La loi Fillon a été adoptée au Sénat dans la nuit de samedi à Dimanche. Le texte de 62 articles a recueilli 201 voix de droite contre 124 voix de gauche.<
Les Journaux reviennent aussi sur le bilan annuel de la commission nationale consultative des droits de l'homme qui alerte sur une augmentation des actes racistes. L'école n'est pas épargnée par ce phénomène.
Bonne Lecture...
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Libération du 21/03/05
Racisme Des actes difficiles à recenser
Le chiffrage des actes racistes n'est pas une science exacte. Pour établir son bilan annuel, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) s'appuie sur les chiffres du ministère de l'Intérieur. Mais cette comptabilité n'est pas exhaustive, une partie des victimes ne se signalant pas, par ignorance, par résignation ou par peur d'entrer dans un commissariat. Concernant les actes de racisme au collège et au lycée, des doutes existent également. Un logiciel de recensement des phénomènes de violence, baptisé Signa, a été mis en place à la rentrée scolaire 2001-2002, qui est censé «recenser de manière exhaustive les actes "graves" de violence survenus à l'école et ses abords». Mais cette banque de données est renseignée par les chefs d'établissement, et certains sont soupçonnés de minorer les faits affectant leur institution pour que son image n'en souffre pas trop. «On peut donc supposer l'existence de "chiffres noirs" inconnus», reconnaissent les auteurs du rapport.
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Sophie Ernst, spécialiste de l'éducation, s'inquiète de la confusion entre actes racistes et violence ordinaire:
«Attention aux conclusions tendancieuses»
Sophie Ernst, chargée d'études à l'Institut national de recherche pédagogique, philosophe de l'éducation, a créé un programme de recherches sur l'enseignement de la Shoah et de la guerre d'Algérie.
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Le Figaro du 21/03/05
Le Sénat a adopté le projet Fillon pour l'école
Le texte instaurant notamment un «socle commun de connaissances et de compétences» que tout élève est censé maîtriser au terme de sa scolarité obligatoire a été adopté dans la nuit de samedi à dimanche par la Haute assemblée.
Au terme d'un débat marathon plus long qu'à l'Assemblée nationale - près de 45 heures - le texte de 62 articles proposé par le ministre de l'Education nationale François Fillon a recueilli 201 voix de droite contre 124 voix de gauche.
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L'Humanité du 21/03/05
Éducation Le Sénat dit oui à la loi Fillon
La loi d’orientation sur l’école a été adoptée ce week-end. Syndicats enseignants, lycéens et parents d’élèves appellent à l’action le 2 avril.
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Le Parisien du 21/03/05
Un cours en direct du bout du monde
Partout aujourd’hui, on fête l'Internet. Ce sera le cas dans la classe de maternelle des petits-moyens de l'école Vauvenargues à Paris (XVIII e ). Surtout qu'ici, on a beau avoir 3 ou 4 ans, on est déjà des pros ! Depuis le début de l'année, deux fois par semaine, Jules, Ghayleen, Marwan, Guy, Arthur, Clémentine, Louisa et les autres ont rendez-vous... avec le bout du monde. Sur l'écran, un copain de classe un peu particulier : Elliot Etienne. Le fils de l'explorateur français vit, avec son père, sa mère et son petit frère Ulysse, sur l'atoll minuscule de Clipperton, terre française à 1 400 km au large des côtes mexicaines. Pendant que Jean-Louis Etienne y dirige une expédition naturaliste qui se terminera dans un mois, sa femme, Elsa, travaille sur des projets pédagogiques, notamment ces rendez-vous qu'honore Elliot avec sa classe via une visioconférence.
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La Croix du 21/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 21/03/05
Adoption sans appel de la loi Fillon au Sénat
Les élus restent sourds à la colère lycéenne. Dans la nuit de samedi à dimanche, au terme d’un débat marathon émaillé d’incidents, le Sénat a adopté le projet de loi d’orientation pour l’avenir de l’école de François Fillon. Les lycéens qui refusent cette loi n’ont désormais plus guère de temps pour faire pression. En effet, le gouvernement ayant déclaré l’urgence sur ce texte, il n’y aura pas de deuxième lecture. Une commission mixte paritaire composée de quatorze députés et sénateurs se réunira demain pour harmoniser les versions des deux assemblées. Le vote définitif du texte est prévu jeudi.
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Ouest-France du 21/03/05
21 mars 1905 à l'Assemblée : la séparation de l'Église et l'État
C'était il y a cent ans. Le 21 mars 1905 s'ouvrait à l'Assemblée le débat historique sur la séparation de l'Église et de l'État. La fameuse loi de 1905, adoptée le 3 juillet suivant par 341 députés contre 233. Un tournant dans les relations entre l'Église catholique et le pouvoir politique.
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Le Monde daté du 22/03/05
Rien vu...
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lundi, mars 21, 2005
vendredi, mars 18, 2005
Revue de presse du vendredi 18 mars 2005
Suite du feuilleton sénatorial : le socle commun est revenu par le biais d’un amendement.
Sinon, l’affaire du jour c’est bien sûr l’arrestation – menottes aux poignets- en plein collège à Roubaix de deux élèves de troisième accusés d’avoir jeté des bombes à l’acide et en raison de leur conduite violente. Deux autres ont été arrêtés à l’extérieur du collège. Toute la presse en parle.
Bonne Lecture...
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Libération du 18/03/05
Des collégiens menottés en pleine classe
On leur a passé les menottes en plein cours. Dans le dos. Sous les yeux éberlués de leurs profs de maths et d'anglais, et de leurs camarades de classe. Deux élèves de troisième du collège Sévigné, dans le quartier de l'Epeule, à Roubaix ont été ainsi arrêtés mercredi matin, menottes aux poignets. La prof d'anglais, sous le choc, s'est effondrée en larmes. Deux autres jeunes ont été arrêtés à l'extérieur du collège. Tous les quatre sont soupçonnés d'avoir jeté des petites bombes à l'acide dans la cour.
Le lieu est difficile. Une conseillère principale d'éducation (CPE) avait déjà été bombardée de boules de neige. Visage touché, incapacité de travail de sept jours. L'après-midi, la neige déblayée, un groupe jette alors des oeufs et des tomates sur le principal adjoint. Conseil de discipline, plainte au commissariat. Il y a huit jours, quatre bouteilles d'acide dans l'enceinte du collège. Vendredi, à la récré de 10 heures, trois autres. Dont une lancée sur la CPE qui avait été attaquée aux boules de neige. Les enseignants ont alors fait jouer leur droit de retrait vendredi, lundi, et certains autres mardi, estimant que leur sécurité et celle des élèves n'était plus assurée. Quelques élèves ont témoigné, sous couvert d'anonymat, ce qui a permis de déposer plainte.
Lire la suite de l’article
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Le Figaro du 18/03/05
Remous après deux arrestations en classe
L'inspection d'académie du Nord a dit hier «regretter les modalités» de l'interpellation par la police de deux élèves, en pleine classe, mercredi, au collège Sévigné de Roubaix (Nord), où plusieurs faits de violence se sont produits ces derniers jours. Des voix se sont également élevées chez les syndicats contre ces arrestations. Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, a ainsi estimé que cette intervention était «peu compatible avec la dimension éducative». La police était intervenue à la demande de la principale du collège et des enseignants qui jugeaient que la sécurité n'était plus assurée. Cette double arrestation relance le débat sur les difficiles relations entre l'école et la police.
Lire la suite de l’article
L'école reste une zone quasi interdite aux forces de l'ordre
Policiers ou gendarmes n'interviennent dans une enceinte scolaire que sur commission rogatoire, après avoir prévenu la direction de l'établissement et uniquement en cas de danger ou de troubles à l'ordre public.
Lire la suite de l’article
Lycéens : les ultras tentent de relancer la mobilisation
En dépit de mobilisations en perte de vitesse, les principaux syndicats de l'éducation et les deux organisations lycéennes ne se découragent pas. Ils ont lancé hier un appel à manifester pour le 2 avril dans neuf grandes villes, dont Paris, pour exiger une «autre politique» de l'éducation et de la recherche. Evoquant notamment des «suppressions massives de postes» et celle des travaux personnels encadrés en terminale, ils réclament un collectif budgétaire pour restituer les moyens supprimés à la rentrée 2005.
Plusieurs actions «coups de poing» ont été menées hier dans des dizaines de lycées, bloqués à l'initiative de la Coordination nationale lycéenne (CAL), mouvement proche de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Les accès de deux lycées des Hauts-de-Seine, Joliot-Curie à Nanterre et Guy-de-Maupassant à Colombes, ont été bloqués par des lycéens qui ont empêché la tenue des cours, tandis qu'une tentative identique a échoué dans un troisième lycée du département.
Au lycée Jean-Jaurès de Montreuil (Seine-Saint-Denis), un millier d'élèves ont bloqué l'établissement et l'accès aux cours. Les élèves ont exprimé leur intention de manifester jusqu'au retrait total de la loi Fillon, y compris en passant la nuit dans les locaux.
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Les adolescents manquent de sommeil
Le sommeil est déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation des capacités intellectuelles. Il est essentiel à l'ajustement des sécrétions hormonales et sa réduction favorise la prise de poids et l'obésité. De plus, la mise au repos du système cardio-vasculaire au cours du sommeil est un facteur important de prévention. Il est donc essentiel que soit préservé, entre autres, le sommeil des adolescents.
Pourtant, une enquête de la Sofres dévoilée hier à l'occasion de la 5e journée nationale du sommeil, par l'Institut du sommeil et de la vigilance, portant sur 502 adolescents de 15 à 19 ans, montre que 34% d'entre eux se plaignent de somnolence dans la journée, en raison, le plus souvent, d'un manque de sommeil. Moins souvent, la somnolence dans la journée est liée à l'insomnie et aux traitements qui y sont associés. L'enquête de la Sofres montre que 24% des adolescents se sentent somnolents tous les jours ou presque au réveil, 10% le sont tous les jours ou presque toute la journée.
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L'Humanité du 18/03/05
Rien vu...
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Le Parisien du 18/03/05
A Roubaix, le collège sous le choc
Devant les grilles du collège Sévigné, quelques dizaines d'élèves ont refusé hier de regagner leurs classes, protestant bruyamment contre les méthodes policières. L'interpellation en plein cours de deux adolescents, accusés notamment d'avoir jeté des bouteilles explosives d'acide, continue de faire débat dans l'établissement. Les élèves qui font bloc autour de leurs camarades se disent choqués, comme certains enseignants.« C'est dommage que cela se soit passé ainsi, déplore Virginie Reynhart, professeur de français. Il fallait intervenir, mais on a réglé dans l'urgence une situation explosive. »
Lire la suite de l’article
L'école accepte la police, pas les menottes
L'interpellation musclée de deux élèves d'un collège de Roubaix, qui leur a valu une sortie de classe menottes aux poignets, passe mal dans la communauté éducative. « Méthodes de cow-boy », « effets contre-productifs », « poudre aux yeux sécuritaire »... Si personne ne conteste la gravité des faits reprochés aux élèves, tous s'indignent de la méthode employée.
« Ces élèves étaient connus puisqu'on est venu les chercher en classe. Ne pouvait-on pas les cueillir chez eux, comme cela se fait normalement ? La fermeté, d'accord, mais là c'est vraiment n'importe quoi. La propension actuelle à faire intervenir la police dans les établissements est liée à la ligne gouvernementale », grogne Georges Dupont-Lahitte, président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves).
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La Croix du 18/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 18/03/05
La Cité des sciences à Paris organise aujourd’hui et demain des rencontres sur la sexualité des ados
Quels rapports les adolescents entretiennent-ils avec la sexualité ? C’est autour de cette question que la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette (Paris 19e) organise trois grandes rencontres sur le thème « Sexualité et adolescence : la culture amoureuse contre le sexisme », aujourd’hui pour les lycéens et demain pour tous. Sociologues, avocats, psychiatres, enseignants, membres de l’association Ni putes ni soumises et lycéens participeront aux débats.
« Nous sommes partis du constat que dans les milieux défavorisés, les relations entre les adolescents sont de plus en plus difficiles, avec une montée de la violence envers les jeunes filles », explique Jacques Tarnero, coordonnateur du projet. « Nous aborderons donc la question de la difficile liberté des femmes, l’état de l’imaginaire amoureux dans les relations filles-garçons et, enfin, le rôle des médias dans la montée du sexisme », poursuit-il.
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«Moi, je n’ai pas peur de rendre les insultes»
« Quelle que soit la façon dont je m’habille, j’entends des réflexions de garçons dans la rue, du genre : “T’es bonne.” » Ce que décrit Ornella, lycéenne, est le quotidien de la plupart des jeunes filles. Sa classe de première SMS du lycée Langevin-Wallon, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), exclusivement composée de filles âgées de 17 à 20 ans, participe aux débats à la Cité des sciences.
Toutes les élèves ont déjà subi la violence verbale ou physique des garçons, juste parce qu’elles sont « des filles féminines qui ont envie d’être belles », selon les termes d’Ornella. Dans ces cas-là, deux solutions : laisser dire et passer son chemin, ou répondre. Magalie, qui s’est déjà « fait frapper par un mec pour qu’[elle] sorte avec lui », est de celles qui ne se laissent pas faire : « Moi, je n’ai pas peur de rendre les insultes », déclare-t-elle.
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Colère après l’interpellation de collégiens à Roubaix
Loin de calmer les esprits après les violences des derniers jours, les deux interpellations qui ont eu lieu en plein cours, avant-hier, semblent avoir envenimé la situation au collège Sévigné de Roubaix. Hier après-midi, des collégiens arborant des pancartes contre le traitement « raciste » réservé aux élèves se sont regroupés devant l’établissement. Les élèves interpellés sont soupçonnés d’avoir jeté des bouteilles d’acide. La sortie des deux collégiens menottés devant leurs camarades a étonné l’inspecteur d’académie. « On ne peut que regretter les modalités de ces interpellations », a commenté Michel Soussan, qui a demandé l’ouverture d’une enquête administrative sur la gestion de cette crise.
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L’école redescend dans la rue
Tentative de remobilisation. L’Intersyndicale de l’Education, les lycéens de la Fidl et de l’UNL et les parents de la FCPE ont appelé hier à manifester le 2 avril « pour dire non à la casse du service public d’éducation». L’Unef (étudiants) s’y est jointe. Le projet de loi réformant l’école est en passe d’être adopté par le Sénat, même si, hier matin lors de son examen, les sénateurs UMP, trop peu nombreux au moment du vote, n’ont pu empêcher le vote d’un amendement PS modifiant la mesure phare du texte, « le socle commun de connaissances » enseigné à chaque élève. Le texte a été rétabli par les sénateurs UMP dans l’après-midi.
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Ouest-France du 18/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 19/03/05
Quatre collégiens de Roubaix mis en examen suite à plusieurs incidents
Le collège Sévigné de Roubaix était paralysé, vendredi 18 mars, par une opération "collège mort", pour dénoncer les violences au sein de l'établissement qui ont conduit, mercredi, à l'interpellation contestée de deux élèves en pleine classe.
Lire la suite de l’article
Lycéens, professeurs et parents d'élèves appellent à manifester le 2 avril
L'Intersyndicale de l'éducation (FSU, UNSA-Education, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT), les lycéens de la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) et de l'UNL (Union nationale lycéenne), ainsi que les parents FCPE appellent à manifester le 2 avril "pour dire non à la casse du service public d'éducation", ont-ils annoncé, jeudi 17 mars, dans un communiqué.
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Les organisations lycéennes entendent poursuivre la mobilisation
Un appel est lancé pour le 24 mars, alors que diverses actions ont ponctué la journée de jeudi. Plusieurs lycées à travers la France subissent actuellement des perturbations, avec notamment des barrages filtrants et une occupation en région parisienne, et des échauffourées à Aix-en-Provence.
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Au Sénat, le socle de la loi Fillon sur l'école a brièvement vacillé
Le temps d'une suspension de séance au Sénat, jeudi 17 mars, le projet de loi sur l'école de François Fillon s'est vu amputé de son article phare : celui sur le socle commun de connaissances et de compétences "qu'il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité et réussir sa vie en société".[…]
La commission des affaires culturelles et son rapporteur, Jean-Claude Carle (UMP, Haute-Savoie), déposent alors un nouvel amendement, dont la rédaction reprend à l'identique celle du projet gouvernemental. A la reprise de la discussion, dans l'après-midi, l'amendement de la commission fait l'objet d'un vote bloqué - excluant tout sous-amendement - au scrutin public […]
Lire la suite de l’article
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Sinon, l’affaire du jour c’est bien sûr l’arrestation – menottes aux poignets- en plein collège à Roubaix de deux élèves de troisième accusés d’avoir jeté des bombes à l’acide et en raison de leur conduite violente. Deux autres ont été arrêtés à l’extérieur du collège. Toute la presse en parle.
Bonne Lecture...
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Libération du 18/03/05
Des collégiens menottés en pleine classe
On leur a passé les menottes en plein cours. Dans le dos. Sous les yeux éberlués de leurs profs de maths et d'anglais, et de leurs camarades de classe. Deux élèves de troisième du collège Sévigné, dans le quartier de l'Epeule, à Roubaix ont été ainsi arrêtés mercredi matin, menottes aux poignets. La prof d'anglais, sous le choc, s'est effondrée en larmes. Deux autres jeunes ont été arrêtés à l'extérieur du collège. Tous les quatre sont soupçonnés d'avoir jeté des petites bombes à l'acide dans la cour.
Le lieu est difficile. Une conseillère principale d'éducation (CPE) avait déjà été bombardée de boules de neige. Visage touché, incapacité de travail de sept jours. L'après-midi, la neige déblayée, un groupe jette alors des oeufs et des tomates sur le principal adjoint. Conseil de discipline, plainte au commissariat. Il y a huit jours, quatre bouteilles d'acide dans l'enceinte du collège. Vendredi, à la récré de 10 heures, trois autres. Dont une lancée sur la CPE qui avait été attaquée aux boules de neige. Les enseignants ont alors fait jouer leur droit de retrait vendredi, lundi, et certains autres mardi, estimant que leur sécurité et celle des élèves n'était plus assurée. Quelques élèves ont témoigné, sous couvert d'anonymat, ce qui a permis de déposer plainte.
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Le Figaro du 18/03/05
Remous après deux arrestations en classe
L'inspection d'académie du Nord a dit hier «regretter les modalités» de l'interpellation par la police de deux élèves, en pleine classe, mercredi, au collège Sévigné de Roubaix (Nord), où plusieurs faits de violence se sont produits ces derniers jours. Des voix se sont également élevées chez les syndicats contre ces arrestations. Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, a ainsi estimé que cette intervention était «peu compatible avec la dimension éducative». La police était intervenue à la demande de la principale du collège et des enseignants qui jugeaient que la sécurité n'était plus assurée. Cette double arrestation relance le débat sur les difficiles relations entre l'école et la police.
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L'école reste une zone quasi interdite aux forces de l'ordre
Policiers ou gendarmes n'interviennent dans une enceinte scolaire que sur commission rogatoire, après avoir prévenu la direction de l'établissement et uniquement en cas de danger ou de troubles à l'ordre public.
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Lycéens : les ultras tentent de relancer la mobilisation
En dépit de mobilisations en perte de vitesse, les principaux syndicats de l'éducation et les deux organisations lycéennes ne se découragent pas. Ils ont lancé hier un appel à manifester pour le 2 avril dans neuf grandes villes, dont Paris, pour exiger une «autre politique» de l'éducation et de la recherche. Evoquant notamment des «suppressions massives de postes» et celle des travaux personnels encadrés en terminale, ils réclament un collectif budgétaire pour restituer les moyens supprimés à la rentrée 2005.
Plusieurs actions «coups de poing» ont été menées hier dans des dizaines de lycées, bloqués à l'initiative de la Coordination nationale lycéenne (CAL), mouvement proche de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Les accès de deux lycées des Hauts-de-Seine, Joliot-Curie à Nanterre et Guy-de-Maupassant à Colombes, ont été bloqués par des lycéens qui ont empêché la tenue des cours, tandis qu'une tentative identique a échoué dans un troisième lycée du département.
