L’os du Mammouth
En décembre 2011, (juste le jour des vacances) le ministère de l'éducation nationale avait divulgué la répartition des suppressions de postes par académie . Depuis, nous dit Le Monde , les recteurs annoncent au compte-gouttes leurs mesures budgétaires. Ils sont contraints par l'engagement pris par le chef de l'Etat, en juin2011, de "sanctuariser" l'école primaire pour que le nombre de fermetures de classes n'excède pas le nombre d'ouvertures. Mais comment appliquer la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite sans fermer de classes?
Pour le Monde c'est particulièrement dans les lycées (plus que dans les collèges) que devraient se faire les principales économies. Si un écolier "coûte" en moyenne 5700 euros, c'est 8000 euros pour un collégien, 11400 euros pour un lycéen de la voie générale et technologique, et 11800 euros dans la voie professionnelle. Le ministère a identifié plusieurs "leviers" afin de supprimer des postes dans le second degré: augmenter la taille des classes, diminuer le vivier de remplaçants, distribuer des heures supplémentaires, rationaliser l'offre et la carte des formations. En résumé, ça va saigner dans les lycées…
Une illustration nous est donnée par un article du Parisien qui indique que "le rectorat de Paris compte alléger des deux tiers l'enveloppe allouée aux enseignements optionnels" dans les lycées de la capitale, soit 800 heures sur 1 274. Comme l'administration parisienne doit "se débrouiller avec 131 postes d'enseignants en moins", et que "les effectifs par classe sont déjà élevés", on va jouer sur "les cours facultatifs". Les options "pourraient ainsi être regroupées dans le cadre de réseaux de lycées [...] théâtre ici, italien ailleurs, danse classique un peu plus loin".
Dans un autre article du journal Le Monde on montre que cette “rationalisation” peut conduire jusqu’à la fermeture de lycées. C’est le cas du lycée Mounier à Grenoble l’an dernier , c’est aussi le cas du lycée professionnel du Mas-Jambost, à Limoges évoqué dans cet article. Mais si l’État ferme des lycées et n’y met plus d’enseignants, cela se fait sans concertation. Car il y a un problème : depuis la loi de décentralisation les murs des lycées sont la propriété des régions qui ont beaucoup investi dedans et acceptent de moins en moins de subir les décisions de l’État sans avoir leur mot à dire. Sans parler aussi des enjeux d’aménagement du territoire qui peuvent être posés par ces décisions unilatérales. On voit donc que des supposées “économies” peuvent conduire en fait aussi à des gaspillages.
épuisement
Ceci a peut-être un rapport avec cela…
Selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, 14 % des agents de l'Education se disent en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail.
"Une proportion non négligeable des professionnels est en situation de risque psycho-social avéré, en particulier les conseillers principaux d’éducation (CPE), les personnels administratifs, les professeurs des écoles élémentaires et (ceux) exerçant en collège", résume le Carrefour santé social. Une grande majorité des 5000 agents interrogés déclare avoir connu un problème d’ordre musculo-squelettique au cours des 12 derniers mois concernant la nuque ou le cou (78 %), le bas du dos (75 %), l’épaule (60 %), le genou ou la jambe (54%). Selon la zone du corps, entre un tiers et plus de la moitié des répondants déclare un problème au cours des sept derniers jours. L’étude montre aussi que les agents de l’Education nationale sont soumis à une "demande psychologique" élevée mais ils bénéficient d’une "latitude décisionnelle" importante. Cette marge de manœuvre dont les personnels disposent pour mener leur activité, "contribue à réduire le niveau de risque psycho-social".
Ce qui est intéressant c’est aussi de comparer avec d’autres salariés. Une enquête “Sumer” qui concerne cette fois ci tous les salariés indique que 12 % des cadres et 23 % de tous les salariés se disent "tendus" au travail, à comparer avec les 24 % de l'Education nationale.
