mercredi, juin 13, 2007

Revue de presse du mercredi 13 juin 2007

Les quotidiens nationaux ne sont pas parus mercredi en raison d'une grève dans le circuit d'impression et de distribution à l'appel du syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT) Tous les journaux sont en revanche lisibles sur Internet. La revue de presse continue contre vents et marées…

Ne pas confondre Islam et islamisme…
Le Monde se fait l’écho d’un colloqueorganisé par l’Institut européen en sciences des religions. Ouvrant une conférence destinée aux enseignants et formateurs de l'éducation nationale, Dominique Borne, président de l'IESR, s'est interrogé sur la manière dont cette notion est présentée dans l'enseignement secondaire. "La situation est préoccupante et on sent le malaise des enseignants face à ces sujets. En 5e, on présente "l'islam des origines", un islam monolithique ; en seconde, on aborde "l'islam au XIIe siècle", puis on passe à "l'islamisme" en terminale", déplore cet ancien doyen de l'inspection générale d'histoire et de géographie. Un saut de huit siècles qui laisse dubitatifs les experts sur la bonne compréhension de cette notion, pourtant présentée aux élèves de terminale comme l'un des quatre éléments majeurs des relations internationales depuis 1945 à côté de "la guerre froide", de "l'impérialisme" et du "monde bipolaire-multipolaire" (série technologique), ou comme un axe du "nouvel ordre mondial depuis les années 1970" (séries L et ES). "Comment éviter les raccourcis et les approximations ?", s'est inquiétée une des participantes.

Le Monde propose plusieurs tribunes sur la question de l’autonomie des universités. On peut y lire l’avis de Claude Allègre ou de J-Y Mérindol, président honoraire de l'université Louis-Pasteur à Strasbourg.
Il y a un grand nombre de points de vue allant pour la plupart dans le sens des bienfaits de l’autonomie. Certains proposent une sélection à l’entrée à l’universitéou encore la possibilité de recruter son personnel et de fixer les salaires. .
Bruno Julliard de l’Unef fait entendre une voix différente et dénonce le risque de l’ accentuation d’une université à deux vitesses. Quatre auteurs, Jean-Pierre Boisivon, Jean-Richard Cytermann, Jacky Richard et Georges Septours, relativisent quant à eux, le portrait très négatif de l’université française qui est dressé et appellent à une réforme progressive et mesurée avec le maintien d’une régulation de l’État.

Comment ramener les jeunes vers les études et les carrières scientifiques ? C'est la question que pose Le Monde et à laquelle va tenter de répondre le rapport présenté à Bruxelles, par le député européen Michel Rocard, ancien premier ministre. Sur le même site, le journal s’inquiète sur le caractère sexiste des études scientifiques . Les étudiantes dans les disciplines scientifiques ne seraient que 25% en France. Selon les experts de l'OCDE : "Malgré des résultats aux évaluations au moins aussi bons que ceux des garçons, les filles ne sont d'ordinaire pas encouragées à entreprendre un parcours professionnel dans les sciences et technologies par leur famille

Bonne Lecture...
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Libération du 13/06/07


«La violence de l’agression ne vous a pas donné envie de poser le téléphone ?»
Trois mois de prison ferme ont été requis mardi à l’encontre de Massire Touré, poursuivi pour avoir filmé avec son portable l’agression de sa professeure. L'enseignante avait été rouée de coups le 24 avril 2006 par un camarade de classe à Porcheville.
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Doper le féodalisme
Par ESTHER BENBASSA, Directrice d'études à l'ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES

Le projet de loi sur l’autonomie risque de renforcer les inégalités entre les universités.
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Les facs ripostent pour former les avocats
Un arrêté autorise des étudiants de Sciences-Po Paris à passer l'examen du barreau.
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Tous coupables
Ekoué et Hamé, 32 et 31 ans. Les deux rappeurs de La Rumeur ont transformé ...
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Le Figaro du 13/06/07