Au lycée Jean-Jaurès de Montreuil (Seine-Saint-Denis), un millier d'élèves ont bloqué l'établissement et l'accès aux cours. Les élèves ont exprimé leur intention de manifester jusqu'au retrait total de la loi Fillon, y compris en passant la nuit dans les locaux.
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Les adolescents manquent de sommeil
Le sommeil est déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation des capacités intellectuelles. Il est essentiel à l'ajustement des sécrétions hormonales et sa réduction favorise la prise de poids et l'obésité. De plus, la mise au repos du système cardio-vasculaire au cours du sommeil est un facteur important de prévention. Il est donc essentiel que soit préservé, entre autres, le sommeil des adolescents.
Pourtant, une enquête de la Sofres dévoilée hier à l'occasion de la 5e journée nationale du sommeil, par l'Institut du sommeil et de la vigilance, portant sur 502 adolescents de 15 à 19 ans, montre que 34% d'entre eux se plaignent de somnolence dans la journée, en raison, le plus souvent, d'un manque de sommeil. Moins souvent, la somnolence dans la journée est liée à l'insomnie et aux traitements qui y sont associés. L'enquête de la Sofres montre que 24% des adolescents se sentent somnolents tous les jours ou presque au réveil, 10% le sont tous les jours ou presque toute la journée.
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L'Humanité du 18/03/05
Rien vu...
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Le Parisien du 18/03/05
A Roubaix, le collège sous le choc
Devant les grilles du collège Sévigné, quelques dizaines d'élèves ont refusé hier de regagner leurs classes, protestant bruyamment contre les méthodes policières. L'interpellation en plein cours de deux adolescents, accusés notamment d'avoir jeté des bouteilles explosives d'acide, continue de faire débat dans l'établissement. Les élèves qui font bloc autour de leurs camarades se disent choqués, comme certains enseignants.« C'est dommage que cela se soit passé ainsi, déplore Virginie Reynhart, professeur de français. Il fallait intervenir, mais on a réglé dans l'urgence une situation explosive. »
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L'école accepte la police, pas les menottes
L'interpellation musclée de deux élèves d'un collège de Roubaix, qui leur a valu une sortie de classe menottes aux poignets, passe mal dans la communauté éducative. « Méthodes de cow-boy », « effets contre-productifs », « poudre aux yeux sécuritaire »... Si personne ne conteste la gravité des faits reprochés aux élèves, tous s'indignent de la méthode employée.
« Ces élèves étaient connus puisqu'on est venu les chercher en classe. Ne pouvait-on pas les cueillir chez eux, comme cela se fait normalement ? La fermeté, d'accord, mais là c'est vraiment n'importe quoi. La propension actuelle à faire intervenir la police dans les établissements est liée à la ligne gouvernementale », grogne Georges Dupont-Lahitte, président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves).
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La Croix du 18/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 18/03/05
La Cité des sciences à Paris organise aujourd’hui et demain des rencontres sur la sexualité des ados
Quels rapports les adolescents entretiennent-ils avec la sexualité ? C’est autour de cette question que la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette (Paris 19e) organise trois grandes rencontres sur le thème « Sexualité et adolescence : la culture amoureuse contre le sexisme », aujourd’hui pour les lycéens et demain pour tous. Sociologues, avocats, psychiatres, enseignants, membres de l’association Ni putes ni soumises et lycéens participeront aux débats.
« Nous sommes partis du constat que dans les milieux défavorisés, les relations entre les adolescents sont de plus en plus difficiles, avec une montée de la violence envers les jeunes filles », explique Jacques Tarnero, coordonnateur du projet. « Nous aborderons donc la question de la difficile liberté des femmes, l’état de l’imaginaire amoureux dans les relations filles-garçons et, enfin, le rôle des médias dans la montée du sexisme », poursuit-il.
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«Moi, je n’ai pas peur de rendre les insultes»
« Quelle que soit la façon dont je m’habille, j’entends des réflexions de garçons dans la rue, du genre : “T’es bonne.” » Ce que décrit Ornella, lycéenne, est le quotidien de la plupart des jeunes filles. Sa classe de première SMS du lycée Langevin-Wallon, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), exclusivement composée de filles âgées de 17 à 20 ans, participe aux débats à la Cité des sciences.
Toutes les élèves ont déjà subi la violence verbale ou physique des garçons, juste parce qu’elles sont « des filles féminines qui ont envie d’être belles », selon les termes d’Ornella. Dans ces cas-là, deux solutions : laisser dire et passer son chemin, ou répondre. Magalie, qui s’est déjà « fait frapper par un mec pour qu’[elle] sorte avec lui », est de celles qui ne se laissent pas faire : « Moi, je n’ai pas peur de rendre les insultes », déclare-t-elle.
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Colère après l’interpellation de collégiens à Roubaix
Loin de calmer les esprits après les violences des derniers jours, les deux interpellations qui ont eu lieu en plein cours, avant-hier, semblent avoir envenimé la situation au collège Sévigné de Roubaix. Hier après-midi, des collégiens arborant des pancartes contre le traitement « raciste » réservé aux élèves se sont regroupés devant l’établissement. Les élèves interpellés sont soupçonnés d’avoir jeté des bouteilles d’acide. La sortie des deux collégiens menottés devant leurs camarades a étonné l’inspecteur d’académie. « On ne peut que regretter les modalités de ces interpellations », a commenté Michel Soussan, qui a demandé l’ouverture d’une enquête administrative sur la gestion de cette crise.
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L’école redescend dans la rue
Tentative de remobilisation. L’Intersyndicale de l’Education, les lycéens de la Fidl et de l’UNL et les parents de la FCPE ont appelé hier à manifester le 2 avril « pour dire non à la casse du service public d’éducation». L’Unef (étudiants) s’y est jointe. Le projet de loi réformant l’école est en passe d’être adopté par le Sénat, même si, hier matin lors de son examen, les sénateurs UMP, trop peu nombreux au moment du vote, n’ont pu empêcher le vote d’un amendement PS modifiant la mesure phare du texte, « le socle commun de connaissances » enseigné à chaque élève. Le texte a été rétabli par les sénateurs UMP dans l’après-midi.
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Ouest-France du 18/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 19/03/05
Quatre collégiens de Roubaix mis en examen suite à plusieurs incidents
Le collège Sévigné de Roubaix était paralysé, vendredi 18 mars, par une opération "collège mort", pour dénoncer les violences au sein de l'établissement qui ont conduit, mercredi, à l'interpellation contestée de deux élèves en pleine classe.
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Lycéens, professeurs et parents d'élèves appellent à manifester le 2 avril
L'Intersyndicale de l'éducation (FSU, UNSA-Education, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT), les lycéens de la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) et de l'UNL (Union nationale lycéenne), ainsi que les parents FCPE appellent à manifester le 2 avril "pour dire non à la casse du service public d'éducation", ont-ils annoncé, jeudi 17 mars, dans un communiqué.
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Les organisations lycéennes entendent poursuivre la mobilisation
Un appel est lancé pour le 24 mars, alors que diverses actions ont ponctué la journée de jeudi. Plusieurs lycées à travers la France subissent actuellement des perturbations, avec notamment des barrages filtrants et une occupation en région parisienne, et des échauffourées à Aix-en-Provence.
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Au Sénat, le socle de la loi Fillon sur l'école a brièvement vacillé
Le temps d'une suspension de séance au Sénat, jeudi 17 mars, le projet de loi sur l'école de François Fillon s'est vu amputé de son article phare : celui sur le socle commun de connaissances et de compétences "qu'il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité et réussir sa vie en société".[…]
La commission des affaires culturelles et son rapporteur, Jean-Claude Carle (UMP, Haute-Savoie), déposent alors un nouvel amendement, dont la rédaction reprend à l'identique celle du projet gouvernemental. A la reprise de la discussion, dans l'après-midi, l'amendement de la commission fait l'objet d'un vote bloqué - excluant tout sous-amendement - au scrutin public […]
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jeudi, mars 17, 2005
Revue de presse du jeudi 17 mars 2005
Vie et mort du « socle commun »…
Dans le projet gouvernemental, adopté par l'Assemblée nationale, le « socle commun de connaissances »comprend la maîtrise de la langue française, des principaux éléments de mathématiques, d'une culture humaniste et scientifique, la pratique d'au moins une langue étrangère, la maîtrise des techniques de l'information et de la communication. Dans la discussion au Sénat un amendement socialiste l'avait élargi le socle en fixant «six objectifs», notamment «la connaissance des règles de la République, les objectifs culturels, les pratiques physiques et sportives, des objectifs technologiques ainsi que des objectifs d'apprentissage pour construire la citoyenneté des élèves». Très opposé à cette nouvelle rédaction, M. Fillon a donc demandé la suppression de cette mesure de son projet de loi. Il n’y a donc plus pour l’instant de « socle commun »…
A signaler aussi deux dossiers autour de l’école et des adolescents. Le Parisien consacre son fait du jour aux tags et au graffs. 20 minutes et Ouest-France s’intéressent au sommeil des adolescents à l’occasion de la « journée du sommeil ». Eh oui, il y a une journée du sommeil et c’est aujourd’hui. Bonne nuit et…
…bonne Lecture...
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Libération du 17/03/05
Rien vu...
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Le Figaro du 17/03/05
École : le Sénat écarte le socle commun
Les sénateurs ont rejeté aujourd'hui, lors de l'examen du projet de loi d'orientation sur l'avenir de l'école, la mesure phare du texte qui définit un socle commun de connaissances qui venait d'être radicalement modifié par l'adoption surprise d'un amendement du PS.
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LA CHRONIQUE de Michel Schifres
Question d'âge
Mai 68 fut-il un «parcours initiatique» ? La question ne fut jamais posée. L'eût-elle été que la réponse aurait été négative. C'est que ce mouvement-là, sur fond de lutte de classe et d'alliance avec le prolétariat, aspirait à bien autre chose. L'intention était charmante : il voulait mettre à bas la bourgeoisie et se consacrer à la révolution. Ce n'était pas rien. Les lycéens du moment n'ont pas cette ambition. D'ailleurs quelle est-elle ? Autant le leur dire. Personne ne comprend rien à leurs revendications. Pas plus qu'à leurs explications. Un de leurs porte-parole jugeait que la réforme Fillon, leur bête noire, était «vide» et qu'il était donc d'autant plus nécessaire de la combattre.
Cette logique témoigne d'un esprit très révolutionnaire. Il n'empêche. A en croire beaucoup, nul tocsin ne doit être sonné. La grève, la manifestation, la révolte ne seraient qu'un rite de passage de la jeunesse vers le monde adulte et le signe de l'intégration à la société.[…]
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L'Humanité du 17/03/05
« C’est trop grave pour qu’on baisse les bras » (16 mars)
C’est un peu moins nombreux que la semaine dernière, sous un soleil éclatant, encadré d’un plus grand nombre d’adultes, et dans une ambiance infiniment plus sereine, que les lycéens ont manifesté, par milliers, à Paris. « Lycéens en colère, on ne va pas se laisser faire », ont scandé des jeunes venus à pied de différents quartiers de Paris aux cris de « résistance ». Aux abords de la place de la République, toutes les bouches de métro étaient filtrées par des cordons de CRS, omniprésents en amont et en aval du cortège. Pour cette troisième mobilisation, alors que l’examen de la loi d’orientation commençait au Sénat, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) annonçait 20 000 manifestants dans la capitale.
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« Une vraie alternative au projet Fillon » (16 mars)
Rapporteuse du groupe Communiste, Républicain et Citoyen sur le projet de loi Fillon, Annie David fait partie du collectif école du PCF qui a rédigé une contre-proposition à ce texte.
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La doc refuse d’être exilée (16 mars)
Le personnel du Centre national de documentation pédagogique (CNDP) refuse depuis deux ans sa délocalisation à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), voulue par le gouvernement.
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Le CAPES ne tourne pas rond (16 mars)
Quatre cent vingt-six candidats nordistes au CAPES et au CAFEP de mathématiques ont été privés de compas lors de l’épreuve de géométrie le 9 mars dernier, alors qu’il était autorisé dans les autres centres d’examen. Le rectorat a expliqué que les surveillants des centres d’examen d’Hellemmes et de Villeneuve-d’Ascq (Nord), dans la banlieue de Lille, avaient interdit l’utilisation du compas, car celui-ci « ne figurait pas dans les listes de matériel autorisé ».
Lire la suite de l’article
Moins nombreux, toujours bruyants (16 mars)
Au lycée Maurice-Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis), la mobilisation ne rassemble plus autant d’élèves qu’au début, mais les motivations des plus endurants restent entières.
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Paroles de lycéens dans la manifestation de Rennes
« Au lycée Châteaubriand, ils viennent de rénover le gymnase, alors qu’il était mieux que celui du bahut où j’étais l’an dernier, à Gagny en Seine-Saint-Denis ! » Sylvain, dix-huit ans, en terminale L, n’en revient pas de cette différence de traitement. « Château », avec ses élèves de prépa deux fois plus nombreux que les lycéens, est un établissement coté de Rennes. « Ici, on forme l’élite », pense même Sylvain. Avant d’ajouter : « C’est illogique de voir qu’en fonction du lieu, on n’a pas les mêmes chances. Même si c’est aussi une question de volonté. C’est sûr qu’avec plus de place donnée au contrôle continu, ça va encore augmenter la différence de valeur du bac. »
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Le Parisien du 17/03/05
Les tags, un fléau qui coûte de plus en plus cher
Pour la première fois, les RG analysent le phénomène des tags, en constante augmentation. Selon leur rapport, les graffitis contribuent à créer un climat d'insécurité et coûtent une fortune à la SNCF, aux communes et aux particuliers
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Des graffitis aux « oeuvres d'art »
Le rapport des RG différencie graffitis, tags et graffs.
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« Le plaisir de faire quelque chose de risqué »
URLE, c’est sa signature. A 20 ans, ce tagueur de Marne-la-Vallée ne revit qu'à la tombée de la nuit. Etudiant en arts plastiques dans une université parisienne, il prend tous les risques avec une bande de passionnés comme lui. Son arme : les bombes de peinture. Beaucoup de policiers du secteur seraient prêts à tout pour l'épingler. Parmi ses supports préférés : la bonne vieille ligne de chemin de fer qui expose mieux que personne les oeuvres interdites au regard des voyageurs. Il a accepté de nous faire partager ses montées d'adrénaline.
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Le vieux Montpellier défiguré
Deux fois par jour, les commandos antitags de la société Ciel vert sont en patrouille dans les différents quartiers de la ville : dix véhicules, une vingtaine de spécialistes antigraffitis qui effacent ce qui a été tagué, notamment pendant la nuit et dans le centre-ville. « Pour parvenir à tenir les murs de la ville propres, nous utilisons toutes les techniques : peinture, hydrogommage, brossage... Certaines façades sont recouvertes d'une résine spéciale qui facilite le nettoyage. Mais ce revêtement est coûteux. Alors chaque jour, il faut gratter les pierres », explique Robert Ripoll, le patron de Ciel vert.
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VOIX EXPRESS
Que pensez-vous des tags dans les transports en commun
Charles R. 47 ANS ENSEIGNANT MONTGERON (91)
« C'est de l'incivisme, un manque total de respect d'autrui et des biens collectifs. Mais je ne suis pas pour infliger à ces vandales une amende ou de la prison. Il faudrait les obliger à nettoyer une rame entière de RER.On dit que les tags sont une forme d'expression pour des jeunes de quartiers défavorisés. J'ai pourtant vu à l'action des ados qui n'avaient pas du tout l'air défavorisés ! »
Lire la suite de l’article
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La Croix du 17/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 17/03/05
Les ados, mauvais élèves du sommeil
Un tiers des adolescents somnole au réveil ou dans la journée. Levers difficiles, irritabilité, retards scolaires font partie des nombreux troubles causés par un repos perturbé. Pour comprendre ce phénomène, la cinquième Journée du sommeil est organisée aujourd’hui dans cinq hôpitaux et centres médicaux d’Ile-de-France.
Lire la suite de l’article
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Ouest-France du 17/03/05
Les « dettes de sommeil » des ados
Un jeune Français sur trois se sent somnolent le matin, au réveil. Un sur dix l'est vraiment dans la journée, en raison d'une privation chronique de sommeil. Ce sont les principaux enseignements d'une enquête dévoilée à l'occasion de la 5e Journée nationale du sommeil.
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Le Monde daté du 18/03/05
Google n'est pas la fin de l'histoire, par Renaud Donnedieu de Vabres
Il y a quelques semaines éclatait, comme un coup de tonnerre dans le ciel numérique, l'annonce qu'un serveur américain puissant, efficace, populaire, allait numériser et proposer en ligne 15 millions de livres provenant du patrimoine conservé par quelques-unes des plus prestigieuses bibliothèques anglo-saxonnes.
L'événement intervient dans un climat intellectuel et culturel où la numérisation des documents et des œuvres apparaît comme la clef de tous les problèmes. Celui de l'accès aux œuvres, que la numérisation rendrait aisé, agréable, libre et, de préférence, gratuit. Celui de la fréquentation des bibliothèques, qui trouveraient de nouveaux publics et de nouvelles missions à travers la diffusion numérique. Bref, tel Francis Fukuyama prophétisant bien imprudemment, après Alexandre Kojève, "la fin de l'histoire", les nouveaux oracles de la numérisation auraient trouvé, grâce à Google, l'aboutissement utopique de tant d'années d'efforts, de recherche et... de politique culturelle.[…]
L'accès direct et automatique au savoir permis par les moteurs de recherche ne saurait ni être exclusif ni remettre en cause le rôle essentiel, dans la culture et l'éducation, des médiateurs et des passeurs. Je ne crois pas que la seule clef d'accès à notre culture soit le classement automatique par la popularité, qui a fait le succès de Google.
Au moment où l'on célèbre à si juste titre la mémoire de Foucault, de Sartre et de tant d'autres penseurs de notre modernité, j'ai presque de la gêne à rappeler que le savoir déposé dans les bibliothèques ne se livre pas de lui-même. Dans son épaisseur, sa densité, sa complexité, il fait écran à lui-même. Il faut fouiller, exhumer, reconstituer, hiérarchiser.
Lire la suite de l’article
Le magazine "Citato" offre aux lycéens un panorama de la presse
Être un outil de préservation du goût pour la lecture entre l'enfance et l'âge adulte, telle est l'ambition du magazine Citato, diffusé à 172 000 exemplaires (chiffre OJD), qui met chaque mois à la disposition des élèves de 1 300 lycées une sélection d'articles parus dans des publications variées, sur tous les sujets qui font l'actualité.
Une vocation née d'un constat simple : "Il existe un grand vide entre la presse jeune, lue jusqu'à 15-16 ans, et la presse adulte, que l'on aborde en général en commençant des études supérieures ou en travaillant", explique Mehdi Lounis, rédacteur en chef et cofondateur, avec Franck Tirlot, de Citato.
Pour faciliter la transition, les deux trentenaires décident de créer un magazine qui donne envie de lire aux lycéens. Ils choisissent de le lancer à l'occasion de l'édition 2004 de la semaine de la presse dans l'école, pour souligner leur engagement en faveur de cette manifestation. Cette année, l'équipe rédactionnelle du magazine a renouvelé sa participation en aidant à la fabrication du Journal des journaux des lycéens d'Aquitaine, dont une partie reprend le principe de Citato.
Un concept élaboré autour d'une volonté commune : mettre en valeur la principale richesse de la presse française, sa diversité. Citatosera une revue de presse commentée, inspirée par l'exemple de Courrier international, ciblée sur un lectorat jeune.