A cette occasion, L’Express remet en valeur une interview de Georges Fotinos . Pour le chercheur il y a plusieurs raisons à cet épuisement “Enseigner près de 40 ans la même matière créé un sentiment de monotonie et de lassitude. ” Mais les conditions d’exercice se sont aussi dégradées : “Imaginez lorsque vous avez six heures de cours dans la même journée, le nombre d'heures de préparation en amont, les copies à corriger, l'énergie déployée pendant la journée. C'est un métier épuisant et qui apporte peu de reconnaissance. Auparavant, les profs jouissaient d'une bonne réputation dans la société. Aujourd'hui, ils sont décrits comme des fainéants, toujours en vacances, qui passent leur temps à se plaindre... ”. Il y a aussi, selon l’ancien inspecteur général, un conflit de valeurs. On essaie de faire du mieux que l’on peut son métier dans un système qui dysfonctionne et qu’ “en enseignant, on se rend compte que l'école est plus une "gare de triage", c'est-à-dire un lieu de sélection, qu'un endroit ouvert à tous. Ceux qui sont au niveau n'ont pas de problèmes, les autres sont rapidement mis sur le bord de la route. ”. Il alerte aussi à juste titre sur le risque encouru particulièrement par les jeunes enseignants. “Les jeunes professeurs en dessous de 30 ans sont les plus exposés au burn-out. Ils sont de moins en moins formés aux techniques pédagogiques avant de prendre le contrôle d'une classe et se sentent donc livrés à eux-mêmes. Quand on est parachuté dans une classe, sans les outils nécessaires pour atteindre ses objectifs, gérer les conflits ou faire face à une classe très hétérogène, les risques de craquer physiquement et moralement sont plus importants.”.
Quelles pistes pour limiter les risques ? Outre le développement de la médecine du travail particulièrement absente dans l’Éducation Nationale, il est également nécessaire de repenser l’aménagement du temps de travail. Il note aussi que dans les collèges et lycées difficiles, paradoxalement, le burn out est moins présent car, remarque Georges Fotinos “dans ces établissements, pour s'en sortir, il faut travailler en groupe, les professeurs sont donc beaucoup plus solidaires que dans les écoles classiques. Ils mettent en place des projets pédagogiques et les liens qui les unissent sont plus fort. ”
Bac + rien
Comme le révèle ce lundi, le journal Les Echos , le comité de suivi de la loi LRU (loi sur l'autonomie des universités) fait un bilan des expériences passées. Ce comité dit «de suivi de la loi LRU» a été institué par Valérie Pécresse, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche et qui a piloté cette réforme. «Quatre ans après son instauration, elle s'impose comme l'une des réformes majeures de ces dernières années. On constate un sentiment général d'irréversibilité du mouvement», affirment les membres du comité. Mais ces derniers émettent toutefois douze recommandations pour améliorer la loi. Parmi celles-ci, une révision du système d'attribution des moyens, en particulier de fonctionnement. Le rapport suggère aussi de donner une place majeure au contrat quinquennal passé entre l'Etat et chaque université, en termes de stratégie, de moyens. Un point d'autant plus important, souligne le comité, que les investissements d'avenir, et donc la part des financements extrabudgétaires, sont en train de modifier les équilibres dans le financement de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il recommande aussi que le rôle régulateur de l'Etat passe plutôt par des incitations, des évaluations a posteriori que par « des règles systématiques imposées dans tous les domaines : formation, recherche, gestion». Tant la tentation paraît parfois grande de reprendre d' «une main centralisatrice et uniformisatrice» ce qui a été concédé d'autonomie.
Plusieurs journaux reviennent sur ce rapport et sur le bilan de la loi LRU et en particulier Libération
qui lui consacre tout un dossier. On lira notamment avec attention l’article sur “l’année de tous les dangers”. C’est-à-dire bien sûr la première année de fac que la moitié des étudiants ne finissent pas. Il y a à la fois ceux qui ont été refoulés d’une filière sélective et qui ne trouvent pas leur compte dans le cursus dans lequel ils se trouvent par défaut. Il y a aussi ceux qui ont de réels problèmes de méthodes et qui ne parviennent pas à s’en sortir. On en trouve une illustration avec les trois interviews de jeunes qui ont du se réorienter. . L’article a pour titre “Que faire avec Bac + rien ? ” et montre bien qu’il y a bien aussi à se préoccuper de pédagogie à l’université.
