lundi, janvier 23, 2012

Revue de presse du lundi 23 janvier 2012




Ça décolle au Bourget – Discours vigilant ou réquisitoire ? - Les suites du “Pacte” – Précoces – French éducation -


Ça décolle au Bourget
Le discours de François Hollande au Bourget a marqué la fin de semaine et la véritable entrée dans la campagne du candidat du PS . La pugnacité et la sincérité du discours ainsi que son ancrage à gauche ont marqué les observateurs. Même si le programme détaillé doit être dévoilé jeudi, Hollande en fin tacticien a fait quelques annonces dès ce dimanche. Il est aussi revenu bien évidemment sur son thème central : «C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Je vais faire de l'éducation une grande cause nationale», a déclaré François Hollande. Le candidat a même dressé un bilan chiffré. Selon lui, «l'échec scolaire fait chaque année plus de 150 000 victimes, qui sortent sans diplôme, sans qualification, de l'école». Pour y remédier, il veut mettre «la priorité sur la maternelle et le primaire», «revoir les rythmes scolaires qui n'ont aucun équivalent en Europe». Il promet que tous les collégiens et lycéens bénéficieront d'un accompagnement personnalisé, «pour qu'à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent en échec scolaire soit divisé par deux».Autre engagement pris dès ce dimanche «Aucun jeune de 16 à 18 ans ne restera sans solution de formation, d'emploi, de service civique. Personne ne sera laissé de côté, abandonné, oublié. C'est pour notre jeunesse que nous devons faire de l'emploi une priorité». Il a même invité les électeurs à le juger sur cette seule promesse à la fin de son quinquennat s'il est élu. Il est également revenu sur une des ses mesures-phares : la création de 60 000 postes dans l'Education nationale, et «pas seulement des professeurs». «On me dit "c'est trop". Non ! Je dis, ça n'est peut-être pas assez...»
Au lendemain de ce grand meeting, le candidat a reçu tour à tour, à son QG, les trois principales fédérations de l'Education. Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU a affirmé qu'ils avaient discuté notamment des conditions de la rentrée 2012, ajoutant qu'elle avait trouvé le candidat du PS à la présidentielle "à l'écoute". Interrogé par le JDD.fr, Sébastien Sihr du SNUipp, également présent a renchéri “Le fait de s'attaquer dès les premières années de maternelle au noyau dur de l'échec scolaire [annonce qu'a effectuée François Hollande lors de son discours du Bourget dimanche] est, pour nous, un message important.
"On a discuté des mesures d'urgence pour la rentrée 2012, notamment en ce qui concerne les postes", a dit Mme Groison, à l'issue de la rencontre, rappelant que la FSU demande "la suspension des suppressions de postes". Ont aussi été abordées "la question de la formation des enseignants" et des "réformes à plus long terme" portant sur "les rythmes scolaires, les métiers de l'enseignement, la gouvernance du système éducatif" ou encore "la pédagogie", a-t-elle énuméré.
Vincent Peillon, responsable "éducation" dans l'équipe du candidat, a ajouté que le travail de consultation va se poursuivre . Au delà de la rentrée 2012, "nous voulons avancer sur les grandes réformes, les réformes globales, qui touchent les pédagogies, le temps scolaire, le métier d'enseignement, le contenu, pour cela nous ne voulons pas réformer sans les enseignants, ni contre les enseignants, ça n'a jamais marché", a-t-il dit à la presse.