Lire la suite de l’article
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Dans le projet gouvernemental, adopté par l'Assemblée nationale, le « socle commun de connaissances »comprend la maîtrise de la langue française, des principaux éléments de mathématiques, d'une culture humaniste et scientifique, la pratique d'au moins une langue étrangère, la maîtrise des techniques de l'information et de la communication. Dans la discussion au Sénat un amendement socialiste l'avait élargi le socle en fixant «six objectifs», notamment «la connaissance des règles de la République, les objectifs culturels, les pratiques physiques et sportives, des objectifs technologiques ainsi que des objectifs d'apprentissage pour construire la citoyenneté des élèves». Très opposé à cette nouvelle rédaction, M. Fillon a donc demandé la suppression de cette mesure de son projet de loi. Il n’y a donc plus pour l’instant de « socle commun »…
A signaler aussi deux dossiers autour de l’école et des adolescents. Le Parisien consacre son fait du jour aux tags et au graffs. 20 minutes et Ouest-France s’intéressent au sommeil des adolescents à l’occasion de la « journée du sommeil ». Eh oui, il y a une journée du sommeil et c’est aujourd’hui. Bonne nuit et…
…bonne Lecture...
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Libération du 17/03/05
Rien vu...
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Le Figaro du 17/03/05
École : le Sénat écarte le socle commun
Les sénateurs ont rejeté aujourd'hui, lors de l'examen du projet de loi d'orientation sur l'avenir de l'école, la mesure phare du texte qui définit un socle commun de connaissances qui venait d'être radicalement modifié par l'adoption surprise d'un amendement du PS.
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LA CHRONIQUE de Michel Schifres
Question d'âge
Mai 68 fut-il un «parcours initiatique» ? La question ne fut jamais posée. L'eût-elle été que la réponse aurait été négative. C'est que ce mouvement-là, sur fond de lutte de classe et d'alliance avec le prolétariat, aspirait à bien autre chose. L'intention était charmante : il voulait mettre à bas la bourgeoisie et se consacrer à la révolution. Ce n'était pas rien. Les lycéens du moment n'ont pas cette ambition. D'ailleurs quelle est-elle ? Autant le leur dire. Personne ne comprend rien à leurs revendications. Pas plus qu'à leurs explications. Un de leurs porte-parole jugeait que la réforme Fillon, leur bête noire, était «vide» et qu'il était donc d'autant plus nécessaire de la combattre.
Cette logique témoigne d'un esprit très révolutionnaire. Il n'empêche. A en croire beaucoup, nul tocsin ne doit être sonné. La grève, la manifestation, la révolte ne seraient qu'un rite de passage de la jeunesse vers le monde adulte et le signe de l'intégration à la société.[…]
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L'Humanité du 17/03/05
« C’est trop grave pour qu’on baisse les bras » (16 mars)
C’est un peu moins nombreux que la semaine dernière, sous un soleil éclatant, encadré d’un plus grand nombre d’adultes, et dans une ambiance infiniment plus sereine, que les lycéens ont manifesté, par milliers, à Paris. « Lycéens en colère, on ne va pas se laisser faire », ont scandé des jeunes venus à pied de différents quartiers de Paris aux cris de « résistance ». Aux abords de la place de la République, toutes les bouches de métro étaient filtrées par des cordons de CRS, omniprésents en amont et en aval du cortège. Pour cette troisième mobilisation, alors que l’examen de la loi d’orientation commençait au Sénat, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) annonçait 20 000 manifestants dans la capitale.
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« Une vraie alternative au projet Fillon » (16 mars)
Rapporteuse du groupe Communiste, Républicain et Citoyen sur le projet de loi Fillon, Annie David fait partie du collectif école du PCF qui a rédigé une contre-proposition à ce texte.
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La doc refuse d’être exilée (16 mars)
Le personnel du Centre national de documentation pédagogique (CNDP) refuse depuis deux ans sa délocalisation à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), voulue par le gouvernement.
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Le CAPES ne tourne pas rond (16 mars)
Quatre cent vingt-six candidats nordistes au CAPES et au CAFEP de mathématiques ont été privés de compas lors de l’épreuve de géométrie le 9 mars dernier, alors qu’il était autorisé dans les autres centres d’examen. Le rectorat a expliqué que les surveillants des centres d’examen d’Hellemmes et de Villeneuve-d’Ascq (Nord), dans la banlieue de Lille, avaient interdit l’utilisation du compas, car celui-ci « ne figurait pas dans les listes de matériel autorisé ».
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Moins nombreux, toujours bruyants (16 mars)
Au lycée Maurice-Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis), la mobilisation ne rassemble plus autant d’élèves qu’au début, mais les motivations des plus endurants restent entières.
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Paroles de lycéens dans la manifestation de Rennes
« Au lycée Châteaubriand, ils viennent de rénover le gymnase, alors qu’il était mieux que celui du bahut où j’étais l’an dernier, à Gagny en Seine-Saint-Denis ! » Sylvain, dix-huit ans, en terminale L, n’en revient pas de cette différence de traitement. « Château », avec ses élèves de prépa deux fois plus nombreux que les lycéens, est un établissement coté de Rennes. « Ici, on forme l’élite », pense même Sylvain. Avant d’ajouter : « C’est illogique de voir qu’en fonction du lieu, on n’a pas les mêmes chances. Même si c’est aussi une question de volonté. C’est sûr qu’avec plus de place donnée au contrôle continu, ça va encore augmenter la différence de valeur du bac. »
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Le Parisien du 17/03/05
Les tags, un fléau qui coûte de plus en plus cher
Pour la première fois, les RG analysent le phénomène des tags, en constante augmentation. Selon leur rapport, les graffitis contribuent à créer un climat d'insécurité et coûtent une fortune à la SNCF, aux communes et aux particuliers
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Des graffitis aux « oeuvres d'art »
Le rapport des RG différencie graffitis, tags et graffs.
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« Le plaisir de faire quelque chose de risqué »
URLE, c’est sa signature. A 20 ans, ce tagueur de Marne-la-Vallée ne revit qu'à la tombée de la nuit. Etudiant en arts plastiques dans une université parisienne, il prend tous les risques avec une bande de passionnés comme lui. Son arme : les bombes de peinture. Beaucoup de policiers du secteur seraient prêts à tout pour l'épingler. Parmi ses supports préférés : la bonne vieille ligne de chemin de fer qui expose mieux que personne les oeuvres interdites au regard des voyageurs. Il a accepté de nous faire partager ses montées d'adrénaline.
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Le vieux Montpellier défiguré
Deux fois par jour, les commandos antitags de la société Ciel vert sont en patrouille dans les différents quartiers de la ville : dix véhicules, une vingtaine de spécialistes antigraffitis qui effacent ce qui a été tagué, notamment pendant la nuit et dans le centre-ville. « Pour parvenir à tenir les murs de la ville propres, nous utilisons toutes les techniques : peinture, hydrogommage, brossage... Certaines façades sont recouvertes d'une résine spéciale qui facilite le nettoyage. Mais ce revêtement est coûteux. Alors chaque jour, il faut gratter les pierres », explique Robert Ripoll, le patron de Ciel vert.
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VOIX EXPRESS
Que pensez-vous des tags dans les transports en commun
Charles R. 47 ANS ENSEIGNANT MONTGERON (91)
« C'est de l'incivisme, un manque total de respect d'autrui et des biens collectifs. Mais je ne suis pas pour infliger à ces vandales une amende ou de la prison. Il faudrait les obliger à nettoyer une rame entière de RER.On dit que les tags sont une forme d'expression pour des jeunes de quartiers défavorisés. J'ai pourtant vu à l'action des ados qui n'avaient pas du tout l'air défavorisés ! »
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La Croix du 17/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 17/03/05
Les ados, mauvais élèves du sommeil
Un tiers des adolescents somnole au réveil ou dans la journée. Levers difficiles, irritabilité, retards scolaires font partie des nombreux troubles causés par un repos perturbé. Pour comprendre ce phénomène, la cinquième Journée du sommeil est organisée aujourd’hui dans cinq hôpitaux et centres médicaux d’Ile-de-France.
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Ouest-France du 17/03/05
Les « dettes de sommeil » des ados
Un jeune Français sur trois se sent somnolent le matin, au réveil. Un sur dix l'est vraiment dans la journée, en raison d'une privation chronique de sommeil. Ce sont les principaux enseignements d'une enquête dévoilée à l'occasion de la 5e Journée nationale du sommeil.
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Le Monde daté du 18/03/05
Google n'est pas la fin de l'histoire, par Renaud Donnedieu de Vabres
Il y a quelques semaines éclatait, comme un coup de tonnerre dans le ciel numérique, l'annonce qu'un serveur américain puissant, efficace, populaire, allait numériser et proposer en ligne 15 millions de livres provenant du patrimoine conservé par quelques-unes des plus prestigieuses bibliothèques anglo-saxonnes.
L'événement intervient dans un climat intellectuel et culturel où la numérisation des documents et des œuvres apparaît comme la clef de tous les problèmes. Celui de l'accès aux œuvres, que la numérisation rendrait aisé, agréable, libre et, de préférence, gratuit. Celui de la fréquentation des bibliothèques, qui trouveraient de nouveaux publics et de nouvelles missions à travers la diffusion numérique. Bref, tel Francis Fukuyama prophétisant bien imprudemment, après Alexandre Kojève, "la fin de l'histoire", les nouveaux oracles de la numérisation auraient trouvé, grâce à Google, l'aboutissement utopique de tant d'années d'efforts, de recherche et... de politique culturelle.[…]
L'accès direct et automatique au savoir permis par les moteurs de recherche ne saurait ni être exclusif ni remettre en cause le rôle essentiel, dans la culture et l'éducation, des médiateurs et des passeurs. Je ne crois pas que la seule clef d'accès à notre culture soit le classement automatique par la popularité, qui a fait le succès de Google.
Au moment où l'on célèbre à si juste titre la mémoire de Foucault, de Sartre et de tant d'autres penseurs de notre modernité, j'ai presque de la gêne à rappeler que le savoir déposé dans les bibliothèques ne se livre pas de lui-même. Dans son épaisseur, sa densité, sa complexité, il fait écran à lui-même. Il faut fouiller, exhumer, reconstituer, hiérarchiser.
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Le magazine "Citato" offre aux lycéens un panorama de la presse
Être un outil de préservation du goût pour la lecture entre l'enfance et l'âge adulte, telle est l'ambition du magazine Citato, diffusé à 172 000 exemplaires (chiffre OJD), qui met chaque mois à la disposition des élèves de 1 300 lycées une sélection d'articles parus dans des publications variées, sur tous les sujets qui font l'actualité.
Une vocation née d'un constat simple : "Il existe un grand vide entre la presse jeune, lue jusqu'à 15-16 ans, et la presse adulte, que l'on aborde en général en commençant des études supérieures ou en travaillant", explique Mehdi Lounis, rédacteur en chef et cofondateur, avec Franck Tirlot, de Citato.
Pour faciliter la transition, les deux trentenaires décident de créer un magazine qui donne envie de lire aux lycéens. Ils choisissent de le lancer à l'occasion de l'édition 2004 de la semaine de la presse dans l'école, pour souligner leur engagement en faveur de cette manifestation. Cette année, l'équipe rédactionnelle du magazine a renouvelé sa participation en aidant à la fabrication du Journal des journaux des lycéens d'Aquitaine, dont une partie reprend le principe de Citato.
Un concept élaboré autour d'une volonté commune : mettre en valeur la principale richesse de la presse française, sa diversité. Citatosera une revue de presse commentée, inspirée par l'exemple de Courrier international, ciblée sur un lectorat jeune.
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mercredi, mars 16, 2005
Revue de presse du mercredi 16 mars 2005
Le Monde (sous la plume de Luc Bronner) poursuit la polémique sur la gestion de la manifestation lycéenne du 8 mars dernier. « Ce déploiement de forces [du 15 mars] risque donc de laisser planer un doute persistant, aux yeux des lycéens, sur l'attitude du gouvernement : n'y a-t-il pas eu un choix délibéré de laisser la violence "pourrir" le mouvement ? » peut-on lire dans ce commentaire.
Les journaux reviennent évidemment aussi sur cette manifestation du 15 et sur les suites du mouvement lycéen. On trouve aussi dans vos quotidiens des échos de la conférence de presse de Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes, sur l’enquête sur « la gestion par le Ministère chargé de l’enseignement scolaire, des personnels détachés dans les fonctions autres que d’enseignement ou demeurant sans affectation ».
Enfin, on peut lire dans La Croix une enquête intéressante sur l’éducation à l’Europe et dans Ouest-France une enquête sur le crachat à l’école et ailleurs…
Bonne Lecture...
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Libération du 16/03/05
Lycéens : la mobilisation baisse d'un ton, pas la détermination
Moins de monde dans les cortèges hier, après deux mois de manifestations.
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Les interpellés des manifs défilent à Bobigny
Les jeunes accusés de vols à la sauvette les 8 et 10 mars ont comparu devant le juge.
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Voile : 48 exclusions depuis la loi
Un an après le vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes religieux ostensibles à l'école, les adversaires du texte y vont de leur bilan. Dans un rapport rendu public hier, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) parle d'«une loi discriminatoire» aux «effets néfastes». Selon lui, quarante-deux jeunes filles ont été définitivement exclues de leur établissement pour avoir refusé d'enlever leur voile. C'est également le cas de six garçons sikhs portant le turban. Une autre élève serait sous le coup d'une exclusion avec sursis. Par ailleurs, dix-sept jeunes filles auraient choisi de poursuivre leur scolarité dans des établissements privés, dont une dizaine en Belgique. Enfin, le CCIF relève un cas d'abandon de scolarité et attend «des précisions concernant une vingtaine d'autres».
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Le Figaro du 16/03/05
La contestation lycéenne s'essouffle
Face à la détermination du gouvernement, les deux principaux syndicats lycéens avaient appelé à une journée nationale d'action au premier jour de l'examen du projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école par les sénateurs. Ces derniers ont 627 amendements à examiner sur le texte lors de la séance publique qui a commencé hier et qui devait se terminer en fin de semaine. Devant le Sénat, François Fillon, a réaffirmé, hier, que rien ne le ferait renoncer à réformer l'école en France. En dépit d'une mobilisation fortement revue à la baisse, les syndicats lycéens persistent cependant à affirmer que la participation reste conséquente après six semaines de mouvement. «Ce n'est pas le chant du cygne», a prévenu le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, au nombre des manifestants.
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Les casseurs refoulés par un dispositif musclé
Un service d'ordre interne musclé et un coup de filet préventif ont permis de faire régner l'ordre autour de la manifestation lycéenne. Organisateurs et responsables de la Préfecture de police semblent avoir retenu la leçon du 8 mars dernier, lorsqu'un bon millier de casseurs s'étaient introduits dans le cortège pour jouer du poing et dépouiller les adolescents. Hier, avant même que le défilé ne se disperse en fin d'après-midi, pas moins de 83 personnes, dont 70 évoluant au sein d'une même bande, ont été interpellées par les effectifs de la police urbaine de proximité (PUP).
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Enseignants sans élèves : Philippe Séguin règle ses comptes
En fin de semaine dernière, le président de la Cour des comptes a eu un véritable coup de sang. La révélation vendredi par Le Figaro de l'enquête sur l'emploi des enseignants dans le premier et le second degré (*), réalisée par les magistrats de la cour, a donné lieu à des «interprétations intempestives» qui ont fortement déplu à Philippe Séguin. Et pour cause : le document aborde une question extrêmement sensible : celle du temps de travail des profs. Il met notamment en exergue un chiffre inquiétant : au cours de l'année 2003-2004, les heures d'enseignement payées et non dispensées devant des élèves, ni d'ailleurs à aucune fin pédagogique, ont correspondu à l'équivalent de 32 000 postes de professeurs à temps plein.[…]
Du coup, hier matin, Philippe Séguin a tenu à faire quelques mises au point, en diffusant largement ce document à la presse et en le mettant en ligne sur le site Internet de la Cour des comptes... Il avait téléphoné la veille au président de la commission des finances de l'Assemblée nationale pour lui en demander l'autorisation. Ce rapport est en effet le résultat d'une commande passée le 6 novembre 2003 à la Cour par Pierre Méhaignerie. «Je lui ai moi-même fait parvenir ce rapport par courrier le 11 janvier dernier, a martelé Philippe Séguin. Un relevé de constations provisoires a été établi le 7 octobre 2004 et envoyé à toutes les directions du ministère de l'Education concernées.».
Toujours selon le président de la Cour des comptes, le représentant de ministère de l'Education nationale avait à l'époque salué «le travail d'investigation (...) effectué à partir des données établies par l'administration (qui) a permis de mieux cerner certaines notions et de mesurer les marges de progression». […]
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Radiographie d'une gestion anarchique
Dans son étude sur l'occupation effective des enseignants, la Cour des comptes s'est attachée à répondre à une question simple : «Combien et pourquoi des enseignants des premier et second degrés n'exercent-ils pas, ou seulement partiellement, devant des classes le métier pour lequel ils ont été sélectionnés, recrutés et formés ?» Son intérêt est de proposer une photographie de la situation. Sa limite, de ne pas proposer de solution.
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En finir avec l'échec en première année
Comment lutter contre l'échec dans l'enseignement supérieur ? Comment désengorger les amphis universitaires surchargés ? La députée UMP du Doubs, Irène Tharin, nommée par le premier ministre, fin février, «parlementaire en mission auprès du ministre de l'Éducation nationale et du secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des jeunes», a cinq mois pour remettre ses propositions pour «garantir une orientation des élèves plus en adéquation avec les besoins du marché du travail» à Jean-Pierre Raffarin. En clair, il s'agit de concrétiser l'objectif de la loi d'orientation visant à accompagner 50% d'une classe d'âge vers le supérieur et d'augmenter de 15% la proportion d'étudiants suivant une formation scientifique (les universités ont enregistré une baisse des inscriptions dans les premiers cycles scientifiques de l'ordre de 30%, les classes prépas scientifiques de 12%). L'autre objectif de cette mission est de renforcer l'accès des bacheliers technologiques aux filières sélectives. Premier chantier, et pas des moindres : «dresser un état des lieux des dispositifs d'orientation des élèves au cours de l'enseignement secondaire et après le baccalauréat en direction de l'enseignement supérieur».
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L'Humanité du 16/03/05
Site toujours inaccesible
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Le Parisien du 16/03/05
La mobilisation des lycéens marque le pas
Ils étaient 50 000 dans les rues. Moins qu'il y a une semaine. Mais ils ne désarment pas, quitte à inventer de nouvelles formes de protestation. Et les débordements des casseurs ont été contrôlés grâce à un fort dispositif de sécurité.
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Ils tentent d'occuper leur établissement
Après les manifestations dans les rues qui ont vu défiler hier à Toulouse des lycéens (entre 4 500 et 10 000 manifestants), les opposants à la loi Fillon semblent vouloir changer de stratégie. Dès hier soir, les lycéens de Borde-Basse à Castres (Tarn) prévoyaient de passer la nuit dans leur établissement. « Nous n'abandonnons pas la contestation dans la rue, mais pour nous c'est une façon complémentaire et plus médiatique de protester contre la loi », explique Olivier, élève de 1ère S.
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Un dispositif spécial anticasseurs
L'objectif était clair et les moyens déployés à la hauteur : il y avait hier à Paris près d'un policier pour trois lycéens. Traumatisés par la manifestation du 8 mars dernier, dispersée à mi-parcours à cause de casseurs venus en nombre et qui avaient agressé des lycéens, volé des téléphones portables et brisé des vitrines, cette fois-ci tant côté manifestants que côté préfecture, on avait prévu le coup. Magasins fermés et rideaux baissés tout le long du boulevard Voltaire, fouilles des sacs en début de manif, policiers en civil fondus dans la foule ou aux abords du cortège pour très soigneusement coller aux basques des « groupes à risques », et surtout un double système de maintien de l'ordre
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La Croix du 16/03/05
Les enfants, prêts pour l’Europe ?