L'inquiétant boom du "happy slapping"
Alors que l'affaire de Porcheville est examinée par le tribunal de Versailles, un rapport de l’Education nationale comptabilise plus de 50 cas par an d’agressions filmées par téléphone portable.
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L’Humanité du 12/06/07 (un jour de retard)



L’amertume des sans-papiers, un an après la circulaire Sarkozy
Les belles promesses de l’ancien ministre de l’Intérieur n’ont été que poudre aux yeux : sur 30 000 demandes, 23 000 ont été déboutées.
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Le Parisien du 13/06/07 ( payant)



Ruée sur le GPS pour enfants
Kiditel permet à tout moment de localiser, via Internet, son gamin. Ce boîtier, qui vient juste d'être commercialisé et que l'on met dans le cartable, est déjà en rupture de stock. Des mamans inquiètent se l'arrachent. Des psys contestent son utilité...
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« Une solution transitoire... avant le portable ! »
ELLE REPREND le travail à la rentrée et cette perspective achève de la stresser. Sophie, 39 ans, monteuse de cinéma à..
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« Le sentiment d'être en sécurité »
Laval (Mayenne)
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« Ce n'est pas un service à leur rendre »
CHARLOTTE MAREAU, docteur en psychologie
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« Il faudrait rendre les maths moins ennuyeuses »
ON l'imaginait un peu polar, la tête farcie de géométrie et d'équations, ses cahiers toujours à portée de main. Raté !...
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La Croix du 13/06/07



Rien vu...


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20 minutes du 13/06/07



Prison ferme requise pour « happy slaping »
Le tribunal correctionnel de Versailles a requis hier trois mois de prison ferme à l'encontre d'un lycéen qui avait commis un acte de « happy slaping ». Il avait filmé avec son téléphone l'agression d'une enseignante à Porcheville (Yvelines), le 24 avril 2006.
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Ruée sur les élèves des grandes écoles
« C'est l'année du grand bleu.» Bernard Ramanantsoa, directeur général d'HEC, commentait hier avec une grande satisfaction les résultats de la dernière enquête sur l'insertion des jeunes diplômés des grandes écoles. La promotion 2006 a en effet bénéficié d'un contexte économique favorable lors de son entrée dans la vie active. Du coup, 71 % des jeunes diplômés de 2006 déclarent être actifs (contre 66 % l'an dernier), 82 % se targuent d'avoir trouvé un poste en moins de deux mois (contre 76 % en 2006) et la proportion de demandeurs d'emploi recule de 3,5 % par rapport à l'année précédente.
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Métro (Paris) du 13/06/07



Le happy slapping menace l’école
Le procès de l’auteur d’une vidéo d’agression confirme l’existence d’une pratique qui se répand en France
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Les grandes écoles s'engagent contre les excès d'alcool dans les soirées étudiantes
A force de croiser des élèves en coma éthylique ou aux comportements violents lors des soirées étudiantes, la Conférence des grandes écoles (CGE) a engagé une réflexion pour mieux encadrer ces fêtes et limiter la consommation d'alcool.
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Rue89 du 13/06/07



Rien vu...


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Ouest-France du 13/06/07



Daniel Tammet, 28 ans, autiste surdoué
Il perçoit les nombres et les mots comme des assemblages de formes et de couleurs. Est capable de tenir une conversation dans dix langues et de réaliser des calculs sophistiqués de tête. Le jeune Britannique Daniel Tammet n'a rien d'un autiste ordinaire. Il raconte son parcours dans Je suis né un jour bleu, qui paraît demain en France.
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Ses copains se moquent de ses tâches de rousseur, comment l’aider ?
Dans la cour de l’école, les enfants ne sont pas tendres entre eux. S’attaquer aux petits défauts physiques de leurs camarades est une pratique courante. Mais face aux moqueries, votre enfant souffre.Comment l’aidez-vous à faire face ?
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Le Monde daté du 14/06/07



