Quand on tape “Philippe Watrelot” sur Google (eh oui, ça m’arrive de le faire…) un des liens qui apparait dès la première page est une «Lettre ouverte à M. Philippe Watrelot de la part de Nell » parue sur le forum “néoprofs” en réaction à une revue de presse du vendredi 23 mars 2012. Je n’ai jamais répondu à ce texte jusque là car j’estime que quand on prend la parole publiquement (et sans pseudo) on court le risque assumé que cela ne plaise pas à tout le monde. Un échange récent sur Twitter a ravivé cet épisode ancien et m’amène à réagir à cet échange et au delà de l’anecdote à réfléchir une nouvelle fois au débat “conservateurs/pédagogues”.
“Neo-cons” et l’affaire du pourrisseur du web
En mars 2012, un collègue de lettres, Loys Bonod a son quart d’heure warholien. Les médias s’emparent de ce qu’il raconte d’abord sur son blog et qui est ensuite repris sur Rue89 avec pour titre “J’ai piégé le Net pour donner une bonne leçon à mes élèves”. On pourra se reporter à cet article ou à ma revue de presse du 23 mars 2012 pour connaître le détail du piège. En résumé, il s’agissait de piéger les élèves en leur faisant étudier un poème introuvable sauf avec des (fausses) références fabriquées par lui. L’intention, selon l’auteur, était de faire comprendre aux élèves qu’il fallait réfléchir par eux-mêmes et non à partir du web. A l’époque je ne fus pas le seul à ressentir un certain malaise devant tout ce dispositif mis en place pour “piéger” les élèves. Je l’ai écrit ici et là et je le maintiens. En découvrant cette expérience et en suivant un lien, j’étais allé faire un tour sur le forum néoprofs où le collègue en question était un habitué. Je livre la citation de mon blog dans son entier car c’est elle qui a déclenché la lettre ouverte dont je parlais plus haut.
Mon sentiment de malaise à l'égard de ce récit s'est trouvé renforcé lorsque je me suis rendu compte que son auteur en faisait la promotion sur le fameux forum “néo-profs” où se retrouvent des enseignants qu’on qualifiera gentiment de conservateurs (on peut même dire à l’anglaise que ce sont des “neo-cons“ —et que le temps ne fait rien à l’affaire—). Un commentaire quelque lignes plus bas exprimait la satisfaction d'un des lecteurs de forum en ces termes : “Cynique et sadique, je suis fan !" . Tout est dit...
Ce jeu de mots, dont chacun pourra juger de sa qualité ou non, a été ressenti comme une insulte et m’a valu cette volée de bois vert de la part de “Nell” qui s’est senti visée car c’était elle qui s’exprimait ainsi dans ce commentaire. Je suis connu auprès de mes élèves et de mes collègues (et aujourd’hui dans les réseaux sociaux) pour mes calembours et autres jeux de mots et contrepèteries. Je tuerai père et mère pour un jeux de mots réussi (c’est pas vrai, papa et maman, je vous aime…). Comme j’ai la répartie facile, je sais aussi la différence entre l’humour (sur soi même) et l’esprit (au détriment des autres). Peut-être aurais-je du m’abstenir car ici on est clairement dans le deuxième cas. Et ce n’est pas dans mes valeurs même si ça se situe bien dans la tradition polémiste dont d’autres abusent.
En tout cas, cette pique n’a toujours pas été digérée puisque Loys Bonod me l’a encore reprochée dans un échange récent sur Twitter. Je redis ici même que je ne voulais pas blesser les personnes qui se sont senties attaquées. Mais je redis aussi avec force que, même si on peut protester de sa propre bonne foi en retour, les termes de “cynique” et “sadique” m’ont, pour ma part, profondément choqué. Pour les valeurs qu’il y a derrière les pratiques…
Néoprofs
Mais avant, revenons sur le forum “néoprofs” . Ce forum a été créé en 2001, à la suite d’un autre forum intitulé "Capes de Lettres modernes en clair". Au départ, il s’agissait surtout d’un espace destiné, comme son nom continue à l’indiquer, aux futurs ou jeunes enseignants pour y trouver des ressources et y échanger des informations et des réflexions sur leur métier. Mais assez vite, les “néos” sont devenus de moins en moins “néos” et le forum a été investi par un certain nombre de personnes de la mouvance “anti-pédago”. En particulier, pendant longtemps, Jean-Paul Brighelli (qu’on peut qualifier de beaucoup de choses mais pas de “néo”…) a été un contributeur régulier.