C’est surtout par le vécu et l’échange qu’on peut ouvrir les enfants à l’Europe. Des chefs d’établissements et des parents d’élèves en ont fait l’expérience
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20 minutes du 16/03/05
Le mouvement lycéen apparaît cassé
La mobilisation marque le pas. 50 000 lycéens selon la police ont manifesté hier dans toute la France contre la réforme Fillon de l’Education nationale. Ils étaient 165 000 mardi dernier.
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Profs, les comptes recadrés
La Cour des comptes éteint la polémique. Son président, Philippe Séguin, a dénoncé hier « l’interprétation erronée voire malhonnête » du rapport de la Cour sur les enseignants détachés de l’Education nationale. Vendredi, Le Figaro a indiqué sur la base de ce texte que 97 000 professeurs sont détachés, pour un coût de 1,5 milliard d’euros. Et que 32 000 n’avaient ni classe ni fonction pédagogique. De quoi laisser penser que « des dizaines de milliers d’enseignants seraient rémunérés à ne rien faire, ce que la Cour n’a jamais prétendu », a rectifié Philippe Séguin.
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Ouest-France du 16/03/05
Le crachat revient, c'est dur à avaler...
Le gazon des stades, les cours de lycée, les trottoirs des villes en sont maculés. Les Français, et notamment les plus jeunes, renouent avec la tradition séculaire et un peu hideuse qui consiste à se dégager la tuyauterie sans vergogne. C'est écoeurant ? C'est ainsi. Martin Monestier s'est penché, vraiment penché, sur le phénomène.
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Le Monde daté du 17/03/05
A Paris, une manifestation lycéenne sous haute surveillance
Ils étaient moins nombreux, 6 000 selon la police et 20 000 selon les organisateurs, à défiler mardi 15 mars. Les services d'ordre renforcés et les moyens plus importants déployés par la police ont permis d'éviter les agressions des casseurs.
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Commentaire : le doute et les deux jeunesses
Du strict point de vue de la sécurité, la manifestation lycéenne du mardi 15 mars à Paris est un succès. Les forces de l'ordre ont réussi à encadrer le défilé et à isoler les quelque 300 casseurs identifiés par la police parmi les 6 000 à 20 000 manifestants, selon les sources. Avec l'aide de volontaires des syndicats professionnels et d'un service d'ordre lycéen, les policiers ont empêché les agressions.Mais cette réussite renforce les interrogations sur la passivité des forces de l'ordre lors des précédentes manifestations.[…] Ce déploiement de forces risque donc de laisser planer un doute persistant, aux yeux des lycéens, sur l'attitude du gouvernement : n'y a-t-il pas eu un choix délibéré de laisser la violence "pourrir" le mouvement ? Sans sa locomotive parisienne, la mobilisation n'avait, en effet, que peu de chances de se maintenir. Et le plus grave n'est malheureusement pas là. Les incidents ont certes pu être évités mais ce sont bien deux jeunesses qui parcouraient les rues de Paris : l'une, largement majoritaire, bigarrée, protégée par un service d'ordre au sein du cortège ; l'autre, sur les côtés, composée presque exclusivement de "jeunes issus de l'immigration" et encadrée, sans ménagement, par les policiers.
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Devant les sénateurs, M. Fillon affirme que "le chemin tranquille et consensuel de la réforme n'existe pas"
La polémique sur l'attitude des forces de l'ordre lors des manifestations lycéennes s'est poursuivie, mardi 15 mars, au Sénat, à l'occasion de l'examen du projet de loi sur l'école adopté le 2 mars par l'Assemblée nationale.[…] "Il est indigne d'accuser les forces de police, qui font un travail extrêmement difficile", lui a rétorqué M. Fillon. Selon le ministre, 50 interpellations ont eu lieu au lendemain du 8 mars et 70 avant la manifestation du 15 mars. "Les policiers et les organisateurs ont pu aujourd'hui se coordonner, ce qui n'avait pas été manifestement le cas le 8 mars", a-t-il ajouté.
"Le chemin tranquille et consensuel de la réforme n'existe pas, a poursuivi le ministre. Dans une démocratie le pouvoir n'est pas dans la rue mais la décision revient au Parlement." M. Fillon a rappelé les grands objectifs de son projet de loi (80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, 50 % de diplômés de l'enseignement supérieur et 100 % de qualifiés). Il a défendu le socle commun de connaissances, qui devra être maîtrisé par tous les élèves. "Ceux qui qualifient improprement ce socle de "smic culturel" ne sont pas allés à la rencontre des 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun bagage", a-t-il estimé.
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Les journaux reviennent évidemment aussi sur cette manifestation du 15 et sur les suites du mouvement lycéen. On trouve aussi dans vos quotidiens des échos de la conférence de presse de Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes, sur l’enquête sur « la gestion par le Ministère chargé de l’enseignement scolaire, des personnels détachés dans les fonctions autres que d’enseignement ou demeurant sans affectation ».
Enfin, on peut lire dans La Croix une enquête intéressante sur l’éducation à l’Europe et dans Ouest-France une enquête sur le crachat à l’école et ailleurs…
Bonne Lecture...
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Libération du 16/03/05
Lycéens : la mobilisation baisse d'un ton, pas la détermination
Moins de monde dans les cortèges hier, après deux mois de manifestations.
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Les interpellés des manifs défilent à Bobigny
Les jeunes accusés de vols à la sauvette les 8 et 10 mars ont comparu devant le juge.
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Voile : 48 exclusions depuis la loi
Un an après le vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes religieux ostensibles à l'école, les adversaires du texte y vont de leur bilan. Dans un rapport rendu public hier, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) parle d'«une loi discriminatoire» aux «effets néfastes». Selon lui, quarante-deux jeunes filles ont été définitivement exclues de leur établissement pour avoir refusé d'enlever leur voile. C'est également le cas de six garçons sikhs portant le turban. Une autre élève serait sous le coup d'une exclusion avec sursis. Par ailleurs, dix-sept jeunes filles auraient choisi de poursuivre leur scolarité dans des établissements privés, dont une dizaine en Belgique. Enfin, le CCIF relève un cas d'abandon de scolarité et attend «des précisions concernant une vingtaine d'autres».
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Le Figaro du 16/03/05
La contestation lycéenne s'essouffle
Face à la détermination du gouvernement, les deux principaux syndicats lycéens avaient appelé à une journée nationale d'action au premier jour de l'examen du projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école par les sénateurs. Ces derniers ont 627 amendements à examiner sur le texte lors de la séance publique qui a commencé hier et qui devait se terminer en fin de semaine. Devant le Sénat, François Fillon, a réaffirmé, hier, que rien ne le ferait renoncer à réformer l'école en France. En dépit d'une mobilisation fortement revue à la baisse, les syndicats lycéens persistent cependant à affirmer que la participation reste conséquente après six semaines de mouvement. «Ce n'est pas le chant du cygne», a prévenu le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, au nombre des manifestants.
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Les casseurs refoulés par un dispositif musclé
Un service d'ordre interne musclé et un coup de filet préventif ont permis de faire régner l'ordre autour de la manifestation lycéenne. Organisateurs et responsables de la Préfecture de police semblent avoir retenu la leçon du 8 mars dernier, lorsqu'un bon millier de casseurs s'étaient introduits dans le cortège pour jouer du poing et dépouiller les adolescents. Hier, avant même que le défilé ne se disperse en fin d'après-midi, pas moins de 83 personnes, dont 70 évoluant au sein d'une même bande, ont été interpellées par les effectifs de la police urbaine de proximité (PUP).
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Enseignants sans élèves : Philippe Séguin règle ses comptes
En fin de semaine dernière, le président de la Cour des comptes a eu un véritable coup de sang. La révélation vendredi par Le Figaro de l'enquête sur l'emploi des enseignants dans le premier et le second degré (*), réalisée par les magistrats de la cour, a donné lieu à des «interprétations intempestives» qui ont fortement déplu à Philippe Séguin. Et pour cause : le document aborde une question extrêmement sensible : celle du temps de travail des profs. Il met notamment en exergue un chiffre inquiétant : au cours de l'année 2003-2004, les heures d'enseignement payées et non dispensées devant des élèves, ni d'ailleurs à aucune fin pédagogique, ont correspondu à l'équivalent de 32 000 postes de professeurs à temps plein.[…]
Du coup, hier matin, Philippe Séguin a tenu à faire quelques mises au point, en diffusant largement ce document à la presse et en le mettant en ligne sur le site Internet de la Cour des comptes... Il avait téléphoné la veille au président de la commission des finances de l'Assemblée nationale pour lui en demander l'autorisation. Ce rapport est en effet le résultat d'une commande passée le 6 novembre 2003 à la Cour par Pierre Méhaignerie. «Je lui ai moi-même fait parvenir ce rapport par courrier le 11 janvier dernier, a martelé Philippe Séguin. Un relevé de constations provisoires a été établi le 7 octobre 2004 et envoyé à toutes les directions du ministère de l'Education concernées.».
Toujours selon le président de la Cour des comptes, le représentant de ministère de l'Education nationale avait à l'époque salué «le travail d'investigation (...) effectué à partir des données établies par l'administration (qui) a permis de mieux cerner certaines notions et de mesurer les marges de progression». […]
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Radiographie d'une gestion anarchique
Dans son étude sur l'occupation effective des enseignants, la Cour des comptes s'est attachée à répondre à une question simple : «Combien et pourquoi des enseignants des premier et second degrés n'exercent-ils pas, ou seulement partiellement, devant des classes le métier pour lequel ils ont été sélectionnés, recrutés et formés ?» Son intérêt est de proposer une photographie de la situation. Sa limite, de ne pas proposer de solution.
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En finir avec l'échec en première année
Comment lutter contre l'échec dans l'enseignement supérieur ? Comment désengorger les amphis universitaires surchargés ? La députée UMP du Doubs, Irène Tharin, nommée par le premier ministre, fin février, «parlementaire en mission auprès du ministre de l'Éducation nationale et du secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des jeunes», a cinq mois pour remettre ses propositions pour «garantir une orientation des élèves plus en adéquation avec les besoins du marché du travail» à Jean-Pierre Raffarin. En clair, il s'agit de concrétiser l'objectif de la loi d'orientation visant à accompagner 50% d'une classe d'âge vers le supérieur et d'augmenter de 15% la proportion d'étudiants suivant une formation scientifique (les universités ont enregistré une baisse des inscriptions dans les premiers cycles scientifiques de l'ordre de 30%, les classes prépas scientifiques de 12%). L'autre objectif de cette mission est de renforcer l'accès des bacheliers technologiques aux filières sélectives. Premier chantier, et pas des moindres : «dresser un état des lieux des dispositifs d'orientation des élèves au cours de l'enseignement secondaire et après le baccalauréat en direction de l'enseignement supérieur».
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L'Humanité du 16/03/05
Site toujours inaccesible
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Le Parisien du 16/03/05
La mobilisation des lycéens marque le pas
Ils étaient 50 000 dans les rues. Moins qu'il y a une semaine. Mais ils ne désarment pas, quitte à inventer de nouvelles formes de protestation. Et les débordements des casseurs ont été contrôlés grâce à un fort dispositif de sécurité.
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Ils tentent d'occuper leur établissement
Après les manifestations dans les rues qui ont vu défiler hier à Toulouse des lycéens (entre 4 500 et 10 000 manifestants), les opposants à la loi Fillon semblent vouloir changer de stratégie. Dès hier soir, les lycéens de Borde-Basse à Castres (Tarn) prévoyaient de passer la nuit dans leur établissement. « Nous n'abandonnons pas la contestation dans la rue, mais pour nous c'est une façon complémentaire et plus médiatique de protester contre la loi », explique Olivier, élève de 1ère S.
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Un dispositif spécial anticasseurs
L'objectif était clair et les moyens déployés à la hauteur : il y avait hier à Paris près d'un policier pour trois lycéens. Traumatisés par la manifestation du 8 mars dernier, dispersée à mi-parcours à cause de casseurs venus en nombre et qui avaient agressé des lycéens, volé des téléphones portables et brisé des vitrines, cette fois-ci tant côté manifestants que côté préfecture, on avait prévu le coup. Magasins fermés et rideaux baissés tout le long du boulevard Voltaire, fouilles des sacs en début de manif, policiers en civil fondus dans la foule ou aux abords du cortège pour très soigneusement coller aux basques des « groupes à risques », et surtout un double système de maintien de l'ordre
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La Croix du 16/03/05
Les enfants, prêts pour l’Europe ?
C’est surtout par le vécu et l’échange qu’on peut ouvrir les enfants à l’Europe. Des chefs d’établissements et des parents d’élèves en ont fait l’expérience
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20 minutes du 16/03/05
Le mouvement lycéen apparaît cassé
La mobilisation marque le pas. 50 000 lycéens selon la police ont manifesté hier dans toute la France contre la réforme Fillon de l’Education nationale. Ils étaient 165 000 mardi dernier.
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Profs, les comptes recadrés
La Cour des comptes éteint la polémique. Son président, Philippe Séguin, a dénoncé hier « l’interprétation erronée voire malhonnête » du rapport de la Cour sur les enseignants détachés de l’Education nationale. Vendredi, Le Figaro a indiqué sur la base de ce texte que 97 000 professeurs sont détachés, pour un coût de 1,5 milliard d’euros. Et que 32 000 n’avaient ni classe ni fonction pédagogique. De quoi laisser penser que « des dizaines de milliers d’enseignants seraient rémunérés à ne rien faire, ce que la Cour n’a jamais prétendu », a rectifié Philippe Séguin.
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Ouest-France du 16/03/05
Le crachat revient, c'est dur à avaler...
Le gazon des stades, les cours de lycée, les trottoirs des villes en sont maculés. Les Français, et notamment les plus jeunes, renouent avec la tradition séculaire et un peu hideuse qui consiste à se dégager la tuyauterie sans vergogne. C'est écoeurant ? C'est ainsi. Martin Monestier s'est penché, vraiment penché, sur le phénomène.
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Le Monde daté du 17/03/05
A Paris, une manifestation lycéenne sous haute surveillance
Ils étaient moins nombreux, 6 000 selon la police et 20 000 selon les organisateurs, à défiler mardi 15 mars. Les services d'ordre renforcés et les moyens plus importants déployés par la police ont permis d'éviter les agressions des casseurs.
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Commentaire : le doute et les deux jeunesses
Du strict point de vue de la sécurité, la manifestation lycéenne du mardi 15 mars à Paris est un succès. Les forces de l'ordre ont réussi à encadrer le défilé et à isoler les quelque 300 casseurs identifiés par la police parmi les 6 000 à 20 000 manifestants, selon les sources. Avec l'aide de volontaires des syndicats professionnels et d'un service d'ordre lycéen, les policiers ont empêché les agressions.Mais cette réussite renforce les interrogations sur la passivité des forces de l'ordre lors des précédentes manifestations.[…] Ce déploiement de forces risque donc de laisser planer un doute persistant, aux yeux des lycéens, sur l'attitude du gouvernement : n'y a-t-il pas eu un choix délibéré de laisser la violence "pourrir" le mouvement ? Sans sa locomotive parisienne, la mobilisation n'avait, en effet, que peu de chances de se maintenir. Et le plus grave n'est malheureusement pas là. Les incidents ont certes pu être évités mais ce sont bien deux jeunesses qui parcouraient les rues de Paris : l'une, largement majoritaire, bigarrée, protégée par un service d'ordre au sein du cortège ; l'autre, sur les côtés, composée presque exclusivement de "jeunes issus de l'immigration" et encadrée, sans ménagement, par les policiers.
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Devant les sénateurs, M. Fillon affirme que "le chemin tranquille et consensuel de la réforme n'existe pas"
La polémique sur l'attitude des forces de l'ordre lors des manifestations lycéennes s'est poursuivie, mardi 15 mars, au Sénat, à l'occasion de l'examen du projet de loi sur l'école adopté le 2 mars par l'Assemblée nationale.[…] "Il est indigne d'accuser les forces de police, qui font un travail extrêmement difficile", lui a rétorqué M. Fillon. Selon le ministre, 50 interpellations ont eu lieu au lendemain du 8 mars et 70 avant la manifestation du 15 mars. "Les policiers et les organisateurs ont pu aujourd'hui se coordonner, ce qui n'avait pas été manifestement le cas le 8 mars", a-t-il ajouté.
"Le chemin tranquille et consensuel de la réforme n'existe pas, a poursuivi le ministre. Dans une démocratie le pouvoir n'est pas dans la rue mais la décision revient au Parlement." M. Fillon a rappelé les grands objectifs de son projet de loi (80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, 50 % de diplômés de l'enseignement supérieur et 100 % de qualifiés). Il a défendu le socle commun de connaissances, qui devra être maîtrisé par tous les élèves. "Ceux qui qualifient improprement ce socle de "smic culturel" ne sont pas allés à la rencontre des 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun bagage", a-t-il estimé.
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mardi, mars 15, 2005
Revue de presse du mardi 15 mars 2005
"Si j'y suis allé, c'est pas pour la manif, mais pour prendre des téléphones et taper les gens", "Il y avait des petits groupes qui couraient, qui faisaient de l'agitation. Et au milieu des bouffons, des petits Français avec des têtes de victimes. » "Ceux qui manifestent, c'est ceux qui veulent réussir, ceux qui ont plein de choses""Celui qui parle ainsi est un des « casseurs » de la manifestation du mardi 8 mars dernier interviewé par Luc bronner dans Le Monde. Ce journal revient sur les mécanismes d’exclusion et de stigmatisation, de haine et, disons-le aussi, de racisme, à l’œuvre dans les violences qui ont émaillé cette manifestation. Heureusement, celle d’aujourd’hui ne s’est pas déroulée dans les mêmes conditions, mais la participation semble avoir été moins forte
Bonne Lecture...
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Libération du 15/03/05
Mobilisation nationale sans garantie pour les lycéens
Vents contraires sur le mouvement lycéen, qui appelle aujourd'hui à sa troisième journée de mobilisation nationale contre la loi Fillon sur l'éducation, laquelle entre en discussion au Sénat cet après-midi.
Il y a d'abord l'épine Paris. Après maintes hésitations, les deux principales organisations lycéennes (Fidl et UNL) ont appelé à manifester, à 14 heures, de la République à Nation par le boulevard Voltaire. Trajet court et rectiligne, encadré par 400 membres des services d'ordre de la CGT, de FO, de l'Unsa, de la FSU et de SOS Racisme. Et sans garantie de réussite : la manifestation de mardi dernier, peu suivie (9 000 manifestants selon la préfecture, qui a compté large), avait été marquée par des incidents, vols et agressions contre les manifestants.
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Le Figaro du 15/03/05
Rien vu...
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L'Humanité du 15/03/05
Toujours inaccessible…
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Le Parisien du 15/03/05
Mais si, les grands patrons aiment l'école
Comment les patrons jugent-ils l'école, les jeunes formés par un système éducatif si souvent décrié ? Pour la première fois, un ouvrage*, qui vient de sortir, répond à ces questions dérangeantes au moment où lycéens et profs, majoritairement hostiles au « monde de l'entreprise » et à la « marchandisation de l'école », manifestent encore aujourd'hui dans près d'une centaine de villes . Et la réponse étonne, y compris l'auteur du livre, Arnaud Brunet. « C'est l'une des grandes surprises de mon enquête, c'est que ces grands patrons se montrent bienveillants par rapport au système éducatif, explique le journaliste économique. Ils estiment que le niveau des connaissances monte. » Comme Jean-Claude Seys, président des assurances Maaf et MMA - l'un des onze grands patrons interrogés dans le livre - que nous avons rencontré.
* « Ecole, vers le déclin ? Entretiens avec des grands patrons », d'Arnaud Brunet, éditions Little Big Man, 19 €.