Discours vigilant ou réquisitoire ?
Tout comme dans L’Humanité, il y a quelques jours, on pourra lire dans Le Café Pédagogique un entretien avec Jean-Yves Rochex. Cette interview accompagne la présentation de son dernier livre qu’il vient de co-diriger avec Jacques Crinon La Construction des inégalités scolaires. Au cœur des dispositifs d’enseignement
Le titre de l’entretien dans Le Café est provocateur : “En quoi les pédagogies "nouvelles" sont-elles élitaires ? ”. Le chercheur indique que son travail (qui porte sur des classes de primaire) le conduit à constater que les pédagogies actives ou modernes mal maîtrisées peuvent conduire à des effets inverses de ceux souhaités et à un renforcement des inégalités. Mais quand on lui pose la question de savoir si les formateurs ou les mouvements pédagogiques ne sont pas assez vigilants sur les risques sur lesquels il alerte, JY Rochex réplique “Il convient d’être prudent et circonspect quant à cette question, et de se tenir éloigné à la fois des anathèmes et des considérations iréniques. […] C’est de ce point de vue qu’il nous semble nécessaire d’être vigilant pour se demander, comme Perrenoud le faisait il y a plus de 20 ans, si et en quoi « les pédagogies nouvelles sont-elles élitaires ? ». Cette question mérite d’être posée, pour tout mode de travail pédagogique d’ailleurs, mais elle nécessite de travailler à caractériser les pratiques et les dispositifs d’enseignement autrement qu’en mobilisant ce que j’appelle les figures imposées du débat pédagogique, caractérisant et opposant les pratiques pédagogiques de manière dichotomique et peu intéressante (nouvelles vs traditionnelles, centrées sur l’enfant vs sur les savoirs, actives ou constructivistes vs transmissives ou frontales…), pour mettre au cœur de la réflexion le traitement, par les enseignants et les élèves, des contenus de savoir, des techniques intellectuelles (au sens large) et de leur progression. Or, cette préoccupation est très insuffisamment présente, selon moi, dans la plupart des travaux sur « l’efficacité » des pratiques ou « l’effet enseignant », et encore moins dans les figures imposées du débat sur les méthodes.
C’est, répétons le, un discours exigeant d’un chercheur même s’il est au final assez répétitif. JY Rochex alerte sur les dérives possibles sur l’usage d’une “vulgate” pédagogique mal maîtrisée et les enseignants pédagogues pourront y trouver matière à se questionner. Mais on peut aussi s’interroger sur l’usage qui va être fait de ce type d’article car la plupart des lecteurs risquent de ne pas retenir les points d'interrogation et les précautions méthodologiques du chercheur. Et ce type de texte tout comme le débat Meirieu/Gauchet il y a quelques temps ou les prises de positions des chercheurs du GRDS va surtout servir à dédouaner ceux qui ne veulent pas questionner leurs propres pratiques et les faire évoluer. Qu'il y ait une "vulgate" pédagogique, c'est certain, qu'on doive être vigilant d'accord mais cela doit-il empêcher de tenter et de chercher ? 
On aimerait que J.Y. Rochex examine avec la même rigueur et la même sévérité les pédagogies traditionnelles...