Islam, islamisme : un risque de raccourci dans les programmes scolaires
Est-ce raisonnable de parler de l'islamisme sans évoquer l'islam ?" Ouvrant une conférence destinée aux enseignants et formateurs de l'éducation nationale, Dominique Borne, président de l'Institut européen en sciences des religions (IESR), s'est interrogé sur la manière dont cette notion est présentée dans l'enseignement secondaire. "La situation est préoccupante et on sent le malaise des enseignants face à ces sujets. En 5e, on présente "l'islam des origines", un islam monolithique ; en seconde, on aborde "l'islam au XIIe siècle", puis on passe à "l'islamisme" en terminale", déplore cet ancien doyen de l'inspection générale d'histoire et de géographie. Un saut de huit siècles qui laisse dubitatifs les experts sur la bonne compréhension de cette notion, pourtant présentée aux élèves de terminale comme l'un des quatre éléments majeurs des relations internationales depuis 1945 à côté de "la guerre froide", de "l'impérialisme" et du "monde bipolaire-multipolaire" (série technologique), ou comme un axe du "nouvel ordre mondial depuis les années 1970" (séries L et ES). "Comment éviter les raccourcis et les approximations ?", s'est inquiétée l'une des rares enseignantes présentes à la conférence de l'IESR.
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Un sikh français conteste l'obligation d'être photographié tête nue pour son permis de conduire
L'association United Sikhs, qui représente la communauté sikhe en France, a annoncé, lundi 11 juin, son intention de saisir d'un recours la Cour européenne des droits de l'homme contre la loi française pour atteinte à la liberté religieuse.
Les avocats de l'association, active dans plusieurs pays européens, défendent le cas d'un sikh français de 52 ans à qui les autorités refusent d'assortir son permis de conduire d'une photo sur laquelle il porte son turban. Selon la tradition sikhe, les hommes ne se coupent jamais les cheveux et les enroulent sous un volumineux turban.
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Le taux d'emploi et le salaire des diplômés des grandes écoles retrouvent leur niveau de 2001

'est de l'avis du directeur général du groupe HEC, Bernard Ramanantsoa, le climat dans les grandes écoles : "Le grand bleu." La Conférence des grandes écoles (CGE), qui regroupe la plupart de ces établissements, a dévoilé, mardi 12 juin, sa quinzième enquête sur l'insertion de ses diplômés.
Réalisé à partir des réponses de 122 grandes écoles, concernant les étudiants sortis en 2006, cette étude révèle des indicateurs en hausse par rapport à 2006 (diplômés de 2005). 71 % d'entre eux ont une activité professionnelle, en hausse de 5 points. 12,5 % sont en recherche d'emploi (contre 18 % en 2006 et 25 % en 2004) et 11,6 % en poursuite d'études (contre 14 % en 2006). Ce sont surtout les ingénieurs qui ont bénéficié de cette embellie, avec un taux de non-emploi ramené à 12,3 % contre 16,8 % en 2006. De tels taux d'insertion ne s'étaient pas vu depuis 2001. Les délais de recherche d'emploi ont diminué. 82 % des diplômés trouvent un emploi en moins de deux mois après la sortie de l'école et seulement 6 % après quatre mois ou plus.
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Attention, l'autonomie peut conduire à la sclérose !, par Claude Allègre
[…]Le gouvernement a décidé de préparer une loi sur l'autonomie universitaire. A la lumière des enseignements du passé, certaines conditions doivent être réunies si l'on veut que ce projet soit fécond. Primo, il ne faut copier aucun exemple étranger. On peut s'inspirer de telle ou telle disposition, mais il faudra inventer, innover, adapter, tant l'histoire pèse sur l'Université française. Secundo, il ne faut pas laisser les universitaires gérer seuls l'Université ; on reviendrait au Moyen Age avec les mêmes conservatismes vis-à-vis des disciplines et de la professionnalisation. Il faut, au contraire, que l'Université autonome ait à sa tête un conseil d'orientation composé d'élus politiques et de personnalités du monde économique et seulement d'un ou deux universitaires.
Tertio, il faut trouver un mode d'intervention de l'Etat qui soit léger, mais efficace. Cela passe peut-être par la méthode des chanceliers et par la suppression de l'administration centrale. Enfin il faut éviter l'autorecrutement des professeurs qui est aujourd'hui désastreux. Et mettre fin aux usines à chômeurs de certains secteurs notamment dans les sciences humaines. Voilà les questions clefs. Avec, en toile de fond, une exigence : faire comprendre que l'égalité, c'est la diversité, et que l'uniformité est le plus inégalitaire et inefficace des systèmes.
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Changer la loi ne suffit pas, par Jean-Yves Mérindol
président honoraire de l'université Louis-Pasteur à Strasbourg.