Le Front de Gauche et l’École
Jusque là, le positionnement du Front de Gauche sur l’École était encore flou et même l’objet de confusions. On avait eu cependant une interview de François Coq, responsable de la commission éducation du FDG au Café Pédagogique. Mais la confusion était à l’œuvre notamment avec la déclaration de la vice-présidente du SNALC (syndicat plutôt classé à droite ou en tout cas du côté “conservateur”) et qui déclarait que les propositions du FDG “étaient le plus proches de celles que nous défendons”. Cela avait d’ailleurs entrainé un communiqué du Front de Gauche refusant cette proximité gênante.
La publication d’une tribune dans L’Humanité détaillant les 12 propositions du Front de Gauche et du candidat Mélenchon lèvent aujourd’hui un bon nombre d’ambigüités. On commence par des valeurs avec la 1ère proposition qui commence par l’affirmation “Tous capables !”, référence explicite au slogan depuis de nombreuses années du GFEN (Groupe Français d’Éducation Nouvelle) . Autre valeur forte avec la proposition 6 de “Refonder l'école sur le modèle de l'élève qui n'a que l'école pour apprendre ”. On trouve aussi des affirmations attendues sur la défense d’un certain nombre de principes et de dispositions actuelles de l’école. La proposition 5 appelle, quant à elle, à “construire une culture commune ambitieuse”. L’expression qui fâche (celle de “socle commun”) est évacuée tout comme celle de compétences. Mais on y trouve l’affirmation de la poursuite de l’ambition du collège unique et la promesse de porter la scolarité obligatoire à 18 ans. A l’autre bout de la chaine, le FDG propose de rendre obligatoire la maternelle à partir de 3 ans. On notera aussi quelques absences dans ces propositions comme la question des examens (brevet, bac,…), ou encore celle de l’autonomie des établissements. La question du service des enseignants est elle aussi peu traitée sinon par la négative.
Au final, les signataires de ces propositions parmi lesquels on retrouve Gérard Aschiéri et quelques sociologues dont Choukri Benayed, Bertrand Geay, Stéphane Bonnéry, se livrent plutôt à l’énumération de principes et grandes intentions. Mais cette tribune ne rentre pas (encore ?) dans le détail des mesures préconisées pour satisfaire ces objectifs.
Le SLECC du GRIP
Qu'on se rassure ! La suppression de la subvention du SLECC du GRIP (j'adore cette contrepèterie...) "était une erreur" selon Jean-Michel Blanquer . C'est Natacha Polony qui nous donne cette information dans le Figaro . Il y a une certaine cohérence, tout va bien...
Pour ceux qui ne sont pas familiers de tous ces sigles précisons que le GRIP, créé en 2003 sur l’initiative de Michel Delord (exclu en mai 2010) et présidé par le mathématicien Jean-Pierre Demailly, avait donné naissance au projet SLECC (« Savoir lire, écrire, compter, calculer »). Celui-ci est une expérimentation menée dans une trentaine de classes du primaire. Elle
Luc Cédelle, sur son blog , s'était ému de la suppression de leur subvention... Il y avait publié la lettre ouverte adressée par ce groupe de travail au mnistre de l’éducation. “l’idée que j'exprime ici est que défendre des conceptions minoritaires en pédagogie ne mérite aucune diabolisation : c’est une contribution au débat. ” avait-il écrit en précisant que “même s’ils sont « affiliés » à un courant violemment opposé, les membres du GRIP suivent le même type de démarche expérimentale que «mes» enseignants préférés : ceux du collège Clisthène à Bordeaux.”.
Quoi qu’il en soit, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, le débat n’a plus lieu d’être puisque la subvention
Bonne Lecture...
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Libération.fr du 30/01/12(certains articles payants)
Dans l'Education nationale, un agent sur sept en épuisement professionnel
Selon une étude parue lundi, 14% des agents de l'Education nationale se disent en situation de burnout et 24% en état de tension professionnelle.
