à une table ronde intitulée «Orientation : les pratiques d’information des jeunes changent la donne», revient pour EducPros sur les enseignements à tirer pour l’orientation de ce qu’on sait des pratiques d’information des jeunes.
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Recruter 40.000 professeurs en 2013 : mission impossible ?
Le 20 septembre, le ministre de l’Education nationale a annoncé le recrutement de 40.000 professeurs en 2013, sans oublier de préciser la difficulté qui sera la sienne : les trouver. Le principal syndicat du second degré, le SNES, estime que le ministre n’a d’autre choix que de proposer une session supplémentaire aux concours et s’inquiète de l’absence de mesures d’urgence pouvant permettre de pourvoir autant de postes dans les délais annoncés.
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Yves Durand (député PS du Nord) : "La formation permettra de rendre le métier d'enseignant plus attractif"
A moins d’un mois de la remise du rapport issu de la concertation pour la refondation de l’école au ministre de l’Education nationale, fin septembre 2012, Yves Durand, député PS du Nord et président du groupe de travail consacré à la formation, aux missions et à l’évaluation des personnels de l’Education nationale, revient pour EducPros sur les orientations qui font consensus.
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VousNousIls du 27/09/12
Les ÉSPÉ, un nouveau départ pour la formation des enseignants
La Conférence des directeurs d'IUFM (CDIUFM) a soumis vendredi 21 septembre une nouvelle contribution à la concertation pour la refondation de l'école publique, largement consacrée aux spécificités de la formation initiale des enseignants et aux futures Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (ÉSPÉ). Entretien avec Patrick Demougin, président de la CDIUFM.
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jeudi, septembre 27, 2012
mercredi, septembre 19, 2012
Revue de presse du mercredi 19 septembre 2012
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- 180 jours – Violence scolaire - Prépas – décrochage - grand soir -
180 jours
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a estimé dimanche 16 septembre sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée. "Il faut que nous remontions vers 180" jours pour l'école primaire, a-t-il déclaré, alors que les écoliers français ont actuellement 144 jours de classe par an.
Comment arriver à180 jours d’école ? Majoritairement, les Français ne souhaitent pas que la demi-journée de cours supplémentaire ait lieu "le samedi matin pour des tas de raisons et donc ce serait sans doute le mercredi matin, même si dans certains endroits certains veulent pouvoir déterminer eux-mêmes", a-t-il indiqué. Il a évoqué la possibilité d'une "souplesse" au niveau d'un département ou d'un établissement. "Je souhaite qu'il y ait quatre jours et demi à la rentrée 2013 et ce sera le mercredi matin", a-t-il ajouté.
On notera que la thématique de l’“accélération” touche aussi le ministère de l’ Éducation Nationale. Car ces annonces se font sans attendre la fin de la concertation pour la refondation de l’École dont les débats se terminent à la fin du mois. Le rapport du groupe de pilotage de cette concertation devrait, quant à lui, être remis au ministre le 10 octobre prochain pour qu’ensuite une loi d’orientation et de programmation soit proposée à la discussion parlementaire. On peut s’en étonner, mais, si l’on veut que la rentrée 2013 porte déjà les signes du changement, il y aura sûrement besoin d’accélérer. Concertation ou accélération ? Comment tenir les deux bouts de la corde ?
Violence scolaire
Comme le souligne Luc Cédelle sur son blog “En acceptant, en mars 2010, de présider le conseil scientifique des « états généraux de la sécurité à l’école » mis en place par le ministre Luc Chatel, l’universitaire Eric Debarbieux, figure des défenseurs de la place de la pédagogie dans l’école française, avait pris un double risque : celui de froisser ses amis en passant pour une tardive mais nouvelle prise de guerre de « l’ouverture » façon Nicolas Sarkozy, et celui de devenir une pure caution de communication destinée à masquer la dégradation du service public.”. Mais Vincent Peillon vient de le délivrer de cette malédiction en le nommant lundi 17 septembre, délégué ministériel “chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire".
L'idée est de créer "une nouvelle entité", a expliqué Eric Debarbieux, "Ce ne sera pas quelque chose de théorique", il s'agit au contraire de voir "comment on transmet la connaissance sur la violence à l'école dans l'action publique, au niveau national, académique, local. C'est la connaissance au service de l'action", a-t-il précisé. Eric Debarbieux va présenter jeudi 20/09 une enquête sur la violence scolaire à l'école primaire.
Par ailleurs, le ministre avait annoncé dès le mois de juin la création d’un corps d’assistants de prévention et de sécurité (APS). D'ici à la fin du mois, 500 APS auront été recrutés par les chefs d'établissement, les rectorats ayant préalablement fait remonter les besoins au ministère. Ces APS seront affectés dans les établissements les plus exposés aux phénomènes de violence. Rappelons que selon la dernière enquête du ministère sur le sujet, la moitié des incidents déclarés concerne 10% des établissements.Une circulaire du 6 septembre (BO n°32) précise les missions de ces assistants de prévention et de sécurité. Placés sous l'autorité du chef d'établissement, les APS “participent à l'action éducative, en complémentarité avec les autres personnels” et, “en cas d'incidents graves”, avec “les équipes mobiles de sécurité (EMS)”, ces équipes mixtes, faites de personnels de l'Éducation nationale et de policiers ou gendarmes, mises en place en 2009. Le texte précise aussi leurs autres missions : sensibilisation des élèves au respect de l'autorité, information des personnels sur les facteurs de risques, gestion des situations de tension grave, participation à la “prise en charge des élèves très perturbateurs”. Vont-ils leur administrer aussi quelques cours de “morale laïque” ?
Prépas
Etait-ce un ballon d’essai ? Le 17 septembre dernier plusieurs journaux dont Le Monde annonçaient que le gouvernement envisageait la fin de la gratuité des classes prépas. Mais dès le lendemain, l’information était démentie et le ministère de l’enseignement supérieur indiquait que cette possibilité n’était pas finalement envisagée…
D’après le Monde, cette mesure aurait pu rapporter 9 millions d'euros si les familles s'acquittent des 181 euros demandés à chaque étudiant qui s'inscrit en licence à l'université. Et 13 millions d'euros si les droits d'inscription étaient alignés sur ceux payés par les étudiants en master, soit 250 euros. Mais l’argumentation est aussi sociale. Faire payer pour les prépas serait considéré comme une mesure d’équité. "Ce serait une mesure logique, estime le sociologue Eric Maurin, interrogé par Le Monde Si l'on prend en compte l'argent public qui est investi dans le postbac, on constate de grandes différences." De fait, selon les statistiques fournies sur le site du ministère de l'éducation nationale, quand l'Etat consacre 15 240 euros à chaque élève de prépa, il ne dépense que 10 180 euros pour l'étudiant d'IUT et d'université (qui, lui, paie des droits d’inscription. Et cette gratuité profite majoritairement à ceux qui en ont le moins besoin. Une enquête montre en effet qu’il n’y a que 15% d’enfants d’ouvriers alors qu’ils forment la moitié de la population active. Les enfants de cadres supérieurs représentent, quant à eux, environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16% des actifs. Une telle mesure (assortie bien sûr d’aménagements pour les boursiers par exemple) n’est donc pas illogique
Mais très vite, on a assisté à de nombreuses protestations (notamment chez les enseignants). Le ministère a pu penser que cela allait être vécu comme une attaque contre les classes moyennes. Comme le disait Sylvain Grandserre dans Rue des Écoles sur France Culture à propos de la réforme du système éducatif : “Comment remettre en question un système qui vous a fait réussir… ?”
Décrochage
Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire.
Il s’agit d’une enquête, réalisée en mai et en juin 2012 auprès de 186 jeunes interrogés par questionnaire au sein de structures comme les micro-lycées et les missions locales. L'enquête pointe un engrenage: faible motivation pour l'école, découragement lié aux mauvais résultats, manque de confiance en soi... Par ailleurs, 37% citent un problème personnel. La moitié des jeunes disent qu'il leur a manqué à l'école quelqu'un qui les motive et leur donne confiance. Au moment du choix d'orientation en 3ème, 71% estiment avoir été mal conseillés et 59% disent avoir subi cette orientation.
