mardi, juin 21, 2005

Revue de presse du mardi 21 juin 2005

Aujourd’hui, journée calme. En attendant quand même les résultats du bac, dernier moment de l’actualité éducative avant les vacances. Du coup on en est réduit à prendre des chemins de traverse pour remplir cette chronique. Libération nous parle des blogs et Le Monde s’intéresse à l’amitié.


Bonne Lecture...et bonne musique !
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Libération du 21/01/05


La planète blog atterrit en justice
La ville de Puteaux poursuit pour diffamation un blog, site web très personnel. Une première en France.
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Dominique Cardon, sociologue, analyse ce nouvel outil de critique sociale :
«Le blog permet de créer son petit média personnel»

Les blogs s'ajoutent à un autre phénomène, celui de la coopération sur Internet. En clair, ceux qui lisent les blogs sont surtout des blogueurs. Le blog reste avant tout un outil d'expression personnelle centré autour de l'individu et qui sert à prendre contact avec les autres. A force de se commenter les uns les autres, les blogueurs finissent par se regrouper par affinités. C'est un outil de recrutement social.
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Editorial
E-démocratie Par Patrick SABATIER

les blogs peuvent être un outil puissant au service de la démocratie, et de l'implication des citoyens dans la vie de la cité.
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Le Figaro du 21/01/05


Rien vu...


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L'Humanité du 21/01/05


Rien vu...


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Le Parisien du 21/01/05


Les jeunes ne sont plus fous du grignotage
L'OBÉSITÉ va-t-elle marquer une pause ? Les jeunes, en tout cas, commencent à prendre conscience de la malbouffe et à limiter le Coca ou les fraises Tagada, si en croit la récente étude Consojunior, réalisée par TNS Média Intelligence.
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Un guide pratique pour lutter contre l'obésité
ILS sont onze - médecins nutritionnistes, psychanalystes, diététiciens...- qui exercent leur métier en Auvergne entre Clermont-Ferrand et La Bourboule, et ont décidé d'unir leurs savoirs, leur expérience, pour donner naissance à ce livre.
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La Croix du 21/01/05


Rien vu...


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20 minutes du 21/01/05


Rien vu...


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Ouest-France du 21/01/05


Rien vu...


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Le Monde daté du 21/01/05


L'amitié, une passion calme
Qu'est-ce que l'amitié ? Question moins anodine qu'il y paraît au premier abord. L'amitié, pense-t-on spontanément, c'est une relation privilégiée fondée sur des affinités et une sympathie mutuelle, une forme d'attachement librement choisie qui ne doit rien aux liens familiaux. Mais que l'on songe à son faux frère, l'amour, et tout se complique. Fluctuante et perméable, la frontière entre ces deux sentiments universels ne se laisse pas définir si aisément. Dans les deux cas, il s'agit bien d'aimer. Et il s'agit bien d'une passion, au sens du terme latin passio (souffrance) : selon le Robert, le "fait de subir, de souffrir et d'éprouver" .
Bien sûr, l'amitié n'est pas que souffrance, tant s'en faut. Pour la plupart d'entre nous, elle évoque au contraire des sentiments joyeux et conviviaux. Avoir des amis, c'est ne pas être seul, c'est avoir des échanges complices, partager souvenirs et projets, compter les uns sur les autres toutes choses qui aident à traverser les difficultés de la vie plutôt que les alourdir. Mais l'amitié, la vraie, ne peut se réduire à cette entente bienveillante, qui caractérise également et peut-être mieux la camaraderie. Si la majorité d'entre nous, selon les enquêtes psycho-sociologiques, dit avoir "entre trois et quatre amis intimes" , c'est que l'amitié implique des affinités très électives. Comme l'amour, elle repose sur un choix d'objet qui ne doit pas grand-chose au hasard, mais dont les ressorts, la plupart du temps, échappent à notre conscience.
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Des copains pour chaque âge de la vie
[…]Aux divers âges de la vie correspondent diverses formes d'amitié, qui diffèrent par leurs enjeux et par leurs rites, comme par la manière dont elles se forgent.
L'enfance. Elément essentiel de la socialisation et de la connaissance d'autrui, l'amitié ne mérite guère son nom avant l'âge de trois ans. Les contacts entre tout-petits, tels qu'ils peuvent se nouer en crèche, en halte-garderie ou chez la nourrice, sont certes riches d'émotions et d'expériences communes. Mais il s'agit plus d'une découverte de la collectivité que d'amitié proprement dite.
A partir de l'école maternelle, en revanche, les "copains" prennent une importance croissante. Débutant parfois de manière inattendue et fortuite (par exemple en fonction des places en classe), ces premiers liens laissent souvent des traces durables. Il n'est pas rare, à l'âge adulte, de renouer avec un ami d'enfance et de replonger ainsi dans sa jeunesse, au risque, parfois, de ressentir cruellement l'écart que la vie a creusé entre ceux qui, naguère, étaient inséparables.
L'adolescence. L'âge auquel les amis deviennent indispensables. Plus qu'un soutien ou qu'une ouverture sur l'extérieur, l'amitié est désormais le lieu de toutes les remises en cause, le lien privilégié au nom duquel il devient possible de s'affranchir des adultes. Que les relations soient duales ou en groupe, festives ou confidentielles, l'essentiel est que les copains soient là. C'est avec eux qu'on se comprend mieux soi-même, qu'on se construit, qu'on découvre d'autres manières de penser et de vivre.
Dans cette seconde famille que devient ainsi "la bande" , l'homophilie règne en maître jusqu'à la classe de 4e, parfois plus longtemps encore. Les relations entre filles sont affectives et verbales ; celles des garçons passent davantage par des activités communes, sports ou jeux vidéo. Puis, peu à peu, les groupes deviennent mixtes, et mêlent joyeusement tous les registres affectifs : condisciples, copains, amis et amoureux.
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"Parce que c'était lui ; parce que c'était moi"
C’'est peut-être la phrase la plus célèbre de Montaigne, et l'une de celles qui vient le plus volontiers à l'esprit lorsqu'on évoque l'amitié. "Parce que c'était lui ; parce que c'était moi" : ainsi l'auteur des Essais résuma-t-il la fulgurante amitié qui le lia, de 1558 à 1563, à Etienne de La Boétie, avant que celui-ci ne meure prématurément. La Boétie avait d'ailleurs eu une vision prémonitoire de ce succès posthume, qui avait écrit à Montaigne, dans un long poème en latin : "Si le destin le veut, la postérité, sois-en sûr/Portera nos deux noms sur la liste des amis célèbres" .
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