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Les lycéens craignent un bide à Paris
Iront Iront pas ? Echaudés par les violences qui ont terni leur marche voilà une semaine, les lycéens de la région parisienne ne battront sans doute pas des records de mobilisation cet après-midi, entre République et Nation. Malgré un service d'ordre très renforcé (400 gros bras au minimum « prêtés » par FO, la CGT, SOS Racisme ou l'Unsa-Police encadreront le cortège) et les consignes de fermeté données aux forces de l'ordre, les syndicats lycéens craignent le bide. « Une manif bunkerisée, ce n'est pas un programme très excitant.La contestation contre le projet de loi Fillon ne faiblit pas mais les casseurs nous ont vraiment pourri la mise », souffle-t-on à l'Union nationale lycéenne (UNL).
En province, la mobilisation contre la loi Fillon - dont l'examen commence aujourd'hui au Sénat après son adoption à l'Assemblée nationale - ne semble pas mollir. «Il y a un doute sur la capitale parce qu'on ne se fait aucune illusion : même muselés, les casseurs seront au rendez-vous. Mais ce phénomène n'existe pas dans les autres villes de France. Il y a Paris, mais surtout le reste », analyse Charlotte Le Provost, de la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne).
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La Croix du 15/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 15/03/05
Les lycéens dans la rue, malgré les casseurs
Obtenir un revirement gouvernemental de dernière minute. C’est ce qu’espèrent les lycéens, qui manifesteront aujourd’hui contre le projet de réforme de l’école, alors que l’examen du texte débute dans le même temps au Sénat.
L’hypothèse d’un retrait du projet de loi Fillon, qui a déjà été adopté par l’Assemblée, semble pourtant improbable. Six semaines de mobilisation lycéenne, avec un pic de 165 000 manifestants dans 150 villes le 8 mars, n’ont abouti qu’au retrait de la réforme du bac. Et dimanche, Jean-Pierre Raffarin a réaffirmé sa volonté de maintenir le texte.
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Ouest-France du 15/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 16/03/05
Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-"Blancs"
Issus de Seine-Saint-Denis et des quartiers nord de Paris, les "casseurs" des précédents défilés, eux-mêmes scolarisés, expriment leur haine des "petits Français" qu'ils ont agressés le 8 mars. La peur de ces incidents risquait d'affaiblir la mobilisation de la journée du 15 mars.
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témoignage Léo, 16 ans : " Comme s'ils pensaient que nous, les "Blancs" parisiens, on avait plein de fric"
[…]Luc Colpart, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, militant du syndicat SUD-éducation (proche de l'extrême gauche), donne un récit similaire. Il a été bouleversé par les scènes de violence. Il dit ne pas en avoir dormi pendant plusieurs jours. Devant lui, des lycéens ont été traînés par les cheveux. D'autres ont été "massacrés" à coups de pied et de poing. Des agresseurs ont volé des portables pour les briser devant les yeux de leurs victimes. "C'était un jeu. De la haine et de l'amusement." Pour ce militant engagé dans l'antiracisme, "il s'agissait d'agressions de type racial" : "Je n'ai vu que des Noirs agresser des Blancs", écrit-il dans un mail de témoignage. Après la dispersion de la manifestation, dans le métro, Luc Colpart a vu un jeune Noir essayer de prendre la défense d'un lycéen menacé par trois agresseurs noirs. "Il s'est fait traiter de "suceur de Blancs". (...) Les propos tenus étaient des discours d'extrême droite, violents et racistes."
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Dominique Pasquier : "Cela ressemble à une sorte de revanche scolaire"
ENtretien avec Dominique Pasquier, sociologue, directrice de recherche au CNRS.
Vous êtes auteur de cultures lycéennes, la tyrannie de la majorité (éditions autrement, 180 p., 16,95 euros), comment analysez-vous la mobilisation lycéenne ?
[…]C'est pour moi le symptôme d'une lutte réelle entre deux mondes. Cela ressemble à une sorte de revanche scolaire. Comme la pression sociale sur la réussite à l'école s'est accrue, le sentiment de se trouver dans un endroit où on ne peut pas réussir débouche sur un sentiment de profonde frustration.
Dans ces agressions, on retrouve sans doute l'opposition entre les lycées professionnels et les lycées généraux. Ceux qui pensent se trouver dans des filières de relégation ont envie d'en découdre avec ceux qui sont considérés comme privilégiés. Et, dans certains établissements, la fracture peut, de fait, recouper une opposition "Blancs" - immigrés.
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Nouvelle journée nationale d'action contre le projet de loi Fillon
Les lycéens doivent manifester, mardi après-midi, contre le projet de réforme de l'école, alors que l'examen du texte débute dans le même temps au Sénat.
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Enseignants "sans élèves": la Cour des comptes appelle à la "plus grande prudence"
Mettre fin à la polémique. C'est ce que souhaitait faire le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, en rendant public, mardi 15 mars, le rapport de la Cour sur les enseignants.
Sur 665 000 équivalents temps plein d'enseignants, la Cour en a recensé 32 000 "sans classes et sans activités pédagogiques" (Le Monde du 12 mars). Parmi eux, 9 500 remplaçants inoccupés, 1 000 remplaçants "incapables d'enseigner", 1 900 enseignants en surnombre dans leur discipline... Au final, ces 32 000 équivalents temps plein coûteraient 1,5 milliard d'euros.
Le rapport souligne que les surnombres n'empêchent pas le recours à de nombreux contractuels. Les enseignants surnuméraires ne sont en effet pas forcément là où les besoins existent.[…] Philippe Séguin tient à rappeler que la Cour appelait dans son rapport "à la plus grande prudence" dans l'utilisation de ces données. "S'il est possible de répondre à la question "qui, combien et pourquoi des enseignants ne se trouvent pas devant les élèves ?", il est difficile de porter un jugement entier sur le caractère justifié ou non de cette situation", estime-t-il.
Il a été reproché à l'enquête de faire un amalgame entre des situations de natures différentes. Quoi de commun, en effet, entre des professeurs en surnombre - et inutilisés - et des enseignants exerçant une fonction administrative ? "La Cour n'a pas fait d'amalgame, se défend M. Séguin. Elle a effectué un regroupement, certes hétérogène, mais sur un critère cohérent et indiscutable : l'exercice actif de la pédagogie devant les élèves."
"Si le ministère n'est pas toujours responsable de ce qui complique sa gestion, il l'est de ce qu'il décide ou tolère sans en apprécier le coût", ajoute-t-il. Le ministère de l'éducation nationale a jusqu'au 11 avril pour répondre au rapport.
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Bonne Lecture...
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Libération du 15/03/05
Mobilisation nationale sans garantie pour les lycéens
Vents contraires sur le mouvement lycéen, qui appelle aujourd'hui à sa troisième journée de mobilisation nationale contre la loi Fillon sur l'éducation, laquelle entre en discussion au Sénat cet après-midi.
Il y a d'abord l'épine Paris. Après maintes hésitations, les deux principales organisations lycéennes (Fidl et UNL) ont appelé à manifester, à 14 heures, de la République à Nation par le boulevard Voltaire. Trajet court et rectiligne, encadré par 400 membres des services d'ordre de la CGT, de FO, de l'Unsa, de la FSU et de SOS Racisme. Et sans garantie de réussite : la manifestation de mardi dernier, peu suivie (9 000 manifestants selon la préfecture, qui a compté large), avait été marquée par des incidents, vols et agressions contre les manifestants.
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Le Figaro du 15/03/05
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L'Humanité du 15/03/05
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Le Parisien du 15/03/05
Mais si, les grands patrons aiment l'école
Comment les patrons jugent-ils l'école, les jeunes formés par un système éducatif si souvent décrié ? Pour la première fois, un ouvrage*, qui vient de sortir, répond à ces questions dérangeantes au moment où lycéens et profs, majoritairement hostiles au « monde de l'entreprise » et à la « marchandisation de l'école », manifestent encore aujourd'hui dans près d'une centaine de villes . Et la réponse étonne, y compris l'auteur du livre, Arnaud Brunet. « C'est l'une des grandes surprises de mon enquête, c'est que ces grands patrons se montrent bienveillants par rapport au système éducatif, explique le journaliste économique. Ils estiment que le niveau des connaissances monte. » Comme Jean-Claude Seys, président des assurances Maaf et MMA - l'un des onze grands patrons interrogés dans le livre - que nous avons rencontré.
* « Ecole, vers le déclin ? Entretiens avec des grands patrons », d'Arnaud Brunet, éditions Little Big Man, 19 €.
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Les lycéens craignent un bide à Paris
Iront Iront pas ? Echaudés par les violences qui ont terni leur marche voilà une semaine, les lycéens de la région parisienne ne battront sans doute pas des records de mobilisation cet après-midi, entre République et Nation. Malgré un service d'ordre très renforcé (400 gros bras au minimum « prêtés » par FO, la CGT, SOS Racisme ou l'Unsa-Police encadreront le cortège) et les consignes de fermeté données aux forces de l'ordre, les syndicats lycéens craignent le bide. « Une manif bunkerisée, ce n'est pas un programme très excitant.La contestation contre le projet de loi Fillon ne faiblit pas mais les casseurs nous ont vraiment pourri la mise », souffle-t-on à l'Union nationale lycéenne (UNL).
En province, la mobilisation contre la loi Fillon - dont l'examen commence aujourd'hui au Sénat après son adoption à l'Assemblée nationale - ne semble pas mollir. «Il y a un doute sur la capitale parce qu'on ne se fait aucune illusion : même muselés, les casseurs seront au rendez-vous. Mais ce phénomène n'existe pas dans les autres villes de France. Il y a Paris, mais surtout le reste », analyse Charlotte Le Provost, de la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne).
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La Croix du 15/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 15/03/05
Les lycéens dans la rue, malgré les casseurs
Obtenir un revirement gouvernemental de dernière minute. C’est ce qu’espèrent les lycéens, qui manifesteront aujourd’hui contre le projet de réforme de l’école, alors que l’examen du texte débute dans le même temps au Sénat.
L’hypothèse d’un retrait du projet de loi Fillon, qui a déjà été adopté par l’Assemblée, semble pourtant improbable. Six semaines de mobilisation lycéenne, avec un pic de 165 000 manifestants dans 150 villes le 8 mars, n’ont abouti qu’au retrait de la réforme du bac. Et dimanche, Jean-Pierre Raffarin a réaffirmé sa volonté de maintenir le texte.
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Ouest-France du 15/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 16/03/05
Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-"Blancs"
Issus de Seine-Saint-Denis et des quartiers nord de Paris, les "casseurs" des précédents défilés, eux-mêmes scolarisés, expriment leur haine des "petits Français" qu'ils ont agressés le 8 mars. La peur de ces incidents risquait d'affaiblir la mobilisation de la journée du 15 mars.
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témoignage Léo, 16 ans : " Comme s'ils pensaient que nous, les "Blancs" parisiens, on avait plein de fric"
[…]Luc Colpart, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, militant du syndicat SUD-éducation (proche de l'extrême gauche), donne un récit similaire. Il a été bouleversé par les scènes de violence. Il dit ne pas en avoir dormi pendant plusieurs jours. Devant lui, des lycéens ont été traînés par les cheveux. D'autres ont été "massacrés" à coups de pied et de poing. Des agresseurs ont volé des portables pour les briser devant les yeux de leurs victimes. "C'était un jeu. De la haine et de l'amusement." Pour ce militant engagé dans l'antiracisme, "il s'agissait d'agressions de type racial" : "Je n'ai vu que des Noirs agresser des Blancs", écrit-il dans un mail de témoignage. Après la dispersion de la manifestation, dans le métro, Luc Colpart a vu un jeune Noir essayer de prendre la défense d'un lycéen menacé par trois agresseurs noirs. "Il s'est fait traiter de "suceur de Blancs". (...) Les propos tenus étaient des discours d'extrême droite, violents et racistes."
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Dominique Pasquier : "Cela ressemble à une sorte de revanche scolaire"
ENtretien avec Dominique Pasquier, sociologue, directrice de recherche au CNRS.
Vous êtes auteur de cultures lycéennes, la tyrannie de la majorité (éditions autrement, 180 p., 16,95 euros), comment analysez-vous la mobilisation lycéenne ?
[…]C'est pour moi le symptôme d'une lutte réelle entre deux mondes. Cela ressemble à une sorte de revanche scolaire. Comme la pression sociale sur la réussite à l'école s'est accrue, le sentiment de se trouver dans un endroit où on ne peut pas réussir débouche sur un sentiment de profonde frustration.
Dans ces agressions, on retrouve sans doute l'opposition entre les lycées professionnels et les lycées généraux. Ceux qui pensent se trouver dans des filières de relégation ont envie d'en découdre avec ceux qui sont considérés comme privilégiés. Et, dans certains établissements, la fracture peut, de fait, recouper une opposition "Blancs" - immigrés.
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Nouvelle journée nationale d'action contre le projet de loi Fillon
Les lycéens doivent manifester, mardi après-midi, contre le projet de réforme de l'école, alors que l'examen du texte débute dans le même temps au Sénat.
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Enseignants "sans élèves": la Cour des comptes appelle à la "plus grande prudence"
Mettre fin à la polémique. C'est ce que souhaitait faire le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, en rendant public, mardi 15 mars, le rapport de la Cour sur les enseignants.
Sur 665 000 équivalents temps plein d'enseignants, la Cour en a recensé 32 000 "sans classes et sans activités pédagogiques" (Le Monde du 12 mars). Parmi eux, 9 500 remplaçants inoccupés, 1 000 remplaçants "incapables d'enseigner", 1 900 enseignants en surnombre dans leur discipline... Au final, ces 32 000 équivalents temps plein coûteraient 1,5 milliard d'euros.
Le rapport souligne que les surnombres n'empêchent pas le recours à de nombreux contractuels. Les enseignants surnuméraires ne sont en effet pas forcément là où les besoins existent.[…] Philippe Séguin tient à rappeler que la Cour appelait dans son rapport "à la plus grande prudence" dans l'utilisation de ces données. "S'il est possible de répondre à la question "qui, combien et pourquoi des enseignants ne se trouvent pas devant les élèves ?", il est difficile de porter un jugement entier sur le caractère justifié ou non de cette situation", estime-t-il.
Il a été reproché à l'enquête de faire un amalgame entre des situations de natures différentes. Quoi de commun, en effet, entre des professeurs en surnombre - et inutilisés - et des enseignants exerçant une fonction administrative ? "La Cour n'a pas fait d'amalgame, se défend M. Séguin. Elle a effectué un regroupement, certes hétérogène, mais sur un critère cohérent et indiscutable : l'exercice actif de la pédagogie devant les élèves."
"Si le ministère n'est pas toujours responsable de ce qui complique sa gestion, il l'est de ce qu'il décide ou tolère sans en apprécier le coût", ajoute-t-il. Le ministère de l'éducation nationale a jusqu'au 11 avril pour répondre au rapport.
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lundi, mars 14, 2005
Revue de presse du lundi 14 mars 2005
Le Figaro consacre deux articles à l’école Finlandaise et s’interroge sur les raisons de la réussite de cette école dans les classements internationaux. Libération revient dans ses articles et dans son courrier sur les manifestations contre la loi Fillon.
Enfin Le Monde fait le point, un an après, sur les effets de la loi sur le voile. On y apprend que le nombre d'élèves manifestant ostensiblement une appartenance religieuse est passé de 1 500 en 2004 à 639 cette année. Les cas difficiles concernent finalement une centaine d'élèves et 48 élèves ont été exclues depuis la rentrée scolaire pour non-respect de la loi.
Bonne Lecture...
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Libération du 14/03/05
La manifestation à reculons des lycéens franciliens
Les deux principaux syndicats appellent à défiler demain. Mais après les violences du 8 mars à Paris, nombre de jeunes hésitent.
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Raffarin: le projet Fillon ira à son terme
Alors que lycéens et enseignants ne cessent d'exiger le retrait du projet Fillon, Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche, lors du forum de Radio J : «Je ne suis pas pour que le projet Fillon soit bouleversé [...]. Je pense qu'il répond à une nécessité impérieuse pour le pays. Nous avons besoin de défendre la réussite scolaire comme une priorité nationale.» Il s'est dit «affligé» et «blessé» de voir plus de 100 000 jeunes sortir chaque année du système éducatif sans qualification. «Il n'y a pas de jeunes sans talent ; l'école doit aller chercher le talent de chaque jeune [...] Le projet Fillon répond à cette aspiration.» Les lycéens y voient au contraire la proposition d'une école «à deux vitesses». Seule porte laissée ouverte par Raffarin : d'éventuels amendements dans le cadre du débat parlementaire. «La démocratie se passe aussi au Parlement.»
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Courrier : «Casseurs»: l'égalité sociale d'abord
Mardi 8 mars, nous revenons de la manifestation lycéenne prévue de République à Denfert-Rochereau. Nous, élèves et professeurs du Lycée autogéré de Paris (LAP), côte à côte dans la même lutte, y sommes restés une heure à peine, forcés de la quitter suite aux pressions des «casseurs». Notre but était de lutter contre le projet de loi Fillon, de manifester notre désaccord total avec cette réforme. Et «eux», pourquoi étaient-ils là ? Ils traversent les cortèges de part en part, faisant les poches, poussant violemment, frappant sans raison apparente les manifestants.[…]
ls sont comme ça aujourd'hui sans en avoir réellement le choix, c'est le système qui les a créés ainsi et que vont-ils devenir ? Vont-ils continuer à «casser de la manif» ? La pression exercée sur les participants arrange bien ceux qui essaient de faire passer ce projet de loi le plus rapidement possible. Qui aura encore le courage d'aller s'exprimer sous la menace de la violence ? Si on ne peut que se faire taper dessus pendant la manif, qui est assez fou pour aller se jeter dedans ? Ils créent des mouvements de foule, jouant de l'instinct primaire de chaque individu comme du leur, à la fin, ça devient la lutte pour la survie du groupe. Eux-mêmes doivent se battre pour leur propre survie dans la société.
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Courrier : Fillon, une loi et des objectifs factices
Eh oui ! Les postes d'enseignants disparaissent à la chaîne, les fourgons de police se succèdent aux portes des établissements des quartiers défavorisés, la démocratie lycéenne est bafouée à travers de carnavalesques élections de délégués et un manque criant de moyens d'expression interne, mais il faut attendre à chaque fois cinq ans pour voir les lycéens se mobiliser en masse. Pourquoi ? Sommes-nous à ce point une génération dépolitisée, désyndicalisée, désolidarisée ? Avons-nous perdu la conscience communautaire de nos aînés ? Qu'avons-nous fait de leurs combats sociaux ? L'an dernier, dans les académies de France, on amputait de dizaines de milliers d'heures les Dotations horaires globales (DHG) des lycées. Contre cette atteinte au système scolaire, autrement plus grave que les pauvres artifices de la loi Fillon, nous étions bien peu de lycéens à protester en comparaison de ce qu'on voit aujourd'hui.
Ce n'est pas le plus grave. Ce qui est révoltant, c'est le non-sens qui anime ces manifestations. Pourquoi défiler ? Contre la réforme Fillon. Pour quelle raison ? Parce qu'elle fait fi de l'égalité des chances. Ah bon, mais la généralisation des bourses au mérite alors ? Euh... Oui, mais les filières professionnelles sont dévalorisées. En quoi ? Euh... Combien de lycéens ont lu le projet de loi ? S'ils l'avaient fait, ils auraient vu à quel point ce projet est idéologiquement creux et politiquement sans vision d'aucune sorte. Ils auraient vu à quel point ses propositions _ parfois d'ailleurs intéressantes _ sont le plus souvent inoffensives et sans portée. Ils auraient compris que le vrai scandale Fillon, c'est une loi factice, avec des objectifs factices dont on sait parfaitement que le gouvernement ne mettra pas en oeuvre les moyens nécessaires à leur application.
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Le Figaro du 14/03/05
L'école finlandaise au tableau d'honneur mondial
Est-ce la neige au-dehors ? La neuvième A du collège Tikkurila à Vaanta semble baigner dans une atmosphère ouatée. L'équivalent de cette classe de troisième accueille 21 élèves. C'est une classe d'un quartier sans histoire d'une banlieue modeste d'Helsinki.
