jeudi, juin 30, 2005

Revue de presse du jeudi 30 juin 2005

Près de 2800 postes en moins dans l’Éducation nationale. C’est ce que prévoit le projet de loi de Finances 2006 présenté hier par JF Copé. On y apprend aussi qu’une réforme du système des mis à disposition serait prévue qui reviendrait à supprimer l’équivalent de 800 postes de MAD. Rappelons qu’une association comme le CRAP ne peut vivre sans l’apport des deux postes de MAD qui lui sont attribués et qui sont répartis en quatre mi-temps. Comme par ailleurs, la subvention accordée par le Ministère vient d’être réduite de 20%, on commence sérieusement à se demander si on veut la mort des associations complémentaires de l’école…


Bonne Lecture...
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Libération du 30/06/05


Rien vu...


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Le Figaro du 30/06/05


Comment rebondir quand on a échoué au bac
Se réinscrire en terminale, choisir une formation professionnelle, trouver un emploi, ou encore obtenir une équivalence : telles sont les principales options qui s'ouvrent aux quelque 120 000 recalés du bac (soit 20% des candidats).
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L'Humanité du 30/06/05


Rien vu...


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Le Parisien du 30/06/05


Rien vu...


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La Croix du 30/06/05


Rien vu...


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20 minutes du 30/06/05


Rien vu...


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Ouest-France du 30/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 30/06/05


Pour la rentrée 2006, 3 000 postes d'enseignant devraient être supprimés dans le secondaire
Selon le document d'orientation budgétaire pour 2006 présenté au Parlement, mardi 28 et mercredi 29 juin, par le ministre délégué au budget, Jean-François Copé, 3 000 postes d'enseignant seront supprimés dans les collèges et les lycées et 1 000 emplois seront créés dans le primaire (écoles maternelles et élémentaires). Par ailleurs, près de 800 postes mis à disposition d'organismes extérieurs par le ministère de l'éducation nationale n'apparaîtront plus au budget en tant que tels.[…]
Déjà échaudés par un budget 2005 qui prévoit 5 500 suppressions de postes d'enseignants dans le second degré et 700 créations dans le primaire, les syndicats n'ont pas tardé à critiquer les orientations pour 2006. "Une fois de plus, on ne pose pas la question des besoins, on traite l'éducation nationale comme un réservoir d'économies", déplore Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, la principale fédération de l'éducation nationale. "On aboutit à une aggravation considérable des conditions de travail" , renchérit Jean-Luc Villeneuve, son homologue du SGEN-CFDT.
Dans les écoles, quelque 46 800 élèves supplémentaires sont attendus à la rentrée 2005, et 42 700 en 2006. "Il nous faudrait au moins le double des créations de postes prévues en 2005 et 2006 si on voulait maintenir le taux d'encadrement actuel", assure Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU pour le premier degré.
Dans le secondaire, la baisse du nombre d'élèves devrait être de 53 000 à la rentrée 2005 et de 43 700 en 2006. Les syndicats, qui redoutaient 5 000 suppressions de postes en 2006, se bornent à trouver le chiffre de 3 000 "moins pire" . "Au total, avec le plan de suppressions de postes en surnombre lancé par Bercy en 2003, on aura perdu 18 000 postes en quatre ans" , assure le SNES-FSU, le principal syndicat des enseignants du second degré, qui se dit "très préoccupé" par la rentrée 2005.
Depuis plusieurs mois, cinq fédérations de l'éducation (FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education) et la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) réclament "un collectif budgétaire pour restituer les moyens supprimés à la rentrée 2005".
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Le gouvernement présente les grandes orientations du budget 2006
Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances, et Jean François Copé, ministre délégué au budget, ont présenté, mardi 28 juin, le document qui doit servir de base au débat d'orientation budgétaire qui se tiendra lundi et mardi prochain au Parlement. Dans le contexte d'une croissance en berne et d'un fort niveau d'endettement, la marge de manœuvre du gouvernement demeure limitée.[…]
Le gouvernement entend faire des économies en réduisant le nombre de fonctionnaires dans la majorité des ministères. Le principal affecté est celui de l'éducation nationale, qui se voit amputé de près de 2 800 postes d'enseignants scolaires. Bercy a justifié la baisse par l'évolution de la démographie scolaire :"L'évolution des effectifs des élèves conduira à augmenter de 1 000 le nombre d'enseignants du primaire et à diminuer de 3 000 le nombre d'enseignants du secondaire." De plus, "une réforme de la mise à disposition de certains personnels de l'Etat auprès d'organismes tiers permettra de supprimer 800 emplois supplémentaires", précise le document. Les besoins en emplois liés à la réforme de l'école (programmes personnalisés, langues vivantes, scolarisation des élèves handicapés, etc.) seront eux "financés par redéploiement", explique-t-il.
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Cartable, sac à dos, gibecière : à chaque âge son bagage scolaire
La rentrée des classes se prépare de plus en plus tôt. Les grandes surfaces ont déjà mis en place leurs rayons de cartables et sacs à dos. L'acheteur de juillet a ainsi tout le loisir de comparer sereinement les modèles et les prix, en évitant l'affluence de la rentrée.
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mercredi, juin 29, 2005

Revue de presse du mercredi 29 juin 2005

Ca sent les vacances. Je rappelle d’ailleurs que la chronique s’arrête à la fin de la semaine. A lire en vrac : le courrier dans Libération, une tribune pour l’enseignement technique dans Le Figaroet une sur le darwinisme dans Le Monde.

Bonne Lecture...
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Libération du29/06/05


Les lycéens reçus au ministère de l'Education.
Snobés par François Fillon tout au long du mouvement lycéen, une délégation de la coordination nationale et son comité de soutien ont finalement été reçus hier par le cabinet de Gilles de Robien. Les lycéens ont demandé l'abandon de toutes les poursuites engagées contre eux. Refus du ministère, au nom de l'indépendance de la justice. La demande d'une loi d'amnistie pour leurs condamnations pénales n'a pas remporté plus de succès. Quant aux sanctions administratives qui frappent quelques-uns, le ministère a demandé à la fédération de parents FCPE de lui en fournir un relevé précis. Les lycéens appellent à un rassemblement samedi 2 juillet, à Paris, place Denfert-Rochereau.
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Les réactions à la lettre d'Emilie, «stagiaire bac + 7».
Dans un «courrier» paru mercredi 22 juin dans Libération, une lectrice, Emilie Maume, racontait comment, diplômée de Sciences-Po avec la spécialisation «gestion des entreprises culturelles», elle ne parvenait pas à obtenir autre chose, sur le marché du travail, que des stages à répétition. Cette lettre, intitulée «Bac + 7, profession stagiaire», décrivait un système où des entreprises emploient des jeunes bénéficiant d'une formation de haut niveau pour disposer au moindre coût d'une main-d'oeuvre souvent très qualifiée, quand ce n'est pas, purement et simplement, une façon de récupérer des subventions d'Etat. Elle s'interrogeait sur les discours politiques du moment célébrant la «valeur travail» dans une société qui élève de tels obstacles au premier emploi des jeunes diplômés et dénonçait sur le mode de l'ironie «les trafics de jeunes stagiaires dans les rues de Paris». De nombreux lecteurs ont réagi. Nous publions ici quelques-unes de leurs lettres.
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Le Figaro du29/06/05

Les propriétaires mettent leur veto à l'installation des autistes .
Une semaine après son installation, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) prouve déjà son utilité : «Le téléphone sonne hélas trop souvent», y indiquait-on hier. Ainsi l'Association pour la rééducation et l'insertion des autistes (Aria) devrait prochainement faire appel aux services de la Halde après s'être vue refuser l'achat d'un local au pied d'un immeuble parisien. Raison avancée par les opposants : «La dévalorisation du prix des appartements.»
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Les clefs brûlantes du chômage des jeunes
PAR YVES MALIER Académie des technologies, ancien directeur de l'École normale supérieure de Cachan.
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A la sortie du collège, 41% des élèves sont orientés à partir de critères discutables vers la formation professionnelle. 7% issus des lycées généraux vont les rejoindre après un temps d'échec. Ainsi, la formation professionnelle courte (CAP, BEP, Bac pro) accueille près de la moitié d'une classe d'âge (statistiques 2003). Au plan pédagogique, ces 48% d'élèves se répartissent en 10% qui sont sur les voies de l'apprentissage et 38% qui, pour les mêmes diplômes, suivent une scolarité en lycée professionnel.