les suites du “Pacte”
Vous vous souvenez du Pacte National contre l’Échec scolaire lancé le 12 janvier dernier à la Une de Libération . Ce pacte destiné à interpeller les candidats rassemblait plusieurs signataires prestigieux.
Dans Libération de ce lundi, une nouvelle signataire se déclare dans une tribune. Il s’agit d’Androulla Vassilliou, commissaire européenne en charge de l'Education, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse. Elle rappelle que la lutte contre le décrochage scolaire figure parmi les priorités de l’Union européenne, notamment en cette période de crise et de fort chômage des jeunes. Elle détaille ensuite dans cette tribune le plan européen d’action contre le décrochage scolaire lancé par la commission européenne. “Pour contrer la crise et promouvoir la croissance, nous devons faire de l’efficacité des systèmes éducatifs l’un de nos objectifs premiers. ” ajoute t-elle.
En revanche, d’autres personnes n’ont pas apprécié ce pacte contre l’échec scolaire. Il s’agit du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS) un collectif regroupant plusieurs chercheurs (Jean-Pierre Terrail, Jérome Deauvieau, Stéphane Bonnéry,Choukri Ben Ayed, Nico Hirtt,…). Dans une Lettre ouverte aux signataires de l’appel « Pour un pacte national de lutte contre l’échec scolaire », l’équipe du GRDS critique plusieurs aspects du texte. Pour eux “le « pacte » se trompe, au mieux, lorsqu’il amalgame « souffrance » et « effort ». Plus, il trompe sur la réalité scolaire lorsqu’il n’associe pas souffrance à échec. Car c’est bien le sentiment d’échec qui, fondamentalement, est cause de souffrance. Un texte prétendant vouloir « lutter contre l’échec scolaire » doit aborder frontalement cette question, ne pas s’en écarter.”. Ils s’insurgent aussi contre l’emploi du terme “compétences” ainsi que celui de “socle commun” considérés comme des “leurres”. Pour les signataires de cette lettre ouverte il ne s’agit pas seulement de critiquer des éléments du texte de l’Appel mais de passer à la dénonciation de ce qu’ils pensent être les présupposés des auteurs d’une “démarche partisane” (y aurait-il des démarches qui ne le seraient pas ? )
Faut-il vraiment passer sous silence, pour ne gêner personne, que les inégalités scolaires, comme le souligne à juste titre le chercheur J.-Y. Rochex, se construisent aussi à l’école sur le terreau du sabordage permanent des initiatives des personnels et du manque de moyens pour faire face aux difficultés créées chez les élèves par la dégradation continue du contexte économique, social et culturel dans lequel on veut les enfermer ?” et ils poursuivent “ en cantonnant ses propositions à une série de mesures sans véritable ambition et assorties d’une logique consistant à noyer l’acceptation de fait des inégalités scolaires dans un psychologisme de bon aloi, le « pacte » révèle sa duplicité. ”.
On a donc sorti la grosse artillerie. Et on voit bien se profiler à travers ces débats en apparence théoriques, ce que pourraient être les positionnements syndicaux futurs et les stratégies politiques. S'il faut en effet "changer la société" pour en réduire les inégalités , faut-il attendre ce changement ou commencer ici et maintenant à “changer l'école” ? L'un est-il le préalable de l'autre ? Suffit-il de lutter contre les inégalités sociales pour se dispenser de s’interroger sur les pratiques pédagogiques et les inégalités générées par l’École ?

Précoces
On pourra lire aussi dans Libération un entretien avec Alain Salzemann qui est membre de la commission ministérielle sur les élèves intellectuellement précoces à l’Éducation nationale. Cet entretien accompagne un autre article sur le parcours scolaire de Julien, enfant précoce, qui s’apparente à un calvaire. Pour M. Salzemann qui est par ailleurs principal adjoint d’un collège qui accueille ces élèves, “ la plupart des précoces sont de mauvais élèves alors qu'ils ont un haut potentiel ”. Il y a en effet beaucoup d’ennui et de souffrance scolaire chez un bon nombre d’entre eux et il faut souvent les réconcilier avec l’école car certains souffrent d'une véritable phobie scolaire.

French education
Le livre de la journaliste américaine Pamela Druckerman intitulé "French Children Don't Throw Food" fait débat aux USA nous dit Le Figaro . La journaliste américaine s'enthousiasme pour cette éducation qui fait que les enfants mangent ce qu'on met dans leur assiette, disent "bonjour", ne font pas de scandale. 
Pour Paula Druckerman, la clé du succès de l'éducation à la française, c'est une combinaison de règles rigoureuses concernant la nourriture, les horaires des repas et l'heure du coucher. À l'inverse des parents américains attentifs, selon elles, au moindre désir de leurs enfants, elle estime que les Français ne répondent pas immédiatement à leurs demandes et leur apprennent ainsi la frustration et l'autodiscipline. Ces merveilleux parents osent dire «non, ça suffit» et punir plutôt que de se pencher interminablement sur la raison pour laquelle Lucie a lancé du sable dans les yeux de Paul.
Mais tout le monde n'encense pas ce livre et ses conclusions et l'hebdomadaire “The Economist" lui conseille de sortir de Neuilly pour avoir une vision plus large de l'éducation française...

Bonne Lecture...
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Libération.fr du 23/01/12(certains articles payants)


Appel contre l’échec scolaire : l’Europe signe Par ANDROULLA VASSILIOU Commissaire européenne en charge de l'Education, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse

La lutte contre le décrochage scolaire est essentielle pour l’avenir de nos sociétés et figure parmi les priorités de l’Union européenne, notamment en cette période de crise et de fort chômage des jeunes. Je salue donc l’appel de l’Afev - Libération du 12 janvier - et toutes les initiatives en ce sens.