Et les échanges se sont caractérisés par une violence verbale de plus en plus forte permise par l’anonymat.
Comme d’autres avant lui, Brighelli en a été exclu récemment après plusieurs propos insultants et d’une rare violence. Il se venge de manière pitoyable avec un billet sur Le Point et sur Causeur (pas de lien, cherchez le vous même…) où il s’en prend à un des responsables actuels en révélant à la fois son identité et son orientation sexuelle. Ce qui est absolument contraire à toute éthique et discrédite complètement le personnage. Je réprouve évidemment fermement cette pratique.
Pseudo
Curieusement, je remarque que tout autant que l’outing (qui est proprement scandaleux), c’est la révélation de l’identité de l’animateur du forum qui cause presque plus d’émoi chez Neoprofs. Car, ce forum comme bien d’autres fonctionne sous pseudo. Or, cette pratique est à mon avis une des perversions majeures du web. Je l’écrivais déjà dans une tribune publiée sur mon blog en 2008 : “N’oublions pas qu’une bonne partie de ce déchaînement est lié à la nature même de l’outil utilisé pour s’exprimer. Les blogs et l’Internet d’une manière générale, favorisent l’anonymat. Il y est très facile d’exprimer toute sa rancœur et sa violence en s’abritant derrière un pseudo. Initialement, le recours à un nom d’emprunt était synonyme de liberté puisque l’expression sur un blog peut rentrer quelquefois en conflit avec les contraintes professionnelles. Mais aujourd’hui, c’est de plus en plus un moyen de s’affranchir de toutes les règles de la politesse et de la déontologie.” Tout seul derrière son clavier, on se sent tout puissant et autorisé à dire les pires choses, sans censure. Sauf qu’au delà des simples règles du savoir-vivre, la responsabilité civile et éditoriale existe toujours comme l’ont bien compris les modérateurs de ce forum.
Pour ma part, je me suis toujours refusé à écrire sous pseudonyme. J’assume les conséquences de mes écrits. Cela m’a valu quelquefois des remarques acerbes de tel ou tel responsable, cela m’a peut être couté mais ça reste mineur. Je reste persuadé, à quelques exceptions déontologiques près, que le pseudo ne se justifie pas dans un pays comme le nôtre. L’idée que l’on pourrait être sanctionné pour ses écrits relève dans la majorité des cas du fantasme. Les choses seraient bien plus claires et honnêtes s’il n’y avait pas de pseudo…
En tout cas, cela diminuerait certainement une partie de la violence contenue dans les messages de ces activistes du clavier qu’on retrouve sur tous les forums et réseaux sociaux, qui se répondent et par un effet de spirale du silence se convainquent qu’ils sont des centaines voire des milliers. Cela me fait penser à certains matamores de salles des profs qui parlent haut, prennent tout le monde à témoin et s’étonnent lorsqu’ils s’aperçoivent que tout le monde ne pense pas forcément comme eux…
Un débat biaisé
“Pourquoi tant de haine ?” c’est la question que je posais dans ce billet de blog de 2008. Je fais l’hypothèse que le caractère excessif et violent du débat sur l’école tient au fait que les acteurs ont un investissement affectif lourd vis-à-vis de l’école. Et que cela renvoie pour une bonne part à la manière dont chacun s’est construit son rapport à l’école et son identité professionnelle. Posons d’abord que chacun, quelque soit le “camp”, est sincère dans ses engagements et est fortement attaché à l’idée qu’il se fait de l’école. C’est ce qui rend le débat difficile (voire impossible) et passionné. On ne peut blâmer la passion et on doit la reconnaître à ses adversaires. Mais il faut admettre qu’elle complique singulièrement les choses lorsqu’elle conduit au mieux à la mauvaise foi et au pire à la violence et à l’insulte. Un débat bien mal parti…