Les chiffres de ces dernières années montrent que la plus grande part du chômage concerne, bien avant les échecs en deug souvent cités, les populations scolarisées en lycées professionnels. Dans le même temps, les offres d'emplois montrent combien, à ces mêmes niveaux de qualification, des milliers d'emplois proposés restent non pourvus alors qu'ils correspondent à des métiers de qualité, souvent protégés des risques de délocalisation parce qu'attachés à des services locaux (construction, équipement, restauration-tourisme, santé et assistance à la personne ou maintenance). On doit rappeler que ces métiers sont riches de promotion sociale via l'artisanat ou la reprise de PME, par exemple, une fois le métier acquis et pratiqué.
Cette situation paradoxale, bien plus déséquilibrée en France que dans tous les pays comparables, mérite une réelle interrogation sur les conditions de fonctionnement de nos lycées professionnels.[…]
Ce constat ne fait que souligner la priorité qui doit être donnée à la rénovation de nos lycées professionnels : nos deux systèmes de formation professionnelle courte (apprentissage et lycées «pro») doivent être solidaires. Notre société aura fait un grand pas lorsque sera enfin compris que la réussite de l'un ne peut se faire sur la mise en jachère de l'autre.
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L'Humanité du29/06/05

Les parents en mal de dialogue.
Signe que les usagers investissent un peu plus l’école ? Parmi les réclamations adressées au médiateur de l’éducation nationale en 2004, près de 50 % émanent de parents d’élèves. En 1999, elles n’étaient que 27 % à l’être, les autres provenant des personnels. Selon le rapport présenté hier par Jacky Simon, médiateur national depuis que la fonction existe, 5 500 réclamations lui ont été adressées l’an dernier, soit 10 % de plus que l’année précédente. Le fruit d’une meilleure information, note-t-il, quoique des efforts restent à faire quand beaucoup de parents ignorent encore jusqu’à son existence.
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Le Parisien du29/06/05

Un prof même au bord de la mer .
ISABELLE n'a pas laissé le choix à ses trois garçons. Cette mère au foyer vient de réserver, via un organisme privé, des cours pour les deux dernières semaines d'août. « C'est vrai que pendant les vacances, travailler avec un prof, c'est plutôt..
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A peine en vacances, ils révisent déjà ! .
«QUAND J'AI VU son dernier bulletin, j'ai été affolée, il passe en 4 e , mais c'est très juste. » Alors, Sabrina, comptable à Paris, vient de décider de payer « un stage intensif » à son fils. Et pas question d'attendre !
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A chacun sa méthode .
FAUT-IL LES FAIRE ou non travailler pendant l'été ? La question ne se pose plus tellement les parents et les professeurs sont unanimes... Selon différentes enquêtes, quelque 85 % des élèves vont ainsi réviser pendant la trêve estivale
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La Croix du29/06/05

L'art des bonnes manières.
C'est surtout en famille que s'apprend le respect de l'autre et que se transmettent les premières règles du savoir-vivre
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20 minutes du29/06/05

Rien vu… .


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Ouest-France du29/06/05

Rien vu… .


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Le Monde daté du 30/06/05

La gestion de l'université Lyon-III est critiquée par la chambre régionale des comptes.
L’'université Lyon-III n'en finit pas d'accumuler les polémiques et d'attirer les critiques. Accusée depuis sa création, en 1973, d'avoir laissé prospérer en son sein des thèses négationnistes et abrité un noyau de professeurs d'extrême droite, l'université lyonnaise est désormais pointée du doigt pour sa gestion.
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Les écoles parisiennes perdront huit classes en septembre.
Blocage du boulevard Magenta, dans le 10e arrondissement, à Paris, par les parents d'élèves de l'école primaire Belzunce, blocage administratif par les parents de l'école Télégraphe, dans le 20e, banderole au fronton de l'école Vulpian, dans le 13e arrondissement : la mobilisation contre les fermetures de classe connaît ses derniers soubresauts avant les vacances d'été. "Cette agitation fait quasiment partie de la tradition depuis deux ans," commente le rectorat, qui se dit confiant sur le bon déroulement de la rentrée.
En septembre, 56 classes vont fermer dans les écoles primaires parisiennes là où le nombre d'élèves baisse. 48 vont ouvrir là où il augmente, surtout dans les écoles maternelles. Ce solde négatif de 8 classes intervient bien que 1 000 à 1 500 élèves supplémentaires sont attendus en septembre.
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Il est trop tard pour regretter l'évolution des espèces, par Michel Veuille
Michel Veuille est directeur du département Systématique et évolution au Muséum d'histoire naturelle de Paris
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Les déclarations de la ministre néerlandaise de l'éducation, Maria van der Hoeven, contre l'enseignement du darwinisme (Le Monde du 28 mai 2005) rappellent que la théorie de l'évolution est encore refusée par ceux qui y voient une contradiction avec leurs convictions religieuses. Pour sa part, tout en acceptant unanimement la théorie darwinienne, la biologie s'est plus intéressée pendant longtemps au fonctionnement des structures qu'à l'histoire de la vie.[…] Ceux qui regrettent la théorie de l'évolution sont comme cette aristocrate victorienne qui, apprenant que l'homme descend du singe, aurait déclaré : "Pourvu que ce ne soit pas vrai ! Et si ça l'est, qu'au moins ça ne se sache pas !"
Mais l'ignorance de l'évolution n'est plus sans conséquences. Longtemps, cette théorie semblait surtout satisfaire les esprits logiques, sans avoir d'effet sur la vie quotidienne. Elle était l'ornement intellectuel des cours de philosophie, démontrant l'unité du vivant. Désormais, elle est constitutive de la démarche scientifique. Il n'est plus temps de se demander s'il faut "croire" à l'évolution des espèces. La meilleure préparation à la culture scientifique qu'un ministre de l'éducation puisse offrir aux jeunes Européens, c'est de leur révéler tout ce que la théorie de Darwin a apporté à la connaissance.
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mardi, juin 28, 2005

Revue de presse du mardi 28 juin 2005

Libération revient à son tour sur le rapport du médiateur de la République. A 65 ans, Jacky Simon, médiateur de l'Education nationale depuis 1998 date de création de cette fonction,part à la retraite. Pour l'occasion, l'homme s'est autorisé une «impertinence maîtrisée» qu’on pourra apprécier dans l’article. Celui ci se conclue par ce proverbe taoiste qui peut faire méditer sur l’évolution du métier d’enseignant et sur l’efficacité des réformes : «Quand le disciple est prêt, le maître vient.»
A chacun de méditer…

Bonne Lecture...
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Libération du 28/06/05


Education: le dernier rapport du premier médiateur
Jacky Simon part en retraite, il fait le bilan de ses quatre années de service.
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Le raté du cas Veuillet
Après avoir couru huit «arbitrairathons» (plus de 5 000 km) et jeûné 38 jours (- 18 kg), Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation sanctionné pour fait de grève en 2003 et muté de Nîmes à Lyon, s'est enfin vu proposer par François Fillon la médiation de Jacky Simon. Pendant que celui-ci enquêtait, le Conseil supérieur de la fonction publique, organe consultatif, rendait un avis favorable à l'annulation de la mutation du syndicaliste, le 25 janvier. Avis que le ministre a refusé de suivre. Puis le médiateur a rendu son rapport, estimant, à l'inverse, que la sanction était justifiée. Puis il a finalement proposé au syndicaliste une mutation dans l'académie de Montpellier. Refus de Roland Veuillet qui exige toujours de revenir à Nîmes. Signé par 50 personnalités (dont Albert Jacquart, Charb, Monseigneur Gaillot), un manifeste de soutien circule sur l'Internet. Le CPE fera en septembre sa troisième rentrée à Lyon.
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Le Figaro du 28/06/05


Les parents désarmés face à la génération gothique
Françoise a un bon poste dans l'administration. Au ministère de la Défense, exactement. Une vie rangée de mère de famille, installée dans une banlieue parisienne tranquille. C'était préférable pour élever les deux enfants, pensait-elle. Comme le choix de l'école privée catholique, dans laquelle ils sont depuis tout-petits.
Comment se douter que cette architecture familiale classique serait ébranlée par le style gothique que Cédric, le cadet de 18 ans, impose à la maison depuis deux ans ? L'adolescent au teint blafard ne s'habille plus qu'en noir, de jupe en cape, se maquille à outrance, met du vernis noir sur ses ongles, se «pierce», se cloute et se sangle à grand renfort de bijoux et accessoires et, à l'occasion, se scarifie. A l'image de son héros le chanteur Marilyn Manson, emblème médiatique du mouvement gothique. «C'est en écoutant ce chanteur et sa musique ultraviolente que Cédric a commencé à devenir comme ça», se désole Françoise. Elle n'en revient toujours pas, «un garçon pourtant si sensible...»
Incompréhension, difficulté de dialogue, angoisse, questionnement... Pas facile de vivre avec un gothique sous son toit, même si Cédric n'appartient pas à la forme la plus dure du mouvement gothique. En dehors de sa fascination pour le morbide et de son look, on ne relève chez lui aucune de ces manifestations dangereuses qui caractérisent d'autres gothiques : automutilation, tentatives de suicide, rites de magie, etc. Car il y a autant d'attitudes que de sous-courants dans le mouvement gothique : les satanogothiques, les médiévaux, les vampiristes, les satanistes, etc.
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Relaxe pour le chef scout accusé d'imprudence
La 7e chambre du tribunal correctionnel de Versailles (Yvelynes) a relaxé hier le responsable d'un groupe de scouts Éclaireurs qui comparaissait libre pour avoir laissé neuf adolescents passer une nuit seuls, le 28 mai dernier, en forêt de Rambouillet.
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L'Humanité du 28/06/05


Rien vu...


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Le Parisien du 28/06/05


Erreurs au brevet
Le sujet de l'épreuve de français du brevet des collèges 2005 donné dans plusieurs académies, notamment à Orléans-Tours, comportait plusieurs erreurs. Les concepteurs de l'épreuve, portant sur un texte de George Sand, ont en effet ajouté...
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La Croix du 28/06/05


Rien vu...


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20 minutes du 28/06/05


Accusé de mise en danger, le responsable scout a été relaxé
Le tribunal correctionnel de Versailles (78) a relaxé hier le responsable d’un groupe d’Eclaireurs de France poursuivi pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui». Lors d’un week-end de survie le 28 mai, il avait laissé seuls en forêt de Rambouillet onze scouts de 10 à 15 ans. D’importants moyens avaient été mobilisés pour les retrouver. Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction d’encadrement d’activités de loisirs.

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Lille : Les devoirs sur table de la République
En congé de l’Education nationale, mais pas de la République. A 62 ans, Armand Martin, proviseur du lycée Raymond-Queneau à Villeneuve-d’Ascq, vit sa dernière semaine scolaire. Il quittera officiellement ses fonctions à la fin août, après avoir préparé la rentrée.
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Ouest-France du 28/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 28/06/05


Rien vu...