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A l’heure de la LRU
Après une mobilisation historique en 2009 contre la réforme, la totalité des universités de Métropole sont désormais autonomes. Grandeur et misère d’un projet qui attend toujours les moyens promis.
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1ère année de tous les dangers
Près de la moitié des étudiants ne finissent pas leur première année de fac. Quel parcours pour ces «décrocheurs» ?
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Que faire avec Bac + rien ?
Trois jeunes racontent les raisons qui les ont poussés à se réorienter.
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Les candidats revoient la copie gouvernementale
Le point de vue des spécialistes de l’éducation de François Hollande, Eva Joly, François Bayrou…
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«L’école fait du sur place depuis dix ans»
«Notre école n’est utile qu’à la moitié des élèves». Le secrétaire national de la ligue de l’Enseignement, Eric Favey, n’y a pas été par quatre chemins en animant le débat «Une autre école est-elle nécessaire ?» samedi matin à la MC2 de Grenoble (Isère). Durant une heure, Bernard Gerde, enseignant et cofondateur du Clept (Collège, lycée, élitaire pour tous), Marie-Claude Cortial, présidente de l’association Education et Devenir, Philippe Watrelot, enseignant et président du Crap (Cercle de recherche et d’action pédagogiques), et Yves Fournel, adjoint au maire de Lyon chargé de l’éducation et de l’enfance, ont débattu autour des causes de l’échec scolaire.
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Le Figaro du 30/01/12 (certains articles payants)
L'autonomie des universités reste à conforter
Le comité de suivi de la loi LRU (loi sur l'autonomie des universités) dévoile son rapport aujourd'hui.
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Grève demain dans l'Éducation nationale
Plusieurs syndicats d'enseignants manifesteront demain contre le projet de réforme de l'évaluation des professeurs et les 14.000 suppressions de postes programmées à la rentrée 2012. La manifestation nationale partira de la place de la Sorbonne, à Paris, à 14 heures.
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Le suicide des 5-12 ans alarme les spécialistes
Psychologues et pédopsychiatres estiment que le phénomène concernerait une centaine de cas par an en France.
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«Une société qui suscite la crainte, pas l'espoir»
Pédopsychiatre, le Dr Stéphane Clerget explique le suicide des jeunes enfants. Il est l'auteur de Le pédopsy de poche et La réussite à l'école, une question d'amour.
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Une main tendue à la lutte contre l'illettrisme
La direction de l'enseignement scolaire assure qu'il faut avancer sur les expérimentations «néo-classiques», comme l'expérimentation Savoir Lire Ecrire Compter Calculer (SLECC).
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Le Monde.fr (certains articles payants) du 30/01/12
L’institutrice et les petits citoyens du monde
Plus tard, bien plus tard, homme fait, femme arrivée, adulte calé dans sa vie, on se retourne sur son enfance. Et on se rappelle, on ne sait pourquoi, de cet instituteur. Son nom, son visage, sa voix, simplement un tic ou une scène, reviennent en mémoire. Pourquoi celui-là, pourquoi maintenant? On découvre alors tout ce qu'on lui doit, à ce maître ou à cette maîtresse, à quel point il ou elle a compté dans notre développement personnel. On aimerait le revoir. Mais qu’est-il devenu, depuis si longtemps ? En retraite, sans doute. On en restera souvent à ce regret. L’instituteur n’en saura rien: c'est son travail, son sacerdoce, de planter profond des germes qu'il ne verra pas éclore.
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Le cahier de doléances des professeurs d'histoire
Si le Jeu de Paume avait été libre, à coup sûr, ils auraient fomenté un nouveau 1789 ! Samedi 28 janvier, les enseignants d'histoire-géographie montent vers la capitale, cahiers de doléances sous le bras. Ils réunissent au lycée Louis-le-Grand leurs états généraux. La colère gronde dans les salles de profs. Le tiers-état de l'enseignement est en souffrance. En colère aussi contre la Rue de Grenelle qui a transformé leur matière en une vulgaire option.