Pour la sociologue Catherine Blaya, interrogée par le Nouvel Obs “Le décrochage est l’aboutissement d’un processus qui démarre dès la maternelle”. Le sociologue Daniel Thin parle, lui, d’un “casier scolaire” de ces jeunes dont les difficultés d’adaptation dès la maternelle se cumulent, année après année, jusqu’au collège où rien ne va plus. Pour Catherine Blaya, qui intervenait lors de cette journée du refus de l’échec scolaire, il y aurait “quatre types d’élèves à risque. Le rebelle, qui a des troubles du comportement, qui se méfie de l’adulte, et refuse de travailler. Le dépressif, en retrait, dont le manque d’intérêt pour l’école se développe progressivement, mais à bas bruit. Le découragé, peu intéressé par l’école, qui n’arrive pas à se projeter dans l’avenir. Enfin le déviant caché, égocentrique, qui recherche avant tout l’approbation de ses pairs ”. Elle rappelle aussi que “la France n’est pas seule touchée, évidemment. L’ensemble des pays industrialisés est concerné par un phénomène multifactoriel, mais dans lequel l’école joue un rôle important. La recherche montre que le climat scolaire, la façon dont les jeunes se sentent ou non soutenus par les professeurs, le sentiment de justice ou d’injustice, tout cela joue beaucoup dans le décrochage. ”
Grand soir
Pour finir cette chronique, donnons la parole à Louis Maurin interrogé par Rue89 . C’est le principal animateur de l’observatoire des inégalités , un site que je recommande. Dans cette interview, il revient sur la logique inégalitaire de l’École française. “ Toutes les études le montrent, rappelle t-illa France est le pays qui a le système qui On a massifié l’école, on l’a démocratisée en ouvrant le collège et une partie du lycée, mais on n’a pas modernisé notre enseignement, contrairement à ce qu’ont fait la plupart des pays du monde.”. Et il poursuit “Notre système éducatif reste un système ultra-académique, ultraformel, élitiste, anxiogène et évaluatif. C’est malheur aux perdants, à ceux qui ratent une marche, ne sont pas prêts assez tôt, c’est-à-dire les catégories sociales les plus défavorisées.”. Si les changements tardent à venir, selon lui, c’est aussi parce que “même à gauche, certains n’ont pas intérêt à changer l’école ”. Pourtant, il appelle de ses vœux une profonde transformation de l’École qui n’oublie pas les plus modestes et les “vaincus du système”. Mais, dit-il “je ne suis pas sûr que la volonté politique soit là. Qui a envie de s’opposer aux lobbies des conservateurs de l’école, les différentes sociétés des agrégés, les défenseurs des grandes écoles, toutes ces associations qui ont une audience médiatique inconsidérée par rapport à leur représentation ? Il n’existe malheureusement pas de lobbies des mères de famille caissières, des parents ouvriers non diplômés, des jeunes de Segpa . Je ne crois pas au Grand Soir de l’école. Il faudrait pouvoir agir dans la durée, sur dix ans, et modifier progressivement l’école en s’appuyant sur les enseignants, dont la grande majorité sont pour le changement.” .
Et l’on peut d’ailleurs rajouter que quelquefois l’attente du “grand soir pédagogique” et d’un changement social sensé suffire à rendre l’école plus juste, est le meilleur moyen de s’exonérer de commencer à changer ses pratiques, ici et maintenant.
Changer la société pour changer l’école, certes, mais aussi changer l’école pour changer la société…
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 19/09/12(certains articles payants)
Universités : plus de concertation que de millions
La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a présenté hier des mesures modestes sur les effectifs et la gouvernance
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A la fac, la précarité passe au niveau supérieur
L’université, synonyme d’échec pour beaucoup, sera une priorité pour le ministère.
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«J’ai été obligé de faire un emprunt»
«Je travaille 15 heures par semaine depuis que j’ai commencé mes études. J’étais gardien de nuit durant ma licence de Staps [sciences et techniques des activités physiques et sportives, ndlr] à Limoges. Maintenant que je vis à Paris, je suis cinq jours à la fac, puis deux jours à Decathlon. Je gagne 600 euros par mois - 60% de mon budget. Pour le reste, j’ai ma bourse et l’APL, car mes parents ne peuvent pas m’aider. C’est plus dur en région parisienne à cause du loyer : 314 euros pour un studio universitaire de 16 mètres carrés ! J’ai aussi dû faire un emprunt pour un ordinateur.
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«200 euros de budget et 480 euros de loyer»
«J’ai commencé à travailler quand j’ai pris un appartement à Bordeaux pour finir ma licence d’éco-gestion, car mes parents habitaient loin. Ils ne me donnaient que 200 euros par mois. Or j’avais un loyer de 480 euros pour 20 mètres carrés. Je ne touche pas de bourse, mais je suis exonérée des frais d’inscription.
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«J’ai eu la chance de vivre chez mes parents»
«J’ai eu plusieurs petits boulots durant mes études. Mais ce que je gagnais, c’était de l’argent de poche. Comme je vivais chez mes parents, à Nancy, je n’avais pas de loyer, donc pas de gros frais. L’an dernier, à l’Institut universitaire de formation des maîtres, je travaillais dans une cantine, trois jours par semaine entre midi et deux. Mes parents me donnaient 200 euros par mois. Et comme je n’étais pas boursière, ils payaient aussi la moitié des frais d’inscription à la fac. Au final, j’avais 400 euros pour vivre. Les journées étaient longues, car je n’avais pas de pause entre midi et deux. Mais au final, je ne me plains pas. Ce n’est pas à cause de ça que j’ai loupé mon concours en tout cas ! Je sortais pas mal, je pouvais m’acheter tous les bouquins dont j’avais besoin pour réviser, et me faire plaisir, m’offrir des produits de beauté…
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«Gérer 30 heures de cours et 25 de salariat»
«J’ai un CDI de 20 heures par semaine chez Casino, mais plus proche des 25, voire des 30 avec les heures sups. Cela me rapporte entre 680 et 800 euros par mois. L’été et les vacances scolaires, je passe à temps complet. Mes deux premières années universitaires, j’ai travaillé chez Carrefour. En tant que boursier échelon 1, je touche 160 euros par mois. Je n’ai pas droit à un logement étudiant, car il y a trop de demandes et ceux dont les familles résident dans les communes limitrophes n’y ont pas accès. Avant, j’habitais chez ma mère à Vénissieux. Mais j’ai emménagé dans le VIIe arrondissement pour me rapprocher de mon travail. Mon loyer est de 490 euros pour 40 mètres carrés. Je touche 265 euros d’aide au logement (APL).
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A Bordeaux et Poitiers, deux agressions de profs gâchent la rentrée scolaire
En deux jours, deux enseignants ont été frappés, renforçant le malaise de la profession.
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Le Figaro du 19/09/12 (certains articles payants)
Dix-neuf universités en déficit
L'État va déléguer des fonctionnaires pour épauler les facultés dans leur gestion.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 19/09/12
La lutte contre la violence à l’école passe à gauche
Avec sa politique sécuritaire, l’ex-majorité s’était arrogée le thème de la lutte contre la violence à l’école. Durant la campagne présidentielle, le "Monsieur jeunesse" de François Hollande, alias Vincent Peillon, avait promis que ce terrain serait réinvesti par la gauche.
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Scolarisation des enfants roms : un « mieux »… dans les textes
Le débat autour de la situation des Roms a quitté le prisme sécuritaire pour rejoindre le prisme scolaire.
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Enseignement supérieur : mille postes affectés en 2013 à la réussite en licence
Mille postes seront affectés à la réussite en licence à la rentrée universitaire 2013, a annoncé la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso.
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"Aucune université ne sera mise sous tutelle financière", assure la ministre de l'enseignement supérieur
Alors que 1,5 million d'étudiants, sur un total de 2,4 millions, font leur rentrée universitaire, Geneviève Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, doit tenir, mardi 18 septembre, sa conférence de presse de rentrée.
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Révolution technologique à l'université Par Paul Seabright, Ecole d'économie de Toulouse
A la rentrée universitaire, un visiteur entrant dans un amphithéâtre pourrait être frappé par le peu de changement qu'il y a eu dans la technologie de l'enseignement depuis un quart de siècle. Les professeurs parlent toujours devant un public assis sur des rangées de bancs, à l'aide d'une écriture projetée derrière eux. Certes, le tableau est moins souvent noir que blanc, et il est parfois devenu un écran.
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Le gouvernement envisage la fin de la gratuité des classes prépas
La formation la mieux encadrée, la plus onéreuse par étudiant pour l'Etat, celle qui ouvre les portes des très grandes écoles et, du même coup, les postes les plus en vue du pays est gratuite. Aucun droit d'inscription n'est demandé aux étudiants en classe préparatoire aux grandes écoles, quand l'inscrit à l'université s'acquitte de 181 euros.
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Violence à l’école : « mais que fait donc le délégué ministériel ? »
En acceptant, en mars 2010, de présider le conseil scientifique des « états généraux de la sécurité à l’école » mis en place par le ministre Luc Chatel, l’universitaire Eric Debarbieux, figure des défenseurs de la place de la pédagogie dans l’école française, avait pris un double risque : celui de froisser ses amis en passant pour une tardive mais nouvelle prise de guerre de « l’ouverture » façon Nicolas Sarkozy, et celui de devenir une pure caution de communication destinée à masquer la dégradation du service public.