Pourquoi faut-il apprendre le chinois à nos enfants ? Par FRANÇOIS LAFARGUE Docteur en sciences politiques, professeur à l’ESG Management School, LI ZHOU-LAFARGUE Docteur ès lettres, agrégée de chinois à Paris-VII
Voici trente ans, choisir l’allemand comme première langue au collège, permettait de s’assurer que ses enfants iraient dans les meilleures classes. Puis l’apprentissage du russe dans les années 1990, et maintenant du chinois, a été perçu par une certaine élite sociale, comme une chance supplémentaire pour permettre à sa progéniture d’accéder à un «bon lycée» puis à une «bonne prépa».L’apprentissage du chinois mandarin est encore peu répandu dans l’enseignement secondaire et supérieur en France, mais il connaît depuis ces dernières années une très forte croissance. Un engouement que montrent le nombre d’inscrits en faculté et le succès des méthodes d’apprentissage. Aujourd’hui, selon les données du ministère de l’Education nationale, 20 000 élèves dans le secondaire en France apprennent le chinois. Un chiffre multiplié par plus de dix depuis 1995, et qui permet de faire de la langue de Confucius, la cinquième langue étrangère la plus enseignée en France devant le portugais ou le russe par exemple.


«La plupart des précoces sont de mauvais élèves alors qu'ils ont un haut potentiel»
Membre de la commission ministérielle sur les élèves intellectuellement précoces à l'Education nationale, Alain Salzemann éclaire les raisons pour lesquelles certains enfants précoces se retrouvent en grande souffrance scolaire. Et explique les principes adoptés par le collège Jean-Charcot de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), spécialisé dans la prise en charge de ces enfants, et dont il est le principal adjoint.


Julien, 13 ans, 146 de QI et sept ans de calvaire à l'école
La semaine dernière, l'Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville) lançait un «pacte national contre l'échec scolaire», dénonçant un système français élitiste qui délaisse les moins bons. Mais il est aussi peu adapté pour les enfants intellectuellement précoces. Un tiers d'entre eux seraient en grande souffrance scolaire, allant parfois jusqu'au décrochage. Julien, 13 ans, a dû attendre des années avant d'être reconnu comme précoce.


Le DRH et la DHG
Voici venu le temps des chiffres, des prévisions de croissance et des gestions de flux. Non, je ne me permettrai pas de commenter la haute géopolitique économique qui me dépasse de très loin, je parle simplement de la gestion des classes dans l’Education nationale, en m’appuyant sur une expérience simple : la mienne !

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Le Figaro du 23/01/12 (certains articles payants)


L'éducation à la française, un modèle outre-Atlantique
Dans un livre, une Américaine s'enthousiasme pour ces petits Français «si bien élevés».


L'orientation après le bac : casse-tête et mode d'emploi
Le site admission post-bac ouvre ce vendredi. Il est connu de tous les élèves de terminale et de leurs parents. Le Figaro.fr vous aide à maîtriser les stratégies à adopter.


Luc Chatel : « Un chef ne doit pas avoir la main qui tremble »
INTERVIEW - Pour le ministre de l'Éducation, la gauche «s'enferre dans une vision rétrograde et dépassée de l'école».

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Le harcèlement entre élèves sur Internet inquiète les enseignants et les familles
Sur la Toile, pas de bousculade ni de racket comme dans une cour d'école, mais des rumeurs, des calomnies et des insultes, des photos et vidéos intimes, mises en ligne sans l'accord des intéressés. Un phénomène inquiète aujourd'hui experts, enseignants et familles en France : la place prise par le "cyber-harcèlement". Difficile, parfois, de distinguer ce qui relève du jeu entre adolescents, sur les réseaux sociaux, et ce qui va au-delà. "Les harceleurs ont leurs méthodes, explique Justine Atlan, directrice de l'association e-Enfance. Ils peuvent aller sur un profil, et l'inonder de commentaires insultants. Ou inventer un profil, et y poster des commentaires pour faire passer une camarade pour aguicheuse, un camarade pour agressif. Certains sont capables de pirater les comptes d'un ou d'une "ex"..."