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lundi, juin 27, 2005

ajout revue de presse

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Le Figaro du 27/06/05


Les parents d'élèves dénoncent les incohérences du calendrier scolaire

Le ministère doit jongler entre jours fériés, sécurité routière et rentrée des enseignants
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Revue de presse du lundi 27 juin 2005

Le médiateur de l’Éducation Nationale vient de rendre son rapport. Il est comme chaque année plein de situation kafakaïenne et de professeurs en conflit avec leur classe ou avec l’administration. Le Monde et Le Parisien rendent compte de ce rapport.
Libération nous rappelle que c’est bien le 7 juillet que se tiendra le CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation) avec à l’ordre du jour, l’avenir de la loi Fillon accommodée par Robien.

Attention la revue de presse s'arrête à la fin de la semaine...
Bonne Lecture...
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Libération du 00/01/05


Colonisation française: la loi, l'Histoire et la mémoirePar Bariza KHIARI sénatrice de Paris et Jean-Pierre MICHEL sénateur de la Haute-Saône.
L'article 4 de la loi du 23 février, qui exalte «le rôle positif» de la France outre-mer, constitue une provocation et doit être abrogé.
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Pas de vacances pour la grogne contre la carte scolaire à Paris
56 classes de primaire et maternelle vont fermer, contre 48 ouvertures: parents et enseignants préparent des actions pour la rentrée.
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La loi Fillon à la sauce Robien
Un mois après son arrivée au ministère de l'Education nationale, Gilles de Robien a arrêté son opinion sur la loi d'orientation Fillon. Après avoir ajourné l'examen des décrets d'application, prévue en juin ; après avoir passé «50 % de son temps», selon son entourage, à recevoir syndicats enseignants, fédérations de parents et organisations lycéennes, il aurait décidé de mettre à l'ordre du jour du Conseil supérieur de l'éducation (CSE) du 7 juillet un certain nombre de décrets. Autour de deux axes : le social et les langues vivantes.
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Le Figaro du 00/01/05


Les parents d'élèves dénoncent les incohérences du calendrier scolaire
Mauvaise pioche. Cette année, conformément au calendrier triennal arrêté par le ministre de l'Éducation nationale, la rentrée des classes aura bien lieu le 2 septembre, soit un vendredi. Une date inédite en France depuis plus de vingt ans. Dénonçant qui sa maladresse, qui son manque de pratique ou de logique, qui son illisibilité, parents et directeurs d'école n'ont pas manqué de protester contre ce calendrier.
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La langue privée d'école
L’'Education nationale a-t-elle raison d'«oublier» l'enseignement de la langue arabe en déléguant une partie de sa mission à des écoles dont certaines tournent le dos à la laïcité ?
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L'Humanité du 00/01/05


Rien vu...


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Le Parisien du 00/01/05


Ecole : pourquoi les parents appellent l'arbitre

Trente mille réclamations se sont empilées sur le bureau du médiateur de l'Education nationale, qui rend son bilan annuel aujourd'hui. Problèmes majeurs : les handicapés, les relations parents-profs, les rigidités administratives.
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Comment saisir le médiateur

ON NE PEUT pas saisir le médiateur oralement. Il faut donc adresser une lettre (c'est plus facile pour joindre toutes les pièces susceptibles d'éclairer son jugement) au médiateur académique de votre rectorat, soit un mail.
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« C'est important de décrocher le brevet »
IL A BEAU savoir que ce n'est pas une fin en soi, Romain « flippe ». « C'est quand même mon premier examen », confesse dans un petit rire nerveux cet élève du collège Honoré-de-Balzac à Paris (XVII e ). Ils sont 750 000 élèves de troisième, comme lui -...
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Jeremy, handicapé, a pu rester à l'école
ON L'APPELLE la maladie des os de verre. Une maladie très fragilisante qui obligeait déjà Jeremy*, élève de CM 2 en région parisienne, à se déplacer en fauteuil roulant et à monter dans sa classe - située au premier étage - dans les bras de son...
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Marco, repêché au bac

C'EST le scénario catastrophe. Celui qui donne des sueurs froides à tous les candidats au bac. C'est l'histoire de Marco*, 19 ans, qui après avoir décroché prématurément des études, s'est inscrit au Cned - le Centre d'enseignement à distance - et...
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La Croix du 00/01/05


Rien vu...


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20 minutes du 00/01/05


Une centaine de personnes pour les disparues de Montreuil
«Où sont-elles ?» C’est la question que pose sans relâche le comité de soutien à Khalidiatou et Soukhouna, ces deux soeurs de 16 et 18 ans de Montreuil (93) disparues depuis qu’elles ont passé leurs vacances de février dernier au Sénégal. Samedi, le comité, composé d’élèves et d’enseignants des deux lycées de Montreuil et Romainville où étaient scolarisées les jeunes filles, a réuni une centaine de personnes devant la mairie de Montreuil.
«Nous sommes là pour faire le plus de bruit possible, alerter et mobiliser», a ainsi déclaré Christine Lallement, enseignante au lycée Jean-Jaurès de Montreuil. Profs et lycéens craignent qu’elles n’aient été victimes d’un mariage forcé. Les parents des deux soeurs se refusent à tout commentaire sur cette affaire, se contentant d’assurer que leurs filles «vont bien».
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L’éclaireur avait laissé un groupe de scouts seuls en pleine forêt
Le responsable d’un groupe parisien d’Eclaireurs de France comparaît aujourd’hui devant le tribunal de Versailles (78) pour « mise en danger délibéré de la vie d’autrui. » Il y a un mois, il avait abandonné, dans la forêt de Rambouillet en pleine nuit, onze scouts âgés de 10 à 14 ans qui participaient à un stage de survie. Un enfant apeuré avait alerté la gendarmerie avec son portable, qui a déployé d’importants moyens pour les récupérer.
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Bordeaux : Comme tous les collégiens, 17 détenus de Gradignan passent aujourd’hui leur BEPC
En prison comme à l’extérieur, la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans. Et quand les détenus sont scolarisés au moment de leur incarcération, la maison d’arrêt fait en sorte qu’ils poursuivent leur formation, assurée par des enseignants spécialisés. Des cours de soutien sont aussi dispensés par les étudiants de l’association Génépi.
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Lille : Roubaix veut garder ses profs
Le collectif « ensemble pour une autre école », qui réunit parents d’élèves et enseignants du bassin de Roubaix-Tourcoing-vallée de la Lys, enverra lundi une pétition d’un millier de signatures au rectorat. Il s’agit de leur ultime protestation contre la suppression de 71 postes d’enseignants du secondaire programmée à la rentrée.
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Ouest-France du 00/01/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 00/01/05


Des lycéens et des enseignants s'inquiètent du sort de deux lycéennes disparues
Que sont devenues Khalidiatou et Soukhouna, deux soeurs âgées de 16 et 18 ans, scolarisées respectivement au lycée Jean-Jaurès de Montreuil et au lycée Liberté de Romainville, en Seine-Saint-Denis ? D'origine sénégalo-gambienne, elles n'ont pas repris les cours à la rentrée des vacances d'hiver, le 7 mars. Sont-elles retenues contre leur gré au Sénégal ou en Gambie où elles étaient en vacances ? Camarades de classe et enseignants le redoutent.[…]
A la suite de signalements effectués par les proviseurs des deux lycées, l'inspecteur d'académie de la Seine-Saint-Denis a saisi le procureur de la République de Bobigny. Entendu par la brigade des mineurs de la sûreté départementale de Montreuil, le père a assuré que ses filles allaient bien. Le parquet de Bobigny a demandé un complément d'enquête afin de vérifier qu'elles n'ont pas fait l'objet de faits pénalement répréhensibles violences ou séquestration. Des contacts devraient être pris auprès des autorités consulaires et de coopération technique internationale de la police en Gambie.Face "à l'échec des médiations et à la lenteur des procédures", professeurs, élèves et associations se sont organisés en comité de soutien.
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Le nombre de fonctionnaires devrait être réduit de 5 000 en 2006
Le gouvernement envisage de réduire de 5 000 le nombre des fonctionnaires d'Etat dans le cadre du projet de budget actuellement en préparation pour l'année 2006, a-t-on indiqué, vendredi 24 juin, à Matignon.
En 2005, cette réduction doit concerner environ 7 000 postes. "La tendance à la diminution se poursuit", a-t-on souligné dans les services du premier ministre, Dominique de Villepin. La réduction du nombre de fonctionnaires avait porté sur environ 4 500 postes en 2004, et 1 700 en 2003.
Le ministère des finances et celui de l'éducation nationale seront les plus concernés, avec des baisses d'effectifs respectives d'un "peu plus de 2 000" (soit le même ordre de grandeur que l'an passé) et de "moins de 2 500" à l'éducation – hors enseignement supérieur –, a-t-on indiqué.
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Les enseignants sont de plus en plus "remis en cause" par les parents d'élèves
C'est une vision kafkaïenne de citoyens victimes d'une administration indifférente, voire "d'agents blasés" , que livre chaque année, à travers son rapport, le médiateur de l'éducation nationale, Jacky Simon. Une fois de plus, le rapport 2004 égrène une foultitude de petits drames de la vie quotidienne dont sont aussi bien victimes les élèves que les personnels. […]Ainsi, Mme X..., porte-parole de 21 parents et elle-même enseignante, fait part au médiateur de leur inquiétude quant à la qualité de l'enseignement du français qui est dispensé dans la classe de première de leurs enfants : aucune note depuis la rentrée, aucun devoir, un cours qui semble inexistant, le professeur se laissant entraîner dans des digressions sans rapport avec la discipline.
Cette situation est d'autant plus alarmante que les élèves devront passer à la fin de l'année les épreuves anticipées du baccalauréat de français. Saisi du problème, un inspecteur pédagogique régional considère que le professeur n'a besoin que "d'une adaptation" . Cela aboutit à un cours dicté, sans dialogue ni incitation à la réflexion en commun. Les parents, insatisfaits, souhaiteraient le remplacement de l'enseignant, qu'ils considèrent inadapté à une classe de première. Le médiateur en informe le directeur des relations et des ressources humaines de l'académie. Ce dernier estime qu'il s'agit "d'une fronde inadmissible" et juge l'attitude des parents "choquante et irresponsable".
Cette attitude de rejet est critiquée par le médiateur. "Ne serait-il pas responsable, plutôt que de renvoyer -les parents- à leur incompétence en matière d'enseignement, de réfléchir à des aménagements qui concilient professeurs, élèves, parents, pour une meilleure réussite scolaire et l'arrêt de la spirale négative du conflit ?", s'interroge-t-il dans son rapport. Un chantier prudemment évité par la loi Fillon sur l'école.
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vendredi, juin 24, 2005