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Suppressions de postes : le lycée, principal gisement d'économies
Voilà près de six mois que les recteurs d'académie planchent sur un casse-tête: comment supprimer des postes à la rentrée 2012, après des années de cure d'amaigrissement, et alors que les effectifs d'élèves attendus sont en hausse?
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La France rurale se rebelle contre la fermeture de ses lycées
Qui a dit que la France rurale était celle des "sans voix"? Dans le Limousin, le tapage des enseignants et élèves du lycée professionnel du Mas-Jambost, à Limoges, a résonné, tout au long du mois de janvier, aux oreilles de la communauté éducative. Cet établissement de ZUP (zone à urbaniser en priorité), spécialisé dans les métiers d'art, notamment la porcelaine, était menacé de fermeture pour la rentrée scolaire 2012.
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L’Humanité du 30/01/12
Tribune. Les douze mesures du Front de gauche pour l'école de l'égalité
Depuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la loi Fillon de 2005, les attaques contre l’école maternelle et primaire, le collège, le lycée et les universités, contre les enseignants et les postes, sont nombreuses et récurrentes. En les multipliant et en accélérant le rythme, la politique de Nicolas Sarkozy a réussi, en quatre ans et demi, à mettre à terre le service public d’éducation. Par les membres du Front de gauche pour l'Éducation.
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Encore 14000 postes supprimés dans l’Education Nationale! STOP! (FdG 94)
Le 13 septembre 2011, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), 3ème assemblée constitutionnelle de la République et l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) faisaient part de leurs inquiétudes quant à l’efficacité de l’Education Nationale. En effet, le système éducatif français laisse apparaître beaucoup trop d’inégalités et peine à remplir sa fonction intégratrice.
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Des idées pour nourrir un large débat citoyen qui s’attaque réellement aux causes des dysfonctionnements de l’école
L’école commune. Propositions pour une refondation du système éducatif, ouvrage collectif du GRDS (1). Éditions La Dispute, 2011, 110 page. Cet ouvrage fera date. Beaucoup de livres sur l’école décrivent les symptômes tandis que celui-ci s’attaque aux causes des dysfonctionnements et formule des propositions. De plus, il tombe à pic !
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Le Parisien (certains articles payants) du 30/01/12
Paris - Lycées : les options en péril
A la veille d’un mouvement de grève national dans l’enseignement, les syndicats du secondaire redoutent que les options facultatives soient sacrifiées à la rentrée prochaine.
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« Elles permettent de nourrir des passions »
VIOLAINE 17 ans, en terminale L au lycée La Fontaine (XVIe)
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Journée de grève mardi dans l'Education nationale
Comment sera suivie la grève de mardi dans l'Education nationale? Les enseignants des écoles, des collèges et des lycées protestent et manifesteront à Paris pour réclamer le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs et dénoncer les 14 000 suppressions de postes de la rentrée 2012 (NDLR : 80 000 depuis 2007).
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Provins : Les profs veulent éviter une nouvelle agression
Dix jours après qu’un de leurs collègues a été poignardé, les enseignants du lycée des Pannevelles ont manifesté samedi matin à Provins. Ils réclament plus de moyens pour l’établissement.
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Ces mamans chercheuses se battent pour la réussite scolaire
Les mères de Grigny et de Viry ont planché sur la réussite et l’échec scolaire des enfants des cités. Résultat? Les parents jouent un rôle clé, selon cette recherche présentée aujourd’hui à Paris.
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« Elles ont réussi à sortir de leur propre histoire »
MARTINE FOURIER professeur et chercheur en éducation
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France Soir du 30/01/12
Rien vu...
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La Croix du 30/01/12
Rien vu...
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Les échos (certains articles payants) du 30/01/12
14 % des agents de l'Education se disent en situation d'épuisement professionnel
Un agent de l'Education nationale sur sept (14%) se dit en situation d'épuisement professionnel (ou "burnout") et près d'un sur quatre (24 %) en état de tension au travail, selon une étude du Carrefour santé social, qui réunit la mutuelle MGEN et des syndicats, rendue publique lundi.