Le débat entre les deux “camps” est présenté souvent comme celui entre les “pédagogues” et les “républicains”. Aujourd’hui on utilise même le terme à connotation péjorative de “pédagogiste”, j’y ai consacré un billet sur mon blog. Je prétends que ce débat est, pour une bonne part, une construction médiatique. Nous avions consacré la première table ronde de la journée de célébration du n°500 de notre revue à cette question (on pourra trouver plusieurs comptes-rendus de cette journée dont un, surprenant et fort intéressant ici… et un autre là..). Plusieurs participants ont montré que le débat médiatique reposait sur l’obligation du spectaculaire et du simplisme et le refus de la pensée complexe. On a vu aussi que certains ont construit des succès de librairie sur de telles simplifications. Mais la réalité du terrain n’est pas réductible, me semble t-il, à ces oppositions stériles et à la fabrication facile d’adversaires fondée sur des caricatures. La figure du “pédagogiste” (forcément délirant) est un épouvantail facile dans certains milieux conservateurs. Tout comme l’ “anti-pédago” (forcément réactionnaire) est une caricature tout aussi vaine dans le camp pédagogique.
Nous évoquions des oppositions stériles. On peut en citer quelques unes :
connaissances/compétences, didactiques/pédagogie, enseignement/éducation, exigence/bienveillance, effort/plaisir… La liste est longue et chacune mériterait un long développement et un billet de blog spécifique (je m’y suis déjà essayé ici). Pour y répondre de manière brève et très personnelle, je dirais que je me sens aussi “républicain” que mes supposés “adversaires” qui n’ont pas le monopole de cette étiquette. Et que je dénie à quiconque le droit de dire que je ne suis pas “exigeant” avec mes élèves ou que je “sacrifie” les connaissances. Et je me garderai bien de dire à l’inverse de l’autre camp qu’ils ne sont pas “pédagogues” car ils font des choix et mettent des valeurs en action dans l’organisation de la classe et les dispositifs qu’ils construisent. Qu’ils le veuillent ou non…
connaissances/compétences, didactiques/pédagogie, enseignement/éducation, exigence/bienveillance, effort/plaisir… La liste est longue et chacune mériterait un long développement et un billet de blog spécifique (je m’y suis déjà essayé ici). Pour y répondre de manière brève et très personnelle, je dirais que je me sens aussi “républicain” que mes supposés “adversaires” qui n’ont pas le monopole de cette étiquette. Et que je dénie à quiconque le droit de dire que je ne suis pas “exigeant” avec mes élèves ou que je “sacrifie” les connaissances. Et je me garderai bien de dire à l’inverse de l’autre camp qu’ils ne sont pas “pédagogues” car ils font des choix et mettent des valeurs en action dans l’organisation de la classe et les dispositifs qu’ils construisent. Qu’ils le veuillent ou non…
Est-ce à dire qu’il n’y a pas de différence ? Que tout se vaut ? Evidemment non. Ce qui est pour moi fondamental c’est la mise en adéquation des valeurs que l’on met en avant avec les pratiques pédagogiques. Fait-on la classe pour quelques uns ou met-on en œuvre des activités qui permettent à chacun de réussir ? Fait-on l’hypothèse de l’éducabilité de chaque élève ? Est-on dans une démarche de confiance envers les élèves ? Pense t-on que son action d’enseignant peut avoir un effet ? Voilà, au final, des valeurs qui doivent se traduire aussi dans les actes.