Revue de presse du vendredi 24 juin 2005

La Halde, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, a été installée par le Président de la République. Il a déclaré : . «La promotion sociale par l'éducation ne saurait s'arrêter aux portes de l'enseignement supérieur en demandant au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, de «faire rapidement des propositions», notamment en matière d'accompagnement social et d'aides spécifiques. A lire dans Le Figaro et dans Le Monde

Le Parisien consacre plusieurs articles à l’alcoolisme chez les jeunes. Cela commence dès le collège. On peut y lire des chiffres assez impressionnants. 63,3 % des garçons et 49,5 % des filles de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres. A 16 ans, 86 % des garçons et 81 % des filles ont déjà expérimenté l'alcool. 12 % des garçons à 19 ans déclarent boire plus de 90 verres d'alcool par mois,
Pour se remettre de ces chiffres déprimant, on pourra lire lanalyse de Luc bronner du journal Le Monde intitulée « A quoi servent les ministres de l’Éducation ? ». Texte intéressant qui pointent l’inefficacité des réformes depuis 20 ans et tentent d’en analyser les raisons.
Bonne Lecture...
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Libération du 24/06/05


Crôa-crôa Par Pierre MARCELLE
Peu désireux de passer pour une posture obsessionnellement provocatrice, mon anticléricalisme primaire n'avait pas relevé l'ire du groupuscule intégriste catho Droit de naître, découvrant dans un sujet du baccalauréat une promotion idéologique de l'IVG (voir Libération du 17 juin). Mais, le lendemain, trois autres associations lui emboîtaient le porte-voix, et mardi, c'est la direction diocésaine parisienne de l'enseignement catholique (75 000 élèves, soit 25 % de la population scolaire de la capitale tout de même !) qui disait sa «désapprobation». […]Les curés, les furieux, les frappés, les barbus de tout poil, on ne devrait jamais les lâcher. Un doigt de relâchement et ils vous bouffent le bras, ici comme ailleurs, et l'enseignement des sciences de la vie à Paris comme celui de l'évolution darwinienne dans les bleds baptistes du Mississipi.
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Le Figaro du 24/06/05


Le chef de l'Etat donne sa feuille de route à la Halde
La Halde, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, «est installée. Elle doit maintenant agir». Hier, à l'Elysée, le chef de l'Etat a donné sa feuille de route aux onze membres de ce collège dont il a voulu la création pour défendre l'égalité des chances, «un principe vivant qu'il faut sans cesse affirmer et enrichir».[…]
Ainsi a-t-il demandé à la Halde d'agir spécifiquement dans deux directions où le retard est grand : l'accès aux grandes écoles et la diversité au sein des entreprises. «La promotion sociale par l'éducation ne saurait s'arrêter aux portes de l'enseignement supérieur», a-t-il dit en demandant au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, de «faire rapidement des propositions», notamment en matière d'accompagnement social et d'aides spécifiques.
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L'Humanité du 24/06/05


Rien vu...


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Le Parisien du 24/06/05


L'alcool dès le collège
Plongée dans un collège de Seine-et-Marne où, parfois dès la cinquième, les jeunes consomment régulièrement des boissons alcoolisées. Infirmières, médecins et enseignants tentent de sensibiliser les élèves et de lutter contre ce fléau...
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« Une façon de dire aux autres qu'ils existent »
Pour quelles raisons les adolescents décident-ils de boire ? Bernadette Liabeuf. Souvent, ce sont des appels à l'aide. C'est une façon de dire aux autres qu'ils existent. Par ailleurs, boire de la bière ou des alcools forts, c'est souvent un geste de...
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A Brie, les élèves jouent la prévention
AU COLLÈGE ARTHUR-CHAUSSY de Brie-Comte-Robert, les élèves de la quatrième Segpa (section d'enseignement général et professionnel adapté) ont monté un projet plus qu'original.
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Clés

63,3 % des garçons et 49,5 % des filles de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres. A 16 ans, 86 % des garçons et 81 % des filles ont déjà expérimenté l'alcool. 12 % des garçons à 19 ans déclarent boire plus de 90 verres d'alcool par mois,…
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La Croix du 24/06/05


Rien vu...


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20 minutes du 24/06/05


Paris : La carte scolaire ne fait pas l’unanimité
Mercredi se tenait le conseil départemental de l’Education nationale (CDEN), dont les résultats ont été dévoilés hier. Chargé de fixer le nombre de classes primaires nécessaires pour chaque arrondissement, le conseil avait la lourde tâche de supprimer autant de classes qu’il en ouvrait, les effectifs des enseignants devant rester les mêmes à la rentrée prochaine.Dans les écoles soumises à des suppressions, c’est la consternation.
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Ouest-France du 24/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 24/06/05


A la "discrimination positive" de M. Sarkozy, M. Chirac répond : "égalité des chances"
En installant, jeudi 23 juin, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), Jacques Chirac a une nouvelle fois fait entendre sa différence avec Nicolas Sarkozy sur ces questions. "Choisir une conception dans laquelle certains Français devraient se définir par rapport à leur origine pour faire valoir leurs droits conduirait à consacrer juridiquement les inégalités et ouvrirait la voie au communautarisme" , a-t-il souligné, manière de réaffirmer son opposition à la "discrimination positive" défendue par le ministre de l'intérieur.[…] En matière d'égalité des chances, deux domaines doivent faire l'objet d'efforts particuliers : l'enseignement et l'entreprise, a dit M. Chirac. Il a cité "deux initiatives importantes" dans l'enseignement supérieur en faveur des jeunes des quartiers défavorisés : celle de l'Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales et celle de l'Institut d'études politiques de Paris.
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Benoît Mandelbrot, explorateur du chaos
Une légende vivante... Benoît Mandelbrot s'accommode plutôt bien d'un tel statut. "Lors d'une visite en Pologne, une jeune fille est venue vers moi et m'a dit : 'Je suis très heureuse de vous rencontrer. Je croyais que vous étiez mort depuis longtemps'" , raconte-t-il. Le mathématicien, né à Varsovie en 1924, a inventé dans les années 1970 la géométrie fractale. Ce vocable obscur cache l'une des premières tentatives de la science pour mettre un peu d'ordre dans le chaos. Benoît Mandelbrot fait aujourd'hui figure de pionnier de cette entreprise très ambitieuse, encore bien loin d'avoir atteint son objectif.
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A quoi servent les ministres de l'éducation ?, par Luc Bronner
La chronique de la réforme de l'école a quelque chose de désespérant. Les ministres passent, et les tentatives de réforme échouent les unes après les autres, comme si le pouvoir politique n'avait plus de prise sur ce pivot de la souveraineté nationale et de l'égalité des chances que représente l'école.
L'épisode de la mise en œuvre partielle de la "loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école" , dite loi Fillon, constitue évidemment le dernier épisode : trois mois après son adoption par le Parlement, le texte censé définir les orientations du système éducatif pour les dix prochaines années voit son application remise en question par le nouveau gouvernement, pourtant issu de la même majorité.
Ce scénario n'est pas nouveau. Car, depuis dix ans au moins, les bilans des ministres de l'éducation nationale successifs apparaissent très faibles. Aucun d'entre eux n'a réussi à faire évoluer le système éducatif de manière significative malgré d'innombrables annonces […]
Plusieurs explications sont avancées pour expliquer la faible efficacité des hommes politiques. […] La seconde explication, plus convaincante, tient à l'attitude des syndicats d'enseignants. Dotées d'une forte représentativité, les organisations syndicales disposent d'une capacité de blocage réelle. Ces dix dernières années, celles-ci se sont presque toujours opposées aux réformes ministérielles... avant, assez souvent, de les défendre une fois appliquées. La FSU, largement majoritaire parmi les personnels enseignants, a ainsi critiqué la mise en place des travaux personnels encadrés (TPE) au lycée avant de prendre le parti des lycéens lorsque François Fillon a décidé de les supprimer en terminale.[…] Le troisième facteur est sans doute le plus important. Le temps des politiques, calqué sur les rythmes médiatiques et électoraux, n'est pas celui de l'éducation. Pour ne pas être accusé d'immobilisme, un ministre est tenté de faire des annonces sur tous les sujets grand public. Mais pour réformer réellement l'école, il faut compter un temps assez long : la modification des programmes s'étale sur quatre à cinq ans ; la généralisation des langues vivantes au primaire prend des années ; l'introduction d'un nouveau dispositif suppose des mois de préparation.
Conséquence : les ministres quittent souvent la Rue de Grenelle avant que leur réforme ne soit appliquée. Leurs successeurs sont alors tentés d'abandonner le projet en route. Au final, on s'interroge : à quoi servent les ministres de l'éducation nationale ? A tenir un discours sur l'école, ses valeurs, l'égalité des chances, ce qui est important. A contrôler l'administration pour éviter des approches purement technocratiques, ce qui n'est pas rien. A tenter d'augmenter, comme le demandent systématiquement les syndicats, le niveau du budget accordé à l'école, ce qui suppose une vraie habilité politique.
Et aussi, donc, à annoncer, à intervalles réguliers, des réformes qui sont censées transformer le visage de l'école, mais qui restent, presque toujours, des effets d'annonce. Que l'on ne s'étonne pas, ensuite, que les enseignants aient rejoint d'autres catégories de la population dans le rejet de la politique.
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jeudi, juin 23, 2005