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Vers un Conseil national des programmes version 2012
Le Conseil national des Programmes pourrait bien renaître de ses cendres. Le ministre Vincent Peillon a annoncé jeudi 13 septembre qu’il remettrait en place une instance chargée de préparer les programmes sur lesquels plancheront les générations à venir d’élèves.
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Une élève handicapée obtient gain de cause après une mobilisation de parents d'élèves
La mobilisation aura été payante. Depuis mercredi, la mère d'une jeune handicapée moteur, ainsi qu'un collectif de parents sympathisants occupaient jour et nuit une salle du collège La Milliaire à Thionville, en Moselle. Motif de leur colère : Marie Roy, 12 ans, était scolarisée dans des conditions inadaptées, avec des élèves souffrant de troubles cognitifs, sans aucun rapport avec son propre handicap.
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Vincent Peillon prône l'allongement de l'année scolaire en primaire
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a estimé dimanche 16 septembre sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée. "Il faut que nous remontions vers 180" jours pour l'école primaire, a-t-il déclaré, alors que les écoliers français ont actuellement 144 jours de classe par an.
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Morale laïque ou instruction civique
Vincent Peillon, le ministre de l'éducation nationale, a annoncé une concertation sur la question de la création de cours de "morale laïque" à l'école au nom du "redressement intellectuel et moral" de la France. Malgré les bonnes intentions, cette proposition reste intellectuellement bancale et scolairement contestable.
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L’Humanité du 19/09/12
Education nationale : Quelle politique éducative mettre en place ?
Les grands débats de la Fête de l'Humanité. Alors que le gouvernement annonce une « refondation » de l’école, quel projet pour le système éducatif ? Échange entre Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, Michel Hervieu, vice-président de la FCPE et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice (Front de gauche) des Hauts-de-Seine.
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Peillon veut traquer les violences
Le ministre a annoncé la création d’un observatoire intégré à l’éducation nationale.
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Un collège plombé par les déficits
Le collège Rosa-Luxemburg d’Aubervilliers a 220 000 euros d’impayés. Le personnel se mobilise pour obtenir des mesures d’urgence.
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Vincent Peillon souhaite rallonger l'année scolaire de 36 jours
Le ministre de l’Éducation nationale, qui fait de la réforme des rythmes scolaires le cœur de sa concertation pour la refondation de l'école, a estimé dimanche sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée pour durer environ 180 jours en primaire.
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Le Parisien (certains articles payants) du 19/09/12
Comment arriver à 180 jours d’école?
Semaines plus longues et vacances plus courtes. Voici les scénarios pour coller à la volonté du ministre de faire passer l’année scolaire de 144 à « environ 180 jours ».
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Faut-il augmenter le nombre de jours de classe ?
Le ministre de l'Education Nationale suggère de faire passer de 144 à 180 de nombre de jours de classe pour les écoliers qui, estime-t-il, « ont des journées trop longues et une année scolaire trop courte, peu propice aux apprentissages».
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Val d'Oise : des lycéens en difficulté poussés à la démission selon la FCPE
Un vent de polémique souffle sur le le lycée Edmond Rostand à Saint-Ouen l'Aumône. Des élèves du Val d'Oise auraient été poussés à démissionner de leur lycée selon une information de France Bleu 107.1. La fédération des parents d'élèves FCPE a mis la main sur 56 lettres de démissions signées par des élèves ou par leur famille, parfois sans aucun motif. Les délégués de la FCPE ont reçu un pli anonyme par la poste.
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La Croix du 19/09/12
L’argent de poche, monnaie courante malgré la crise
Ils ont 13,15, 16 ans… Ils reçoivent de l’argent de poche « sans contrepartie », ou contre bonnes notes ou menus services… Il y a autant de familles que de règles en matière d’argent.
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Les échos (certains articles payants) du 19/09/12
Geneviève Fioraso : «Je souhaite redonner de la lisibilité au paysage scientifique»
Je souhaite redonner de la lisibilité au paysage scientifique et l'inscrire dans une stratégie nationale qui donne des objectifs et une vision à chacune de ses composantes. Nous discuterons de ces perspectives cet automne à l'occasion des assises de la recherche.
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Rentrée universitaire : les priorités de la ministre de l'Enseignement supérieur
Geneviève Fioraso doit préciser ce matin à l'occasion de la rentrée universitaire ses chantiers prioritaires et donner de premières pistes pour leur réalisation. Ceci, dans un contexte budgétaire extrêmement tendu et alors que les attentes tant des étudiants que du monde universitaire sont fortes.
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Le gouvernement envisagerait de mettre fin à la gratuité des classes prépas
Le gouvernement envisage de supprimer la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles, affirme « Le Monde » ce mardi. Selon le quotidien, une telle mesure rapporterait environ 9 millions d'euros si des droits d'inscriptions étaient fixés à 181 euros, comme en licence, ou bien 13 millions d'euros, si les droits étaient alignés sur le master (250 euros). De possibles frais d'inscription en STS (section de technicien supérieur) et en BTS sont aussi évoqués.
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20 minutes du 19/09/12
La troisième et la seconde, classes propices au décrochage scolaire
Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête Trajectoires/Afev publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire.
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Le décrochage scolaire, thème de la journée de refus de l'échec des élèves
Le décrochage scolaire, un phénomène qui touche chaque année 150.000 jeunes et que le gouvernement veut diviser par deux, sera au coeur de la 5ème journée du refus de l'échec scolaire organisée mercredi par l'association Afev.
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Une enseignante aspergée de gaz lacrymogène à Amiens
Les enseignants d'un lycée professionnel d'Amiens ont suspendu les cours ce mardi après l'agression de l'une d'entre eux, aspergée de gaz lacrymogène alors qu'elle se trouvait en salle de cours avec ses élèves, a-t-on appris auprès du rectorat d'Amiens, précisant que les cours reprendraient mercredi.
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Rue89 du 19/09/12
Inégalités : « Même à gauche, certains n’ont pas intérêt à changer l’école »
Notre système éducatif est un des plus discriminants et anxiogène. Louis Maurin (Observatoire des inégalités) dénonce le lobby et l’idéologie élitistes.
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35 élèves par classe ? On va vous expliquer pourquoi c’est trop
Au lycée Pablo Picasso de Fontenay-Sous-Bois (Val-de-Marne), nous avons repris les cours le mercredi 12 septembre. Avant, nous étions en grève. Les profs d’abord, puis les élèves qui, en début de semaine ont bloqué le lycée pour protester contre le bourrage des classes voulu par le rectorat.
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Ouest-France du 19/09/12
Brest. La gale frappe au Lycée naval
Un peu plus de dix cas de gale ont été diagnostiqués au Lycée naval de Brest ces derniers jours. Et une vingtaine d’autres sont considérés comme des cas probables.
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Soirées d'intégration : quand parle-t-on de bizutage ?
Qui dit rentrée universitaire, dit aussi soirées ou week-ends d'intégration. Depuis 1998, le bizutage y est formellement interdit. Mais où se situe la frontière entre les jeux bon-enfants visant à intégrer les petits nouveaux et le bizutage pouvant être puni par la loi ? Qui peut être tenu pour responsable ? Que faire si on est victime de bizutage ? Décryptage avec Marie France Henry, présidente du Comité National contre le bizutage.
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Échec scolaire. Tous les ans 150 000 jeunes quittent l'école sans diplôme
Chaque année, 150 000 jeunes quittent prématurément le système scolaire sans qualification. L'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), qui regroupe plus de 7000 étudiants en charge de soutien scolaire, alerte face à cette hémorragie. C'est en 3e et en seconde que les jeunes décrochent.
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Le Journal du Dimanche du 19/09/12
Peillon va créer un observatoire de la violence scolaire
Vincent Peillon a annoncé dimanche sur BFMTV la création "dans les semaines qui viennent" d'un observatoire de la violence scolaire à l'intérieur de l'Education nationale. S'il existe actuellement en France un Observatoire international de la violence à l'école, l'idée du ministre de l'Education nationale est de créer "une nouvelle entité" qui "ne sera pas quelque chose de théorique", a expliqué à l'AFP Eric Debarbieux, qui dirigera cette future structure.
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Classes prépas : la fin de la gratuité n'est qu'"une piste"
Selon Le Monde daté de mardi, le gouvernement envisagerait de supprimer la gratuité des droits d'inscription en classes préparatoires aux grandes écoles. Il pourrait ouvrir ce dossier dès le "début d'année prochaine " afin de rétablir l'équité entre les étudiants post-bac. La mesure pourrait rapporter à l'Etat entre 9 et 16 millions d'euros. Le ministère de l'Enseignement supérieur a cependant précisé que "rien n'a été ouvert, ni arrêté".
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Le Nouvel Obs Permanent du 19/09/12
Vers la fin de la gratuité des classes prépas ? Pourquoi j'y suis favorable
La question n'est visiblement plus taboue au sein du gouvernement. Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur, a affirmé qu'elle n'excluait pas de faire payer les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Une réforme souhaitable et même indispensable, selon notre contributeur François Garçon, enseignant-chercheur.