L'annonce d'une loi renforçant l'autonomie des universités est une bonne nouvelle. Trente ans de responsabilités variées dans le supérieur m'ont convaincu que le renforcement de l'autonomie est indispensable pour que l'enseignement supérieur prenne des décisions au bon rythme. Toutes les universités et écoles, grandes et petites, prestigieuses ou pas, avec beaucoup de recherche ou peu, ont besoin de cette réactivité.
Mais l'autonomie sera sans portée si les ressources des universités restent aussi faibles qu'aujourd'hui, bloquant toute ambition de niveau international, sauf à trop petite échelle (un centre de recherche ici, quelques filières de formation là, un réseau de laboratoires ailleurs...) Le triptyque d'une réforme réelle est gouvernance, autonomie, financement. Espérons que le vote de la loi sera accompagné des moyens d'Etat promis, condition pour que d'autres financeurs (entreprises, fondations, particuliers, collectivités...) suivent. Il est inquiétant, à cet égard, que le "choc" financier et fiscal annoncé depuis la présidentielle ne concerne pas prioritairement l'enseignement supérieur et la recherche.
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Comment revaloriser l'enseignement supérieur, par Antoine Compagnon, Pierre Schapira et Pierre Merlin
Antoine Compagnon, professeur de littérature française au Collège de France, président de l'Association pour la qualité de la science française (QSF) ;
Pierre Schapira, professeur de mathématiques Paris-VI, vice-président ;
Pierre Merlin, professeur d'urbanisme à Paris-I, président d'honneur.

Le conseil d'administration doit devenir un conseil restreint d'orientation stratégique et ne plus ressembler à un comité d'entreprise. Le président - qui pourrait être une personnalité extérieure -, nommé par le conseil d'administration en concertation avec un collège où les enseignants-chercheurs seraient majoritaires, doit pouvoir conduire une politique de formation et de recherche à long terme.
Pour une orientation active : les universités sont ouvertes à tous, sans que le baccalauréat assure un niveau minimal d'entrée. Elles accueillent donc trop d'étudiants dont nul n'ignore au départ qu'ils sont condamnés à l'échec dans les filières où ils s'inscrivent (notamment la plupart des bacheliers professionnels dans les formations générales), alors qu'ils pourraient réussir ailleurs.
Tout jeune a droit à une formation post-baccalauréat - il faut l'affirmer avec force -, mais l'entrée à l'université doit faire l'objet d'une orientation attentive et active, voire d'une sélection
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Gouvernance des établissements : l'espoir du pragmatisme, par Simone Bonnafous
présidente de l'université Paris-XII-Val-de-Marne, membre de la Conférence permanente des présidents d'université.