Et c’est aussi la raison pour laquelle les termes de “sadisme” et de “cynisme” évoqués au début ce texte m’ont tant fait réagir. Je ne hais rien tant que le cynisme. Pour un enseignant, ne pas être optimiste est presque une faute professionnelle. L’optimisme est la croyance, à la fois modeste et ambitieuse, que notre action peut avoir un effet et faire progresser les élèves. C’est un optimisme tempéré car cela ne peut se faire sans l’adhésion des élèves et en luttant contre un très grand nombre de contraintes. Mais comment peut-on faire ce métier si l’on pense que ce que l’on fait ne sert à rien et n’a aucun effet ? Comment peut-on être revenu de tout sans jamais y être allé ?
Malheureusement les salles des profs sont pleines de cette déploration et de ce cynisme ambiant. L’optimisme et l’enthousiasme sont non seulement mal vus mais aussi combattus. Le discours des pédagogues est souvent vécu comme un discours culpabilisateur qui renvoie à une remise en cause de sa propre pratique et au delà de sa propre personne dans un métier où on se met trop souvent en “je”…
Déconstruire le cynisme et la déploration
Comment expliquer ce cynisme et cette déploration ?
La formation des enseignants, dans le second degré, est fortement marquée par l’ancrage disciplinaire. C’est un élément clé de la construction de l’identité professionnelle. Dans la plus récente enquête sur le sujet, 60% des enseignants du secondaire déclarait être devenus enseignants “par amour de leur discipline”. On découvre un enseignement durant sa scolarité et, dans la foulée, on poursuit des études supérieures, on devient un “savant” et on passe un concours qui valide ce statut et c’est ainsi qu’on devient professeur. Et on se rend compte alors que les élèves ne sont pas tous (loin de là !) aussi passionnés que vous par ce que vous enseignez, que les contenus sont quelquefois très loin de ce que vous avez étudié pour le concours et que vous devez développer très vite des compétences pédagogiques qui n’ont rien à voir avec ce qu’un ancien bon élève devenu prof pouvait imaginer… Et tout cela contribue à entretenir le mal-être et le sentiment d’un décalage important entre ce que l’on avait construit comme représentation du métier et la réalité du terrain. Car ce qui crée la souffrance, l'amertume et le cynisme c'est souvent le double sentiment de faire un métier différent de celui qu'on pensait faire ou pour lequel on a été recruté et le sentiment du "travail empêché". Et si, en plus, on y ajoute le ressenti d’un déclassement…
L’autre élément clé de ce sentiment dominant tient, comme je l’évoquais plus haut, à la dimension intime et individuelle de ce métier. Sans me risquer à de la psychanalyse sauvage, il y a une dimension narcissique forte dans notre profession. Et une réelle difficulté, comme dans tout métier de la relation humaine, à dissocier ses gestes professionnels et sa propre personne. C’est, entre autres, pour cela, me semble t-il, quel le discours “pédagogique” est mal vécu car il est perçu (à tort) comme culpabilisateur et porteur d’une remise en question de sa propre personne. C’est aussi pour cela qu’il y a une réelle difficulté à travailler en équipe car on y expose son “intime” en y confrontant ses pratiques. On peut aussi analyser sous ce prisme le refus des analyses critiques de l’École ou même des évaluations internationales. Elles sont perçues par certains enseignants comme une remise en cause de leur propre travail. Alors que, comme je l’ai maintes fois écrit, on peut faire son métier du mieux que l’on peut dans un système qui dysfonctionne…
Conservateurs
Ce développement sur la déploration nous a éloigné du débat sur la pédagogie (quoique…). Dans le titre donné à ce billet, je n’ai pas repris le qualificatif de “Républicain” et je crois avoir expliqué pourquoi. Alors quel terme adopter ? “Anti-pédago” ne me semble pas plus adapté dans la mesure où chaque enseignant fait de la pédagogie même si elle est très traditionnelle…
J’utilise le terme de “conservateurs”. À ne pas confondre avec “réactionnaires”. J’ai en tout cas le sentiment que c’est là que se situe aujourd’hui une distinction pertinente.