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Journée de mobilisation contre le décrochage scolaire
Ce 19 septembre, l'AFEV consacre sa cinquième journée du refus de l'échec scolaire à ceux qui abandonnent l'école sans aucun diplôme.
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Quatre questions sur le décrochage scolaire
Catherine Blaya, professeur en sciences de l'éducation à l'université de Nice, est l'un des intervenants de la 5ème journée du refus de l'échec scolaire organisé par l'AFEV
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Ecole : on "décroche" de plus en plus depuis 15 ans
C'est d’autant plus préoccupant que les "décrocheurs" galèrent plus en France qu’ailleurs, s’inquiète l’OCDE. La baisse du nombre de redoublements serait un facteur d’explication.
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L’Express.fr du 19/09/12
Des élèves en difficulté poussés à quitter leur lycée?
La direction d'un lycée du Val d'Oise est accusée par la FCPE d'avoir poussé des élèves en difficulté à "démissionner" de l'établissement pour améliorer ses résultats au bac. L'inspection d'académie dément.
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Geneviève Fioraso: "20 à 25% des universités démarreront 2013 avec une trésorerie négative"
Rencontre avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Si elle juge sévèrement ses prédécesseurs - normal -, elle évoque aussi ouvertement les dossiers tabous.
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Classes prépa payantes: "Une piste dans les cartons depuis longtemps"
Dans l'entourage de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on reconnaît que la fin de la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles est étudiée. Il s'agirait avant tout de les inciter à s'inscrire en parallèle à l'université.
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L'Observatoire des violences scolaires de Peillon laisse sceptique les chefs d'établissement
Après deux agressions d'enseignants en milieu scolaire la semaine dernière, Vincent Peillon a annoncé la création d'un observatoire de la violence, au sein de son ministère. Une annonce qui laisse sceptique Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat des chefs d'établissement.
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Le Café Pédagogique du 19/09/12
LPC : Un rapport officiel reconnaît "des difficultés" mais s'obstine
Peut-on sauver le soldat LPC ? Pour l'Inspection générale, qui publie un rapport sur "la mise en oeuvre du livret personnel de compétences au collège" (LPC), il le faut absolument. Pourtant le rapport montre que, de sa validation aventureuse à sa cohabitation loupée avec le brevet, le déploiement du LPC est en échec. "Réussite technique" pour le rapport des inspecteurs Brigitte Hazard et Roger-François Gauthier, le déploiement du LPC ne permet quand même pas un réel suivi des élèves et encore moins leur évaluation. Alors pourquoi s'obstiner ? Il y a des raisons...
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Concertation académique : Halte là, les résistants sont bien là !
Le consensus est-il plus facile à construire quand on se rapproche du terrain et des ses exigences ? La réunion académique de concertation parisienne montre que non. Chacun vient avec ses convictions et ses oeillères. Au final, les enseignants ont peu écouté les territoriaux. Le bloc des enseignants acquis aux réformes et celui des représentants de la FSU s'opposent dans une joute qui laisse peu de temps pour faire intervenir les non-alignés. Sur le terrain, la refondation est attendue avec autant d'espoirs que de mobilisation préventive.
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5ème Journée du refus de l'échec scolaire
L'AFEV organise le 19 septembre sa 5ème journée du refus de l'échec scolaire. L'association, spécialisée dans le soutien scolaire, a choisi cette année le thème du décrochage. "Nous tenterons de comprendre ce qui conduit un jeune à décrocher dans son parcours scolaire (le décrochage scolaire n’arrive pas d’un coup, c’est le fruit d’un processus, et d’une conjonction de facteurs sociaux, personnels et bien sûr scolaires). Nous analyserons les conséquences de cette rupture. En effet, décrocher ce n’est pas seulement sortir prématurément su système scolaire c’est aussi, pour le jeune, quitter la norme, se dé-socialiser de ses pairs, se positionner souvent en tension parfois en rupture avec sa propre famille. C’est surtout, au regard de la place déterminante du diplôme dans notre société, se retrouver, de fait, dans une situation où il va être extrêmement difficile voire impossible de s’insérer professionnellement.
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Touteduc (accès payant) du 19/09/12
Chicago : Suspension de la grève des enseignants de Chicago
Les 700 délégués ont voté la suspension du mouvement après avoir examiné un texte provisoire et "les enseignants ont décidé de retourner au travail immédiatement".
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Pourquoi certains enseignants décrochent-ils ? (recherche québécoise)
On parle beaucoup du décrochage scolaire, "mais il existe une autre forme de décrochage dont il est moins souvent question : le décrochage des enseignants", estime Frédéric Sauvé qui vient de soutenir à l'université de Montréal un mémoire de maîtrise sur "l’attrition des enseignants au Québec". Il y rend compte de ses entretiens avec 26 "ex-enseignants". Pour lui, il n'y a pas de causalité simple, mais "un long processus au cours duquel ils ont pris conscience du fait qu’ils n’étaient pas en mesure de se réaliser pleinement dans le cadre du travail enseignant (...) ils se sont sentis malhabiles, dévalorisés ou même incompétents, et tout cela malgré qu’ils aient déployé de nombreux efforts pour s’adapter".
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Éducavox du 19/09/12
Quelles compétences numériques de base ?
ARSENIC (Association Régionale de Soutien aux Espaces Numériques de l’Information et de la Communication en PACA) est l’auteur d’un dossier sur les compétences numériques de base publié en juillet 2012 (35 pages, en pdf). La réflexion qui a prévalu à l’élaboration de ce document de travail est d’aborder ces concepts sous l’angle de la culture numérique avec une approche conceptuelle.
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Les TICE : plus que la technologie, ce sont les usages qui importent
Sébastien Reinders est Conseiller pédagogique TIC à Technofutur TIC basé à Gosselies. Chargé de différentes missions, il a accepté de revenir pour nous sur la place réelle du numérique dans le paysage scolaire en Belgique francophone et sur les différents projets en cours.
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Médiapart (accès payant) du 19/09/12
Vers l'enseignement du «fait laïque»? Par claude lelièvre
Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande a évoqué que l’on pourrait enseigner le « fait laïque » à l’Ecole, à l’instar du « fait religieux ». Le moment est peut-être venu de commencer à passer à l’acte.
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Slate.fr du 19/09/12
Et si on rémunérait les profs à la performance
De la puissance de l’aversion aux pertes appliquée à l'éducation.
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Comment fabriquer de meilleurs profs
Aux Etats-Unis aussi, l'éducation fait l'objet d'un âpre débat. Certains pensent qu'il suffirait de virer les mauvais enseignants pour améliorer le système. A contrario, de nouvelles études montrent qu’ils peuvent apprendre à devenir bons.
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Huffington Post du 19/09/12
Peut-on encore former des enseignants? Par Emmanuel Davidenkoff
Peut-on encore former des enseignants ? C'est sous ce titre que deux chercheurs publient un des livres sur l'école les plus éclairants de la rentrée. Un des plus inquiétants aussi. Car l'histoire de la formation des enseignants exhibe les fractures toujours béantes qui parcourent la société, le corps enseignant, les syndicats, et l'institution.
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Assistants spécialisés, création d'un observatoire... Vincent Peillon s'attaque à la violence scolaire
Quatre agressions de professeurs en une semaine, c'est beaucoup.... C'est en tous cas suffisant pour faire réagir le ministre de l'Éducation nationale, qui a décidé, en plus de la création de 500 postes d'assistants de prévention et de sécurité (APS), de créer un observatoire de la violence scolaire. Vincent Peillon a annoncé dimanche sur BFMTV que cet observatoire serait mis en place "dans les semaines qui viennent". L'objectif est de "mieux connaître les réalités" de la violence en milieu scolaire, mais aussi de "mettre en place un dispositif de prévention", a expliqué le ministre:
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ÉducPros du 19/09/12
Bruno Jeauffroy (président de l’UPS) : "Rendre les classes prépas payantes ne fera pas gagner beaucoup d’argent à l’Etat"
Traiter tous les étudiants sur un pied d’égalité : telle est la motivation du gouvernement qui envisagerait la fin de la gratuité des classes prépas, d’après le Monde, lundi 17 septembre. Mesure d’équité ou fausse bonne idée ? Bruno Jeauffroy, professeur en classe préparatoire scientifique et président de l’UPS (Union des professeurs de spéciales) donne son avis à EducPros.
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Geneviève Fioraso (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) : "Le redéploiement des moyens entre universités aura lieu en dialogue avec les présidents"
A l'occasion de la conférence de rentrée de Geneviève Fioraso mardi 18 septembre 2012, EducPros remet en avant l'interview de la ministre, accordée fin août 2012. Allocation autonomie pour les étudiants, difficultés financières des universités, poursuite du Grand emprunt... Geneviève Fioraso fait le point pour EducPros sur les grands dossiers de l'enseignement supérieur et de la recherche, alors que la phase d'auditions a débuté dans le cadre des Assises de l'enseignement supérieur.