François Hollande surprend ses adversaires... et ses proches
Entre les deux options stratégiques, ses conseillers, depuis plusieurs semaines, hésitaient. Fallait-il mêler grand dessein et propositions ? Ou en rester à un discours de politique générale pour décliner, dans un deuxième temps, le détail de ses mesures, afin de ne pas en brouiller le sens ? Cette deuxième solution avait bien été retenue.


Tout ce qu’on sait aujourd’hui sur les « 60 000 postes »
LES «60000 postes» sont devenus un vrai feuilleton concept. Une idée politique qui suscite la curiosité et l’agacement depuis novembre2011. Si cette proposition de François Hollande occupe le débat, c’est probablement parce qu’elle conserve une part de flou et que les précisions sur sa mise en œuvre ont été distillées. Le point sur ce que l’on sait et les interrogations.


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L’Humanité du 23/01/12



Qui a peur des sciences économiques et sociales ?
Par Marjorie Galy et Erwan Le Nader, présidente et vice-président de l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES).


Proposition de loi Grosperrin : Une liquidation des IUFM, un cadeau pour les prépas privées (UNEF)
Le 10 janvier 2012, le député Jacques Grosperrin a déposé une loi visant à modifier les dispositions du Code de l’Éducation encadrant la formation des maîtres. En prétextant vouloir tirer les conséquences des dernières réformes la proposition de loi compte remettre en cause le rôle des IUFM dans la formation des enseignants ainsi que le cahier des charges de cette formation. Elle fait suite à un rapport du même député dont les propositions avaient déjà provoquées un tollé dans la communauté éducative et que l’UNEF avait fermement dénoncées.

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Les mesures surprise du candidat Hollande
Education : revenir sur le rythme scolaire
C'est le corollaire pratique du fil conducteur de son programme : la jeunesse. «C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Je vais faire de l'éducation une grande cause nationale», a déclaré François Hollande. Précis, le candidat dresse un bilan chiffré. Selon lui, «l'échec scolaire fait chaque année plus de 150 000 victimes, qui sortent sans diplôme, sans qualification, de l'école». Pour y remédier, il veut mettre «la priorité sur la maternelle et le primaire», «revoir les rythmes scolaires qui n'ont aucun équivalent en Europe». Il promet que tous les collégiens et lycéens bénéficieront d'un accompagnement personnalisé, «pour qu'à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent en échec scolaire soit divisé par deux».
«Aucun jeune de 16 à 18 ans ne restera sans solution de formation, d'emploi, de service civique. Personne ne sera laissé de côté, abandonné, oublié. C'est pour notre jeunesse que nous devons faire de l'emploi une priorité», a-t-il clamé, invitant les électeurs à le juger sur cette seule promesse à la fin de son quinquennat s'il est élu. Il est également revenu sur une des ses mesures-phares : la création de 60 000 postes dans l'Education nationale, et «pas seulement des professeurs». «On me dit "c'est trop". Non ! Je dis, ça n'est peut-être pas assez...»


Hauts-de-Seine : les parents refusent de payer la cantine les jours fériés
Le système des forfaits de restauration dans les collèges établi par le conseil général ne retire pas actuellement les jours fériés. Les parents d’élèves montent au créneau.


« En faisant le calcul, j’ai cru que c’était une erreur »
MARIANNE une mère de famille de Clamart

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France Soir du 23/01/12



Les lycéens peuvent faire leur choix de filière pour l'après-bac
Les lycéens de terminale peuvent commencer à partir de ce vendredi à faire leurs choix d'orientation pour l'enseignement supérieur, via la procédure de préinscription sur internet Admission Post-Bac (APB).


Suicide d'Astrid Herrenschmidt : Qui était l'épouse de Luc Chatel ?
Astrid Herrenschmidt, mariée à Luc Chatel, s'est pendue ce dimanche. Cette mère de quatre enfants était issue d'une grande famille alsacienne.