Face à des élèves et un monde qui changent, il est tentant de penser que les solutions sont dans une École, qui elle, ne change pas. Et en particulier parce que nous sommes tous d’anciens bons élèves et qu’il est difficile de remettre en question un système qui vous a fait réussir. Le “pédagogisme” apparaît alors comme un ennemi facile qui remet en question un système qui marchait puisqu’on en a soi même bénéficié.
Mais surtout le conservatisme apparaît presque comme une forme de rébellion chez certains collègues. Lorsque le discours dominant de la technostructure de l’Éducation Nationale est celui de la “modernité” et de l’innovation, quant celle ci s’est accaparé (en le détournant ou le vidant d’une partie de son sens) les thèmes de la pédagogie, il est tentant d’avoir une posture de “rebelle” en opposition à ce discours qui semble dominant. Dans la culture anti-hiérarchique des enseignants, cette posture a pu ainsi prospérer. Pourtant je le répète, les rebelles ne sont pas ceux que l’on croit. Et les conservateurs sont bien des conformistes. Du moins dans leurs discours….
Collègues malgré tout
Car ma conviction forgée après 32 ans d’enseignement et autant de militantisme c’est qu’il y a bien un décalage entre les discours et les actes. Les discours sont construits de longue date et les actes sont souvent le produit de l’adaptation aux nécessités. De plus les déclarations de salles des profs ou leur équivalent virtuel sur les réseaux sociaux peuvent être aussi considérées dans une logique d’abréaction : ce sont des exutoires qui libèrent une tension. Et les actes des enseignants peuvent être différents voire en contradiction avec les discours. Tel enseignant déclarant ostensiblement, avec force, refuser de faire autre chose que de la “transmission” de savoirs, pourra aussi dans le secret de la classe et de la relation avec ses élèves avoir d’autres postures professionnelles (l’inverse est vrai aussi). Toutefois, ce décalage ne doit pas être pris à la légère car ne pas mettre de mots sur celui-ci est souvent à l’origine d’une souffrance enseignante et d’un sentiment de « travail empêché » comme nous l’avons montré.
Alors, les enseignants qui sont aujourd’hui dans les échanges sur Néoprofs, sont bien mes collègues, avant tout… Je fais le pari qu’au delà des postures et même des étiquettes syndicales, ils se posent des questions sur leurs pratiques et réfléchissent sans cesse à la meilleure manière de faire progresser TOUS leurs élèves. Je fais aussi le pari que les oppositions stériles que j’évoquais plus haut ne résistent pas longtemps à la réalité des pratiques de classe où il s’agit plutôt de raisonner en tension qu’en opposition binaire. Tout comme je le fais moi même au quotidien, sans rien renier en termes d'exigences et d'accès aux savoirs mais en m'interrogeant sans cesse sur l'efficacité des méthodes que j'utilise et sur l'adéquation entre mes pratiques en classe et les valeurs qui m'animent. Bien loin des caricatures, des débats stériles et des collages d’étiquettes faciles…
On pourra me taxer de “Bisounours”, on pourra découper chaque phrase de ce trop long texte et trouver à redire sur chacune d’entre elles (vas-y Loys, fais toi plaisir…). Même si je revendique l’optimisme de l’action, je ne suis pas pour autant naïf et je sais bien qu’il est difficile de sortir des clivages construits durablement. Je sais aussi faire la différence entre ceux qui s’interrogent sincèrement et ceux qui pensent l’autre camp uniquement en termes d’adversaires. Et entre ceux qui dans leurs actions et pas seulement leurs discours, ne se résignent pas au fatalisme du déterminisme social et ont comme objectif une école vraiment démocratique et ceux qui, par leurs pratiques, permettent à l’École de n'être qu’un éventuel moyen de renouveler les élites tout en préservant l’ordre établi et les inégalités sociales, mon choix est fait. C’est là qu’est mon engagement militant.
Philippe Watrelot
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