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VousNousIls du 19/09/12
Enseignants : les erreurs à éviter
Nouvelles classes, nouveaux élèves, nouveau programme : un défi pas toujours évident à gérer ! Comment faire pour que l'année soit un "sans faute" ? Tout d'abord, en évitant quelques erreurs...
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Premiers pas délicats pour les enseignants stagiaires
Des milliers de professeurs débutants ont effectué leur rentrée, lundi dernier, avec une nouveauté cette année : une décharge de 3h hebdomadaires pour se former et pallier l'année de stage supprimée par le précédent gouvernement. VousNousIls est allé à leur rencontre.
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- 180 jours – Violence scolaire - Prépas – décrochage - grand soir -
180 jours
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a estimé dimanche 16 septembre sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée. "Il faut que nous remontions vers 180" jours pour l'école primaire, a-t-il déclaré, alors que les écoliers français ont actuellement 144 jours de classe par an.
Comment arriver à180 jours d’école ? Majoritairement, les Français ne souhaitent pas que la demi-journée de cours supplémentaire ait lieu "le samedi matin pour des tas de raisons et donc ce serait sans doute le mercredi matin, même si dans certains endroits certains veulent pouvoir déterminer eux-mêmes", a-t-il indiqué. Il a évoqué la possibilité d'une "souplesse" au niveau d'un département ou d'un établissement. "Je souhaite qu'il y ait quatre jours et demi à la rentrée 2013 et ce sera le mercredi matin", a-t-il ajouté.
On notera que la thématique de l’“accélération” touche aussi le ministère de l’ Éducation Nationale. Car ces annonces se font sans attendre la fin de la concertation pour la refondation de l’École dont les débats se terminent à la fin du mois. Le rapport du groupe de pilotage de cette concertation devrait, quant à lui, être remis au ministre le 10 octobre prochain pour qu’ensuite une loi d’orientation et de programmation soit proposée à la discussion parlementaire. On peut s’en étonner, mais, si l’on veut que la rentrée 2013 porte déjà les signes du changement, il y aura sûrement besoin d’accélérer. Concertation ou accélération ? Comment tenir les deux bouts de la corde ?
Violence scolaire
Comme le souligne Luc Cédelle sur son blog “En acceptant, en mars 2010, de présider le conseil scientifique des « états généraux de la sécurité à l’école » mis en place par le ministre Luc Chatel, l’universitaire Eric Debarbieux, figure des défenseurs de la place de la pédagogie dans l’école française, avait pris un double risque : celui de froisser ses amis en passant pour une tardive mais nouvelle prise de guerre de « l’ouverture » façon Nicolas Sarkozy, et celui de devenir une pure caution de communication destinée à masquer la dégradation du service public.”. Mais Vincent Peillon vient de le délivrer de cette malédiction en le nommant lundi 17 septembre, délégué ministériel “chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire".
L'idée est de créer "une nouvelle entité", a expliqué Eric Debarbieux, "Ce ne sera pas quelque chose de théorique", il s'agit au contraire de voir "comment on transmet la connaissance sur la violence à l'école dans l'action publique, au niveau national, académique, local. C'est la connaissance au service de l'action", a-t-il précisé. Eric Debarbieux va présenter jeudi 20/09 une enquête sur la violence scolaire à l'école primaire.
Par ailleurs, le ministre avait annoncé dès le mois de juin la création d’un corps d’assistants de prévention et de sécurité (APS). D'ici à la fin du mois, 500 APS auront été recrutés par les chefs d'établissement, les rectorats ayant préalablement fait remonter les besoins au ministère. Ces APS seront affectés dans les établissements les plus exposés aux phénomènes de violence. Rappelons que selon la dernière enquête du ministère sur le sujet, la moitié des incidents déclarés concerne 10% des établissements.Une circulaire du 6 septembre (BO n°32) précise les missions de ces assistants de prévention et de sécurité. Placés sous l'autorité du chef d'établissement, les APS “participent à l'action éducative, en complémentarité avec les autres personnels” et, “en cas d'incidents graves”, avec “les équipes mobiles de sécurité (EMS)”, ces équipes mixtes, faites de personnels de l'Éducation nationale et de policiers ou gendarmes, mises en place en 2009. Le texte précise aussi leurs autres missions : sensibilisation des élèves au respect de l'autorité, information des personnels sur les facteurs de risques, gestion des situations de tension grave, participation à la “prise en charge des élèves très perturbateurs”. Vont-ils leur administrer aussi quelques cours de “morale laïque” ?
Prépas
Etait-ce un ballon d’essai ? Le 17 septembre dernier plusieurs journaux dont Le Monde annonçaient que le gouvernement envisageait la fin de la gratuité des classes prépas. Mais dès le lendemain, l’information était démentie et le ministère de l’enseignement supérieur indiquait que cette possibilité n’était pas finalement envisagée…
D’après le Monde, cette mesure aurait pu rapporter 9 millions d'euros si les familles s'acquittent des 181 euros demandés à chaque étudiant qui s'inscrit en licence à l'université. Et 13 millions d'euros si les droits d'inscription étaient alignés sur ceux payés par les étudiants en master, soit 250 euros. Mais l’argumentation est aussi sociale. Faire payer pour les prépas serait considéré comme une mesure d’équité. "Ce serait une mesure logique, estime le sociologue Eric Maurin, interrogé par Le Monde Si l'on prend en compte l'argent public qui est investi dans le postbac, on constate de grandes différences." De fait, selon les statistiques fournies sur le site du ministère de l'éducation nationale, quand l'Etat consacre 15 240 euros à chaque élève de prépa, il ne dépense que 10 180 euros pour l'étudiant d'IUT et d'université (qui, lui, paie des droits d’inscription. Et cette gratuité profite majoritairement à ceux qui en ont le moins besoin. Une enquête montre en effet qu’il n’y a que 15% d’enfants d’ouvriers alors qu’ils forment la moitié de la population active. Les enfants de cadres supérieurs représentent, quant à eux, environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16% des actifs. Une telle mesure (assortie bien sûr d’aménagements pour les boursiers par exemple) n’est donc pas illogique
Mais très vite, on a assisté à de nombreuses protestations (notamment chez les enseignants). Le ministère a pu penser que cela allait être vécu comme une attaque contre les classes moyennes. Comme le disait Sylvain Grandserre dans Rue des Écoles sur France Culture à propos de la réforme du système éducatif : “Comment remettre en question un système qui vous a fait réussir… ?”
Décrochage
Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire.
Il s’agit d’une enquête, réalisée en mai et en juin 2012 auprès de 186 jeunes interrogés par questionnaire au sein de structures comme les micro-lycées et les missions locales. L'enquête pointe un engrenage: faible motivation pour l'école, découragement lié aux mauvais résultats, manque de confiance en soi... Par ailleurs, 37% citent un problème personnel. La moitié des jeunes disent qu'il leur a manqué à l'école quelqu'un qui les motive et leur donne confiance. Au moment du choix d'orientation en 3ème, 71% estiment avoir été mal conseillés et 59% disent avoir subi cette orientation.
Pour la sociologue Catherine Blaya, interrogée par le Nouvel Obs “Le décrochage est l’aboutissement d’un processus qui démarre dès la maternelle”. Le sociologue Daniel Thin parle, lui, d’un “casier scolaire” de ces jeunes dont les difficultés d’adaptation dès la maternelle se cumulent, année après année, jusqu’au collège où rien ne va plus. Pour Catherine Blaya, qui intervenait lors de cette journée du refus de l’échec scolaire, il y aurait “quatre types d’élèves à risque. Le rebelle, qui a des troubles du comportement, qui se méfie de l’adulte, et refuse de travailler. Le dépressif, en retrait, dont le manque d’intérêt pour l’école se développe progressivement, mais à bas bruit. Le découragé, peu intéressé par l’école, qui n’arrive pas à se projeter dans l’avenir. Enfin le déviant caché, égocentrique, qui recherche avant tout l’approbation de ses pairs ”. Elle rappelle aussi que “la France n’est pas seule touchée, évidemment. L’ensemble des pays industrialisés est concerné par un phénomène multifactoriel, mais dans lequel l’école joue un rôle important. La recherche montre que le climat scolaire, la façon dont les jeunes se sentent ou non soutenus par les professeurs, le sentiment de justice ou d’injustice, tout cela joue beaucoup dans le décrochage. ”
Grand soir
Pour finir cette chronique, donnons la parole à Louis Maurin interrogé par Rue89 . C’est le principal animateur de l’observatoire des inégalités , un site que je recommande. Dans cette interview, il revient sur la logique inégalitaire de l’École française. “ Toutes les études le montrent, rappelle t-illa France est le pays qui a le système qui On a massifié l’école, on l’a démocratisée en ouvrant le collège et une partie du lycée, mais on n’a pas modernisé notre enseignement, contrairement à ce qu’ont fait la plupart des pays du monde.”. Et il poursuit “Notre système éducatif reste un système ultra-académique, ultraformel, élitiste, anxiogène et évaluatif. C’est malheur aux perdants, à ceux qui ratent une marche, ne sont pas prêts assez tôt, c’est-à-dire les catégories sociales les plus défavorisées.”. Si les changements tardent à venir, selon lui, c’est aussi parce que “même à gauche, certains n’ont pas intérêt à changer l’école ”. Pourtant, il appelle de ses vœux une profonde transformation de l’École qui n’oublie pas les plus modestes et les “vaincus du système”. Mais, dit-il “je ne suis pas sûr que la volonté politique soit là. Qui a envie de s’opposer aux lobbies des conservateurs de l’école, les différentes sociétés des agrégés, les défenseurs des grandes écoles, toutes ces associations qui ont une audience médiatique inconsidérée par rapport à leur représentation ? Il n’existe malheureusement pas de lobbies des mères de famille caissières, des parents ouvriers non diplômés, des jeunes de Segpa . Je ne crois pas au Grand Soir de l’école. Il faudrait pouvoir agir dans la durée, sur dix ans, et modifier progressivement l’école en s’appuyant sur les enseignants, dont la grande majorité sont pour le changement.” .