Revue de presse du jeudi 23 juin 2005

«Il commence à composer à 8 heures, s'arrête à 13 h 30, doit recommencer dès 14 heures pour l'épreuve suivante parce que c'est à cette heure-là que dans tous les lycées de France, on ouvre les enveloppes de sujets, et finit vers 19 h 30. Au total, lui qui est fragile doit fournir trois heures de concentration supplémentaire, quand les autres ont deux heures de pause pour le déjeuner et finissent leur journée à 18 heures.»C’est la mère d’un jeune handicapé, qui passe le bac, qui parle ainsi dans le journal Libération. ils sont 2 127 élèves «en situation de handicap» à se présenter à un baccalauréat général ou technologique cette année mais les conditions de l’examen restent très difficiles pour la plupart d’entre eux. L’article met, à juste titre, l’accent « sur le quotidien d'humiliations vécu depuis l'enfance » et les phénomènes d’exclusion et dsicrimination qui frappe ces élèves qui veulent avant tout être comme les autres.


Bonne Lecture...
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Libération du 23/06/05


Double épreuve pour les handicapés
Un nombre grandissant de jeunes handicapés passent aujourd'hui le bac. Un examen identique à celui des autres candidats, qui conclut souvent des parcours scolaires hors norme.
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La loi du 11 février 2005
Née de la volonté de Jacques Chirac, la loi de 2005 «pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» réaffirme les «droits fondamentaux» des handicapés et «la solidarité de l'ensemble de la collectivité nationale» à leur endroit. Sur le plan scolaire, tous les enfants devront théoriquement être inscrits à l'école de leur secteur, la «scolarisation» se substituant à «l'intégration». Un décret, à paraître, précisera le régime des examens : ceux-ci pourront être passés en plusieurs sessions, les candidats gardant le bénéfice des notes sur plusieurs années.
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Le Figaro du 23/06/05


Rien vu...


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L'Humanité du 23/06/05


Le Struthof, porte de l’enfer
Face au mémorial, de l’autre côté de la vallée de Schirmeck, dans l’enceinte du camp de concentration, l’État construit le Centre européen du déporté résistant.
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Un mémorial pour assumer le passé
Motif à polémiques, sujet de silences coupables, l’histoire récente de l’Alsace est dorénavant l’objet d’un musée qui entend présenter cette période sans tabou. Sa réalisation n’est pas allée sans contradictions et sans heurts.
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Le Parisien du 23/06/05


Rien vu...


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La Croix du 23/06/05


Rien vu...


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20 minutes du 23/06/05


Un sujet du bac hérisse les anti-avortement
Sujet sensible. Une épreuve d’« enseignement scientifique » proposée cette année à des candidats du bac L (littéraire) fait polémique. Au point qu’hier, le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, admettait avoir été « étonné » lorsqu’il a pris connaissance de cet énoncé.[…] Au premier abord surpris par le sujet, Gilles de Robien a néanmoins précisé, hier sur LCI, qu’il n’était pas sur la même ligne que les autorités catholiques, insistant sur le caractère scientifique de l’épreuve. « Si ça avait été un sujet philosophique, j’aurais réagi autrement. »
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Ouest-France du 23/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 23/06/05


Rien vu...


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mercredi, juin 22, 2005

Revue de presse du mercredi 22 juin 2005

Voici venu le temps des polémiques sur le contenu des sujets de bac. Vous me direz que ça a toujours existé… Peut-être, mais ici il s’agit de contester la légitimité même des questions posées et des textes proposées en invoquant une « clause de conscience. Deux sujets de « polémique » sont évoqués par le Figaro : l’un concerne un sujet de SVT demandant aux élèves de «dégager des arguments en faveur de l'autorisation de l'IVG en France» et qui est contesté par la direction de l’enseignement catholique. L’autre concerne un sujet d’invention au bac français demandant, à partir de la chanson « Lily » de >Pierre Perret d’imaginer la lettre de cette femme à ses parents restés en Somalie. Dans les deux cas, on retrouve le groupe « Sauver les lettres » à la point de la critique pour refuser la « bien pensance » et dénoncer l’emprise idéologique de l’éducation nationale sur les opinions des élèves. Chacun appréciera ces positions à leur juste valeur.
Et dire que l’on se gausse dans les journaux des dérives américaines avec le créationnisme vs le darwinisme, en est-on si loin ? …

Bonne Lecture...
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Libération du 22/01/05


Courrier : Bac + 7, profession stagiaire
Bon alors, ça y est, j'ai réussi mon bac avec mention très bien, survécu à deux années de prépa, trois années de fac sans égarement, et décroché un DEA d'histoire. Mais bon, j'ai vite senti que pour trouver un emploi, même à bac + 5, ça n'allait pas être aussi facile que me le laissaient croire mes profs du secondaire. Eux croyaient vraiment au bénéfice de longues études : «Aie de bons diplômes, et tu n'auras que l'embarras du choix
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Le Figaro du 22/01/05


Un sujet sur l'IVG au bac fait scandale
La direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris a vivement réagi hier soir en manifestant sa «désapprobation» au sujet d'une épreuve du bac portant sur l'avortement. La semaine dernière, trois associations, la Fondation Jérôme Lejeune, l'Association pour la Fondation de service politique et l'Alliance pour les droits de la vie avaient envoyé une lettre au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, pour lui demander de ne pas noter ce sujet.
Les questions, notées sur quatre et présentées dans le cadre d'une épreuve scientifique anticipée pour le bac littéraire en première, demandaient aux candidats de «dégager des arguments en faveur de l'autorisation de l'IVG en France» et «d'argumenter l'idée selon laquelle l'avortement n'est pas considéré comme un moyen de contraception». Le tout avec comme support de réflexion un article du Monde écrit à l'occasion de l'anniversaire de la loi Veil.
[…]une nouvelle polémique apparue à propos d'un «sujet d'invention» du bac de français en série technique. Les élèves avaient à rédiger une lettre à partir d'une chanson de Pierre Perret. Le thème de la lettre : un an après son installation à Paris, une jeune fille, Lily, écrit à sa famille restée en Somalie et dénonce l'intolérance et le racisme dont elle est la victime. Dans l'entourage de Gilles de Robien, on considère qu'il s'agit d'un «simple exercice d'écriture dans le registre polémique». «Cela ne signifie pas que tous les immigrés en France sont victimes de racisme», ajoute-t-on.
Ce sujet a cependant suscité l'indignation de certains professeurs de français qui considèrent, comme Guy Morel, enseignant au Mans, qu'il est «pernicieux» d'inviter des élèves à décrire la France comme un pays raciste. Agnès Joste, professeur de français au Havre et membre du collectif Sauvez les lettres, rappelle que cet examen est censé être une épreuve de français «et non pas de morale ou d'éducation civique». «De plus, le texte en lui-même n'est pas du tout littéraire. Et il est précisé qu'il a obtenu le prix de la Licra, ce qui amène une sorte de «bien-pensance» sur le sujet», note-t-elle. L'élève ne peut aller que dans le sens qui lui est imposé, déplore Agnès Joste qui ajoute : «On prend les élèves de terminale technique pour des imbéciles.»
Mais Viviane Youx, présidente de l'Association des professeurs de français, n'a pas été choquée. «On ne peut nier qu'en France certains étrangers sont victimes de racisme. C'est une réalité, assure-t-elle. Le fait que des jeunes réfléchissent à ce sujet ne me paraît pas inconcevable.»
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«Défendre une opinion qui peut être contraire à sa conscience»
Jean-François Canteneur, adjoint au directeur diocésain de l'enseignement catholique de Paris, réagit au sujet d'enseignement scientifique du bac L sur l'IVG, estimant qu'il n'aurait pas dû être posé.
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En 1997, le précédent de la pilule abortive
En 1997, un sujet sur la pilule abortive au bac avait déjà suscité la polémique. Il avait été donné en épreuve de sciences de la vie et de la terre aux candidats du bac S. Ces derniers devaient expliquer le mode d'action du RU 486 en tant que contragestif, à l'aide de trois documents, l'un donnant sa formule chimique, l'autre le dosage d'hormones ovariennes dans l'urine d'une femme pendant soixante-treize jours et le troisième le résumé d'une expérience d'injection de RU 486 dans les utérus de rates. Quelques évêques s'étaient indignés.
Plusieurs sujets du bac de français en 2001 avaient également suscité un certain émoi car ils étaient considérés comme «trop politiques». Le premier proposait une étude argumentée d'un discours de Victor Hugo pour célébrer la proclamation de la seconde République. Il était également demandé aux candidats de rédiger le discours d'un responsable de l'Etat qui, à l'occasion du premier de l'an 2001, expose les raisons que l'on peut avoir d'espérer en un monde meilleur. «Autrement dit on demande aux élèves leurs opinions politiques...» s'insurge l'association Sauvez les lettres.
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Un mouvement social menace les concours à HEC et Sup de co
Menacés de blocage par les professeurs salariés de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), les oraux d'admission aux concours de HEC et d'ESCP-EAP devraient bel et bien avoir lieu. «Les concours seront assurés même si les professeurs en ferment les accès, a garanti hier au Figaro, Laurence Roux, à la direction de la CCIP, tutelle des deux écoles, en pleine négociation avec les organisations syndicales qui protestent contre la réforme des retraites de la CCIP.
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L'Humanité du 21/01/05 (un jour de retard)


Rien vu...