Il nous faut également une administration de plus en plus qualifiée et performante. Là encore, les statuts et les carrières ne sont pas adaptés, et nous voyons d'excellents candidats nous échapper, parce que les salaires et les primes ne sont pas comparables entre ministères, voire entre les universités et l'administration centrale. Nous demandons donc de ne plus nous voir imposer par les rectorats des personnels dont nous ne pouvons au préalable vérifier l'adaptation à nos besoins et que soient revus les statuts de tous les personnels, dans le sens d'une grande attractivité et d'une plus grande souplesse.
Il nous faut enfin être réactifs tout en consultant des conseils nombreux et pléthoriques, aux quorums incertains. Plus les universités travailleront dans une logique de partenariat et de coopération, entre elles, avec l'étranger, avec les entreprises et avec les collectivités territoriales, et plus l'organisation actuelle des délibérations sera inadaptée. Entendons-nous bien : il ne s'agit pas de demander les pleins pouvoirs ni de transformer les présidents en "supermanagers". La fonction d'un président est d'abord une fonction politique et stratégique, au sens noble de ces termes : dans un jeu d'acteurs extrêmement complexe (et dont une partie se situe à l'extérieur des établissements, comme le Comité national des universités, qui arbitre les carrières), c'est à lui qu'il appartient de donner du sens à l'action collective et de porter une identité ; et sa meilleure arme est sans aucun doute sa double légitimité, démocratique et professionnelle.[…]
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Harvard business, par Jacques-Henri Eyraud
Une fois encore, les Etats-Unis nous fournissent un exemple concret de philanthropie au service de l'enseignement. La Harvard Business School a bouclé le 31 décembre 2005 une campagne de levée de fonds auprès de ses anciens élèves. Ces derniers ont versé à leur école des sommes comprises entre 100 dollars et plus de 25 millions de dollars ! (entre 75 euros et 18,767 millions d'euros). Au total, 579 millions de dollars ont été apportés par les anciens élèves et 123 millions rien qu'en 2005... Soit bien plus que le budget total des plus grands établissements supérieurs français.
Au-delà de ces montants extravagants, la solidité du budget de la Harvard Business School, auquel les pouvoirs publics américains ne contribuent en rien, révèle a contrario les handicaps de l'Université française. Elle a laissé aux sociétés privées le monopole de la formation continue. Les universités américaines génèrent une bonne partie de leurs ressources grâce à des programmes éducatifs à destination des cadres expérimentés (23 % des recettes de la Harvard Business School).[…]
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L'Europe universitaire en référence, par Eric Froment
président fondateur de l'Association européenne de l'Université (EUA).

Ailleurs, l'université est la référence pour l'enseignement supérieur et la recherche ; en France, comme chacun sait, les institutions de référence se nomment grandes écoles et organismes de recherche, même si en leur sein les universitaires jouent un rôle prépondérant. Il faut donc regagner la voie européenne avec une institution universitaire à nouveau respectée, mais le méritant.
D'abord par la mise en responsabilité de la communauté universitaire. Celle-ci s'obtiendra certes par une autonomie accrue et, comme dans de nombreux pays européens, par une réforme du sommet de l'institution et du rôle des académiques dans sa gouvernance.
Elle devra aussi s'appuyer sur une évolution des corps intermédiaires représentant les étudiants et les personnels. La force de ces corps, comme l'a montré le processus de Bologne, ne dépend pas du nombre des représentés dans les instances de concertation. La force vient de leur capacité à montrer leur connaissance des problèmes de la base dans leur complexité, à les resituer dans l'environnement universitaire et social et, à partir de là, à dialoguer, y compris fermement, mais pour trouver des solutions. En France, cela prendra du temps de passer d'une culture de la circulaire que l'on attend à la prise de décision assumée.
Le regain de crédibilité viendra ensuite du poids donné aux procédures d'évaluation.
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Les étudiants sont ouverts mais vigilants, par Bruno Julliard
l ne fait aucun doute qu'une réforme d'ampleur de l'université est nécessaire. Qualifiée par le premier ministre comme "la plus importante" de la législature, la réforme de l'autonomie des universités s'engage sans réel débat sur les objectifs qu'elle doit poursuivre. Elle répond plus à des considérations électoralistes qu'à une réelle volonté de transformation. Les concertations précipitées cachent mal la volonté de passer en force en juillet sur une loi a minima, dont les premières orientations traduisent une démarche à courte vue. La réforme de l'université se résumerait ainsi à un transfert de compétences de l'Etat vers les universités.
L'autonomie accrue des universités ne réglera au mieux pas grand-chose, au pire elle amplifiera les inégalités déjà importantes entre les universités.
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Universités : entre ambition et réalisme, par Jean-Pierre Boisivon, Jean-Richard Cytermann, Jacky Richard et Georges Septours
[…] pourtant, malgré leur sous-financement, nos universités ont su renforcer la professionnalisation de leurs formations. Elles forment plus de 30 % des ingénieurs français et les diplômés des formations universitaires à la gestion n'ont rien à envier à ceux des élèves des écoles de commerce.
Elles sont plus présentes qu'il y a vingt ans dans la recherche, grâce à leur imbrication avec les grands organismes de recherche. Et dans le domaine où elles sont le plus décriées - l'échec en premier cycle - les universités affichent un taux de réussite des bacheliers généraux de 82 %, ce qui rend urgente la solution au problème de l'orientation post-bac des bacheliers technologiques et professionnels vers des formations valorisantes.
[…]Ces transformations ne peuvent être menées que de manière progressive, fondées sur des incitations, des choix optionnels, la loi donnant aux universités la possibilité de choisir entre plusieurs modèles de gouvernance. Les ressources financières supplémentaires et de nouvelles mesures d'autonomie seront attribuées en fonction d'une amélioration observée de la gouvernance et l'atteinte des résultats fixés. La globalisation totale des moyens dans le budget des universités, y compris des salaires, la dévolution de leur patrimoine, la possibilité de moduler le service de leurs enseignants, seront favorisés par l'utilisation méthodique du contrat et de l'évaluation.
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La science se cherche des vocations
Comment ramener les jeunes vers les études et les carrières scientifiques ? C'est à cette question que va tenter de répondre le rapport présenté, mardi 12 juin à Bruxelles, par le député européen Michel Rocard, ancien premier ministre. Un rapport commandé en novembre 2006 par la Commission européenne, inquiète du déclin enregistré par les filières scientifiques.
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Maths, physique, chimie, disciplines misogynes ?
Les femmes sont encore notablement sous-représentées dans les études de sciences et de technologies. Cette inégalité, pointée de longue date, est encore soulignée dans une étude récente de l'OCDE sur "L'évolution de l'intérêt des jeunes pour les études scientifiques". Les chiffres sont sans appel : dans aucun pays, le pourcentage d'étudiantes dans les disciplines scientifiques ne dépasse la barre de 40 %. Majoritairement, il se situe entre 25 % et 30 % (c'est le cas de la France et de l'Allemagne), et parfois même beaucoup plus bas (15 % au Japon ou aux Pays-Bas).
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Le Nouvel Obs Permanent du 13/06/07