Professeur principal de la neuvième A, Kaisa van den Berg a été surprise, en décembre dernier, lorsque les jeunes finlandais sont arrivés largement en tête de l'enquête Pisa de l'OCDE sur les acquis des élèves de 15 ans, notamment en mathématiques. En 2000, date à laquelle l'enquête Pisa a été créée, la Finlande était déjà dans les premiers de la classe mondiale. Mais, à l'époque, l'accent avait été mis sur la compréhension de l'écrit.
[…] Existe-t-il vraiment une recette finlandaise en matière d'éducation ? «C'est un ensemble d'éléments, mais le premier facteur est sans conteste l'égalité des chances», explique Jari Rajanen, conseiller au ministère de l'Éducation. Depuis 1968, l'école finlandaise comprend un premier tronc commun obligatoire, de 7 à 16 ans, qui n'est sanctionné par aucun examen. A l'issue duquel 55% des élèves optent pour le lycée, alors que les autres partent en formation professionnelle. L'école finlandaise est publique – il n'existe pratiquement pas d'école privée – et bénéficie d'une large autonomie encadrée par un livre de critères, véritable bible des professeurs, qui recense les méthodes d'évaluation, les objectifs à atteindre, etc.[…] Les Finlandais auraient-ils résolu la difficile équation de l'Éducation pour tous ? Pas forcément. Car ils ne sont pas confrontés aux mêmes problèmes que les autres pays européens. Conséquence d'une politique d'immigration très restrictive, le pays est très homogène. A l'école de Tikkurila, on ne dénombre qu'une dizaine d'enfants d'origine étrangère pour plus de 600 élèves ! «C'est un facteur qui ne doit pas être négligé pour expliquer les résultats de l'enquête Pisa, souligne Markku Niemivirta. Car même si on peut en pondérer l'impact sur les classes d'âge étudiées à l'aide d'outils méthodologiques, l'immigration a une influence en amont sur le système scolaire dans son ensemble.»
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Helsinki livre ses recettes éducatives
Mathématiques, lecture, sciences... Les petits Finlandais sont forts en tout ! D'après les résultats de la deuxième enquête Pisa (Programme international pour le suivi des élèves) de l'OCDE, rendus publics en décembre dernier, les élèves finlandais restent, de loin, les meilleurs du monde. Avec 60% de diplômés, la Finlande détient le record mondial. Sur les 41 pays étudiés, la France n'arrive qu'en 16e position pour les mathématiques, en 17e pour la lecture, en 13e pour les sciences et en 10e pour la résolution de problèmes. Mais l'Allemagne, la Pologne, l'Espagne ou encore l'Italie arrivent derrière. Les Finlandais ont-ils un secret ? A partir d'aujourd'hui et jusqu'à mercredi, se tiendra à Helsinki une conférence internationale, où des professionnels de l'éducation du monde entier étudieront les raisons de leur succès.
Dans son rapport, l'OCDE souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où les établissements sont «très autonomes». C'est justement le cas de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints, l'État laisse chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs. En Grande-Bretagne aussi, les chefs d'établissement choisissent leurs enseignants, et les rémunèrent au mérite.
Il apparaît aussi que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où «la mixité, l'hétérogénéité» des élèves est importante. L'enquête montre également que certains pays – comme la Finlande – réussissent à obtenir de bons résultats quel que soit le milieu d'origine des élèves, alors que ceux qui réussissent en France, en Allemagne ou en Belgique sont plutôt issus d'un milieu favorisé.
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L'Humanité du 14/03/05
Site inaccessible
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Le Parisien du 14/03/05
Rien vu...
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La Croix du 14/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 14/03/05
Bordeaux : Du temps pour l’éducation
Après les manifestations lycéennes et la grande mobilisation public-privé, la FSU et la FERC-CGT appellent les personnels de l’éducation nationale et les lycéens girondins à descendre à nouveau dans la rue, demain. Le rendez-vous est donné place de la République, à 14 h, direction le rectorat de Bordeaux. Les deux syndicats dénoncent principalement la baisse des dotations horaires globales aux établissements scolaires pour la rentrée prochaine. Conséquence : des suppressions de classes et le recul de l’enseignement de certaines matières. Les négociations sont actuellement bloquées aux lycées Magendie et Camille-Jullian. Le lycée hôtelier de Talence et le lycée Montaigne de Bordeaux, eux, seront en grève jeudi.
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Ouest-France du 14/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 14/03/05
Un an après la "loi sur le voile", les difficultés des élèves exclues
Entrée en vigueur à la rentrée 2004, la loi interdisant le port ostensible de signes religieux dans l'enceinte scolaire a conduit à l'exclusion de 47 jeunes filles de leur collège ou de leur lycée, selon le ministère de l'éducation. 550 auraient "trouvé une solution par le dialogue"
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L'éditorial du Monde : L'intégration voilée
Un an après l'adoption de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port ostensible de signes d'appartenance religieuse, le psychodrame français à propos du voile islamique semble bien loin. S'il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet, on peut néanmoins se rapporter aux données chiffrées du ministère de l'éducation nationale. Ce dernier indique que le nombre d'élèves manifestant ostensiblement une appartenance religieuse est passé de 1 500 en 2004 à 639 cette année. "Plus de 550 de ces situations ont trouvé une solution par le dialogue", a précisé François Fillon, ministre de l'éducation nationale. Les cas difficiles concernent finalement une centaine d'élèves. Une soixantaine de jeunes filles se sont inscrites dans le privé ou au Centre national d'enseignement à distance (CNED) et 48 élèves ont été exclues depuis la rentrée scolaire pour non-respect de la loi.
Ce premier bilan apparaît assez largement positif. Les partisans de la loi, au nom d'une certaine idée de la République, peuvent considérer que leur conception autoritaire de la laïcité a marqué un net coup d'arrêt à une politique hésitante, voire laxiste, dans les établissements scolaires. Les plus dubitatifs sur la nécessité de cette législation pourront parler d'"orgasme républicain" sans grande portée, selon l'expression du sociologue Jean Bauberot.[…] La volonté du législateur, pourtant, ne peut se cantonner à la répression. Interdire le voile pour obtenir une égalité de traitement entre filles et garçons sera d'autant mieux compris si le souci d'intégration ne se limite pas à un slogan. Le renoncement à un signe religieux constitutif d'une identité ou d'une quête mérite en retour une ouverture, une considération et un respect de tous les acteurs de la société qui ne sont pas encore au rendez-vous.
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Des organisations musulmanes évoquent 806 "victimes"
Sept mois après la rentrée, les militants musulmans se décident à communiquer sur la manière dont ils ont vécu l'interdiction du voile. Silencieux pendant la crise des otages Christian Chesnot, Georges Malbrunot et Mohamed Al-Joundi, dont les ravisseurs demandaient l'abrogation de la loi sur les signes religieux, ils ont décidé, à l'occasion du premier anniversaire de la loi, de rendre public leur propre bilan. Le docteur Abdallah Milcent, médecin strasbourgeois converti et défenseur de longue date des filles voilées, a été le maître d'œuvre de ce Livre blanc. Sous le titre Rentrée 2004 : une vérité dévoilée (éd. Gedis), il sera diffusé lors du rassemblement annuel des musulmans de France organisé par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui aura lieu du 25 au 28 mars au Bourget (Seine-Saint-Denis).
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Les premières écoles privées en quête de financement
Le lycée Averroès de Lille fait encore figure d'exception. Cet établissement privé musulman a ouvert ses portes à la rentrée 2003. Il a d'abord créé une seconde générale, qui a accueilli 15 élèves. Un an plus tard, il a créé deux premières, l'une scientifique (S) et l'autre économique et sociale (ES). Il scolarise désormais 46 élèves sur les deux niveaux. Il espère ouvrir plusieurs terminales à la rentrée 2005.[…]
A Marseille, l'UOIF devrait ouvrir une classe de sixième à la rentrée 2005, dans des locaux qu'elle possède sur un terrain situé dans les quartiers Nord. "Si tout se passe bien, d'ici quatre ans nous aurons un collège musulman privé sous contrat avec l'Etat, avec au moins quatre classes, une par niveau entre la sixième et la troisième", avance Mohsen N'Gazou, responsable du projet. Le secrétaire général de l'UOIF, Fouad Alaoui, affirme que trois autres projets d'établissements privés sont en préparation.
A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le collège La Réussite, dirigé par l'imam indépendant Dhaou Meskine, a ouvert en 2001 et accueille 80 élèves sur quatre niveaux. Pour l'instant, il n'existe en France qu'un seul établissement scolaire privé musulman sous contrat d'association avec l'Etat, à Saint-Denis de la Réunion. Le contrat d'association a été signé en 1990.
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La Semaine de la presse dans l'école veut favoriser un usage citoyen des médias
Pour la 16e année consécutive de la Semaine de la presse et des médias dans l'école, le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (Clemi) du ministère de l'éducation nationale - organiseur de l'événement - propose aux élèves et à leurs enseignants de participer, du lundi 14 au samedi 19 mars, à des travaux pédagogiques autour du thème de "la diversité des médias et du pluralisme des opinions.
"Ce thème peut être adapté aux différents niveaux scolaires, de la maternelle à l'université", explique Benoît Menu, coordonnateur général de la Semaine de la presse au Clemi.
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Recherche : d'abord restaurer la confiance dans l'Université, par Christian Chardonnet et Pierre Netter
Christian Chardonnet est physicien, directeur de recherche au CNRS.
Pierre Netter est biologiste, professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie à Paris.
Entre chercheurs et enseignants du supérieur, la convergence, qui a atteint son point d'orgue aux états généraux de Grenoble (octobre 2004), a été un facteur majeur de la dynamique aboutissant à la demande de création d'un grand ministère regroupant recherche et enseignement supérieur. Aujourd'hui, les acteurs de la recherche interviennent en ordre dispersé dans le débat sur le projet de loi d'orientation et de programmation de la recherche (LOP). Parmi les questions en débat figure la demande de la Conférence des présidents d'université (CPU) de voir attribuer globalement les crédits de recherche aux universités, disposition qui ne figurait pas dans le "brouillon de brouillon" du projet.
De quoi s'agit-il ? Tous les quatre ans, un contrat est signé entre chaque université, le ministère et les organismes de recherche. Le ministère répartit directement les crédits aux laboratoires reconnus dans le cadre de ce contrat. L'université ne peut en prélever qu'une fraction inférieure à 15 % pour mener une politique scientifique sur des projets qu'elle juge prioritaires. La "globalisation" réclamée par la CPU signifierait qu'une université reçoive ces crédits de recherche et les répartisse entre ses laboratoires, suivant sa propre politique. L'enjeu est de taille, car une part très importante de la recherche publique française s'effectue dans les universités.[…] Il faut faire confiance aux universités pour qu'elles s'adaptent à la nouvelle donne. Pour cela, les présidents d'université doivent accepter de mettre en place des procédures transparentes d'attribution des moyens. A ce prix, nous établirons un climat de confiance durable avec les instances politiques et avec nos concitoyens et nous garantirons sur le long terme les moyens supplémentaires que l'on nous promet aujourd'hui.
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Enfin Le Monde fait le point, un an après, sur les effets de la loi sur le voile. On y apprend que le nombre d'élèves manifestant ostensiblement une appartenance religieuse est passé de 1 500 en 2004 à 639 cette année. Les cas difficiles concernent finalement une centaine d'élèves et 48 élèves ont été exclues depuis la rentrée scolaire pour non-respect de la loi.
Bonne Lecture...
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Libération du 14/03/05
La manifestation à reculons des lycéens franciliens
Les deux principaux syndicats appellent à défiler demain. Mais après les violences du 8 mars à Paris, nombre de jeunes hésitent.
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Raffarin: le projet Fillon ira à son terme
Alors que lycéens et enseignants ne cessent d'exiger le retrait du projet Fillon, Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche, lors du forum de Radio J : «Je ne suis pas pour que le projet Fillon soit bouleversé [...]. Je pense qu'il répond à une nécessité impérieuse pour le pays. Nous avons besoin de défendre la réussite scolaire comme une priorité nationale.» Il s'est dit «affligé» et «blessé» de voir plus de 100 000 jeunes sortir chaque année du système éducatif sans qualification. «Il n'y a pas de jeunes sans talent ; l'école doit aller chercher le talent de chaque jeune [...] Le projet Fillon répond à cette aspiration.» Les lycéens y voient au contraire la proposition d'une école «à deux vitesses». Seule porte laissée ouverte par Raffarin : d'éventuels amendements dans le cadre du débat parlementaire. «La démocratie se passe aussi au Parlement.»
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Courrier : «Casseurs»: l'égalité sociale d'abord
Mardi 8 mars, nous revenons de la manifestation lycéenne prévue de République à Denfert-Rochereau. Nous, élèves et professeurs du Lycée autogéré de Paris (LAP), côte à côte dans la même lutte, y sommes restés une heure à peine, forcés de la quitter suite aux pressions des «casseurs». Notre but était de lutter contre le projet de loi Fillon, de manifester notre désaccord total avec cette réforme. Et «eux», pourquoi étaient-ils là ? Ils traversent les cortèges de part en part, faisant les poches, poussant violemment, frappant sans raison apparente les manifestants.[…]
ls sont comme ça aujourd'hui sans en avoir réellement le choix, c'est le système qui les a créés ainsi et que vont-ils devenir ? Vont-ils continuer à «casser de la manif» ? La pression exercée sur les participants arrange bien ceux qui essaient de faire passer ce projet de loi le plus rapidement possible. Qui aura encore le courage d'aller s'exprimer sous la menace de la violence ? Si on ne peut que se faire taper dessus pendant la manif, qui est assez fou pour aller se jeter dedans ? Ils créent des mouvements de foule, jouant de l'instinct primaire de chaque individu comme du leur, à la fin, ça devient la lutte pour la survie du groupe. Eux-mêmes doivent se battre pour leur propre survie dans la société.
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Courrier : Fillon, une loi et des objectifs factices
Eh oui ! Les postes d'enseignants disparaissent à la chaîne, les fourgons de police se succèdent aux portes des établissements des quartiers défavorisés, la démocratie lycéenne est bafouée à travers de carnavalesques élections de délégués et un manque criant de moyens d'expression interne, mais il faut attendre à chaque fois cinq ans pour voir les lycéens se mobiliser en masse. Pourquoi ? Sommes-nous à ce point une génération dépolitisée, désyndicalisée, désolidarisée ? Avons-nous perdu la conscience communautaire de nos aînés ? Qu'avons-nous fait de leurs combats sociaux ? L'an dernier, dans les académies de France, on amputait de dizaines de milliers d'heures les Dotations horaires globales (DHG) des lycées. Contre cette atteinte au système scolaire, autrement plus grave que les pauvres artifices de la loi Fillon, nous étions bien peu de lycéens à protester en comparaison de ce qu'on voit aujourd'hui.
Ce n'est pas le plus grave. Ce qui est révoltant, c'est le non-sens qui anime ces manifestations. Pourquoi défiler ? Contre la réforme Fillon. Pour quelle raison ? Parce qu'elle fait fi de l'égalité des chances. Ah bon, mais la généralisation des bourses au mérite alors ? Euh... Oui, mais les filières professionnelles sont dévalorisées. En quoi ? Euh... Combien de lycéens ont lu le projet de loi ? S'ils l'avaient fait, ils auraient vu à quel point ce projet est idéologiquement creux et politiquement sans vision d'aucune sorte. Ils auraient vu à quel point ses propositions _ parfois d'ailleurs intéressantes _ sont le plus souvent inoffensives et sans portée. Ils auraient compris que le vrai scandale Fillon, c'est une loi factice, avec des objectifs factices dont on sait parfaitement que le gouvernement ne mettra pas en oeuvre les moyens nécessaires à leur application.
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Le Figaro du 14/03/05
L'école finlandaise au tableau d'honneur mondial
Est-ce la neige au-dehors ? La neuvième A du collège Tikkurila à Vaanta semble baigner dans une atmosphère ouatée. L'équivalent de cette classe de troisième accueille 21 élèves. C'est une classe d'un quartier sans histoire d'une banlieue modeste d'Helsinki.
Professeur principal de la neuvième A, Kaisa van den Berg a été surprise, en décembre dernier, lorsque les jeunes finlandais sont arrivés largement en tête de l'enquête Pisa de l'OCDE sur les acquis des élèves de 15 ans, notamment en mathématiques. En 2000, date à laquelle l'enquête Pisa a été créée, la Finlande était déjà dans les premiers de la classe mondiale. Mais, à l'époque, l'accent avait été mis sur la compréhension de l'écrit.
[…] Existe-t-il vraiment une recette finlandaise en matière d'éducation ? «C'est un ensemble d'éléments, mais le premier facteur est sans conteste l'égalité des chances», explique Jari Rajanen, conseiller au ministère de l'Éducation. Depuis 1968, l'école finlandaise comprend un premier tronc commun obligatoire, de 7 à 16 ans, qui n'est sanctionné par aucun examen. A l'issue duquel 55% des élèves optent pour le lycée, alors que les autres partent en formation professionnelle. L'école finlandaise est publique – il n'existe pratiquement pas d'école privée – et bénéficie d'une large autonomie encadrée par un livre de critères, véritable bible des professeurs, qui recense les méthodes d'évaluation, les objectifs à atteindre, etc.[…] Les Finlandais auraient-ils résolu la difficile équation de l'Éducation pour tous ? Pas forcément. Car ils ne sont pas confrontés aux mêmes problèmes que les autres pays européens. Conséquence d'une politique d'immigration très restrictive, le pays est très homogène. A l'école de Tikkurila, on ne dénombre qu'une dizaine d'enfants d'origine étrangère pour plus de 600 élèves ! «C'est un facteur qui ne doit pas être négligé pour expliquer les résultats de l'enquête Pisa, souligne Markku Niemivirta. Car même si on peut en pondérer l'impact sur les classes d'âge étudiées à l'aide d'outils méthodologiques, l'immigration a une influence en amont sur le système scolaire dans son ensemble.»
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Helsinki livre ses recettes éducatives
Mathématiques, lecture, sciences... Les petits Finlandais sont forts en tout ! D'après les résultats de la deuxième enquête Pisa (Programme international pour le suivi des élèves) de l'OCDE, rendus publics en décembre dernier, les élèves finlandais restent, de loin, les meilleurs du monde. Avec 60% de diplômés, la Finlande détient le record mondial. Sur les 41 pays étudiés, la France n'arrive qu'en 16e position pour les mathématiques, en 17e pour la lecture, en 13e pour les sciences et en 10e pour la résolution de problèmes. Mais l'Allemagne, la Pologne, l'Espagne ou encore l'Italie arrivent derrière. Les Finlandais ont-ils un secret ? A partir d'aujourd'hui et jusqu'à mercredi, se tiendra à Helsinki une conférence internationale, où des professionnels de l'éducation du monde entier étudieront les raisons de leur succès.
Dans son rapport, l'OCDE souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où les établissements sont «très autonomes». C'est justement le cas de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints, l'État laisse chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs. En Grande-Bretagne aussi, les chefs d'établissement choisissent leurs enseignants, et les rémunèrent au mérite.
Il apparaît aussi que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où «la mixité, l'hétérogénéité» des élèves est importante. L'enquête montre également que certains pays – comme la Finlande – réussissent à obtenir de bons résultats quel que soit le milieu d'origine des élèves, alors que ceux qui réussissent en France, en Allemagne ou en Belgique sont plutôt issus d'un milieu favorisé.
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L'Humanité du 14/03/05
Site inaccessible
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Le Parisien du 14/03/05
Rien vu...
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La Croix du 14/03/05
Rien vu...