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Autonomie des universités : une réforme « encore inachevée »
Le rapport 2011 du comité de suivi de la loi LRU avance douze recommandations pour poursuivre la mise en oeuvre de cette réforme phare du quinquennat. Elles touchent aux questions brûlantes de la gouvernance, de l'évaluation, des moyens et du rôle de l'Etat.
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Inhumation de l'épouse du ministre de l'Education Luc Chatel
L'épouse du ministre de l'Education nationale Luc Chatel, Astrid Herrenschmidt, a été inhumée vendredi après son suicide dimanche dernier, indique le carnet du Figaro de samedi.
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Education nationale: grève mardi dans 52 départements
L'appel à la grève lancé dans l'Education nationale pour la journée de mardi contre les suppressions de postes sera suivi dans les écoles primaires de 52 départements, selon un décompte publié lundi par le SNUipp-FSU, premier syndicat du premier degré.
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Hollande se fixe l'objectif de 100.000 jeunes en service civique
Le candidat socialiste à l'Elysée, François Hollande, s'est fixé vendredi l'objectif d'ouvrir le service civique à 15% d'une classe d'âge, soit 100.000 jeunes.
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20 minutes du 30/01/12
Un agent de l'Education nationale sur sept se dit en épuisement professionnel
Un agent de l'Education nationale sur sept se dit en situation d'épuisement professionnel et un sur quatre en état de tension au travail, selon une étude dont les syndicats veulent s'emparer pour faire renforcer la prévention contre les risques psychosociaux.
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Campagne contre le harcèlement scolaire: l'avis de deux enfants
Nous avons montré les films de la campagne contre le harcèlement scolaire à Anna, 9 ans, et Alexis, 14 ans...
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L'opération séduction du Commissariat à l'énergie atomique vers les lycéens
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a convié jeudi 1.500 élèves de première et terminale dans ses 10 centres pour les sensibiliser aux métiers de la recherche, lors d'une journée «Scientifique, toi aussi!». «Notre premier objectif est de susciter des vocations, au moment où les élèves de terminale doivent déposer leurs voeux» pour leurs études post-bac, a déclaré Nathalie Sciardis, chef de projet pédagogique au CEA.
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Rue89 du 30/01/12
Sciences-Po Lille ? Le Tout-Paris s'en fout
Un étudiant en troisième année à Sciences-Po Lille a publié sur Rue89 un plaidoyer pour une revalorisation des moyens de l'IEP. « Sciences-Po : Paris roule carrosse quand Lille crie famine », titrait-t-il. L'idée est là, mais ne dramatisons pas et ne sombrons pas dans le misérabilisme. Sciences-Po Lille n'est pas ruiné, l'Institut d'études politiques est juste au point mort. Par contre, sans l'aide de l'Etat, Sciences-Po Lille restera au stade du statu quo et ne pourra pas agir à la hauteur de ses ambitions. Explications.
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Ouest-France du 30/01/12
Un documentaire sur l'autisme devant le tribunal
Trois psychanalystes demandent l'interdiction du film réalisé par Sylvie Robert. Ce conflit illustre l'opposition entre les différentes prises en charge des enfants touchés.
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Le Journal du Dimanche du 30/01/12
Rien vu...
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Le Nouvel Obs Permanent du 30/01/12
Délinquance : M. Hollande, doubler le nombre de centres éducatifs fermés ne suffira pas
LE PLUS. François Hollande a détaillé son programme ce jeudi. Doubler le nombre de centres éducatifs fermés est l'une de ces mesures phares. Selon Véronique Roger, secrétaire nationale de l'Union Syndicale des magistrats, il faudrait surtout plus de moyens et arrêter de stigmatiser la délinquance des mineurs.
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Harcèlement : "l'école va devoir réfléchir à sa mission éthique"
Philippe Jeammet, professeur de psychiatrie de l’adolescent, réagit au lancement de la campagne de l'éducation nationale contre le harcèlement scolaire. Interview.