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Le Parisien du 22/01/05


Rien vu...


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La Croix du 22/01/05


Enfants de familles recomposées, tous frères ?
Après la séparation de leurs parents, 1 600 000 jeunes vivent aujourd’hui dans des familles recomposées. Quels liens tissent-ils avec leurs « quasi » ou « demi-frères » ?
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20 minutes du 22/01/05


Plan de relance pour le logement des étudiants
Avec15 000 places en résidence universitaire pour 500 000 étudiants, l’Ile-de-France est la région où il est le plus difficile de se loger actuellement
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Lyon : Soutiens aux enfants menacés d’expulsion
A l’approche des grandes vacances, les comités de soutien aux enfants étrangers menacés d’expulsion maintiennent la pression. Trois manifestations sont organisées aujourd’hui sur l’agglomération. Les professeurs et parents d’élèves mobilisés craignent que ces élèves ne repartent dans leur pays d’origine dans « l’indifférence la plus totale » pendant les vacances.
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Ouest-France du 22/01/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 22/01/05


Sur scène, la vie "hors du temps" des parents de Théo, enfant handicapé
IL a fallu presque six ans pour que Renaud Le Bas trouve "la force et l'énergie d'écrire sur le handicap" . Six ans pour accepter que son fils Théo soit un enfant différent des autres. "Avant, j'étais trop aveuglé par la colère et la culpabilité pour faire comprendre ce bouleversement" , reconnaît-il. Comédien et auteur, il a mis son talent d'écriture au service de sa propre histoire, traduisant en mots les souffrances et les difficultés de son couple : des parents face au "retard psychomoteur" de leur petit garçon dont le langage se résume à des "hi, hi, hi" et qui passe des heures à regarder tourner un clown mécanique.Chaque soir jusqu'au samedi 25 juin, à 21 heures, sur la scène du Théâtre du Renard à Paris, Renaud Le Bas joue Un visible Théo avec Valérie Gabriel, dans le rôle de la mère pour tenter de "changer le regard" sur ces enfants "anormaux" .
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Les grandes écoles veulent s'ouvrir aux milieux défavorisés
La promotion de l'égalité des chances, priorité du gouvernement, fait son chemin dans les grandes écoles. Mardi 21 juin, Christian Margaria, président de la Conférence des grandes écoles, qui réunit 217 membres, devait faire le point sur leur "ouverture sociale" .
Près des deux tiers des élèves des grandes écoles (63 %) sont des enfants de cadres et de professions intellectuelles supérieures. En 2003-2004, sur 36 600 nouveaux étudiants inscrits en première année de classes préparatoires aux grandes écoles, seulement 4 % étaient titulaires d'un baccalauréat technologique, contre plus de 95 % titulaires d'un baccalauréat général.
Pour remédier à cette sélection sociale, une charte "de l'égalité des chances et des formations d'excellence" a été signée, le 17 janvier, par la Conférence des grandes écoles, la Conférence des présidents d'université et celle des directeurs d'écoles et de formation d'ingénieurs, avec trois ministères (éducation nationale, emploi et égalité des chances). ">Nous voulons combattre le problème des représentations mentales des lycéens, de leurs parents et de leurs professeurs qui considèrent que les grandes écoles sont réservées à un milieu social aisé" , explique M. Margaria. La charte s'inspire du dispositif mis en place par l'Essec en 2002 : "Une prépa, une grande école, pourquoi pas moi ?"
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mardi, juin 21, 2005

Revue de presse du mardi 21 juin 2005

Aujourd’hui, journée calme. En attendant quand même les résultats du bac, dernier moment de l’actualité éducative avant les vacances. Du coup on en est réduit à prendre des chemins de traverse pour remplir cette chronique. Libération nous parle des blogs et Le Monde s’intéresse à l’amitié.


Bonne Lecture...et bonne musique !
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Libération du 21/01/05


La planète blog atterrit en justice
La ville de Puteaux poursuit pour diffamation un blog, site web très personnel. Une première en France.
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Dominique Cardon, sociologue, analyse ce nouvel outil de critique sociale :
«Le blog permet de créer son petit média personnel»

Les blogs s'ajoutent à un autre phénomène, celui de la coopération sur Internet. En clair, ceux qui lisent les blogs sont surtout des blogueurs. Le blog reste avant tout un outil d'expression personnelle centré autour de l'individu et qui sert à prendre contact avec les autres. A force de se commenter les uns les autres, les blogueurs finissent par se regrouper par affinités. C'est un outil de recrutement social.
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Editorial
E-démocratie Par Patrick SABATIER

les blogs peuvent être un outil puissant au service de la démocratie, et de l'implication des citoyens dans la vie de la cité.
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Le Figaro du 21/01/05


Rien vu...


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L'Humanité du 21/01/05


Rien vu...


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Le Parisien du 21/01/05


Les jeunes ne sont plus fous du grignotage
L'OBÉSITÉ va-t-elle marquer une pause ? Les jeunes, en tout cas, commencent à prendre conscience de la malbouffe et à limiter le Coca ou les fraises Tagada, si en croit la récente étude Consojunior, réalisée par TNS Média Intelligence.
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Un guide pratique pour lutter contre l'obésité
ILS sont onze - médecins nutritionnistes, psychanalystes, diététiciens...- qui exercent leur métier en Auvergne entre Clermont-Ferrand et La Bourboule, et ont décidé d'unir leurs savoirs, leur expérience, pour donner naissance à ce livre.
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La Croix du 21/01/05


Rien vu...


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20 minutes du 21/01/05


Rien vu...


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Ouest-France du 21/01/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 21/01/05


L'amitié, une passion calme
Qu'est-ce que l'amitié ? Question moins anodine qu'il y paraît au premier abord. L'amitié, pense-t-on spontanément, c'est une relation privilégiée fondée sur des affinités et une sympathie mutuelle, une forme d'attachement librement choisie qui ne doit rien aux liens familiaux. Mais que l'on songe à son faux frère, l'amour, et tout se complique. Fluctuante et perméable, la frontière entre ces deux sentiments universels ne se laisse pas définir si aisément. Dans les deux cas, il s'agit bien d'aimer. Et il s'agit bien d'une passion, au sens du terme latin passio (souffrance) : selon le Robert, le "fait de subir, de souffrir et d'éprouver" .
Bien sûr, l'amitié n'est pas que souffrance, tant s'en faut. Pour la plupart d'entre nous, elle évoque au contraire des sentiments joyeux et conviviaux. Avoir des amis, c'est ne pas être seul, c'est avoir des échanges complices, partager souvenirs et projets, compter les uns sur les autres toutes choses qui aident à traverser les difficultés de la vie plutôt que les alourdir. Mais l'amitié, la vraie, ne peut se réduire à cette entente bienveillante, qui caractérise également et peut-être mieux la camaraderie. Si la majorité d'entre nous, selon les enquêtes psycho-sociologiques, dit avoir "entre trois et quatre amis intimes" , c'est que l'amitié implique des affinités très électives. Comme l'amour, elle repose sur un choix d'objet qui ne doit pas grand-chose au hasard, mais dont les ressorts, la plupart du temps, échappent à notre conscience.
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Des copains pour chaque âge de la vie
[…]Aux divers âges de la vie correspondent diverses formes d'amitié, qui diffèrent par leurs enjeux et par leurs rites, comme par la manière dont elles se forgent.
L'enfance. Elément essentiel de la socialisation et de la connaissance d'autrui, l'amitié ne mérite guère son nom avant l'âge de trois ans. Les contacts entre tout-petits, tels qu'ils peuvent se nouer en crèche, en halte-garderie ou chez la nourrice, sont certes riches d'émotions et d'expériences communes. Mais il s'agit plus d'une découverte de la collectivité que d'amitié proprement dite.
A partir de l'école maternelle, en revanche, les "copains" prennent une importance croissante. Débutant parfois de manière inattendue et fortuite (par exemple en fonction des places en classe), ces premiers liens laissent souvent des traces durables. Il n'est pas rare, à l'âge adulte, de renouer avec un ami d'enfance et de replonger ainsi dans sa jeunesse, au risque, parfois, de ressentir cruellement l'écart que la vie a creusé entre ceux qui, naguère, étaient inséparables.
L'adolescence. L'âge auquel les amis deviennent indispensables. Plus qu'un soutien ou qu'une ouverture sur l'extérieur, l'amitié est désormais le lieu de toutes les remises en cause, le lien privilégié au nom duquel il devient possible de s'affranchir des adultes. Que les relations soient duales ou en groupe, festives ou confidentielles, l'essentiel est que les copains soient là. C'est avec eux qu'on se comprend mieux soi-même, qu'on se construit, qu'on découvre d'autres manières de penser et de vivre.
Dans cette seconde famille que devient ainsi "la bande" , l'homophilie règne en maître jusqu'à la classe de 4e, parfois plus longtemps encore. Les relations entre filles sont affectives et verbales ; celles des garçons passent davantage par des activités communes, sports ou jeux vidéo. Puis, peu à peu, les groupes deviennent mixtes, et mêlent joyeusement tous les registres affectifs : condisciples, copains, amis et amoureux.
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"Parce que c'était lui ; parce que c'était moi"
C’'est peut-être la phrase la plus célèbre de Montaigne, et l'une de celles qui vient le plus volontiers à l'esprit lorsqu'on évoque l'amitié. "Parce que c'était lui ; parce que c'était moi" : ainsi l'auteur des Essais résuma-t-il la fulgurante amitié qui le lia, de 1558 à 1563, à Etienne de La Boétie, avant que celui-ci ne meure prématurément. La Boétie avait d'ailleurs eu une vision prémonitoire de ce succès posthume, qui avait écrit à Montaigne, dans un long poème en latin : "Si le destin le veut, la postérité, sois-en sûr/Portera nos deux noms sur la liste des amis célèbres" .
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lundi, juin 20, 2005