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20 minutes du 14/03/05
Bordeaux : Du temps pour l’éducation
Après les manifestations lycéennes et la grande mobilisation public-privé, la FSU et la FERC-CGT appellent les personnels de l’éducation nationale et les lycéens girondins à descendre à nouveau dans la rue, demain. Le rendez-vous est donné place de la République, à 14 h, direction le rectorat de Bordeaux. Les deux syndicats dénoncent principalement la baisse des dotations horaires globales aux établissements scolaires pour la rentrée prochaine. Conséquence : des suppressions de classes et le recul de l’enseignement de certaines matières. Les négociations sont actuellement bloquées aux lycées Magendie et Camille-Jullian. Le lycée hôtelier de Talence et le lycée Montaigne de Bordeaux, eux, seront en grève jeudi.
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Ouest-France du 14/03/05
Rien vu...
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Le Monde daté du 14/03/05
Un an après la "loi sur le voile", les difficultés des élèves exclues
Entrée en vigueur à la rentrée 2004, la loi interdisant le port ostensible de signes religieux dans l'enceinte scolaire a conduit à l'exclusion de 47 jeunes filles de leur collège ou de leur lycée, selon le ministère de l'éducation. 550 auraient "trouvé une solution par le dialogue"
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L'éditorial du Monde : L'intégration voilée
Un an après l'adoption de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port ostensible de signes d'appartenance religieuse, le psychodrame français à propos du voile islamique semble bien loin. S'il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet, on peut néanmoins se rapporter aux données chiffrées du ministère de l'éducation nationale. Ce dernier indique que le nombre d'élèves manifestant ostensiblement une appartenance religieuse est passé de 1 500 en 2004 à 639 cette année. "Plus de 550 de ces situations ont trouvé une solution par le dialogue", a précisé François Fillon, ministre de l'éducation nationale. Les cas difficiles concernent finalement une centaine d'élèves. Une soixantaine de jeunes filles se sont inscrites dans le privé ou au Centre national d'enseignement à distance (CNED) et 48 élèves ont été exclues depuis la rentrée scolaire pour non-respect de la loi.
Ce premier bilan apparaît assez largement positif. Les partisans de la loi, au nom d'une certaine idée de la République, peuvent considérer que leur conception autoritaire de la laïcité a marqué un net coup d'arrêt à une politique hésitante, voire laxiste, dans les établissements scolaires. Les plus dubitatifs sur la nécessité de cette législation pourront parler d'"orgasme républicain" sans grande portée, selon l'expression du sociologue Jean Bauberot.[…] La volonté du législateur, pourtant, ne peut se cantonner à la répression. Interdire le voile pour obtenir une égalité de traitement entre filles et garçons sera d'autant mieux compris si le souci d'intégration ne se limite pas à un slogan. Le renoncement à un signe religieux constitutif d'une identité ou d'une quête mérite en retour une ouverture, une considération et un respect de tous les acteurs de la société qui ne sont pas encore au rendez-vous.
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Des organisations musulmanes évoquent 806 "victimes"
Sept mois après la rentrée, les militants musulmans se décident à communiquer sur la manière dont ils ont vécu l'interdiction du voile. Silencieux pendant la crise des otages Christian Chesnot, Georges Malbrunot et Mohamed Al-Joundi, dont les ravisseurs demandaient l'abrogation de la loi sur les signes religieux, ils ont décidé, à l'occasion du premier anniversaire de la loi, de rendre public leur propre bilan. Le docteur Abdallah Milcent, médecin strasbourgeois converti et défenseur de longue date des filles voilées, a été le maître d'œuvre de ce Livre blanc. Sous le titre Rentrée 2004 : une vérité dévoilée (éd. Gedis), il sera diffusé lors du rassemblement annuel des musulmans de France organisé par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui aura lieu du 25 au 28 mars au Bourget (Seine-Saint-Denis).
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Les premières écoles privées en quête de financement
Le lycée Averroès de Lille fait encore figure d'exception. Cet établissement privé musulman a ouvert ses portes à la rentrée 2003. Il a d'abord créé une seconde générale, qui a accueilli 15 élèves. Un an plus tard, il a créé deux premières, l'une scientifique (S) et l'autre économique et sociale (ES). Il scolarise désormais 46 élèves sur les deux niveaux. Il espère ouvrir plusieurs terminales à la rentrée 2005.[…]
A Marseille, l'UOIF devrait ouvrir une classe de sixième à la rentrée 2005, dans des locaux qu'elle possède sur un terrain situé dans les quartiers Nord. "Si tout se passe bien, d'ici quatre ans nous aurons un collège musulman privé sous contrat avec l'Etat, avec au moins quatre classes, une par niveau entre la sixième et la troisième", avance Mohsen N'Gazou, responsable du projet. Le secrétaire général de l'UOIF, Fouad Alaoui, affirme que trois autres projets d'établissements privés sont en préparation.
A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le collège La Réussite, dirigé par l'imam indépendant Dhaou Meskine, a ouvert en 2001 et accueille 80 élèves sur quatre niveaux. Pour l'instant, il n'existe en France qu'un seul établissement scolaire privé musulman sous contrat d'association avec l'Etat, à Saint-Denis de la Réunion. Le contrat d'association a été signé en 1990.
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La Semaine de la presse dans l'école veut favoriser un usage citoyen des médias
Pour la 16e année consécutive de la Semaine de la presse et des médias dans l'école, le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (Clemi) du ministère de l'éducation nationale - organiseur de l'événement - propose aux élèves et à leurs enseignants de participer, du lundi 14 au samedi 19 mars, à des travaux pédagogiques autour du thème de "la diversité des médias et du pluralisme des opinions.
"Ce thème peut être adapté aux différents niveaux scolaires, de la maternelle à l'université", explique Benoît Menu, coordonnateur général de la Semaine de la presse au Clemi.
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Recherche : d'abord restaurer la confiance dans l'Université, par Christian Chardonnet et Pierre Netter
Christian Chardonnet est physicien, directeur de recherche au CNRS.
Pierre Netter est biologiste, professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie à Paris.
Entre chercheurs et enseignants du supérieur, la convergence, qui a atteint son point d'orgue aux états généraux de Grenoble (octobre 2004), a été un facteur majeur de la dynamique aboutissant à la demande de création d'un grand ministère regroupant recherche et enseignement supérieur. Aujourd'hui, les acteurs de la recherche interviennent en ordre dispersé dans le débat sur le projet de loi d'orientation et de programmation de la recherche (LOP). Parmi les questions en débat figure la demande de la Conférence des présidents d'université (CPU) de voir attribuer globalement les crédits de recherche aux universités, disposition qui ne figurait pas dans le "brouillon de brouillon" du projet.
De quoi s'agit-il ? Tous les quatre ans, un contrat est signé entre chaque université, le ministère et les organismes de recherche. Le ministère répartit directement les crédits aux laboratoires reconnus dans le cadre de ce contrat. L'université ne peut en prélever qu'une fraction inférieure à 15 % pour mener une politique scientifique sur des projets qu'elle juge prioritaires. La "globalisation" réclamée par la CPU signifierait qu'une université reçoive ces crédits de recherche et les répartisse entre ses laboratoires, suivant sa propre politique. L'enjeu est de taille, car une part très importante de la recherche publique française s'effectue dans les universités.[…] Il faut faire confiance aux universités pour qu'elles s'adaptent à la nouvelle donne. Pour cela, les présidents d'université doivent accepter de mettre en place des procédures transparentes d'attribution des moyens. A ce prix, nous établirons un climat de confiance durable avec les instances politiques et avec nos concitoyens et nous garantirons sur le long terme les moyens supplémentaires que l'on nous promet aujourd'hui.
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vendredi, mars 11, 2005
Revue de presse du vendredi 11 mars 2005
« 32 000 professeurs – sur 665 000 – ne servent pas à enseigner » c’est le titre choc du Figaro qui publie une note confidentielle de la Cour des Comptes s’intéressant aux gaspillages de l’Éducation Nationale. Dans le Parisien, le chiffre monte même à 97000 !
On peut craindre que ce genre d’information s’appuyant sur un vieux fond démagogique ne serve à justifier une remise en question des « mise à disposition » dont bénéficient les associations complémentaires de l’école (dont le CRAP qui a l’équivalent de deux postes) et les syndicats. Ce rapport et son utilisation aujourd’hui par le Figaro ne sont pas innocents après la manifestation de jeudi dernier. Il suffit de lire l’éditorial du même journal pour le vérifier…
Bonne Lecture...
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Libération du 11/03/05
Les casseurs de mouvement, hantise des lycéens.
Hier, nouvelle manifestation contre Fillon, empoisonnée par la présence de bandes.
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Vols de portables au tribunal.
Quatre des trente-deux interpellés de mardi comparaissaient hier à Paris.
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Le Figaro du 11/03/05
Enseignement : le grand gaspillage.
Une note confidentielle de la Cour des Comptes révèle de coûteux dysfonctionnements dans la gestion du personnel enseignant de l'Education nationale. Selon ce rapport, remis au début du mois de février par Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, à Pierre Méhaignerie, président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, l'équivalent du temps de travail de 32 000 professeurs – sur 665 000 – ne sert pas à enseigner.
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Le maquis des professeurs mis à disposition .
Parmi les enseignants qui ne voient pas d'élèves, la Cour s'est intéressée à ceux qui ont été mis à disposition d'autres institutions. Les magistrats ne cachent pas leur étonnement à la vue des conditions dans lesquelles étaient «prêtés» ces personnels. On retrouve des professeurs dans des univers très différents : Fondation Jean-Jaurès, associations de parents d'élèves (Peep et FCPE), Association des marais mouillés du Poitevin, chaînes de télévision (TV 5), associations culturelles ou sportives (rugby, Association du Québec...), mutuelles comme la MGEN, fondations comme celle de Nicolas Hulot ou encore l'Institut François- Mitterrand et celui du Monde arabe. La Cour n'a pas été jusqu'à contrôler la réalité de ces emplois. Les magistrats ont cependant été surpris par la diversité des situations de ces mises à disposition.[…]
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Des disciplines en surnombre chronique .
L'allemand, la philosophie mais aussi le génie civil et l'électronique se caractérisent par l'importance des sureffectifs
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Les inactifs insatisfaits de leur sort .
Jeanne, enseignante d'allemand en Bretagne, est TZR (titulaire sur zone de remplacement), «un poste dont les conditions de travail sont dures car on est toujours dans l'incertitude». Cette jeune femme de 28 ans n'a pas travaillé pendant cinq mois l'année dernière, faute d'affectation : «Au début j'étais contente de cette liberté momentanée mais à la fin je déprimais. Mes amis au chômage me jalousaient... Mais je n'y peux rien !» Depuis cette rentrée, la jeune femme est affectée dans deux établissements scolaires de son académie et effectue chaque jour cent cinquante kilomètres aller-retour pour s'y rendre. «Avec la philosophie, l'allemand est une des pires matières à enseigner en TZR, car on est sûr de faire la navette entre plusieurs lycées et de changer à chaque rentrée. C'est très déstabilisant.»
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Infographie : Que font les professeurs qui ne sont pas devant leurs élèves ?.
Petit tableau statistique
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Éditorial Réformer l'État
Alexis Brézet .
Les enseignants qui, hier, battaient le pavé au coude à coude avec leurs collègues fonctionnaires n'ont pas lu le rapport de la Cour de comptes, dont Le Figaro dévoile aujourd'hui le contenu. Et pour cause : le caractère sidérant des dysfonctionnements qu'il révèle le vouait, à n'en pas douter, à rester au fond d'un tiroir.
Dans l'Éducation nationale, trente-deux mille postes «équivalent temps plein» ne sont donc justifiés par aucune heure de cours. Des dizaines de milliers d'enseignants, qui bénéficient d'une rémunération complète, sont occupés partiellement. Certains ne voient pas un élève dans l'année ! Coût budgétaire : 1,5 milliard d'euros. La moitié du budget de la Culture. Plus du quart des moyens alloués à la Justice. Imagine-t-on l'usage qui pourrait être fait de cette somme pour améliorer le traitement des professeurs, recruter des surveillants... ou baisser les impôts ?[…]
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L'Humanité du 11/03/05
Une grève massive des enseignants .
Les organisations syndicales ont annoncé des taux de participation de 54 % dans le secondaire, et de 60 % dans le primaire.
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Journée d’action Les lycéens remettent ça le 15 mars .
Les deux syndicats de lycéens, l’UNL et la FIDL, ont appelé hier à une nouvelle journée d’action, le 15 mars prochain.
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Le Parisien du 11/03/05
97 000 enseignants sans élèves .
CETTE RÉVÉLATION, au lendemain de la forte mobilisation des profs, va faire du bruit. 97 000 enseignants seraient « sans classe ni activités pédagogiques », selon une note confidentielle de la Cour des comptes publiée ce matin par « le Figaro ».
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La Croix du 11/03/05
Rien vu… .
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20 minutes du 11/03/05
Transports et écoles très perturbés.
Les transports ont été très affectés par les grèves. Entre 30 et 50 % des trains ont circulé selon les régions. Le métro parisien a été plus durement touché, certaines lignes étant purement et simplement fermées. Du côté des aéroports, 50 % des vols ont été assurés à Orly et 75 % à Roissy-Charles-de-Gaulle. Dans l’éducation, un tiers des enseignants ont fait grève selon le ministère, plus de 50 % selon les syndicats. De nombreuses écoles primaires ont fermé faute de personnel.
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Bourses d’études : il est temps de les demander.
Besoin d’une aide financière pour la prochaine année scolaire ? Remplissez dès maintenant une demande de bourse. Pour les lycéens, il faut constituer un dossier dans son établissement. Pour les étudiants, cela passe par le dossier social étudiant (DSE), à remplir avant le 30 avril, auprès du Crous de votre région. Cette formalité concerne aussi les élèves de terminale, futurs étudiants.
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Ouest-France du 11/03/05
La belle revanche de ceux qui peinent.
Au collège, ils sont « ceux qui ne savent rien ». Les élèves de Segpa (enseignement adapté) ont souvent de grandes difficultés à lire et à écrire. Expérience unique au Mans, ces collégiens font la lecture à voix haute aux bambins de la maternelle. Ils prouvent ainsi qu'ils ne sont pas ignorants et découvrent le plaisir de lire.
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Le Monde daté du 12/03/05
32 000 enseignants se trouvent "sans classe".
L'équivalent de 32 000 professeurs à temps plein se trouvent sans classe ou sans affectation pédagogique, selon une note confidentielle de la Cour des comptes révélée, vendredi 11 mars, par Le Figaro. Réalisé à la demande de Pierre Méhaignerie, président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le document chiffre à 1,5 milliard d'euros le coût de ces enseignants non utilisés. La publication de cette note, sur un sujet traité par de nombreux rapports officiels, intervient alors que les enseignants se mobilisent pour obtenir plus de moyens.
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A Paris, quatre jeunes gens jugés pour des incidents en marge de la manifestation lycéenne.
Casseurs ? ou pas ? La 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris n'a pas répondu à cette question, jeudi 10 mars, au moment de juger, en comparution immédiate, quatre jeunes gens interpellés en marge de la manifestation lycéenne de mardi. Seulement quatre prévenus ? Le chiffre peut paraître faible au vu des incidents qui ont perturbé le défilé. Sur les 32 personnes placées en garde à vue, 19 sont des mineurs et ont été déférés à leur parquet d'origine, celui de Bobigny pour la majorité d'entre eux. Les autres ont été relâchés, maintenus en garde à vue ou écartés du dossier lycéen car les faits qui leur sont reprochés n'ont pas de lien avec la manifestation.
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On peut craindre que ce genre d’information s’appuyant sur un vieux fond démagogique ne serve à justifier une remise en question des « mise à disposition » dont bénéficient les associations complémentaires de l’école (dont le CRAP qui a l’équivalent de deux postes) et les syndicats. Ce rapport et son utilisation aujourd’hui par le Figaro ne sont pas innocents après la manifestation de jeudi dernier. Il suffit de lire l’éditorial du même journal pour le vérifier…
Bonne Lecture...
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Libération du 11/03/05
Les casseurs de mouvement, hantise des lycéens.
Hier, nouvelle manifestation contre Fillon, empoisonnée par la présence de bandes.
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Vols de portables au tribunal.
Quatre des trente-deux interpellés de mardi comparaissaient hier à Paris.
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Le Figaro du 11/03/05
Enseignement : le grand gaspillage.
Une note confidentielle de la Cour des Comptes révèle de coûteux dysfonctionnements dans la gestion du personnel enseignant de l'Education nationale. Selon ce rapport, remis au début du mois de février par Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, à Pierre Méhaignerie, président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, l'équivalent du temps de travail de 32 000 professeurs – sur 665 000 – ne sert pas à enseigner.
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Le maquis des professeurs mis à disposition .
Parmi les enseignants qui ne voient pas d'élèves, la Cour s'est intéressée à ceux qui ont été mis à disposition d'autres institutions. Les magistrats ne cachent pas leur étonnement à la vue des conditions dans lesquelles étaient «prêtés» ces personnels. On retrouve des professeurs dans des univers très différents : Fondation Jean-Jaurès, associations de parents d'élèves (Peep et FCPE), Association des marais mouillés du Poitevin, chaînes de télévision (TV 5), associations culturelles ou sportives (rugby, Association du Québec...), mutuelles comme la MGEN, fondations comme celle de Nicolas Hulot ou encore l'Institut François- Mitterrand et celui du Monde arabe. La Cour n'a pas été jusqu'à contrôler la réalité de ces emplois. Les magistrats ont cependant été surpris par la diversité des situations de ces mises à disposition.[…]
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Des disciplines en surnombre chronique .
L'allemand, la philosophie mais aussi le génie civil et l'électronique se caractérisent par l'importance des sureffectifs
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Les inactifs insatisfaits de leur sort .
Jeanne, enseignante d'allemand en Bretagne, est TZR (titulaire sur zone de remplacement), «un poste dont les conditions de travail sont dures car on est toujours dans l'incertitude». Cette jeune femme de 28 ans n'a pas travaillé pendant cinq mois l'année dernière, faute d'affectation : «Au début j'étais contente de cette liberté momentanée mais à la fin je déprimais. Mes amis au chômage me jalousaient... Mais je n'y peux rien !» Depuis cette rentrée, la jeune femme est affectée dans deux établissements scolaires de son académie et effectue chaque jour cent cinquante kilomètres aller-retour pour s'y rendre. «Avec la philosophie, l'allemand est une des pires matières à enseigner en TZR, car on est sûr de faire la navette entre plusieurs lycées et de changer à chaque rentrée. C'est très déstabilisant.»
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Infographie : Que font les professeurs qui ne sont pas devant leurs élèves ?.
Petit tableau statistique
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Éditorial Réformer l'État
Alexis Brézet .
Les enseignants qui, hier, battaient le pavé au coude à coude avec leurs collègues fonctionnaires n'ont pas lu le rapport de la Cour de comptes, dont Le Figaro dévoile aujourd'hui le contenu. Et pour cause : le caractère sidérant des dysfonctionnements qu'il révèle le vouait, à n'en pas douter, à rester au fond d'un tiroir.
Dans l'Éducation nationale, trente-deux mille postes «équivalent temps plein» ne sont donc justifiés par aucune heure de cours. Des dizaines de milliers d'enseignants, qui bénéficient d'une rémunération complète, sont occupés partiellement. Certains ne voient pas un élève dans l'année ! Coût budgétaire : 1,5 milliard d'euros. La moitié du budget de la Culture. Plus du quart des moyens alloués à la Justice. Imagine-t-on l'usage qui pourrait être fait de cette somme pour améliorer le traitement des professeurs, recruter des surveillants... ou baisser les impôts ?[…]
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L'Humanité du 11/03/05
Une grève massive des enseignants .
Les organisations syndicales ont annoncé des taux de participation de 54 % dans le secondaire, et de 60 % dans le primaire.
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Journée d’action Les lycéens remettent ça le 15 mars .
Les deux syndicats de lycéens, l’UNL et la FIDL, ont appelé hier à une nouvelle journée d’action, le 15 mars prochain.
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Le Parisien du 11/03/05
97 000 enseignants sans élèves .
CETTE RÉVÉLATION, au lendemain de la forte mobilisation des profs, va faire du bruit. 97 000 enseignants seraient « sans classe ni activités pédagogiques », selon une note confidentielle de la Cour des comptes publiée ce matin par « le Figaro ».