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L’Express.fr du 30/01/12
"Etre prof' est épuisant et apporte peu de reconnaissance"
Selon une étude parue ce lundi, 14% des agents de l'Education nationale s'estiment en situation d'épuisement professionnel. Le chercheur Georges Fotinos revient pour L'Express sur ce malaise enseignant.
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Fragments d’école
L’école, ce n’est pas seulement de l’enseignement, la classe, les cahiers à carreaux et les stylos plumes qui fuient. C’est de la matière humaine et des discussions, aussi.
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Le Café Pédagogique du 30/01/12
GFEN : Pour que la maternelle fasse école
Menacée ou considérée ? La maternelle était les deux, samedi 28 janvier. Menacée parce qu'elle est devenue une variable d'ajustement pour les suppressions de postes comme le montre l'effondrement de la scolarisation avant 3 ans. Considérée, avec cette 4ème édition des Rencontres nationales pour l'école maternelle organisées par le GFEN
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Sarkozy : Menaces sur les lycées professionnels
Le président de la République a affirmé son intention de mettre la dernière année de bac professionnel et de CAP en alternance. Cette mesure aura un impact important sur les lycées professionnels et sur le devenir de ces jeunes.
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Touteduc (accès payant) du 30/01/12
Réduction du nombre des enseignants : les options sacrifiées au lycée ?
"Le rectorat de Paris compte alléger des deux tiers l'enveloppe allouée aux enseignements optionnels" dans les lycées de la capitale, soit 800 heures sur 1 274. C'est ce que révèle le cahier "Paris" du "Parisien - Aujourd'hui en France" de ce lundi 30 janvier, qui ajoute que l'administration doit "se débrouiller avec 131 postes d'enseignants en moins", et que "les effectifs par classe sont déjà élevés", plus de 35 élèves dans de nombreuses classes de seconde. Elle s'est donc reportée sur "les cours facultatifs". Les options "pourraient ainsi être regroupées dans le cadre de réseaux de lycées (...) théâtre ici, italien ailleurs, danse classique un peu plus loin". Un syndicaliste, interrogé par le quotidien estime qu'il sera, de fait, "extrêmement difficile de coordonner les emplois du temps" et y voit l' "habillage d'une suppression pure et simple" des options. Le rectorat estime au contraire que "l'offre de formation en termes d'options et de langues sera globalement maintenue".
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Médiapart (accès payant) du 30/01/12
Rien vu...
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Slate.fr du 30/01/12
Ce que les ados ont dans la tête
Ce n’est pas parce qu’un adolescent est intelligent et averti des risques que peut lui faire courir l’alcool qu’il ne prendra pas le volant à la sortie d’une fête bien arrosée et n'emboutira pas la voiture de son père (ou de sa mère). Et une jeune fille peut parfaitement évaluer les conséquences d’une grossesse précoce et se retrouver pourtant enceinte d’un garçon qu’elle connaît à peine.
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ÉducPros du 30/01/12
La LRU a-t-elle fragilisé les IUT ?
Quatre ans après l'adoption de la LRU, le malaise persiste entre les IUT et leurs universités, même si les situations sont contrastées. Forts de leur cote de popularité auprès des étudiants et des élus locaux, les IUT poursuivent leur lobbying pour faire reconnaître leurs spécificités et demandent au ministère de jouer les arbitres. Premier volet d’une série d’articles sur les relations entre les universités et leurs composantes à l’heure de l’autonomie.
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Formation des enseignants : la proposition de loi Grosperrin vigoureusement dénoncée
L’Assemblée nationale examinera en séance publique, les 8 et 9 février 2012, la proposition de loi du député UMP Grosperrin modifiant le code de l’éducation sur l’organisation de la formation des enseignants. Il s’agit de mettre en conformité le code de l’éducation suite à l’intégration des IUFM dans les universités.
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VousNousIls du 30/01/12
Evaluation: 12,83% de grévistes en primaire prévus mardi (ministère)
Les enseignants des écoles primaires seront 12,83% à faire grève mardi pour dénoncer les suppressions de postes de la rentrée 2012 et demander le retrait du projet de réforme de l'évaluation des enseignants, selon une estimation du ministère de l'Education nationale publiée lundi.
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