« Pragmatiques, assez repliés sur leur classe d'âge. Ils sont d'abord concernés par les difficultés qu'ils connaissent, en tant que jeunes, moins par l'organisation générale de la société. Il y a chez eux un repli local, identitaire. Ils se sentent appartenir en priorité à leur ville ou leur village, plus qu'à la France, plus qu'à l'Europe. Ils s'identifient par une culture où l'apparence, le look, la musique sont trés prégnants. Une culture marchande et consumériste. C’est le portrait des jeunes que dresse le sociologue Olivier Galland dans Ouest France . Le co-auteur de « les valeurs des jeunes européens fait aussi le constat d’une jeunesse trés inégale entre ceux qui sont marqués par la précarité durablement et ceux qui s’en sortent. O.Galland montre que « Pour un non-diplômé, la précarité est plus durable, débouche souvent sur de l'exclusion et du chômage longue durée. » . Il n’y a donc pas une mais deux jeunesses et l’écart entre elles ne fait que s’accroitre.
Pour nuancer ce constat plutôt pessimiste, on pourra lire aussi dans le même journal l’analyse de Jacqueline Costa-Lascoux qui voit malgré tout des raisons d’espérer : « Toutefois, les signes d'une jeunesse plus fraternelle se multiplient. Nombre d'adolescents veulent exercer leur citoyenneté, refuser l'humiliation de quelques-uns et lutter contre les discriminations sociales, s'affranchir du carcan de la société de consommation. Ces exemples sont particuliérement encourageants contre la morosité ambiante. Il reste aux adultes à sortir de leur monde souvent sécurisé, à accepter une remise en question des hiérarchies imposées, à innover dans les méthodes de travail, aussi bien dans les institutions que dans l'entreprise.[…] »
Toutes ces analyses sont au centre d’un dossier trés complet « 18-25 ans, portrait d’une génération », qui présente plusieurs témoignages et des analyses sur ce groupe social trés hétérogéne
Entre ceux qui vivent en foyer de jeunes travailleurs et ceux qui vivent « L’auberge espagnole », c’est-à-dire la vie étudiante du programme Erasmus. …
Happy birthday, Feliz cumple anos, Zum Geburtstag viel Glück… Bon anniversaire… 20 minutes nous rappelle que le programme d’échanges étudiants, le plus connu et le plus populaire de tous les programmes européens, a fêté ses 20 ans jeudi. Et son bilan est plus que positif d’aprés le journal gratuit. A l'heure actuelle, 2.199 établissements d'enseignement supérieur (soit 90 % des facs européennes) prennent part à ces échanges financés par la Commission européenne et accueillent environ 150.000 étudiants par an. L’objectif est d’atteindre 3 millions d’étudiants d’ici à 2012.
Peut-être que c’est là, plutôt que dans les grandes constructions institutionnelles, que l’Europe est en train de se faire… ?
Bonne Lecture...
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Libération du 08/12/06
Carrefour en flagrant délit d'hyper discrimination
Des magasins de Seine-Saint-Denis ont refusé l'accés aux mineurs non accompagnés.
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Le Figaro du 08/12/06
En Seine-Saint-Denis, un supermarché interdit aux mineurs
La mesure, prise par Carrefour à Rosny et Aulnay aprés une série « d'incivilités et de comportements agressifs », suscite la polémique.
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L'Humanité du 08/12/06 (un jour de retard)
Langue. Les SMS à lécol
La Nouvelle-Zélande vient de se ridiculiser. L’organisme national de supervision des examens a autorisé les éléves du secondaire à écrire en langage SMS. Tant que les « réponses montrent clairement que la question a été comprise et le programme assimilé »...
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Le Parisien du 08/12/06 ( payant)
Rien vu...
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La Croix du 08/12/06
Rien vu...
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20 minutes du 08/12/06
Erasmus à l’âge de ses étudiants
Happy birthday, Feliz cumple anos, Zum Geburtstag viel Glück… Bon anniversaire Erasmus. Le programme d’échanges étudiants, le plus connu et le plus populaire de tous les programmes européens, a fêté ses 20 ans jeudi. Et son bilan est plus que positif:
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«Me prouver que j’en étais capable»
Témoignage de Juliette Rivens, 22 ans, étudiante en lettres moderne (Master 2) à Paris IV.
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«Tellement positif que je sui revenu étudier en France»
Emmanuel, étudiant italien en Master 1 d’italien à Paris IV
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La France, leader des pays Erasmus
La France, avec l’Espagne et l’Allemagne, se situe dans le trio des pays les plus actifs sur le plan Erasmus. Depuis 1987, 240.000 étudiants français sont partis étudier en Europe grâce à ce programme d’échange. Un chiffre qui augmente chaque année. L’Hexagone accueille pratiquement autant d’étudiants qu’il n’en envoie tous les ans (autour de 20.000).
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Métro du 13/11/06
Rien vu...