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La Croix du 11/03/05
Rien vu… .
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20 minutes du 11/03/05
Transports et écoles très perturbés.
Les transports ont été très affectés par les grèves. Entre 30 et 50 % des trains ont circulé selon les régions. Le métro parisien a été plus durement touché, certaines lignes étant purement et simplement fermées. Du côté des aéroports, 50 % des vols ont été assurés à Orly et 75 % à Roissy-Charles-de-Gaulle. Dans l’éducation, un tiers des enseignants ont fait grève selon le ministère, plus de 50 % selon les syndicats. De nombreuses écoles primaires ont fermé faute de personnel.
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Bourses d’études : il est temps de les demander.
Besoin d’une aide financière pour la prochaine année scolaire ? Remplissez dès maintenant une demande de bourse. Pour les lycéens, il faut constituer un dossier dans son établissement. Pour les étudiants, cela passe par le dossier social étudiant (DSE), à remplir avant le 30 avril, auprès du Crous de votre région. Cette formalité concerne aussi les élèves de terminale, futurs étudiants.
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Ouest-France du 11/03/05
La belle revanche de ceux qui peinent.
Au collège, ils sont « ceux qui ne savent rien ». Les élèves de Segpa (enseignement adapté) ont souvent de grandes difficultés à lire et à écrire. Expérience unique au Mans, ces collégiens font la lecture à voix haute aux bambins de la maternelle. Ils prouvent ainsi qu'ils ne sont pas ignorants et découvrent le plaisir de lire.
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Le Monde daté du 12/03/05
32 000 enseignants se trouvent "sans classe".
L'équivalent de 32 000 professeurs à temps plein se trouvent sans classe ou sans affectation pédagogique, selon une note confidentielle de la Cour des comptes révélée, vendredi 11 mars, par Le Figaro. Réalisé à la demande de Pierre Méhaignerie, président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le document chiffre à 1,5 milliard d'euros le coût de ces enseignants non utilisés. La publication de cette note, sur un sujet traité par de nombreux rapports officiels, intervient alors que les enseignants se mobilisent pour obtenir plus de moyens.
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A Paris, quatre jeunes gens jugés pour des incidents en marge de la manifestation lycéenne.
Casseurs ? ou pas ? La 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris n'a pas répondu à cette question, jeudi 10 mars, au moment de juger, en comparution immédiate, quatre jeunes gens interpellés en marge de la manifestation lycéenne de mardi. Seulement quatre prévenus ? Le chiffre peut paraître faible au vu des incidents qui ont perturbé le défilé. Sur les 32 personnes placées en garde à vue, 19 sont des mineurs et ont été déférés à leur parquet d'origine, celui de Bobigny pour la majorité d'entre eux. Les autres ont été relâchés, maintenus en garde à vue ou écartés du dossier lycéen car les faits qui leur sont reprochés n'ont pas de lien avec la manifestation.
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jeudi, mars 10, 2005
Revue de presse du jeudi 10 mars 2005
150 000 manifestants dans les rues de Paris. Selon un décompte effectué par l'AFP, les manifestations ont réuni dans toute la France 1 040 000 personnes selon les syndicats et 570 000 selon la police.La semaine sociale se poursuit avec ce jeudi la journée d’action pour le pouvoir d’achat, la défense des 35 heures et l’emploi. Les enseignants étaient très présents dans les cortèges et la défense des emplois dans le secteur de l’éducation était un thème parallèle à celui du refus de l’austérité qui est au cœur de la loi Fillon.
Bonne Lecture...
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Libération du 10/03/05
Les enseignants agrégés au cortège
L’analyse qui prévalait au lendemain du mouvement du printemps 2003 n'a guère évolué : seuls, les enseignants ne vaincront pas. Résultat dans la rue aujourd'hui : les syndicats enseignants, vent debout contre les suppressions de moyens, ont à nouveau choisi d'adosser leur protestation à une journée interprofessionnelle plutôt que de (re) faire cavalier seul. La stratégie avait fonctionné le 20 janvier lors de la précédente journée d'action de la fonction publique : le taux de grévistes dans les établissements scolaires se situait entre 40 et 50 % selon le ministère (60 % selon les syndicats), contre 20 à 25 % pour les autres fonctionnaires. Selon le Snuipp-FSU, majoritaire dans le primaire, 60 % des enseignants de maternelle et d'élémentaire devraient être en grève aujourd'hui.
Opération tout bénéfice. Elle permet d'abord de revivifier une unité syndicale mise à mal par les divergences sur la loi Fillon, qui divisent y compris à l'intérieur des fédérations. Aujourd'hui, pas de quartier : l'intersyndicale de l'enseignement (CFDT, CGT, Faen, FSU, Unsa-Education) se présente unie pour «s'associer aux autres salariés en lutte». Elle a été rejointe par d'autres syndicats de l'éducation (FO, Sud, EIL), par les parents d'élèves de la FCPE, qui appellent à une journée «école morte», par les étudiants de l'Unef et par les lycéens de la Fidl et de l'UNL. Ceux-ci, en tout cas à Paris, espèrent défiler dans un contexte plus calme qu'avant-hier.
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Leçon de paix en apprenant l'arabe et l'hébreu
Enseignement. A Paris, Laure, franco-israélienne, et Yahya, d'origine marocaine, proposent un cours où l'on acquiert les deux langues ensemble.
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Le Figaro du 10/03/05
Les fonctionnaires attendent «un geste»
Professeurs, inspecteurs des impôts, cheminots ou postiers : les agents du secteur public seront présents en masse, aujourd'hui, aux côtés des salariés des entreprises privées. Organisée à l'origine pour combattre la réforme des 35 heures – qui ne s'appliquera pas à la fonction publique –, la manifestation a en effet fini par rassembler les mécontents de tout bord, parmi lesquels les fonctionnaires. Contestant la politique salariale menée par le gouvernement, craignant les conséquences sur l'emploi des réorganisations de services de l'État ou subissant le non-remplacement des départs en retraite, ces derniers sont nombreux à se ranger spontanément dans le camp des contestataires. «La mobilisation devrait être forte. Paradoxalement, j'ai tout de même l'impression qu'elle ne sera pas à la hauteur du malaise», affirme Marie-Claude Kervella, de la CFDT-Fonctionnaires.
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Manifestations : pourquoi la police n'intervient pas à chaud
Le syndicat lycéen FIDL a appelé hier à «une grève générale» des lycéens le mardi 15 mars, jour de l'ouverture au Sénat du débat sur le projet de loi Fillon sur l'Ecole. Stigmatisant «le silence et le dédain du gouvernement», la FIDL adresse également son mot d'ordre à «l'ensemble des forces du milieu enseignant (...), professeurs, parents d'élèves, personnel Atos, organisations lycéennes».
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L'Humanité du 10/03/05
Les chercheurs réécrivent le « brouillon » de Fillon
Quatre mois se sont écoulés depuis que le monde de la recherche a remis ses propositions de réforme à François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, et à son supérieur de l’Éducation nationale, François Fillon. Ceux-ci devaient présenter leur version de la réforme deux mois plus tard. Mais il a fallu en attendre quatre pour qu’un « brouillon » s’échappe du ministère et jette de nouveau les chercheurs dans la rue.
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École morte pour raviver l’éducation
Les enseignants devraient être nombreux à participer à la grève aujourd’hui. Pour la troisième année consécutive, les dotations horaires s’affichent à la baisse.
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Les lycéens préparent la suite
Après le succès de la manifestation de mardi, FIDL et UNL appellent à rejoindre le mouvement de ce jeudi. Tout en imaginant d’autres formes d’action.
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Le Parisien du 10/03/05
Les syndicats augmentent la pression sur le gouvernement
DES METROS et des RER au compte-gouttes, des trains de banlieue et régionaux à la portion congrue, des écoles fermées, des retards dans le courrier et les aéroports... Pour la première fois depuis les grandes grèves de mai 2003 contre la réforme des retraites - une bataille à l'époque perdue par les syndicats -, les conséquences du mécontentement social seront directement perceptibles, aujourd'hui, pour de très nombreux Français. Timidement partie du secteur public en janvier puis étendue le mois dernier à l'occasion de l'assouplissement des 35 heures et de la réforme Fillon de l'Education nationale, la grogne semble en mesure de gagner encore du terrain.
En particulier dans le secteur privé, où les annonces de bénéfices plus que confortables en 2004 ont pour le moins attisé les esprits.
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Perturbations en cascade dans tous les secteurs
Attention, de nombreuses écoles maternelles et élémentaires seront fermées car les syndicats attendent près de 60 % de grévistes dans le premier degré. Dans le secondaire, des cours seront également supprimés. Mais les établissements resteront ouverts et l'accueil des élèves pourra être assuré (même s'ils passent une partie de leur journée en salle de permanence). Attention aussi, la cantine peut ne pas fonctionner, de même que les services scolaires « habituels » (centre de documentation, infirmerie...). Pour la première fois, la FCPE, première association de parents d'élèves, appelle à ne pas envoyer les enfants en classe.
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La Croix du 10/03/05
Quand le pouvoir d'achat piétine...
Les syndicats appellent jeudi 10 mars à une journée de grèves pour notamment «la défense des salaires». La progression du pouvoir d’achat demeure en effet limitée
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20 minutes du 10/03/05
Rien vu...
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Ouest-France du 10/03/05
Editorial
Emploi et pouvoir d'achat
Des lycéens encore mobilisés, des chercheurs en quête lancinante de moyens et d'avenir, des élus locaux en manque de services publics, des salariés en attente d'hypothétiques augmentations plus que de réduction d'horaires... Le patchwork des fortes mobilisations successives de la semaine est impressionnant. Il ne doit pas être mesuré avec des regroupements artificiels ou avec des amalgames hâtifs.
Enchaînement de mobilisations ne rime pas avec jonction. Diversité ne dit pas unité. Addition ne vaut pas union ni généralisation. Bref, la France ne semble pas menacée, dans l'immédiat, par une fronde sociale généralisée. Et pourtant, le gouvernement a beaucoup à craindre d'une contestation qui a mûri depuis janvier. Ceux qui pariaient sur un simple feu de paille en sont pour leurs frais. Certes, il est intermittent, mais ce mouvement s'inscrit dans une durée inhabituelle. Les syndicats ont surmonté le syndrome de la grève rituelle de 24 heures. Ils parviennent à maintenir la pression.[…]
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Le Monde daté du 11/03/05
Lycéens allemands et français auront bientôt un manuel d'histoire commun
Une étape décisive de l'élaboration du futur manuel d'histoire commun à la France et à l'Allemagne devait être franchie, jeudi 10 mars à Berlin, par François Fillon, ministre français de l'éducation, et Peter Müller, ministre-président de la Sarre et coordinateur des Länder allemands pour la coopération avec la France, lors d'une rencontre inédite avec les responsables de la conférence permanente des ministres de l'éducation régionaux allemands. Celle-ci a la haute main sur l'éducation dans le système fédéral de l'Allemagne.Le premier tome de ce manuel, qui couvrira la période de la reconstruction européenne après la seconde guerre mondiale, devra être disponible pour les élèves de terminale lors de la rentrée scolaire 2006-2007.[…]
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Manifestations lycéennes : 32 casseurs placés en garde à vue
Quarante et une personnes ont été interpellées par la police lors de la manifestation lycéenne à Paris, mardi 8 mars. Selon le parquet de Paris, 32 d'entre elles ont été placées en garde à vue pour avoir commis des vols en réunion ou, moins fréquemment, pour jets d'objets sur les forces de l'ordre. En raison des violences, les organisateurs avaient préféré interrompre le défilé avant son terme. La police avait recensé 9 000 manifestants - 40 000 selon les organisateurs -, dont un millier environ identifiés comme casseurs.
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Bonne Lecture...
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Libération du 10/03/05
Les enseignants agrégés au cortège
L’analyse qui prévalait au lendemain du mouvement du printemps 2003 n'a guère évolué : seuls, les enseignants ne vaincront pas. Résultat dans la rue aujourd'hui : les syndicats enseignants, vent debout contre les suppressions de moyens, ont à nouveau choisi d'adosser leur protestation à une journée interprofessionnelle plutôt que de (re) faire cavalier seul. La stratégie avait fonctionné le 20 janvier lors de la précédente journée d'action de la fonction publique : le taux de grévistes dans les établissements scolaires se situait entre 40 et 50 % selon le ministère (60 % selon les syndicats), contre 20 à 25 % pour les autres fonctionnaires. Selon le Snuipp-FSU, majoritaire dans le primaire, 60 % des enseignants de maternelle et d'élémentaire devraient être en grève aujourd'hui.
Opération tout bénéfice. Elle permet d'abord de revivifier une unité syndicale mise à mal par les divergences sur la loi Fillon, qui divisent y compris à l'intérieur des fédérations. Aujourd'hui, pas de quartier : l'intersyndicale de l'enseignement (CFDT, CGT, Faen, FSU, Unsa-Education) se présente unie pour «s'associer aux autres salariés en lutte». Elle a été rejointe par d'autres syndicats de l'éducation (FO, Sud, EIL), par les parents d'élèves de la FCPE, qui appellent à une journée «école morte», par les étudiants de l'Unef et par les lycéens de la Fidl et de l'UNL. Ceux-ci, en tout cas à Paris, espèrent défiler dans un contexte plus calme qu'avant-hier.
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Leçon de paix en apprenant l'arabe et l'hébreu
Enseignement. A Paris, Laure, franco-israélienne, et Yahya, d'origine marocaine, proposent un cours où l'on acquiert les deux langues ensemble.
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Le Figaro du 10/03/05
Les fonctionnaires attendent «un geste»
Professeurs, inspecteurs des impôts, cheminots ou postiers : les agents du secteur public seront présents en masse, aujourd'hui, aux côtés des salariés des entreprises privées. Organisée à l'origine pour combattre la réforme des 35 heures – qui ne s'appliquera pas à la fonction publique –, la manifestation a en effet fini par rassembler les mécontents de tout bord, parmi lesquels les fonctionnaires. Contestant la politique salariale menée par le gouvernement, craignant les conséquences sur l'emploi des réorganisations de services de l'État ou subissant le non-remplacement des départs en retraite, ces derniers sont nombreux à se ranger spontanément dans le camp des contestataires. «La mobilisation devrait être forte. Paradoxalement, j'ai tout de même l'impression qu'elle ne sera pas à la hauteur du malaise», affirme Marie-Claude Kervella, de la CFDT-Fonctionnaires.
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Manifestations : pourquoi la police n'intervient pas à chaud
Le syndicat lycéen FIDL a appelé hier à «une grève générale» des lycéens le mardi 15 mars, jour de l'ouverture au Sénat du débat sur le projet de loi Fillon sur l'Ecole. Stigmatisant «le silence et le dédain du gouvernement», la FIDL adresse également son mot d'ordre à «l'ensemble des forces du milieu enseignant (...), professeurs, parents d'élèves, personnel Atos, organisations lycéennes».
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L'Humanité du 10/03/05
Les chercheurs réécrivent le « brouillon » de Fillon
Quatre mois se sont écoulés depuis que le monde de la recherche a remis ses propositions de réforme à François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, et à son supérieur de l’Éducation nationale, François Fillon. Ceux-ci devaient présenter leur version de la réforme deux mois plus tard. Mais il a fallu en attendre quatre pour qu’un « brouillon » s’échappe du ministère et jette de nouveau les chercheurs dans la rue.
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École morte pour raviver l’éducation
Les enseignants devraient être nombreux à participer à la grève aujourd’hui. Pour la troisième année consécutive, les dotations horaires s’affichent à la baisse.
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Les lycéens préparent la suite
Après le succès de la manifestation de mardi, FIDL et UNL appellent à rejoindre le mouvement de ce jeudi. Tout en imaginant d’autres formes d’action.
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Le Parisien du 10/03/05
Les syndicats augmentent la pression sur le gouvernement
DES METROS et des RER au compte-gouttes, des trains de banlieue et régionaux à la portion congrue, des écoles fermées, des retards dans le courrier et les aéroports... Pour la première fois depuis les grandes grèves de mai 2003 contre la réforme des retraites - une bataille à l'époque perdue par les syndicats -, les conséquences du mécontentement social seront directement perceptibles, aujourd'hui, pour de très nombreux Français. Timidement partie du secteur public en janvier puis étendue le mois dernier à l'occasion de l'assouplissement des 35 heures et de la réforme Fillon de l'Education nationale, la grogne semble en mesure de gagner encore du terrain.
En particulier dans le secteur privé, où les annonces de bénéfices plus que confortables en 2004 ont pour le moins attisé les esprits.
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Perturbations en cascade dans tous les secteurs
Attention, de nombreuses écoles maternelles et élémentaires seront fermées car les syndicats attendent près de 60 % de grévistes dans le premier degré. Dans le secondaire, des cours seront également supprimés. Mais les établissements resteront ouverts et l'accueil des élèves pourra être assuré (même s'ils passent une partie de leur journée en salle de permanence). Attention aussi, la cantine peut ne pas fonctionner, de même que les services scolaires « habituels » (centre de documentation, infirmerie...). Pour la première fois, la FCPE, première association de parents d'élèves, appelle à ne pas envoyer les enfants en classe.
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La Croix du 10/03/05
Quand le pouvoir d'achat piétine...
Les syndicats appellent jeudi 10 mars à une journée de grèves pour notamment «la défense des salaires». La progression du pouvoir d’achat demeure en effet limitée
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Ouest-France du 10/03/05
Editorial
Emploi et pouvoir d'achat
Des lycéens encore mobilisés, des chercheurs en quête lancinante de moyens et d'avenir, des élus locaux en manque de services publics, des salariés en attente d'hypothétiques augmentations plus que de réduction d'horaires... Le patchwork des fortes mobilisations successives de la semaine est impressionnant. Il ne doit pas être mesuré avec des regroupements artificiels ou avec des amalgames hâtifs.
Enchaînement de mobilisations ne rime pas avec jonction. Diversité ne dit pas unité. Addition ne vaut pas union ni généralisation. Bref, la France ne semble pas menacée, dans l'immédiat, par une fronde sociale généralisée. Et pourtant, le gouvernement a beaucoup à craindre d'une contestation qui a mûri depuis janvier. Ceux qui pariaient sur un simple feu de paille en sont pour leurs frais. Certes, il est intermittent, mais ce mouvement s'inscrit dans une durée inhabituelle. Les syndicats ont surmonté le syndrome de la grève rituelle de 24 heures. Ils parviennent à maintenir la pression.[…]
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Le Monde daté du 11/03/05
Lycéens allemands et français auront bientôt un manuel d'histoire commun
Une étape décisive de l'élaboration du futur manuel d'histoire commun à la France et à l'Allemagne devait être franchie, jeudi 10 mars à Berlin, par François Fillon, ministre français de l'éducation, et Peter Müller, ministre-président de la Sarre et coordinateur des Länder allemands pour la coopération avec la France, lors d'une rencontre inédite avec les responsables de la conférence permanente des ministres de l'éducation régionaux allemands. Celle-ci a la haute main sur l'éducation dans le système fédéral de l'Allemagne.Le premier tome de ce manuel, qui couvrira la période de la reconstruction européenne après la seconde guerre mondiale, devra être disponible pour les élèves de terminale lors de la rentrée scolaire 2006-2007.[…]
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Manifestations lycéennes : 32 casseurs placés en garde à vue
Quarante et une personnes ont été interpellées par la police lors de la manifestation lycéenne à Paris, mardi 8 mars. Selon le parquet de Paris, 32 d'entre elles ont été placées en garde à vue pour avoir commis des vols en réunion ou, moins fréquemment, pour jets d'objets sur les forces de l'ordre. En raison des violences, les organisateurs avaient préféré interrompre le défilé avant son terme. La police avait recensé 9 000 manifestants - 40 000 selon les organisateurs -, dont un millier environ identifiés comme casseurs.
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