lundi, octobre 11, 2004

Revue de presse du lundi 11 octobre 2004

Il faudrait tout le talent de Jacques Derrida pour « déconstuire » le discours des antipédagogues "républicains" décrit dans le Monde du 9 octobre dernier.
Quelle est la part de représentation de sa propre histoire personnelle, des valeurs, de l’autorité et même de la personne humaine et de son devenir dans ce déni de la réalité des élèves et de l’évolution de l’école et de la société ?
Bonne Lecture...
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Libération du 11/10/04


Une écolière tuée par la chute d'une grue
L'engin était installé dans un jardin contigu à la cour de l'école de Bellentre (Savoie).
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Le Figaro du 11/10/04


L'emploi, grand défi de l'école
PAR ÉDOUARD COURTIAL Député (UMP) de l'Oise
Il y a une vingtaine d'années, quelques esprits, probablement moins éclairés que les Français n'auraient pu l'espérer, ont fixé un objectif apparemment ambitieux pour notre système éducatif : amener 80% d'une classe d'âge au baccalauréat. Or, la qualité d'un système scolaire ne se mesure pas au pourcentage d'étudiants atteignant tel niveau mais à la proportion de ceux qui trouvent un emploi stable à sa sortie.
Sur ce point, le constat est édifiant. Durant les vingt dernières années, le niveau moyen de formation des jeunes Français n'a cessé de s'améliorer : le taux d'accès au bac, qui s'élevait à 35%, en 1982, a atteint 69% en 2002. Or, dans le même temps, le niveau du chômage des 15-24 ans a fortement augmenté (il est passé de 13,9%, en 1982, à 21,3% en 2003), dans les mêmes proportions que le taux de chômage général, il est vrai.
[…] Le grand débat sur l'école s'annonce comme la discussion la plus importante de la prochaine session parlementaire. Les responsables politiques doivent avoir conscience que l'objectif de toute réforme de l'Education nationale doit servir l'emploi des jeunes. Dans cet esprit, le gouvernement actuel pourrait, quitte à encourir le risque d'être accusé de plagiat, fixer à notre système de formation un objectif de 80% de CDI pour une classe d'âge.
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L'Humanité du 11/10/04


Rien vu...


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Le Parisien du 11/10/04


Le portable à 1 € démarre fort
ALORS QUE de nouvelles campagnes de publicité, financées par les constructeurs eux-mêmes, démarrent tout juste, l'opération Mon micro portable pour le prix d'un café par jour, jusqu'ici uniquement promue par le ministère de l'Education, démarre fort. Cinq mille ordinateurs ont été précommandés dès le lancement le 28 septembre dernier, et au moins 20 000 ont été effectivement achetés depuis. Sans compter les nombreux dossiers en attente de financement.
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Cette semaine, la science à notre portée
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La Croix du 11/10/04


Rien vu...


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20 minutes du 11/10/04


La Bourse n’a plus cours à l’école
Le jugement n’avait guère rencontré d’échos jusque-là Le mouvement altermondialiste Attac a fêté bien tardivement, ce week-end, la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (95) rendue début juillet. Ce dernier a jugé illégal un jeu-concours d’initiation à la Bourse, organisé dans les collèges et lycées. Les Masters de l’économie, lancés en 1981 par le Crédit industriel et commercial (CIC), proposaient aux élèves de faire fructifier un capital virtuel en passant des ordres boursiers. En France, plusieurs dizaines de milliers d’entre eux ont déjà participé au jeu, avec l’aide de leurs profs d’économie ou de gestion.
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Le Monde daté du 12/10/04 et des jours précédents…


Commission Thélot : la défaite des partisans de la vieille école
(Le monde du 09/10)
Claude Thélot doit remettre mardi son rapport sur l'avenir de l'éducation. Au sein du groupe, le rapport de forces a basculé du côté des "pédagogues", favorables à une adaptation de l'école à ses nouveaux publics, opposés aux "républicains", partisans d'une approche traditionnelle de l'enseignement.
Ce contexte politique rend les membres de la commission assez optimistes. Claude Thélot, en particulier, voit trois éléments favorables quant à la possibilité d'une réforme ambitieuse de l'école. Le premier est lié à l'inquiétude collective sur l'échec scolaire. "Depuis un ou deux ans, il y a une cristallisation autour de l'idée qu'il existe une inégalité fondamentale entre ceux qui maîtrisent les compétences de base et ceux qui ne les maîtrisent pas." Le discours sur le socle commun devrait donc, selon lui, rencontrer un écho favorable.
Le deuxième facteur est le renouvellement des personnels. La moitié des enseignants et les deux tiers des cadres de l'éducation nationale doivent partir à la retraite d'ici dix ans. Dans l'esprit de M. Thélot, ce renouvellement permettra de faire évoluer les pratiques pédagogiques.
Le troisième élément est lié à l'engagement du premier ministre et du président de la République dans l'opération. "C'est la première fois qu'avec une telle vigueur le sommet de l'Etat s'est intéressé à la question éducative", affirme-t-il. Une manière de souligner que c'est maintenant au pouvoir politique de reprendre la main sur le dossier.
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Les "républicains", unis dans la dénonciation de la "baisse des exigences"
(Le monde du 09/10)
Dans un amphithéâtre de la Sorbonne, Jean-Pierre Chevènement (MRC), ministre de l'éducation nationale de 1984 à 1986, et Nicolas Dupont-Aignan, chef de file des "nationaux républicains" au sein de l'UMP, devaient conclure, samedi 16 octobre, un colloque sur la formation des enseignants.
L'ancien ministre PS et le député UMP vont oublier leurs étiquettes politiques pour dénoncer les travers du "pédagogisme" et les conclusions de la commission Thélot.
Rassemblés autour de la chevénementiste Elizabeth Altschull, membre démissionnaire de la commission Thélot, les organisateurs ne cachent pas leur volonté de structurer la mouvance dite des "républicains" - qui défendent une vision conservatrice de l'école -, par opposition aux "pédagogues" - qui plaident pour une adaptation du système éducatif aux élèves. Mme Altschull parle ainsi du "début d'une aventure" pour ceux qui tiennent un discours très critique sur les "dérives" du système scolaire.
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Le ministre Chevènement, "Jules Ferry en kimono"
(Le monde du 09/10)
Depuis vingt ans, ils ont été nombreux, à gauche comme à droite, à vanter les mérites de l'"école d'avant", à exploiter le filon de la nostalgie pour séduire parents et enseignants en mal de repères. En remettant au goût du jour dictée, récitation et autorité à l'école, François Fillon, l'actuel ministre de l'éducation nationale, n'est que le dernier d'une longue liste.
Mais l'inventeur du concept, celui qui l'a lancé en politique, c'est Jean-Pierre Chevènement.
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Le philosophe Jacques Derrida est mort
Jacques Derrida était le philosophe français le plus connu à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour son concept de "déconstruction".
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