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Ouest-France du 08/12/06
La place des jeunes dans une société qui vieillit
par Jacqueline Costa-Lascoux
Entre la peur des violences de l'adolescence et le souci de protection de l'enfance, les adultes ont une attitude double. Celle-ci s'alimente du contraste des images entre la violence incontrôlée qu'il conviendrait de canaliser ou de sanctionner, et l'écoute, l'aide et le soutien à « des jeunes sans repéres ». Répression et protection sont les deux volets de nos politiques publiques. Mais, au-delà des réformes répétées sur la prévention de la délinquance des mineurs, au-delà des mesures sur l'école et la formation, les crises des banlieues et du CPE, la vie quotidienne dans les colléges et les lycées, dans les quartiers, rappellent que le probléme majeur est celui de la place des jeunes dans une société vieillissante et en mal d'espérance.
Comment a-t-on pu laisser entendre que les jeunes auraient un avenir porté par un « toujours plus » de biens et de promotion, en les enfermant dans un cocon, en les couvrant de gadgets et de biens matériels, sans les préparer aux mouvements dérégulés de la globalisation, à l'affrontement des idéologies et des religions, au développement inégal et à la rapidité des déséquilibres socioéconomiques ? Et qu'avons-nous transmis pour favoriser les découvertes intellectuelles, la curiosité du monde, encourager l'émancipation personnelle, la construction de choix de vie et la responsabilité ?
Toutefois, les signes d'une jeunesse plus fraternelle se multiplient. Nombre d'adolescents veulent exercer leur citoyenneté, refuser l'humiliation de quelques-uns et lutter contre les discriminations sociales, s'affranchir du carcan de la société de consommation. Ces exemples sont particuliérement encourageants contre la morosité ambiante. Il reste aux adultes à sortir de leur monde souvent sécurisé, à accepter une remise en question des hiérarchies imposées, à innover dans les méthodes de travail, aussi bien dans les institutions que dans l'entreprise.
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Ils passent presque tous par la case précarité
Second volet de notre enquête sur les jeunes. Rares sont ceux qui échappent à la précarité. Du travail et du logement. Mais ils ne la vivent pas de la même façon, explique le sociologue Olivier Galland.
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« Petit logement, petit salaire, et le pire c'est qu'on s'y habitue »
Une soirée avec Romain, Joachim et Héléne, au Foyer des jeunes travailleurs d'Alençon.
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Un travail à mi-temps, un loyer à moitié
Benjamin et Thomas, 23 ans, travaillent à mi-temps dans l'Education nationale. Pour des raisons financiéres ils ont choisi de vivre en colocation.
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Le Monde daté du 08/12/06
Des universités déclassées à tort,
par Nicolas Jacquet, directeur général de la chambre de commerce et d'industrie de Paris.
ui peut se réjouir, sauf peut-être dans le clan du déclin, du classement mondial des universités réalisé par l'université Jiao Tong de Shanghaï, fort peu flatteur pour les universités de notre pays ? Ainsi, en 2006, seules vingt et une universités françaises sont classées, dont quatre seulement parmi les 100 premiéres, et aucune avant la 45e place, alors que les Etats-Unis sont particuliérement à l'honneur, devant le Royaume-Uni et le Japon. L'école française de mathématiques, considérée comme une des premiéres du monde, aurait-elle donc disparu ? De ces résultats à premiére vue alarmants, on a tiré la conclusion hâtive qu'il nous faut, pour améliorer la performance de notre éducation supérieure, atteindre une taille critique en matiére de recherche comme en matiére de formation. La question est-elle bien posée ? Quelle est la finalité premiére de la formation supérieure et, s'il faut un classement des universités, quels doivent en être les critéres déterminants ? […]
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Le Nouvel Obs permanent du 08/12/06
Rien vu...
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L’Express Quotidien du 08/12/06
Rien vu...
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Une sélection dans les dépêches du 08/12/06
"Tentatives de remise en cause du droit syndical" dans l'Education (syndicats)
Trois syndicats d'enseignants et de personnels de l'éducation, le Sgen-CFDT, le Se-Unsa et le Snuipp-FSU, ont dénoncé jeudi des "tentatives de remise en cause du droit syndical qui se multiplient dans l'Education nationale".
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Création d'une université à Nîmes
Une nouvelle université a été créée à Nîmes, a annoncé jeudi à l'AFP Philippe Berta son directeur, "un événement exceptionnel" également souligné par le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien en déplacement dans cette ville.
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Un étudiant malien de Toulouse expulsé vers le Mali
Un jeune étudiant malien de Toulouse, Daim Sidibé, dont l'expulsion le 28 novembre avait échoué à cause de la mobilisation de passagers, a été expulsé jeudi en fin d'aprés-midi de l'aéroport de Roissy vers le Mali, a-t-on appris de source aéroportuaire.
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La démocratie a besoin de la presse.
La presse a besoin de lecteurs pour vivre…
Lisez et achetez des journaux…!
vendredi, décembre 08, 2006
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