Et l’on peut d’ailleurs rajouter que quelquefois l’attente du “grand soir pédagogique” et d’un changement social sensé suffire à rendre l’école plus juste, est le meilleur moyen de s’exonérer de commencer à changer ses pratiques, ici et maintenant.
Changer la société pour changer l’école, certes, mais aussi changer l’école pour changer la société…
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 19/09/12(certains articles payants)
Universités : plus de concertation que de millions
La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a présenté hier des mesures modestes sur les effectifs et la gouvernance
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A la fac, la précarité passe au niveau supérieur
L’université, synonyme d’échec pour beaucoup, sera une priorité pour le ministère.
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«J’ai été obligé de faire un emprunt»
«Je travaille 15 heures par semaine depuis que j’ai commencé mes études. J’étais gardien de nuit durant ma licence de Staps [sciences et techniques des activités physiques et sportives, ndlr] à Limoges. Maintenant que je vis à Paris, je suis cinq jours à la fac, puis deux jours à Decathlon. Je gagne 600 euros par mois - 60% de mon budget. Pour le reste, j’ai ma bourse et l’APL, car mes parents ne peuvent pas m’aider. C’est plus dur en région parisienne à cause du loyer : 314 euros pour un studio universitaire de 16 mètres carrés ! J’ai aussi dû faire un emprunt pour un ordinateur.
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«200 euros de budget et 480 euros de loyer»
«J’ai commencé à travailler quand j’ai pris un appartement à Bordeaux pour finir ma licence d’éco-gestion, car mes parents habitaient loin. Ils ne me donnaient que 200 euros par mois. Or j’avais un loyer de 480 euros pour 20 mètres carrés. Je ne touche pas de bourse, mais je suis exonérée des frais d’inscription.
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«J’ai eu la chance de vivre chez mes parents»
«J’ai eu plusieurs petits boulots durant mes études. Mais ce que je gagnais, c’était de l’argent de poche. Comme je vivais chez mes parents, à Nancy, je n’avais pas de loyer, donc pas de gros frais. L’an dernier, à l’Institut universitaire de formation des maîtres, je travaillais dans une cantine, trois jours par semaine entre midi et deux. Mes parents me donnaient 200 euros par mois. Et comme je n’étais pas boursière, ils payaient aussi la moitié des frais d’inscription à la fac. Au final, j’avais 400 euros pour vivre. Les journées étaient longues, car je n’avais pas de pause entre midi et deux. Mais au final, je ne me plains pas. Ce n’est pas à cause de ça que j’ai loupé mon concours en tout cas ! Je sortais pas mal, je pouvais m’acheter tous les bouquins dont j’avais besoin pour réviser, et me faire plaisir, m’offrir des produits de beauté…
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«Gérer 30 heures de cours et 25 de salariat»
«J’ai un CDI de 20 heures par semaine chez Casino, mais plus proche des 25, voire des 30 avec les heures sups. Cela me rapporte entre 680 et 800 euros par mois. L’été et les vacances scolaires, je passe à temps complet. Mes deux premières années universitaires, j’ai travaillé chez Carrefour. En tant que boursier échelon 1, je touche 160 euros par mois. Je n’ai pas droit à un logement étudiant, car il y a trop de demandes et ceux dont les familles résident dans les communes limitrophes n’y ont pas accès. Avant, j’habitais chez ma mère à Vénissieux. Mais j’ai emménagé dans le VIIe arrondissement pour me rapprocher de mon travail. Mon loyer est de 490 euros pour 40 mètres carrés. Je touche 265 euros d’aide au logement (APL).
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A Bordeaux et Poitiers, deux agressions de profs gâchent la rentrée scolaire
En deux jours, deux enseignants ont été frappés, renforçant le malaise de la profession.
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Le Figaro du 19/09/12 (certains articles payants)
Dix-neuf universités en déficit
L'État va déléguer des fonctionnaires pour épauler les facultés dans leur gestion.
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 19/09/12
La lutte contre la violence à l’école passe à gauche
Avec sa politique sécuritaire, l’ex-majorité s’était arrogée le thème de la lutte contre la violence à l’école. Durant la campagne présidentielle, le "Monsieur jeunesse" de François Hollande, alias Vincent Peillon, avait promis que ce terrain serait réinvesti par la gauche.
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Scolarisation des enfants roms : un « mieux »… dans les textes
Le débat autour de la situation des Roms a quitté le prisme sécuritaire pour rejoindre le prisme scolaire.
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Enseignement supérieur : mille postes affectés en 2013 à la réussite en licence
Mille postes seront affectés à la réussite en licence à la rentrée universitaire 2013, a annoncé la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso.
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"Aucune université ne sera mise sous tutelle financière", assure la ministre de l'enseignement supérieur
Alors que 1,5 million d'étudiants, sur un total de 2,4 millions, font leur rentrée universitaire, Geneviève Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, doit tenir, mardi 18 septembre, sa conférence de presse de rentrée.
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Révolution technologique à l'université Par Paul Seabright, Ecole d'économie de Toulouse
A la rentrée universitaire, un visiteur entrant dans un amphithéâtre pourrait être frappé par le peu de changement qu'il y a eu dans la technologie de l'enseignement depuis un quart de siècle. Les professeurs parlent toujours devant un public assis sur des rangées de bancs, à l'aide d'une écriture projetée derrière eux. Certes, le tableau est moins souvent noir que blanc, et il est parfois devenu un écran.
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Le gouvernement envisage la fin de la gratuité des classes prépas
La formation la mieux encadrée, la plus onéreuse par étudiant pour l'Etat, celle qui ouvre les portes des très grandes écoles et, du même coup, les postes les plus en vue du pays est gratuite. Aucun droit d'inscription n'est demandé aux étudiants en classe préparatoire aux grandes écoles, quand l'inscrit à l'université s'acquitte de 181 euros.
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Violence à l’école : « mais que fait donc le délégué ministériel ? »
En acceptant, en mars 2010, de présider le conseil scientifique des « états généraux de la sécurité à l’école » mis en place par le ministre Luc Chatel, l’universitaire Eric Debarbieux, figure des défenseurs de la place de la pédagogie dans l’école française, avait pris un double risque : celui de froisser ses amis en passant pour une tardive mais nouvelle prise de guerre de « l’ouverture » façon Nicolas Sarkozy, et celui de devenir une pure caution de communication destinée à masquer la dégradation du service public.
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Vers un Conseil national des programmes version 2012
Le Conseil national des Programmes pourrait bien renaître de ses cendres. Le ministre Vincent Peillon a annoncé jeudi 13 septembre qu’il remettrait en place une instance chargée de préparer les programmes sur lesquels plancheront les générations à venir d’élèves.
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Une élève handicapée obtient gain de cause après une mobilisation de parents d'élèves
La mobilisation aura été payante. Depuis mercredi, la mère d'une jeune handicapée moteur, ainsi qu'un collectif de parents sympathisants occupaient jour et nuit une salle du collège La Milliaire à Thionville, en Moselle. Motif de leur colère : Marie Roy, 12 ans, était scolarisée dans des conditions inadaptées, avec des élèves souffrant de troubles cognitifs, sans aucun rapport avec son propre handicap.
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Vincent Peillon prône l'allongement de l'année scolaire en primaire
Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a estimé dimanche 16 septembre sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée. "Il faut que nous remontions vers 180" jours pour l'école primaire, a-t-il déclaré, alors que les écoliers français ont actuellement 144 jours de classe par an.