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La Croix du 23/01/12



François Hollande s’expose et affirme son ambition pour la France
Après un début de campagne perturbé par des couacs, le candidat socialiste a proposé, dimanche 22 janvier, dans un long discours très volontariste, une nouvelle ambition à la France.

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Education: la FSU parle avec Hollande de la rentrée 2012
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, qui était reçue lundi par François Hollande, a affirmé qu'ils avaient discuté, notamment, des conditions de la rentrée 2012, ajoutant qu'elle avait trouvé le candidat du PS à la présidentielle "à l'écoute".


La FCPE demande aux candidats à l'Elysée une réforme des rythmes scolaires
La FCPE, première fédération des parents d'élèves, a présenté hier ses 12 priorités pour l'école, « transmises » cette semaine aux candidats à l'Elysée, invités à se prononcer devant l'organisation le 17 mars. Parmi les propositions figurent de nouveaux rythmes scolaires, cheval de bataille de la FCPE, avec une diminution des horaires quotidiens, une alternance de sept semaines de cours et deux de congés et la réduction de deux semaines des vacances d'été. Interrogé sur la proposition du candidat socialiste à l'Elysée de recréer 60.000 postes dans l'Education nationale, le président de la FCPE s'est déclaré ouvertement favorable à cet « investissement ».

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20 minutes du 23/01/12



Le chinois, en vogue dans les établissements français, fait figure de passeport pour l'emploi
Le chinois, langue de la deuxième économie mondiale, devenue en 2010 principale puissance exportatrice, offre des débouchés nombreux dans des secteurs aussi diversifiés que le tourisme, l'industrie, les services, le transport, estiment salariés et recruteurs.


Education: la FSU parle avec Hollande de la rentrée 2012
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, qui était reçue lundi par François Hollande, a affirmé qu'ils avaient discuté, notamment, des conditions de la rentrée 2012, ajoutant qu'elle avait trouvé le candidat du PS à la présidentielle "à l'écoute".

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Rue89 du 23/01/12



Sciences-Po : Paris roule carrosse quand Lille crie famine
Actuellement étudiant en troisième année à l'IEP de Lille, je n'ai pu m'empêcher de découvrir avec une certaine stupeur les discussions qui émaillent la récente polémique des rémunérations du directeur de Sciences-Po Paris. Avec d'autant plus d'étonnement que la situation est loin d'être aussi fastueuse dans les autres Instituts d'études politiques (IEP) de France.


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Ouest-France du 23/01/12



Rien vu...


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"Les 60.000 postes créés par Hollande ne seront pas du gaspillage"
François Hollande a reçu lundi les représentants des personnels de l'Education nationale. Parmi eux, Sébastien Sihr, secrétaire général de la SNUipp-FSU, raconte au JDD.fr le déroulement de l'entretien. Et détaille les précisions apportées par le candidat sur ses mesures.

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la Scientologie veut-elle entrer à l'école ?
Sciences et Avenir s'est procuré un document interne à la Scientologie révélant un projet d'entrisme dans les écoles en France et des méthodes de collecte de fonds auprès des adeptes. Enquête.

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L’Express.fr du 23/01/12


Rien vu...


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Hollande : L'éducation nationale grande cause nationale
"C'est pour la jeunesse que je veux présider la France. Je veux faire de l'éducation nationale une grande cause nationale". En concluant son discours du 22 janvier au Bourget, François Hollande a mis en avant les questions éducatives.


Education & Devenir : l'école fondamentale sur la sellette
Durant trois jours, l'association "Éducation & Devenir" a réuni plus de cent personnes (chefs d'établissements, inspecteurs, professeurs) sur la question de l'école fondamentale. Derrière le terme, revendiqué par certains syndicats, mais remis aussi au gout du jour dans un sens très différent par Fondapol, l'idée d'organiser un système éducatif permettant moins de rupture entre le premier degré. Evidemment, au motif de développer la réussite des élèves, mais aussi avec l'idée de changer le fonctionnement de l'Ecole. Les débats, généralement policés, ont montré que la vie était peut-être moins simple que les projets de réformes, même généreuses...