Revue de presse du lundi 20 juin 2005

Une enquête statistique avait montré que 50 % des collégiens estimaient avoir été humiliés par un enseignant. Mais cela ne signifie pas du tout que les enseignants se comportent, en tout cas sciemment, de manière humiliante. C’est ce que nous dit Pierre Merle, sociologue, dans un dossier de Libération consacré aux exclusions dans les collèges et lycées. Mais tout de suite apr ès on trouve le récit des évenements qui ont conduit à l’exclusion d’Alison. Lisez et ensuite posez vous la question : « auriez vous, exclu Alison ? »


Bonne Lecture...
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Libération du 20/05/05


Ecole: des sanctions sans appel à la pelle
Des conseils de discipline plus nombreux et qui se soldent quasi systématiquement par des exclusions définitives. Cette tendance, mise en lumière par deux études, l'une menée dans l'académie de Caen, l'autre dans celle de Créteil, reste difficile à admettre par les communautés éducatives, qui s'opposent sur leurs interprétations. Le fait est que les conseils de discipline, sujet plus épineux que réellement tabou, encombrent le monde de l'enseignement.
Les chiffres sont pourtant sans appel. Dans la vaste académie de Créteil, entre 1er septembre 1996 et le 1er septembre 2004, les conseils de discipline ont augmenté de 60 %, souligne une étude interne. Et pour l'année 2003-2004, «les exclusions définitives représentent 88 %» des sanctions.
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Pierre Merle, sociologue, regrette que les classes soient souvent des zones de non-droit:
«Humilier, une forme d'autorité très usitée»

Pour Pierre Merle, sociologue et professeur d'université à Rennes, «le régime politique de l'institution scolaire» n'est pas conforme aux principes généraux du droit lesquels prévalent aussi bien dans la société que dans les discours sur l'école. Au coeur du malentendu : le sentiment d'humiliation que ressentent parfois les élèves, auquel il vient de consacrer une longue recherche qui donnera lieu à un livre : l'Elève humilié
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Conseil de discipline, avocat et garde à vue pour Alison, 14 ans

En conflit avec sa prof de maths, elle l'a menacée de mort. Et a été exclue.[…]
Mme N. note sec et met la pression à coups de petites piques qui font mal.[…] De fait, les récits d'une dizaine de parents d'élève convergent. Ils ont constaté les mêmes comportements de la part de Mme N., de visu ou via les récits de leurs enfants. Ils parlent de «sadisme», d'«injustice», d'«humiliation», d'absence de soutien psychologique dans le collège, de refus de dialoguer, de «remarques humiliantes», d'enfants qui pleurent devant toute la classe, de «remarques très désobligeantes, voire insultantes, dans tous les cas très décourageantes». Il y a des «boucs émissaires», disent-ils, et ça tourne.
En ce mardi 4 janvier, ça tombe sur Alison. Le ton monte. Alison répond. «Vos cours me bourrent et j'en ai marre de vos méthodes, de vos critiques.» Mme N. exige des excuses, convoque les parents. La maman se cabre, refuse que sa fille s'excuse, demande à voir la principale. Le lendemain, Mme N. réitère sa demande d'excuses. Alison refuse. Mme N. l'envoie en permanence et lui enjoint d'«écrire ce qu'elle a à lui dire».
En trois pages et demie Alison assassine symboliquement Mme N. D'abord l'explosion de douleur : «J'en ai marre ! Marre de vous et de vos méthodes qui ne me servent à rien, juste à me faire couler à pic dans les maths.» Puis l'insulte «Vieille conne» immédiatement rattrapée «Excusez-moi, j'ai dérapé.» Peine perdue : «Il m'arrive même d'avoir envie de vous tuer.» Elle s'enfonce. «Vous et votre sale gueule de rat, toujours à l'affût d'une moindre faiblesse pour ensuite critiquer, critiquer, critiquer, CRITIQUER !»
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Editorial : Impasses Par Antoine de GAUDEMAR
La question de la sanction à l'école est aussi vieille que l'école elle-même. Mais la massification de l'enseignement secondaire confronte désormais l'institution à des comportements sur lesquels le système d'autorité traditionnel a peu de prise. Déjà difficile, la relation entre professeurs et élèves subit des tensions supplémentaires non seulement dans l'espace scolaire en général mais au coeur même de la salle de classe.
Peu préparés au phénomène pendant leur formation, les enseignants se retrouvent souvent désarmés, voire dépassés. D'où la tentation autoritariste d'un certain nombre d'entre eux, pour qui seule une sévérité accrue est à même d'enrayer des conduites qui leur échappent.[…] cette sévérité a son revers : elle est souvent vécue par les élèves comme un abus de pouvoir et même un arbitraire, ce qui génère de nouvelles provocations, incivilités ou refus d'autorité. Un cercle vicieux, qui contribue à ce qu'on appelle la violence à l'école. Dans ce contexte, et si l'on en croit d'impressionnants chiffres officiels, les conseils de discipline tournent à plein, avec pour objectif quasi avoué de se séparer des éléments les plus incontrôlables, quitte à les remplacer par d'autres, par un système d'échange plus ou moins tacite entre établissements. Ce parti répressif révèle les impasses de l'école d'aujourd'hui, sa difficulté à trouver les modes de régulation et de médiation capables d'enrayer le phénomène.
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L'idéal d'éternelle jeunesse de Bourdin «le Caméléon»
Ce mythomane à répétition s'est fait passer pour un collégien de 14 ans.
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Le Figaro du 20/05/05


Rien vu...


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L'Humanité du 20/05/05


Rien vu...


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Le Parisien du 20/05/05


Rien vu...


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La Croix du 20/05/05


Rien vu...


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20 minutes du 20/05/05


Rien vu...


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Ouest-France du 20/05/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 20/05/05


Le temps des examens, par Laurent Greilsamer
Chaque année, l'époque du bac arrive. Et nous éprouvons un délicieux sentiment de liberté. Un plaisir étrange et renouvelé. Le bac est là, stressant et pesant, et nous ne sommes pas concernés. Cette épreuve n'est plus une épreuve, juste un signe du temps qui passe. Une corvée réservée aux autres. Lointaine, un peu kitsch, irréelle aussi puisque hors de notre présent. Le bac, c'est définitivement pour les autres.
Alors justement, on s'y intéresse. On tend l'oreille lorsqu'il est question des sujets de philosophie. Surtout de philosophie ! C'est bien connu, tous les Français ont fait un peu de philo et s'estiment aptes à philosopher. On saisit au vol le premier sujet qui passe : "Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?" et l'on s'interroge gravement. On retourne la question, on flaire le danger. Trop classique et trop risqué. On relit, on rechigne, on repousse...
Plutôt l'autre. Voyons voir. "Le langage ne sert-il qu'à communiquer ?" Tout de suite, on se sent en terrain familier. Le langage, les mots, c'est l'affaire de tous. Il suffit d'un peu de méthode. Primo, poser le problème. Secundo, répondre oui. Enfin, dire non. In fine, conclure. Evident, limpide.
On s'amuse encore quelques instants, et puis on renonce. On ajourne l'examen. On triche. On était littéraire, d'accord, mais on préfère prendre un sujet réservé aux scientifiques. On aurait bien traité celui-là : "La sensibilité aux oeuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ?" Ainsi vont les saisons. Chaque année, on philosophe cinq minutes en retrouvant dans la rubrique de son journal les sujets du bac. On se rejoue le bac. […]Il y a quelques mois, funeste erreur politique, François Fillon s'était mis en tête de le faire réduire à la cuisson. Les lycéens s'étaient émus. Aujourd'hui, l'unanimisme règne. Au point que François Bayrou, ancien ministre de l'éducation nationale et patron de l'UDF, et son frère ennemi Gilles de Robien, ministre de l'éducation et viré des instances dirigeantes de l'UDF, disent la même chose : pas touche au bac ! Le bac est un repère. Le bac est le dernier rite républicain offert à la jeunesse. Qu'il soit béni jusqu'à l'année prochaine !
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vendredi, juin 17, 2005

Revue de presse du vendredi 17 juin 2005

Libération revient sur les menaces qui pèsent sur le pôle innovant du Lycée Jean Lurçat (Paris 13ème) . L’édition papier de l’article s’orne même d’une photographie d’un vieux copain que je salue au passage… L’article d’Emmanuel Davidenkoff résume bien les enjeux et la complexité de la situation.
Que penser en revanche de l’article du Figaro sur la délocalisation du CNDP ? En apparence, il semble donner la parole à chacune des parties. Mais, au final et en tenant compte de tous les implicites, il est d’une très grande partialité .
Bonne Lecture...
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Libération du 17/06/05