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Morale laïque ou instruction civique
Vincent Peillon, le ministre de l'éducation nationale, a annoncé une concertation sur la question de la création de cours de "morale laïque" à l'école au nom du "redressement intellectuel et moral" de la France. Malgré les bonnes intentions, cette proposition reste intellectuellement bancale et scolairement contestable.
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L’Humanité du 19/09/12
Education nationale : Quelle politique éducative mettre en place ?
Les grands débats de la Fête de l'Humanité. Alors que le gouvernement annonce une « refondation » de l’école, quel projet pour le système éducatif ? Échange entre Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, Michel Hervieu, vice-président de la FCPE et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice (Front de gauche) des Hauts-de-Seine.
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Peillon veut traquer les violences
Le ministre a annoncé la création d’un observatoire intégré à l’éducation nationale.
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Un collège plombé par les déficits
Le collège Rosa-Luxemburg d’Aubervilliers a 220 000 euros d’impayés. Le personnel se mobilise pour obtenir des mesures d’urgence.
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Vincent Peillon souhaite rallonger l'année scolaire de 36 jours
Le ministre de l’Éducation nationale, qui fait de la réforme des rythmes scolaires le cœur de sa concertation pour la refondation de l'école, a estimé dimanche sur BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée pour durer environ 180 jours en primaire.
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Le Parisien (certains articles payants) du 19/09/12
Comment arriver à 180 jours d’école?
Semaines plus longues et vacances plus courtes. Voici les scénarios pour coller à la volonté du ministre de faire passer l’année scolaire de 144 à « environ 180 jours ».
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Faut-il augmenter le nombre de jours de classe ?
Le ministre de l'Education Nationale suggère de faire passer de 144 à 180 de nombre de jours de classe pour les écoliers qui, estime-t-il, « ont des journées trop longues et une année scolaire trop courte, peu propice aux apprentissages».
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Val d'Oise : des lycéens en difficulté poussés à la démission selon la FCPE
Un vent de polémique souffle sur le le lycée Edmond Rostand à Saint-Ouen l'Aumône. Des élèves du Val d'Oise auraient été poussés à démissionner de leur lycée selon une information de France Bleu 107.1. La fédération des parents d'élèves FCPE a mis la main sur 56 lettres de démissions signées par des élèves ou par leur famille, parfois sans aucun motif. Les délégués de la FCPE ont reçu un pli anonyme par la poste.
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La Croix du 19/09/12
L’argent de poche, monnaie courante malgré la crise
Ils ont 13,15, 16 ans… Ils reçoivent de l’argent de poche « sans contrepartie », ou contre bonnes notes ou menus services… Il y a autant de familles que de règles en matière d’argent.
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Les échos (certains articles payants) du 19/09/12
Geneviève Fioraso : «Je souhaite redonner de la lisibilité au paysage scientifique»
Je souhaite redonner de la lisibilité au paysage scientifique et l'inscrire dans une stratégie nationale qui donne des objectifs et une vision à chacune de ses composantes. Nous discuterons de ces perspectives cet automne à l'occasion des assises de la recherche.
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Rentrée universitaire : les priorités de la ministre de l'Enseignement supérieur
Geneviève Fioraso doit préciser ce matin à l'occasion de la rentrée universitaire ses chantiers prioritaires et donner de premières pistes pour leur réalisation. Ceci, dans un contexte budgétaire extrêmement tendu et alors que les attentes tant des étudiants que du monde universitaire sont fortes.
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Le gouvernement envisagerait de mettre fin à la gratuité des classes prépas
Le gouvernement envisage de supprimer la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles, affirme « Le Monde » ce mardi. Selon le quotidien, une telle mesure rapporterait environ 9 millions d'euros si des droits d'inscriptions étaient fixés à 181 euros, comme en licence, ou bien 13 millions d'euros, si les droits étaient alignés sur le master (250 euros). De possibles frais d'inscription en STS (section de technicien supérieur) et en BTS sont aussi évoqués.
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20 minutes du 19/09/12
La troisième et la seconde, classes propices au décrochage scolaire
Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête Trajectoires/Afev publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire.
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Le décrochage scolaire, thème de la journée de refus de l'échec des élèves
Le décrochage scolaire, un phénomène qui touche chaque année 150.000 jeunes et que le gouvernement veut diviser par deux, sera au coeur de la 5ème journée du refus de l'échec scolaire organisée mercredi par l'association Afev.
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Une enseignante aspergée de gaz lacrymogène à Amiens
Les enseignants d'un lycée professionnel d'Amiens ont suspendu les cours ce mardi après l'agression de l'une d'entre eux, aspergée de gaz lacrymogène alors qu'elle se trouvait en salle de cours avec ses élèves, a-t-on appris auprès du rectorat d'Amiens, précisant que les cours reprendraient mercredi.
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Rue89 du 19/09/12
Inégalités : « Même à gauche, certains n’ont pas intérêt à changer l’école »
Notre système éducatif est un des plus discriminants et anxiogène. Louis Maurin (Observatoire des inégalités) dénonce le lobby et l’idéologie élitistes.
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35 élèves par classe ? On va vous expliquer pourquoi c’est trop
Au lycée Pablo Picasso de Fontenay-Sous-Bois (Val-de-Marne), nous avons repris les cours le mercredi 12 septembre. Avant, nous étions en grève. Les profs d’abord, puis les élèves qui, en début de semaine ont bloqué le lycée pour protester contre le bourrage des classes voulu par le rectorat.
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Ouest-France du 19/09/12
Brest. La gale frappe au Lycée naval
Un peu plus de dix cas de gale ont été diagnostiqués au Lycée naval de Brest ces derniers jours. Et une vingtaine d’autres sont considérés comme des cas probables.
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Soirées d'intégration : quand parle-t-on de bizutage ?
Qui dit rentrée universitaire, dit aussi soirées ou week-ends d'intégration. Depuis 1998, le bizutage y est formellement interdit. Mais où se situe la frontière entre les jeux bon-enfants visant à intégrer les petits nouveaux et le bizutage pouvant être puni par la loi ? Qui peut être tenu pour responsable ? Que faire si on est victime de bizutage ? Décryptage avec Marie France Henry, présidente du Comité National contre le bizutage.
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Échec scolaire. Tous les ans 150 000 jeunes quittent l'école sans diplôme
Chaque année, 150 000 jeunes quittent prématurément le système scolaire sans qualification. L'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), qui regroupe plus de 7000 étudiants en charge de soutien scolaire, alerte face à cette hémorragie. C'est en 3e et en seconde que les jeunes décrochent.
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Le Journal du Dimanche du 19/09/12
Peillon va créer un observatoire de la violence scolaire
Vincent Peillon a annoncé dimanche sur BFMTV la création "dans les semaines qui viennent" d'un observatoire de la violence scolaire à l'intérieur de l'Education nationale. S'il existe actuellement en France un Observatoire international de la violence à l'école, l'idée du ministre de l'Education nationale est de créer "une nouvelle entité" qui "ne sera pas quelque chose de théorique", a expliqué à l'AFP Eric Debarbieux, qui dirigera cette future structure.
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Classes prépas : la fin de la gratuité n'est qu'"une piste"
Selon Le Monde daté de mardi, le gouvernement envisagerait de supprimer la gratuité des droits d'inscription en classes préparatoires aux grandes écoles. Il pourrait ouvrir ce dossier dès le "début d'année prochaine " afin de rétablir l'équité entre les étudiants post-bac. La mesure pourrait rapporter à l'Etat entre 9 et 16 millions d'euros. Le ministère de l'Enseignement supérieur a cependant précisé que "rien n'a été ouvert, ni arrêté".
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Le Nouvel Obs Permanent du 19/09/12
Vers la fin de la gratuité des classes prépas ? Pourquoi j'y suis favorable
La question n'est visiblement plus taboue au sein du gouvernement. Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur, a affirmé qu'elle n'excluait pas de faire payer les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Une réforme souhaitable et même indispensable, selon notre contributeur François Garçon, enseignant-chercheur.
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Journée de mobilisation contre le décrochage scolaire
Ce 19 septembre, l'AFEV consacre sa cinquième journée du refus de l'échec scolaire à ceux qui abandonnent l'école sans aucun diplôme.
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Quatre questions sur le décrochage scolaire
Catherine Blaya, professeur en sciences de l'éducation à l'université de Nice, est l'un des intervenants de la 5ème journée du refus de l'échec scolaire organisé par l'AFEV
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Ecole : on "décroche" de plus en plus depuis 15 ans
C'est d’autant plus préoccupant que les "décrocheurs" galèrent plus en France qu’ailleurs, s’inquiète l’OCDE. La baisse du nombre de redoublements serait un facteur d’explication.