"En quoi les pédagogies "nouvelles" sont-elles élitaires ?" Entretien Jean-Yves Rochex
"En quoi les pédagogies "nouvelles" sont-elles élitaires ?" La question posée par Jean-Yves Rochex peut sembler provocante ou rétrograde. Pour lui, "cette question mérite d’être posée...pour mettre au cœur de la réflexion le traitement, par les enseignants et les élèves, des contenus de savoir, des techniques intellectuelles (au sens large) et de leur progression". C'est à cette exigence qu'appellent les différents auteurs de "la construction des inégalités scolaires". Des l'exigence pour ceux qui en ont déjà tant ?

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Fr. Hollande ferait voter un collectif budgéétaire pour la rentrée 2012 (Th. Cadart)
François Hollande a évoqué sa volonté, s'il est élu, de faire voter le plus rapidement possible un collectif budgétaire pour assurer les conditions de la rentrée 2012. Le candidat reçoit aujourd'hui les syndicats enseignants, et Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, a paru satisfait de la teneur des propos qu'ils ont échangés. Interrogé sur la répartition des postes qui seraient créés par ce collectif, le dirigeant syndical a répondu qu'elle n'est pas fixée, "et heureursement, le dialogue social a été trop maltaité". Il y aurait donc une phase de discussion avec les syndicats, préalable à ce vote.


Luxembourg : Les enseignants contre l'évaluation
Les enseignants du Grand Duché du Luxembourg sont mobilisés contre un projet de réforme du système d'évaluation. Le SNE menace de recourir à la grève, à moins que Mady Delvy, ministre socialiste de l'Education ne revienne sur un dispositif qui comprendrait un entretien individuel avec le chef d'établissement, entretien permettant la mise en place de 15 à 20 % de "postes à responsabilité". Le syndicat interroge la ministre : " si enseigner devant un groupe d'élèves n'est pas un poste à responsabilité, on peut se demander ce que peut en être un dans l'enseignement."

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Privatiser la formation des enseignants: l'UMP ouvre la brèche
Une proposition de loi UMP ouvre la porte aux officines privées pour la formation des enseignants. Un simple « toilettage technique », pour le député à l'origine du texte.


Diviser par deux l'échec scolaire? Par Claude Lelièvre
C’est à peu près le titre retenu par le site «Nous, vous, ils» pour relayer une dépêche AFP sur le discours de François Hollande au Bourget: «Education: Hollande s’engage à diviser par deux l’échec scolaire en 5 ans».



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Slate.fr du 23/01/12



Rien vu...


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ÉducPros du 23/01/12


Formation des enseignants : pourquoi cette préoccupation soudaine ? Le billet de Claude Lelièvre
"La proposition de loi déposée le 10 janvier 2012 par le député UMP Jacques Grosperrin en vue de « modifier le code de l’éducation en ce qui concerne certaines dispositions relatives à la formation des maîtres » devrait être examinée dès le 8 février.


La pédagogie Freinet plus que jamais d’actualité : la chronique de Benoît Falaize
Dans le cadre de notre partenariat avec l’émission Rue des écoles, sur France Culture, EducPros vous propose chaque semaine le texte de la chronique de Benoît Falaize ou de Nathalie Mons. Cette semaine, Benoît Falaize (université de Cergy-Pontoise) rappelle quelques éléments du Code pédagogique défini par Célestin Freinet, pédagogue français décédé en 1966. Des principes toujours d’actualité, comme le rappelle le récent appel de l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville), en faveur de la lutte contre l’échec scolaire. Le modèle scolaire finlandais, cité en exemple au sein de l’OCDE, est étonnamment proche de ces références.


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VousNousIls du 23/01/12



Education: Hollande s'engage à diviser par deux l'échec scolaire en 5 ans
Le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, s'est engagé dimanche à ce que le nombre de jeunes sortant du système éducatif en échec scolaire –150.000 par an, selon lui– soit divisé par deux durant le prochain quinquennat, s'il est élu en mai.


La communauté universitaire rejette nettement le budget 2012
La communauté universitaire, réunie au sein du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), a nettement rejeté lundi le budget 2012 qui prévoit une hausse de 1,2% des moyens de fonctionnement des univesités, infé­rieure à l'inflation.


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