Les élèves ont planché
sur l'histoire-géographie
Ils sont 485.645 élèves à avoir passé l'épreuve réservée aux filières générale et technologique.
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L’Express.fr du 13/06/07


Un Sikh réclame le droit au turban
Pour conserver son turban sur ses papiers d'identité, un commerçant sikh de Sarcelles a assigné la France devant la Cour européenne des droits de l'homme pour "discrimination, atteinte à la vie privée et à la liberté de culte"
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Une sélection dans les dépêches du 13/06/07



Carte scolaire et loi sur les universités: les régions critiquent le gouvernement
L'association des régions de France (ARF) a critiqué mercredi la décision du gouvernement de supprimer la carte scolaire d'ici trois ans et dénoncé son "improvisation" et sa "précipitation" dans l'élaboration de la loi sur l'autonomie des universités.
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Darcos : la bivalence des professeurs "ne doit pas être rejetée"
La bivalence permettant à des professeurs d'enseigner deux matières "ne doit pas être rejetée", a affirmé mercredi sur LCI le ministre de l'Education Xavier Darcos alors que cette mesure rencontre une vive opposition parmi les enseignants.
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Les sujets d'histoire-géographie au bac
Les 327.590 candidats au baccalauréat général ont planché mercredi sur l'épreuve d'histoire et géographie, adossée d'un coefficient 4 pour la série littéraire (L), 5 pour la série économique et sociale (ES) et 3 pour les scientifiques de S.
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Rassemblement de RESF à Paris pour aller déposer des dossiers de régularisation
Quelque 2 à 300 personnes se sont rassemblées devant l'Hôtel de Ville de Paris, à l'appel de RESF, pour aller porter à la préfecture de police des demandes de régularisation de parents sans-papiers d'enfants scolarisés, mercredi, jour anniversaire de la publication de la circulaire Sarkozy sur ce sujet.
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