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L’Express.fr du 19/09/12
Des élèves en difficulté poussés à quitter leur lycée?
La direction d'un lycée du Val d'Oise est accusée par la FCPE d'avoir poussé des élèves en difficulté à "démissionner" de l'établissement pour améliorer ses résultats au bac. L'inspection d'académie dément.
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Geneviève Fioraso: "20 à 25% des universités démarreront 2013 avec une trésorerie négative"
Rencontre avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Si elle juge sévèrement ses prédécesseurs - normal -, elle évoque aussi ouvertement les dossiers tabous.
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Classes prépa payantes: "Une piste dans les cartons depuis longtemps"
Dans l'entourage de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on reconnaît que la fin de la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles est étudiée. Il s'agirait avant tout de les inciter à s'inscrire en parallèle à l'université.
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L'Observatoire des violences scolaires de Peillon laisse sceptique les chefs d'établissement
Après deux agressions d'enseignants en milieu scolaire la semaine dernière, Vincent Peillon a annoncé la création d'un observatoire de la violence, au sein de son ministère. Une annonce qui laisse sceptique Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat des chefs d'établissement.
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Le Café Pédagogique du 19/09/12
LPC : Un rapport officiel reconnaît "des difficultés" mais s'obstine
Peut-on sauver le soldat LPC ? Pour l'Inspection générale, qui publie un rapport sur "la mise en oeuvre du livret personnel de compétences au collège" (LPC), il le faut absolument. Pourtant le rapport montre que, de sa validation aventureuse à sa cohabitation loupée avec le brevet, le déploiement du LPC est en échec. "Réussite technique" pour le rapport des inspecteurs Brigitte Hazard et Roger-François Gauthier, le déploiement du LPC ne permet quand même pas un réel suivi des élèves et encore moins leur évaluation. Alors pourquoi s'obstiner ? Il y a des raisons...
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Concertation académique : Halte là, les résistants sont bien là !
Le consensus est-il plus facile à construire quand on se rapproche du terrain et des ses exigences ? La réunion académique de concertation parisienne montre que non. Chacun vient avec ses convictions et ses oeillères. Au final, les enseignants ont peu écouté les territoriaux. Le bloc des enseignants acquis aux réformes et celui des représentants de la FSU s'opposent dans une joute qui laisse peu de temps pour faire intervenir les non-alignés. Sur le terrain, la refondation est attendue avec autant d'espoirs que de mobilisation préventive.
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5ème Journée du refus de l'échec scolaire
L'AFEV organise le 19 septembre sa 5ème journée du refus de l'échec scolaire. L'association, spécialisée dans le soutien scolaire, a choisi cette année le thème du décrochage. "Nous tenterons de comprendre ce qui conduit un jeune à décrocher dans son parcours scolaire (le décrochage scolaire n’arrive pas d’un coup, c’est le fruit d’un processus, et d’une conjonction de facteurs sociaux, personnels et bien sûr scolaires). Nous analyserons les conséquences de cette rupture. En effet, décrocher ce n’est pas seulement sortir prématurément su système scolaire c’est aussi, pour le jeune, quitter la norme, se dé-socialiser de ses pairs, se positionner souvent en tension parfois en rupture avec sa propre famille. C’est surtout, au regard de la place déterminante du diplôme dans notre société, se retrouver, de fait, dans une situation où il va être extrêmement difficile voire impossible de s’insérer professionnellement.
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Touteduc (accès payant) du 19/09/12
Chicago : Suspension de la grève des enseignants de Chicago
Les 700 délégués ont voté la suspension du mouvement après avoir examiné un texte provisoire et "les enseignants ont décidé de retourner au travail immédiatement".
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Pourquoi certains enseignants décrochent-ils ? (recherche québécoise)
On parle beaucoup du décrochage scolaire, "mais il existe une autre forme de décrochage dont il est moins souvent question : le décrochage des enseignants", estime Frédéric Sauvé qui vient de soutenir à l'université de Montréal un mémoire de maîtrise sur "l’attrition des enseignants au Québec". Il y rend compte de ses entretiens avec 26 "ex-enseignants". Pour lui, il n'y a pas de causalité simple, mais "un long processus au cours duquel ils ont pris conscience du fait qu’ils n’étaient pas en mesure de se réaliser pleinement dans le cadre du travail enseignant (...) ils se sont sentis malhabiles, dévalorisés ou même incompétents, et tout cela malgré qu’ils aient déployé de nombreux efforts pour s’adapter".
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Éducavox du 19/09/12
Quelles compétences numériques de base ?
ARSENIC (Association Régionale de Soutien aux Espaces Numériques de l’Information et de la Communication en PACA) est l’auteur d’un dossier sur les compétences numériques de base publié en juillet 2012 (35 pages, en pdf). La réflexion qui a prévalu à l’élaboration de ce document de travail est d’aborder ces concepts sous l’angle de la culture numérique avec une approche conceptuelle.
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Les TICE : plus que la technologie, ce sont les usages qui importent
Sébastien Reinders est Conseiller pédagogique TIC à Technofutur TIC basé à Gosselies. Chargé de différentes missions, il a accepté de revenir pour nous sur la place réelle du numérique dans le paysage scolaire en Belgique francophone et sur les différents projets en cours.
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Médiapart (accès payant) du 19/09/12
Vers l'enseignement du «fait laïque»? Par claude lelièvre
Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande a évoqué que l’on pourrait enseigner le « fait laïque » à l’Ecole, à l’instar du « fait religieux ». Le moment est peut-être venu de commencer à passer à l’acte.
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Slate.fr du 19/09/12
Et si on rémunérait les profs à la performance
De la puissance de l’aversion aux pertes appliquée à l'éducation.
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Comment fabriquer de meilleurs profs
Aux Etats-Unis aussi, l'éducation fait l'objet d'un âpre débat. Certains pensent qu'il suffirait de virer les mauvais enseignants pour améliorer le système. A contrario, de nouvelles études montrent qu’ils peuvent apprendre à devenir bons.
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Huffington Post du 19/09/12
Peut-on encore former des enseignants? Par Emmanuel Davidenkoff
Peut-on encore former des enseignants ? C'est sous ce titre que deux chercheurs publient un des livres sur l'école les plus éclairants de la rentrée. Un des plus inquiétants aussi. Car l'histoire de la formation des enseignants exhibe les fractures toujours béantes qui parcourent la société, le corps enseignant, les syndicats, et l'institution.
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Assistants spécialisés, création d'un observatoire... Vincent Peillon s'attaque à la violence scolaire
Quatre agressions de professeurs en une semaine, c'est beaucoup.... C'est en tous cas suffisant pour faire réagir le ministre de l'Éducation nationale, qui a décidé, en plus de la création de 500 postes d'assistants de prévention et de sécurité (APS), de créer un observatoire de la violence scolaire. Vincent Peillon a annoncé dimanche sur BFMTV que cet observatoire serait mis en place "dans les semaines qui viennent". L'objectif est de "mieux connaître les réalités" de la violence en milieu scolaire, mais aussi de "mettre en place un dispositif de prévention", a expliqué le ministre:
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ÉducPros du 19/09/12
Bruno Jeauffroy (président de l’UPS) : "Rendre les classes prépas payantes ne fera pas gagner beaucoup d’argent à l’Etat"
Traiter tous les étudiants sur un pied d’égalité : telle est la motivation du gouvernement qui envisagerait la fin de la gratuité des classes prépas, d’après le Monde, lundi 17 septembre. Mesure d’équité ou fausse bonne idée ? Bruno Jeauffroy, professeur en classe préparatoire scientifique et président de l’UPS (Union des professeurs de spéciales) donne son avis à EducPros.
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Geneviève Fioraso (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) : "Le redéploiement des moyens entre universités aura lieu en dialogue avec les présidents"
A l'occasion de la conférence de rentrée de Geneviève Fioraso mardi 18 septembre 2012, EducPros remet en avant l'interview de la ministre, accordée fin août 2012. Allocation autonomie pour les étudiants, difficultés financières des universités, poursuite du Grand emprunt... Geneviève Fioraso fait le point pour EducPros sur les grands dossiers de l'enseignement supérieur et de la recherche, alors que la phase d'auditions a débuté dans le cadre des Assises de l'enseignement supérieur.
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VousNousIls du 19/09/12
Enseignants : les erreurs à éviter
Nouvelles classes, nouveaux élèves, nouveau programme : un défi pas toujours évident à gérer ! Comment faire pour que l'année soit un "sans faute" ? Tout d'abord, en évitant quelques erreurs...
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Premiers pas délicats pour les enseignants stagiaires
Des milliers de professeurs débutants ont effectué leur rentrée, lundi dernier, avec une nouveauté cette année : une décharge de 3h hebdomadaires pour se former et pallier l'année de stage supprimée par le précédent gouvernement. VousNousIls est allé à leur rencontre.
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