Les «décrocheurs» lâchés par le gouvernement
Entre eux, les enseignants du pôle innovant du lycée Jean-Lurçat (Paris 13e) les appellent leurs «lycées Lang». Ce sont deux structures créées en 2000 et 2001 pour accueillir ceux qu'on appelle les «décrocheurs» : des élèves de 16 ans et plus en train de sortir du système éducatif sans diplôme ni qualification. En 2000, Jack Lang, ministre de l'Education nationale du gouvernement Jospin, avait créé un Conseil national pour l'innovation et la réussite scolaire (Cnirs), qui avait impulsé et accompagné la création de dizaines de structures alternatives en leur offrant un relais de poids au sein de la technostructure. Mais dès son arrivée rue de Grenelle, en 2002, Luc Ferry asphyxie le Cnirs. Et personne ne monte au créneau.
Il faut dire que les structures innovantes bousculent les routines.[…]. Dernier exemple : celui de trois des quatre structures du pôle innovant de Jean-Lurçat, qui accueillent 130 des 230 «décrocheurs» du lycée (lire encadré). Leurs profils sont hétérogènes : les enfants d'enseignants ou de cadres côtoient ceux issus de familles défavorisées. Mais ils ont un point commun, selon Joëlle Longérinas, coordinatrice du pôle innovant : «Ils disent que l'école n'écoute pas, mais compte des notes, des absences, des retards. Ils disent aussi qu'à l'école on n'a pas le droit de pas savoir, de lever le doigt pour dire qu'on n'a pas compris. Et qu'il n'y a pas de travail sur le sens de l'école et que l'orientation est, soit une promotion, soit une sanction imposée d'en haut, sans tenir compte du jeune.» Les récupérer relève d'un travail de dentelle, comme l'a montré Gilbert Longhi, proviseur de Jean-Lurçat, dans un livre paru en 2003.
La menace de fermeture du pôle ne repose pas sur une décision politique. Depuis trois ans, les restrictions budgétaires amènent les recteurs à «rentabiliser» au maximum les personnels titulaires de l'Education nationale. Victimes désignées : les non-titulaires, contractuels et maîtres auxiliaires.
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Quatre structures pour «raccrocher»
Le pôle innovant du lycée Jean-Lurçat abrite quatre structures.
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Les anti-IVG s'invitent au bac
Voilà comment une question nationale au bac peut se transformer en épreuve de conscience, si l'on en croit l'association Droit de naître. Ce groupuscule catholique intégriste demande l'annulation de l'épreuve anticipée de sciences de la vie et de la terre (SVT), que les lycéens de première en section littéraire ont passé le 6 juin. Sur le thème «maîtrise de la reproduction», un exercice leur demandait d'analyser un court article de presse qui tirait les conséquences des trente ans d'application de la loi Veil sur l'avortement : «a) A l'aide du document 4, dégager des arguments en faveur de l'autorisation légale de l'IVG en France. b) Argumenter l'idée selon laquelle l'avortement n'est pas considéré comme un moyen de contraception.» L'énoncé, comptant pour deux points sur un total de vingt, a déclenché les foudres de Droit de naître, qui voit là l'obligation pour le lycéen de devenir «le piètre avocat d'une cause antinaturelle» et la mise en place par l'Education nationale d'une «sélection sur la base d'orientations idéologiques».
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La foire aux cerveaux
Par Cédrick ALLMANG ,professeur en classes préparatoires aux concours d'entrée
des ENS Lyon et Ulm.

L'harmonisation des diplômes à l'échelle européenne limite l'intelligence à un produit marchand.
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Le Figaro du 17/06/05


La décentralisation rocambolesque d'un service de l'Education nationale
Depuis plus d'un mois, le site du Centre national de documentation pédagogique (CNDP) et ses bases de données sont inaccessibles à ses 1 200 000 visiteurs mensuels. Les vingt-cinq machines chargées entre autres de la maintenance du site sont en effet bloquées dans leurs cartons de déménagement près de Paris.
Dans la nuit du 12 au 13 mai dernier, une trentaine de membres du personnel avaient empêché le départ de ce matériel en faisant rempart de leurs corps. «Sans ces ordinateurs, on se débrouille comme on peut. C'est plutôt bancal», résume à sa façon l'une des responsables du CNDP.
L'intersyndicale s'oppose par tous les moyens à la délocalisation à Chasseneuil-du-Poitou, fief de Jean-Pierre Raffarin. Cette décision prise, selon elle, sans concertation en décembre 2002 avait été vécue comme «le fait du prince». Son directeur, Alain Coulon, entend quant à lui mener à bien ce déménagement. Victime d'une dizaine de séquestrations depuis son arrivée à la tête de l'établissement public il y a un an et demi – dont trois «particulièrement violentes physiquement, la dernière ayant donné lieu à un dépôt de plainte» –, il lui semble impensable de revenir sur cette décision.
Ces dernières années, le personnel a successivement refusé de partir à Lyon, Marseille, Amiens et Rouen. «Il était pour eux impensable de travailler ailleurs que rue d'Ulm», s'agace-t-il. Aujourd'hui, une centaine de personnes sont installées dans l'immeuble de Chasseneuil à côté du Futuroscope, dans une banlieue de Poitiers «qui ne ressemble pas à un champ de betteraves», précise Alain Coulon devançant les critiques. En tout, le projet visait à y envoyer 250 personnes sur les 450 que compte le CNDP. On en est loin.
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Des étudiantes voilées créent des incidents
Elle avançait comme une ombre, habits sombres, gants, visage recouvert d'un crêpe noir juste fendu à la hauteur des yeux. L'étudiante de Nanterre venait passer un examen la semaine dernière lorsqu'un responsable lui a demandé de se dévoiler pour vérifier son identité. Immédiatement, la jeune femme se braque et refuse au nom de ses convictions religieuses. Elle réclame l'intervention d'une femme, dans une cabine à part.
Dans l'affolement, le vice-président est sollicité et statue alors dans un mail adressé aux personnels administratifs : «Il est indispensable de vérifier son identité. Pour cela je demande à ce qu'une femme lui demande, hors la présence des autres étudiants, de se dévoiler pour procéder à ce contrôle.» Chacun s'exécute alors. Dans la section langues, et par la suite en sciences économiques.
Personne ne peut dire combien de filles entièrement voilées ont bénéficié de ce traitement particulier. Mais à l'université, la polémique enfle.
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La «catho» de Paris en crise
L'Institut catholique de Paris est en crise. Lundi, le recteur, Joseph Maïla, a présenté sa démission au chancelier, qui est aussi l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Or, celui qui était le premier laïc à occuper ce poste avait entamé son mandat de six ans il y a tout juste neuf mois. Cette démission est une première dans l'histoire de cette université privée fondée à la fin du XIXe siècle.
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À l’école, la loi a plié les voiles
C’était le dossier chaud de la rentrée 2004. Celui qui, selon certaines organisations musulmanes, devait conduire à une « explosion de l’indiscipline », à des bras de fer incessants entre élèves et chefs d’établissement. Neuf mois plus tard, la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l’école, interdisant notamment le port du voile islamique, n’a pas provoqué le séisme annoncé. À l’heure des premiers comptes, le ministère de l’Éducation nationale ne cache pas sa satisfaction, tant les chiffres officiels plaident en sa faveur.
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L'Humanité du 17/06/05



À l’école, la loi a plié les voiles
C’était le dossier chaud de la rentrée 2004. Celui qui, selon certaines organisations musulmanes, devait conduire à une « explosion de l’indiscipline », à des bras de fer incessants entre élèves et chefs d’établissement. Neuf mois plus tard, la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l’école, interdisant notamment le port du voile islamique, n’a pas provoqué le séisme annoncé. À l’heure des premiers comptes, le ministère de l’Éducation nationale ne cache pas sa satisfaction, tant les chiffres officiels plaident en sa faveur.
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Le Parisien du 17/06/05


Le long combat de Jeff pour passer le bac
COMME BEAUCOUP de lycéens, il n'a pas bien dormi la veille de l'épreuve. Atteint depuis son plus jeune âge d'une cytopathie mitochondriale, une maladie neuro-musculaire très invalidante, Jean-François Dirickx, 26 ans, a passé, hier, la première épreuve...
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L'examen s'adapte désormais aux handicaps
PLUSIEURS MILLIERS d'élèves - sourds, aveugles, dyslexiques, tétraplégiques ou simplement bègues - en termineront aujourd'hui avec les écrits du bac. « Depuis quatre ou cinq ans, de gros efforts ont été accomplis pour adapter les examens à toutes les formes de handicaps »
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La Croix du 17/06/05


Ce qui fait famille
L'Union nationale des associations familiales (Unaf) lance samedi 18 juin l'université des familles, un cycle de conférences qui veut aborder toutes les questions actuelles
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20 minutes du 17/06/05


Rien vu...


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Ouest-France du 17/06/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 17/06/05


M. de Robien renonce à changer le système de remplacement des enseignants absents
Le ministre de l'éducation nationale Gilles de Robien a annoncé, jeudi 16 juin, sur Europe 1, qu'il n'appliquerait pas la réforme du système de remplacement des professeurs absents.
Son prédécesseur, François Fillon, avait été fortement critiqué par les syndicats pour avoir décidé d'imposer aux professeurs de remplacer, sur une courte durée, leurs collègues absents.
M. de Robien a jugé que les syndicats lui avaient proposé "de bonnes solutions" sur la question. "Je vais, à partir de la rentrée, dans beaucoup d'établissements, engager des discussions pour qu'ils s'organisent en fonction des absences éventuelles, a affirmé le ministre. Les syndicats m'assurent que, sur un mode incitatif et sur le mode du volontariat, on aboutira à plus de résultats que sur un mode de l'obligation et, le cas échéant, de la coercition." "L'expérimentation est une voie intéressante, précise l'entourage du ministre. Si ça ne marche pas, il faudra réfléchir à autre chose.".
Cette prise de position marque une rupture par rapport à la réforme envisagée par M. Fillon. L'ancien ministre avait prévu de modifier le statut des enseignants, par des décrets, afin de les contraindre à assurer les remplacements de courte durée (moins de trois semaines) de collègues absents.
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